30 juillet 2015
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Mais alors qui pour le remplacer ?
Né en 1945 à Rouen, son engagement politique, c’est à la gauche de la gauche qu'il le commence. Issu d’un milieu modeste, son père était menuisier à la SNCF et sa mère aide-soignante, il s’engage dès ses années étudiantes au parti communiste, avant de cofonder avec Alain Krivine et Henri Weber (aujourd'hui au PS) la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), depuis devenue NPA , parti dont il siégera au bureau politique durant vingt-cinq ans. Fervent défenseur de la gauche unitaire, il prône dès les années 1970 un «gouvernement PS-PC», avant de rejoindre les rangs du Parti socialiste en 1994, dont il est membre du Bureau national depuis cette date, où il milite très tôt pour la mise en place des 35 heures sans perte de salaire et un gouvernement Rose-Rouge-Vert.
Tour à tour moniteur de colonie, coursier, conducteur de train, manutentionnaire, chauffeur-livreur, facteur, maître-auxiliaire, enseignant de philosophie, ouvrier du livre ou journaliste, c’est finalement en tant que contrôleur puis inspecteur du travail qu’il fait l’essentiel de sa carrière, une fonction qu'il a exercé pendant 30 ans jusqu'à sa retraite fin 2010. Il est également l'auteur de nombreux livres, rédacteur en chef de la revue Démocratie & socialisme depuis 1992 et membre de la CGT et d'Attac.
Bref, Gérard Filoche est une figure de ce qu'on appelle la gauche du PS mais reste avant tout un infatigable défenseur du droit des salariés.
Il ferait un très bon ministre du travail dans un gouvernement de gauche.
Je salive d'avance des débats avec François Hollande, Manuel Valls et Emmanuel Macron au conseil des Ministres autour de propositions comme les 32 Heures ; la retraite à 60 ans à taux plein ; le Smic à 1600 euors ; pas de salaires au-delà de 20 fois le SMIC…
Un peu d'utopie ne fait pas de mal.
Published by Arnaud Mouillard
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Actualité-Politique