Le peuple Grec a dit Non aux exigences de ses créanciers à l'issue du vote de ce dimanche 5 Juillet 2015 avec plus de 61% des voix.
Après cette large victoire du Non, les négociations doivent reprendre immédiatement. Les dirigeants européens doivent entendre ce que vient de demander le peuple grec : pas de sortie de l’euro, plus d'humiliation et de ravage sociale.
Maintenant la dette grecque doit être restructurée, comme le demande le gouvernement grec. Le FMI lui-même vient de reconnaître qu’elle est insoutenable et impossible à rembourser.
Il n'est pas inutile de rappeler qu'en 1953, l'Allemagne avait obtenu l'annulation 62% sa dette, avec un moratoire de 5 ans sur le paiement des intérêts et 30 ans pour rembourser.
La Banque Centrale Européenne a entre les mains le maintien de la Grèce dans la zone euro. Celle-ci doit se remettre à fournir normalement les banques grecques en euros, comme elle le fait pour toutes les autres banques de la zone euro.
Si la BCE n’acceptait pas de traiter la Grèce comme doit le faire tout banquier central chargé d’alimenter les banques en liquidités, c’est elle qui prendrait la responsabilité, avec l’assentiment les 18 autres pays de la zone euro et de la Commission européenne, de sortir la Grèce de l’euro.
Les conséquences de cette expulsion seraient ainsi incalculables, non seulement pour le peuple grec, mais pour tous les peuples européens, l’avenir de l’euro et de l’Union européenne.
Comme l'écrit le socialiste Gérard Filoche, le Président Hollande doit se placer clairement du côté du peuple grec et se rappeler que son ennemie n’est pas la démocratie mais bien la Finance.
Pour mieux comprendre la situation de la Grèce je vous invite à consulter cet article du Blog de mon camarade blogueur Jeff : http://www.perdre-la-raison.com/2015/06/la-grece-sa-dette-et-le-referendum.html
Ce billet est très fortement inspiré d Gérard Filoche.