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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 19:30
Résumé Finale France-Brésil 1998 Coupe du Monde


Il y a 10 ans l’équipe de France de footbal remportait une victoire historique 3-0 face au Brésil en Finale de la coupe du monde 1998 qui se déroulait sur son sol. A l’époque je venais d’avoir 18 ans et cette victoire reste avec celle de l’Euro 2000 mon plus beau souvenir sportif. Retour sur ce moment inoubliable.

La 16e édition de la Coupe du monde de football s’est déroulée en France du 10 juin au 12 juillet 1998. A cette occasion le Brésil champion du monde en titre remettait son titre en jeux. La Coupe du monde 1998 a inauguré une nouvelle formule avec 32 pays et le But en or à partir des 1/8 de finale dont le principe etait simple, à savoir le 1er qui marque pendant la prolongation gagne le match. Depuis ce principe a été abandonné.

Après un premier tour relativement facile pour l’équipe de France où elle domina facilement l’Afrique du Sud (3-0) ; l’Arabie Saoudite (4-0 avec un carton rouge pour Zidane suite à un mauvais geste qui le priva des 1/8 de finale) puis avec une équipe bis face au Danemark (2-1), le Bleus atteignirent le second tour de leur Mondial.

Le 1/8 de finale qui les opposa au Paraguay du fantasque gardien Chilavert fut vraiment un moment difficile car il fallut attendre la prolongation pour que le libéro des Bleus, Laurent Blanc, ne mette le ballon au fond des filets et envoi ainsi la France au tour suivant.

Le 1/4 de finale face à l’Italie fut vraiment très sérré et ce n’est qu’aux tirs aux but que la France arracha sa qualification. Durant ce match j’ai eu deux grosses frayeurs : pendant la prolongation où Roberto Baggio frôla la lucarne de Barthez et lorsque le pénalty de Lizarzu fut stoppé par le gardien Italien.

La demi-finale opposa la France à une surprenante équipe de Croatie qui s’était défaite (3-0) des Allemands au tour précédent. En début de seconde période, le croate Davor Suker (meilleur buteur du Mondial) inscrivit un but suite à une erreur de Lillian Thuram, Thuram qui vécu ensuite un vrai moment de grace en inscrivant coup sur coup deux buts qui envoyèrent la France en finale. Un grand, un très grand moment de sport malheuresement gaché par la simulation d’un joueur croate (Slaven Bilic), provoquant ainsi l’expulsion de Laurent Blanc, le privant de la finale.

France-Brésil, la finale de rêve eut lieu le 12 juillet 1998 au Stade de France. Ce match fut dominé par les français avec un génial Zinedine Zidane qui inscrivit deux buts de la tête devenus mytiques, avant qu’Emmanuel Petit ne marque le troisième but dans les arrêts de jeux.
Et un et deux et trois zéro, toute la france célébra ces héros, cette équipe de france "black-blanc-beur" qui est entrée dans la légende ce 12 juillet 1998.

L-equipe-Pour-l-eternite-coupe-du-monde-1998.JPG

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commentaires

F
J’ai assisté lorsque j’étais gamin au<br /> côté de mon père à la première finale de Coupe d’Europe au Parc des<br /> Princes entre le Real de Madrid et le Stade de Reims. J’en étais<br /> ressorti déçu pour les rémois mais surtout profondément impressionné.<br /> Et cela pour longtemps. La preuve: j’ai ensuite joué moi-même durant 32<br /> ans et encadré pendant plus de 10 ans des jeunes footballeurs ! Après<br /> avoir en parallèle accompagné de l’intérieur l’histoire balbutiante du<br /> Paris SG lorsqu’il n’était encore que le Paris FC, le football a<br /> commencé à me poser des problèmes avec l’arrivée en force du fric dans<br /> un milieu professionnel qui avait encore une certaine morale sportive. Puis tout s’est accéléré avec différents évènements: le Heysel et<br /> l’attitude indigne de Michel Platini (pour qui j’ai par ailleurs<br /> beaucoup de respect) et de ses coéquipiers ; la Coupe d’Europe acquise<br /> par Marseille grâce à un surendettement coupable qui lui a permis<br /> d’aligner une équipe dont le club phocéen n’avait pas les moyens ;<br /> l’affaire OM-VA ; les centres de formation "pro" dont j’ai pu, par le<br /> biais de joueurs dont je me suis occupé, découvrir à quel point ils<br /> cassent les jeunes (y compris Auxerre) avec la complicité des clubs<br /> amateurs, intéressés financièrement à y envoyer leurs meilleurs<br /> talents, et des cadres techniques des districts et des ligues... Enfin il y a eu la Coupe du Monde 1998. Cette année-là, j’ai participé<br /> au printemps à une manifestation à Paris contre la précarité et<br /> l’exclusion à l’appel d’une vingtaine d’associations. Nous n’étions que<br /> 8000 dans le cortège ! Quelques semaines plus tard, un million de<br /> personnes euphoriques s’agglutinaient sur les Champs-Elysées autour de<br /> l’équipe de France pour un simple trophée sportif. Jamais je n’ai<br /> éprouvé une telle honte pour mon pays et pour ses habitants, capables<br /> de se mobiliser des heures durant pour un évènement futile et<br /> incapables de consacrer ne serait-ce qu’une heure de leur temps à une<br /> cause sociale essentielle. Depuis, les scandales se sont multipliés ici et là, et je ne regarde<br /> plus le football que par intermittence, quelques minutes par ci,<br /> quelques autres par là, et avec, au fond de moi, un sentiment de<br /> profond mépris pour ce qu’est devenu ce sport dans sa version<br /> professionnelle. Je n’en continue pas moins à aimer le football. C’est<br /> pourquoi il m’arrive, de temps à autre, de m’intéresser à une rencontre<br /> amateur ou à un match de jeunes lorsque mes pas m’ont poussé derrière<br /> la main-courante d’un stade... Le véritable sport est là, et pas<br /> ailleurs !
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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr