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10 novembre 2006 5 10 /11 /novembre /2006 10:55

C'est bizard, Sarko est aussi grand que Bush alors qu'il fait environ1.68m contre 1m83 pour Bush, regardez l'homme à droite qui se marre en regardant peut être un tabouret ! lol

 

 

La défaite de Bush sonne comme un désaveu de l’alignement sur les néoconservateurs américains prôné par le chef de l’UMP.

Dans un pays qui avait manifesté une désapprobation massive de l’invasion de l’Irak en 2003, la photo de Nicolas Sarkozy posant en compagne de G.W. Bush avait suscité, en septembre dernier, des commentaires abondants et souvent acides. Le désaveu aujourdinfligé par les électeurs à Bush et à sa majorité ne fait pas les affaires d’un chef de l’UMP qui n’hésite pas à puiser chez les néoconservateurs américains des idées pour la révolution conservatrice qu’il appelle lui-même de ses voeux. En réponse, ses « amis » américains n’hésitent pas à afficher leurs préférences. « Les Français ont tort de développer l’idée d’un nécessaire contrepoids face aux États-Unis, affirmait Richard Perle, l’un des faucons de l’administration Bush dans un entretien publié le 13 juillet 2005 par le Monde. Les Américains attendent donc beaucoup de Nicolas Sarkozy sur ce sujet. »

Mais côté français, la volonté d’alignement sur la politique étrangère qui vaut aujourd’hui à Bush sa défaite avait valu au candidat déclaré à l’élection présidentielle de sévères critiques, semant le trouble jusque dans son propre camp. Critiquant « l’arrogance » d’une France opposée à la guerre en Irak, Nicolas Sarkozy promettait, le 13 septembre, devant la French american foundation regroupant des « décideurs américains » et expatriés français, d’enterrer les différends entre les deux pays en matière de politique internationale. « Jamais on ne doit chercher à mettre ses alliés dans l’embarras. On ne doit jamais donner l’impression de se réjouir des difficultés de nos alliés », avait-il lancé, convaincu que « nos relations souffrent de trop d’incompréhensions causées par un manque de dialogue et parfois par un poil de mauvaise foi ». Une pique à l’adresse de Jacques Chirac, qui rétorquait, quelques jours plus tard : « Quand je vois la situation en Irak, je n’ai pas le sentiment d’avoir commis une erreur. »

Mais l’admiration de Nicolas Sarkozy pour le projet de société incarné par Bush ne se limite pas au domaine international. « La société américaine est exemplaire sur beaucoup d’aspects », aime-t-il à faire valoir en louant la politique économique et sociale de l’administration Bush. Une politique qui s’est traduite par un désengagement continu de l’État pour substituer aux déjà maigres politiques sociales un « compassionate conservatism » que Nicolas Sarkozy rêve d’importer sous forme de « rupture » avec le modèle social français.

Article de Rosa Moussaoui paru dans l'édition du 9 novembre 2006 de l’Humanité :

http://www.humanite.fr/journal/2006-11-09/2006-11-09-840052

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commentaires

F
C'est vrai qu'après Berlusconi... Bush qui s'affaiblit, c'est pas bon pour Sarko...
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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr