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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 21:25

http://www.francebleu.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/04/30/525376/images/claude-gueant-justifie-le-demi-million-d-euros-recus-par-une-vente-de-tableaux-en-2008.jpg

 

Lors de deux perquisitions menées chez l'ancien ministre de l'intérieur Claude Guéant, les enquêteurs ont déniché "de nombreux et conséquents paiements de factures en liquide" et 500.000 euros versés sur son compte personnel depuis l’étranger...

 

Mise à part ces factures, payées en liquide et non déclarées, les enquêteurs l’ont interrogé sur un récent versement d’un demi-million d’euros crédités sur son compte personnel, depuis l’étranger. Somme conséquente qui proviendrait selon Guéant de la vente de deux toiles du peintre flamand du XVIIè siècle Andries van Eertvelt. Problème, la toile la plus chère jamais vendue de ce peintre relativement mineur, « la bataille de Lépante » réalisée en 1640, s’est échangée à 140 000 euros. "Cette bataille de Lepante a été vendue dans les meilleures circonstances pour atteindre le meilleur prix. C'est-à-dire que le tableau a été présenté par une grande maison de vente internationale, à Amsterdam, le meilleur lieu possible pour un artiste hollandais", analyse le spécialiste Artprice. Et les deux tiers des toiles du peintre se vendent moins de 10 000 euros. Ce qui convient fort peu au demi-million que tente de justifier l'ancien ministre sarkozyste.

Les laborieuses explications de ce Sarkozyste pur et dur pour se justifier ont été réduites en cendres par son ancienne camarade de gouvernement Roselyne Bachelot : "C'est absolument impossible d'avoir touché des primes de cabinet à partir de 2002. Les primes de cabinet avaient été supprimées par Lionel Jospin"ce à quoi elle conclua : "soit c'est un menteur, soit c'est un voleur"...

à suivre...

UMP PS : Un TumblR propose des toiles à vendre pour Claude Guéant :-)

 

 

lien : http://www.humanite.fr

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commentaires

B
<br /> Mardi 7 mai 2013 :<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Primes de cabinet : la note qui embarrasse Claude Guéant.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> L'ex-ministre aurait supprimé les primes occultes en liquide lorsqu'il dirigeait la police en 1998. Des versements dont il affirme pourtant avoir bénéficié jusqu'en 2006.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> La défense de Claude Guéant continue de se déliter. L'ex-ministre de l'Intérieur avait interdit, lorsqu'il était le patron de la police en 1998, de puiser dans les frais de police pour verser des<br /> primes, ce dont il affirme avoir pourtant bénéficié jusqu'en 2006, selon une note publiée par le "Canard enchaîné" à paraître mercredi 8 mai.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> L'ex-locataire de la Place Beauvau assure avoir touché des primes versées en liquide, évoquant des "frais de police", officiellement dénommés "frais d'enquête et de surveillance" pour justifier<br /> la découverte de factures réglées en espèces pour un montant, selon lui, de 20.000 à 25.000 euros lors d'une perquisition le visant en février. Selon Claude Guéant, ces primes lui ont été versées<br /> jusqu'en 2006.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Les enquêteurs ont également découvert la somme de 500.000 euros sur l'un de ses comptes lors de cette perquisition, qu'il a justifiée par la vente de deux tableaux.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Mais, selon "Le Canard enchaîné", Claude Guéant, lorsqu'il était directeur général de la police nationale (DGPN), avait signé le 3 février 1998, une note adressée aux différents chefs de la<br /> police détaillant les "modalités d'application" de ces frais d'enquête et de surveillance. <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Cette note explique que ces crédits "peuvent être utilisés pour le recueil de renseignements, la rémunération d'informateurs, l'acquisition de matériels ou la mise à disposition de moyens<br /> d'investigation", mais ne doivent "en aucun cas" être "considérés comme permettant d'alimenter un régime indemnitaire". En clair, Claude Guéant interdisait que ce fonds serve à financer des<br /> primes occultes en liquide, non déclarées.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "Le Canard dit ce qu'il veut. Par contre la date [de la note, datée du 3 février 1998, NDLR] m'intrigue un peu car j'ai quitté mes fonctions de directeur général [de la police nationale] au<br /> lendemain de l'assassinat de Claude Erignac", a réagi Claude Guéant.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le préfet Claude Erignac avait été tué le 6 février 1998, soit trois jours après la date figurant sur la note publiée par "Le Canard enchaîné".<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a diligenté jeudi une enquête administrative sur ces primes, confiée à l'inspection générale de l'administration et à l'inspection générale de la police<br /> nationale.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Plusieurs syndicats ont réagi après les déclarations de Claude Guéant, l'un d'eux, FO-Centrale des personnels du ministère de l'Intérieur, lui demandant de "rendre l'argent", la CGT-Police<br /> évoquant elle un "détournement de fonds publics".<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20130506.OBS8350/primes-de-cabinet-la-note-qui-embarrasse-claude-gueant.html<br />
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L
<br /> Les français ne sont pas des Lotophages<br /> <br /> <br /> Dans la mythologie grecque, les Lotophages<br /> <br /> <br /> ( en grec ancien Λωτοφάγοι / Lôtophágoi )<br /> <br /> <br /> sont un peuple imaginaire<br /> <br /> <br /> cité dans<br /> <br /> <br /> l’Odyssée d'Homère<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Suite :<br /> <br /> <br /> http://hedonisme.blogs.lalibre.be/archive/2013/05/03/les-francais-ne-sont-pas-des-lotophages.html<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> Affaire Guéant : la prudence de Copé.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ce n’est pas Roselyne Bachelot, son ancienne collègue au gouvernement, qui va l’aider à sortir de la nasse. Après avoir déclaré que Guéant était « soit un menteur, soit un voleur », Roselyne<br /> Bachelot en a remis une couche sur le plateau du Petit journal, jeudi 2 mai : <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « Jusqu'à la révélation du Canard Enchaîné, je considérais que Claude Guéant était un type honnête. Je l'ai toujours vu vivre modestement. (...) C'est pour ça que j'ai été très surprise de voir<br /> qu'il faisait des révélations qui étaient tout à fait étonnantes ! Je suis sûre qu'il y a une autre explication et je demande à Claude Guéant de donner les vraies explications. Pourquoi<br /> accepte-t-il de passer pour un type malhonnête ? (...) Il y a un truc qu'on ne nous dit pas ». <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Vraiment ? <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> http://www.marianne.net/Affaire-Gueant-la-prudence-de-Cope_a228573.html<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Claude Guéant accepte de passer pour un type malhonnête car il veut couvrir quelqu'un d'autre.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Claude Guéant accepte de passer pour un type malhonnête car il se sacrifie pour sauver quelqu'un d'autre.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Qui est donc ce "quelqu'un d'autre" ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Vous le saurez dans le prochain épisode.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> (Le suspens est à son comble.)<br />
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B
<br /> Jeudi 2 mai 2013 :<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Vente de deux tableaux : l'alibi de Guéant peut-il encore tenir ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Claude Guéant, qui dit avoir vendu en 2008 deux tableaux à un avocat malaisien pour 500 000 euros, n'a pas demandé de certificat d'exportation pour cela, a indiqué jeudi le ministère de la<br /> Culture, interrogé par l'AFP. <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Tout tableau d'une valeur supérieure à 150 000 euros doit obtenir ce certificat du ministère de la Culture pour être autorisé à sortir de France. Mais l'acheteur malaisien peut avoir laissé les<br /> tableaux à Paris, auquel cas aucun certificat n'était nécessaire.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Par ailleurs, la "valeur type" d'une huile sur bois de 30 cm sur 60 du peintre Andries van Eertvelt représentant des bateaux en mer, comparable aux tableaux évoqués par Claude Guéant, "est de 15<br /> 127 euros", a assuré jeudi Artprice. <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Pour aboutir à ce résultat, le département Économétrie d'Artprice a retenu l'ensemble des peintures de cet artiste flamand du XVII siècle passées en ventes aux enchères publiques depuis 1989 et<br /> présentant des caractéristiques similaires aux oeuvres décrites par Claude Guéant, indique la société française. <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Claude Guéant, ancien ministre de l'Intérieur de Nicolas Sarkozy, se défend de tout blanchiment d'argent après la découverte d'une somme de 500 000 euros sur son compte principal, provenant,<br /> selon lui, de la vente de deux tableaux de ce peintre à un "confrère" avocat "malaisien". <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "J'avais fait l'acquisition il y a une vingtaine d'années de deux tableaux hollandais qui représentaient des bateaux dans la tempête et je les ai vendus en 2008", a dit Claude Guéant. "Il s'agit<br /> de deux toiles d'environ 30 cm sur 60, peintes sur bois", a-t-il ajouté.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le prix le plus élevé pour une peinture comparable du peintre flamand vendue aux enchères est de 56 244 euros hors frais (huile sur cuivre intitulée Bataille de Lépante vendue en 2007 chez<br /> Christie's à Londres). <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Une huile sur bois Marine par temps de tempête de 44 cm sur 62 a été vendue 24 392 euros en 1997 par la société Audap-Picard-Solanet & Associés à l'Hôtel Drouot à Paris.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> http://www.lepoint.fr/politique/affaire-gueant-un-tableau-qui-ne-valait-pas-plus-de-15-127-euros-02-05-2013-1662231_20.php<br />
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B
<br /> Le Canard Enchaîné a interrogé Claude Guéant sur les 500 000 euros qui avaient été envoyés depuis l'étranger et qui avaient été versés sur son compte bancaire.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Lisez cet article à pleurer de rire :<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Pour justifier le versement sur son compte de 500 000 euros, l'ex-ministre de l'Intérieur jure avoir vendu, en 2008, à un confrère avocat, deux tableaux - deux marines du XVIIe siècle - signées<br /> d'un peintre hollandais. Il affirme avoir en sa possession toutes les pièces justificatives de cette vente. Ainsi que les certificats d'authenticité des oeuvres. Tout en s'étonnant que les<br /> enquêteurs ne les lui aient pas demandés lors de leurs visites, Guéant met ces justificatifs à la disposition de la justice. Bizarrement, il a du mal à se souvenir précisément du nom de l'artiste<br /> batave. Parce qu'il ne pouvait plus le voir en peinture ?<br /> <br /> <br /> Un haut-fonctionnaire des Douanes ricane et explique au "Canard" que le coup de la vente d'une oeuvre d'art est un grand classique pour blanchir de l'argent.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le Canard Enchaîné, mardi 30 avril 2013, page 3.<br />
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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr