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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 15:07

  http://www.actuabd.com/IMG/jpg/Sine-doigt-dhonneur.jpg

Siné

 

Charlie Hebdo est condamné par le Tribunal de Grande Instance de Paris à verser des dommages et intérêts pour préjudice moral et financier au déssinateur Siné. L’hebdomadaire doit également publier en Une, un communiqué judiciaire.

Petit rappel, le 2 juillet 2008, Charlie Hebdo publiait une chronique de Siné ou celui-ci fustigeait l’arrivisme de Jean Sarkozy. Le 16 juillet le dessinateur apprenait dans Charlie Hebdo qu’il était renvoyé.

Le tribunal juge la rupture du contrat qui liait le dessinateur depuis 16 ans au journal, abusive.

Au motif qu’ « il ne peut être prétendu que les termes de la chronique de Siné sont antisémites… ni que celui-ci a commis une faute en les écrivant »… D’autant, continue le jugement, que celui-ci était soumis à la relecture du directeur de la publication, en l’occurrence Philippe Val. Aucune faute ne peut être reprochée à Siné souligne à plusieurs reprises le jugement. Le tribunal reproche également à Charlie hebdo l’absence de préavis et la « façon d’annoncer à un collaborateur que le contrat liant les deux parties a cessé » (la lettre de rupture est arrivée bien après l’annonce de la fin de la collaboration de Siné, dans le journal)…

Les éditions rotatives sont donc condamnées à verser 40 000 euros de dommages et intérêts au dessinateur et à publier en Une du journal sur un bandeau de 15 cm le communiqué judiciaire suivant :

« Par jugement du 30 novembre 2010, le tribunal de grande instance de Paris a condamné la société Les Editions Rotatives, société éditrice du journal Charlie Hebdo, à payer à M. Maurice Sinet dit Siné la somme de 40 000 euros à titre de dommages et intérêts pour rupture abusive de leur collaboration à la suite de la parution de la chronique de Siné dans le numéro du 2 juillet 2008 » et ce sous astreinte de 2 000 euros par numéro non conforme.

 

Le dessinateur qui suite à son éviction de Charlie Hebdo a lancé Siné Hebdo (86 numéros) gagne un nouveau combat. Nul doute que sa prochaine zone sur internet (sinehebdo.eu) sera l’occasion de donner son point de vu sur cette aventure.

 

 

source : http://www.filoche.net

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 20:15

http://www.oise.pcf.fr/IMG/jpg/Taxe_professionnelle_W.jpg

 

La réforme de la taxe professionnelle devait se traduire par un cadeau de 4 milliards d'euros aux entreprises, grévant d'autant le budget de l'Etat. Selon Gilles Carrez, le rapporteur général du budget (UMP), son coût devait plus que doubler pour atteindre 9 milliards. Un allégement historique de la pression fiscale sur les entreprises.

Qui veut gagner des milliards ? A ce petit jeu, le MEDEF sort une nouvelle fois grand gagnant cette année encore des arbitrages fiscaux du gouvernement.

 

source : http://www.marianne2.fr

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 11:32

http://storage.canalblog.com/79/17/405908/59724396_p.jpg

 

 

Lilianne et sa fille Françoise se sont réconcilliées , si c'est pas émouvant ça !

Par contre pour Eric Woerth ce n'est pas terminé !

 

Comme me l'a fait très justement remarqué Alain Coussot dans un commentaire récent, "partout on a vu la photo de sa fille ou elle n'est pas a son avantage ,c'est le moins que l'on puisse dire. Et là,miracle sur les dernières publications,elle est beucoup plus avenante". Remarque très juste.


 

Caricature signé Bar

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 12:20

Dans un long article, Laurent Mauduit, pour Mediapart (*) décrypte le débat sur la dépendance, le nouveau grand chantier social de Nicolas Sarkozy d'ici la fin de son mandat. Notre confrère Slovar l'évoquait déjà en juin dernier. De déclarations en promesses, de Sarkozy(s) à Fillon, les contours du débat se dessinent. Et une nouvelle privatisation de la sécurité sociale aussi.

Le planning annoncé par Nicolas Sarkozy lors de son intervention télévisée le 16 novembre dernier est de présenter la réforme au Parlement dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale débattue à l'automne 2011 pour l'exercice suivant. D'ici là, a promis François Fillon dans sa déclaration de politique générale à l'Assemblée nationale le 24 novembre, une grande « concertation nationale »sera lancée. Sarkozy veut créer une cinquième branche de la Sécurité sociale, aux côté de la maladie, de la retraite, de la famille et des accidents du travail. Quels sont les termes du débat proposés ?

La première tartuferie est de faire croire que la dépendance n'est pas traitée aujourd'hui; c'est tout le sens de la formule choisie, la création d'une cinquième branche de la Sécu. Or, comme l'ont confirmé François Fillon, le 24 novembre, puis Roselyne Bachelot, le 26 novembre, la dépendance est d'ores et déjà financée à hauteur de  22 milliards d'euros en 2010 d'ores et déjà financés par l'Etat (17 milliards) et les départements (5 milliards). Le problème est ailleurs : la dépendance va coûter de plus en plus cher à cause du vieillissement de la population.

La seconde tartuferie est d'abriter la piste de l'assurance privée sous l'égide de la consolidation de la Sécurité socialeSarkozy expliquait que la dépendance était « le plus souvent un risque assurable qui peut être couvert en partie par des produits financiers innovants ». Et le 16 novembre, il avait avancé :  « Faut-il faire un système assurantiel ? Obliger les gens à s'assurer ? Faut-il augmenter la CSG ?
 Faut-il avoir recours à la succession quand les enfants n'ont pas la volonté ou pas les moyens ? » Huit jours plus tard, Fillon renchérissait : « Il faudra ensuite sérier les pistes de financement : assurance obligatoire ou facultative, collective ou individuelle ? » Et le 26 novembre, Bachelot complète sur «l'éventuelle mise en place d'une assurance privée? » : «Je ne veux pas encore me prononcer. Le débat à venir sera aussi un débat de prise de conscience pour nos concitoyens. Les Français devront s'exprimer sur ce qu'ils jugent être la meilleure solution.» La ministre des Solidarités disqualifie presque l'une des trois pistes évoquées par Sarkozy, le recours à la succession, une mesure qui pourtant, si elle est correctement calibrée, pourrait permettre d'imposer aux plus riches d'utiliser leurs héritages, désormais quasiment intégralement exonérés de droits de succession, de contribuer à la prise en charge de la dépendance. Mais pour Bachelot, cette piste présente surtout des inconvénients : « le recours sur succession peut créer un phénomène d'exclusion. Beaucoup de personnes risqueraient de se passer d'une aide pour ne pas «priver» leurs enfants d'une partie d'héritage

Le 23 juin dernier, une députée UMP, Valérie Rosso-Debord, a remis un rapport d'information à l'Assemblée nationale sur la prise en charge des personnes dépendantes, rapport derrière lequel Roselyne Bachelot s'est abritée le 26 novembre dernier quand elle a lancé le débat voulu par Nicolas Sarkozy. L'ampleur du phénomène est expliqué, les prévisions sont explicites. Et la députée n'hésite pas à prévenir que le « contexte de finances publiques exsangues » obère l'avenir :  « Alors même que les prélèvements obligatoires français sont parmi les plus élevés des pays industriels, l’écart croissant entre les recettes et les dépenses est à l’origine d’un déficit chronique et l’endettement de la France s’est accru en conséquence au fil des années.» Autrement dit, on ne doit pas augmenter les impôts et cotisations, la dépense publique va augmenter, donc ... privatisons !

La députée Rosso-Debord ne se prive pas de recommandations, notamment en matière de financement : 
- elle propose le recours à la succession, pour les héritages d'au moins 100 000 euros, mais plafonnée à 20 000 euros par succession. Pourquoi prévoir un tel plafond si ce n'est protéger les plus riches ?
- elle suggère aussi de « rendre obligatoire dès l’âge de cinquante ans, la souscription d’une assurance perte d’autonomie liée à l’âge », auprès de mutuelles, d'une société de prévoyance ou d'une compagnie d’assurance. La proposition était prévisible. Par précaution, Mme Rosso-Debord complète : il faudrait assurer « l'universalité progressive » de cette assurance via « la mutualisation des cotisations et la création d’un fonds de garantie ». Cette universalité consisterait en fait en un simple label pour sociétés d'assurance privée. 
- Pire, la recommandation suivante consiste à « maintenir à titre transitoire une prise en charge publique », précise-t-elle, « en attendant que l’assurance dépendance puisse se substituer au régime actuel de l’allocation personnalisée d’autonomie.» Vous avez bien lu.... cette grande cause nationale serait financée par la solidarité nationale... « à titre transitoire».

La troisième tartuferie est la discrétion officielle sur le rôle des frères Sarkozy dans le secteur de l'assurance privée. Deux frères du président Sarkozy y sont très actifs. Le premier, François, conseille les frands du secteurs sur les meilleurs placements dans le secteur de la santé. L'autre, Guillaume, est le délégué général de Malakoff-Médéric, travaille ainsi activement à un projet de « joint-venture » conclu avec la Caisse nationale de prévoyance , une filiale de la Caisse des dépôts. Le projet Médéric/CNP vise le marché de l'assurance privée, retraite et autres diversifications. Mediapart a publié la plaquette d'information relative au projet. Et en février dernier, Guillaume Sarkozy s'expliquait déjà, publiquement, sur les grands enjeux de la dépendance, lors d'un  déjeuner de presse organisé par l'institut de l'entreprise. Avec 9 mois d'avance sur son petit frère de président... Il sensibilisa l'assistance sur le fait que « la dépendance coûte 19 milliards d’euros, ce qui représente environ 15 % du coût des dépenses de santé ou 10-12 % du coût de la retraite.» Le frère du président exprimait déjà son soutien à une assurance privée obligatoire, un vrai bon contrat juteux pour son nouvel employeur :  « pour ce qui est de l’assurance collective, Guillaume Sarkozy plaide en sa faveur avec un régime par point pour un montant de 11,50 euros par mois, comme le propose Malakoff Médéric, permettant d’obtenir une rente d’environ 450 euros si l’on cotise de 40 à 75 ans. » La boucle est bouclée...

Ce scenario n'est pas l'élucubration de quelque cerveau gauchiste dérangé. Les mêmes conclusions sont à lire dans le Point


(*) article payant.

 

 

Article signé Sarkofrance

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 15:34

 

Il y a quelques mois, un Afghan a été arrêté car il s'était converti au christianisme et devait passer en procès.

Il s’agit de Sayyed Moussa, arrêté fin mai après la diffusion d'une vidéo montrant des Afghans se faire baptiser.

Sayyed Mossa, 45 ans, est marié et père de six enfants. Son plus jeune a 8 ans et il a un enfant handicapé. Mossa est un amputé et il a passé 15 années de sa vie à venir en aide aux autres avec la Croix-Rouge internationale. Un collègue de travail l’a toutefois dénoncé pour s’être converti au christianisme, ce qui est considéré comme un crime dans la plupart des pays musulmans appliquant la charia.

Il y a aussi Ahmad Shah, que l'on voyait aussi sur la vidéo qui fût arrêté quelques jours plus tard. 

"Ils sont accusés de s'être convertis à une autre religion, ce qui est considéré comme un crime par la loi islamique. Si cela est prouvé, ils risquent la peine de mort ou la prison à perpétuité", a indiqué le procureur à l'AFP.

La date des procès n’est pas encore connue.

Selon les proches de Sayyed Moussa, celui-ci est le seul véritable accusé. Il affirme que Ahmad Shah est un espion. Et selon le procureur, Ahmad Shah affirme être musulman et avoir été accusé à tort.

L’Afghanistan a adopté sa constitution en 2003 avec l'aide des États-Unis. L’article 2 stipule que «Les adeptes des autres religions sont libres de la pratiquer, ainsi que leurs rites religieux, dans les limites prévues par la loi.»

 

Cette situation me paraît incroyable. Incroyable et totalement inadmissible qu'à notre époque certains pays puissent punir de pouvoir pratiquer la religion que l'on souhaite. 


sources : http://yvesdaoudal.hautetfort.com ; http://www.postedeveille.ca

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 00:01

http://www.chine-informations.com/usb/images/upload/ruban-sida12.jpg

 


La 22e journée mondiale contre le sida a lieu ce mercredi 1er décembre 2010.


Depuis le début de l'épidémie, envrion 60 millions de personnes ont été infectées par le VIH et environ 25 millions de personnes sont décédées de causes liées au VIH.


En France, en 2008, on a recensé 7000 contaminations nouvelles. Aujourd’hui, 144.000 personnes vivent avec le virus. Ainsi chaque jour, près de vingt Français deviennent séropositifs.

 

 

Le SIDA c'est quoi ?

 


Sida Info Service : 0.800.840.800




NON il n'y a pas de médicament "miracle", ni de vaccin contre le SIDA, utiliser un préservatif et la seule solution pour ne pas attraper cette maladie lors d'un rapport sexuel.

 

 

Liens : solidarite-sida.org ; aides.org ; sida-info-service.org

 


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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 20:00

http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn/2010-11/2010-11-24/article_viol.jpg

 

 

Clip de cette campagne contre le Viol à voir ici

 

 

Trois associations lancent un site web, avec comme slogan "La honte doit changer de camp".

"La honte doit changer de camp". Tel est le slogan choisi pour la nouvelle campagne de lutte contre le viol, lancée à la veille de la journée contre les violences faites aux femmes. Préparée par trois associations,Osez le féminisme !, le Collectif féministe contre le viol et Mix-Cité, cette campagne veut, entre autres, aider les victimes dans leurs démarches judiciaires, médicales et psychologiques.

Un viol toutes les sept minutes

"L'objectif de la campagne c'est de dire 'stop, ça suffit, y en a marre'", s’insurge Caroline De Haas, porte-parole de Osez le féminisme ! "Il y a 75.000 femmes qui sont violées chaque année en France, c'est 200 femmes par jour, un viol toutes les sept minutes et on a le sentiment que personne ne considère cela comme un problème majeur dans la société, explique-t-elle.

Une pétition en ligne

La campagne s’appuie sur l’affiche, diffusée à 10.000 exemplaires, 150.000 tracts, mais aussi sur un site web, Contreleviol.fr. Une pétition y est mise en ligne, demandant plus de moyens financiers, une prise en charge médicale à 100 %, une meilleure prévention à l’école, et des jugements uniquement en cours d’assises. Les victimes sont en effet souvent incitées à aller en correctionnelle, car les procédures y sont plus rapides. Mais la plainte doit dans ce cas être requalifiée en "attouchements". Le coupable risque ainsi une peine de prison moins longue.

Halte aux préjugés

Cette campagne veut aussi mettre à mal de nombreuses idées reçues sur le viol. "Il y a une sorte d'imaginaire collectif autour du viol où on considère que c'est quand même un peu de la faute des femmes", explique Caroline De Haas. Le site fait ainsi valoir que, dans huit cas sur dix, l'agresseur est connu de la victime, et qu'il vient dans 50% des cas de la famille ou de l'entourage proche. Un tiers des viols est commis au sein du couple.

En France, le nombre de femmes victimes de violences physiques ou sexuelles a augmenté en 2009, selon rapport annuel de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales. Le nombre de femmes, âgées de 18 à 75 ans, violentées est ainsi passé de 636.000 à 654.000 en 2008 et 2009.

Une journée de la jupe

Pour la journée contre les violences faites aux femmes, qui a lieu jeudi, plusieurs événements sont organisés. L’association Ni putes ni soumises propose ainsi une journée "Toutes en jupes". "Mettre une jupe c'est un acte militant, dans le quotidien, sur le lieu de travail, dans la rue, chez soi, car aujourd'hui tous ces espaces sont des espaces de danger pour les femmes", explique l’association. Plus de 100.00 personnes se sont déjà inscrites à cette opération via Facebook.

 

source : http://www.europe1.fr

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 10:38

http://4.bp.blogspot.com/_JNTE73d4IJI/TODoEbKcmyI/AAAAAAAANBQ/EYVZBgd-lhw/s1600/58996101.jpg

 

Tout ça pour ça !

Sarkozy a renommé Fillon, plus de 6 mois de "psychodrame" pour en arriver là ... 

On nous prend vraiment pour des gogos !

Bref, voici un petit résumé de remaniement du nouveau gouvernement Sarkozy Fillon.

 

► Pas de changement de Premier ministre

François Fillon, qui a démissionné samedi soir, a été renommé dimanche matin et ainsi préféré à ses concurrents : Michèle Alliot-Marie, François Baroin et surtout Jean-Louis Borloo.

 

► Pas de changement dans tous les grands ministères

Le statu quo observé à Matignon se retrouve aussi dans de nombreux grands ministères, tels l'Economie, le Budget, l'Intérieur, l'Education nationale, l'Enseignement supérieur, l'Agriculture, la Culture….

► Pas de virage social

Incarnée à tort ou à raison par Jean-Louis Borloo, la fibre sociale de la majorité est absente de ce nouveau gouvernement, au profit de la fibre gaulliste (François Fillon, Alain Juppé, Michèle Alliot-Marie, Roselyne Bachelot, François Baroin…).

 

► Pas de faveur aux centristes

Certes Michel Mercier arrive au ministère de la Justice et Maurice Leroy au ministère de la Ville, mais qui connaît le premier en congé du MoDem et le second en froid avec le Nouveau Centre ?

Le poids des centristes au gouvernement vient de perdre nettement en importance, avec le départ de Jean-Louis Borloo et Hervé Morin, respectivement présidents du Parti radical et du Nouveau Centre.

► Pas d'ouverture

C'est la fin officielle de la pseudo ouverture (débauchage individuel de personnes se disant de gauche et qui finalement rejoignent ou vote maintenant pour l'UMP), qui n'a jamais porté ses fruits, ni sur le plan des idées ni sur le plan électoral.

Si on excepte Eric Besson, désormais plus proche du FN que du PS, il n'en reste plus un de cette grande "rupture" tant vantée par Nicolas Sarkozy en 2007.

Même Jean-Marie Bockel, président de Gauche moderne, est évincé de son inutile secrétariat d'Etat à la Justice.

► Pas de parité

Sur les 31 membres que compte le gouvernement, en incluant le Premier ministre, les ministres et les secrétaires d'Etat, il n'y a que onze femmes. On est plus près du tiers que de la moitié.

► Pas de diversité

Après Rachida Dati en 2009, c'est au tour de Rama Yade et Fadela Amara de quitter le gouvernement. Les deux représentantes de la diversité ne sont remplacées que par une seule, Jeannette Bougrab, jusque-là membre de l'UMP et présidente de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde). Nora Berra demeure quand même au gouvernement.

► Pas de société civile

Martin Hirsch déjà out, Fadela Amara connaît maintenant le même sort. Il ne reste plus de représentant de la société civile. Nicolas Sarkozy a érigé un gouvernement avant tout politique, tout entier dirigé vers la présidentielle de 2012. 

 

A noter aussi la supréssion du ministère de l'immigration et de l'identité national désormais rattaché au ministère de l'intérieur qui était pourtant un ministère sur lequel comptait Sarkozy notamment pour séduire les électeurs du FN.

 

La liste complète du nouveau gouvernement Fillon

 

Entre Borloo qui ne souhaite pas être dans ce nouveau gouvernement souhaitant "reprendre sa liberté de parole" et Hervé Morin (quasiment candidat en 2012) critiquant ouvertement le choix d'un gouvernement qui ressemble plus à une équipe de campagne UMP époque RPR, Sarkozy n'aura certainement pas le soutien des centristes lors du premier tout des présidentielles de 2012 et sur le coup à peut être perdu gros.

De tout façon la politique du gouvernement ne changera pas, le vrai changement (si changement politique il y a) aura lieu en 2012 si la gauche revient au pouvoir.

 

 

Photo signé Eric. 

Source : http://www.rue89.com

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 05:06

http://www.ensemble-pour-orgeval.fr/wp-content/uploads/2010/07/michel_mercier.jpg

 

 

Michel Mercier a été nommé ministre de la Justice en dépit d'une enquête préliminaire du parquet financier de Lyon qui le vise particulièrement.


Michel Mercier prend du galon. De ministre quasi invisible de l'Espace rural et de l'Aménagement du territoire, le patron du Conseil général du Rhône a été nommé par Nicolas Sarkozy à la tête d'un ministère régalien et par nature très exposé : la Justice. Après le départ d'Hervé Morin, cette nomination peut être lue comme la nécessité pour Nicolas Sarkozy d'accorder une place d'importance aux centristes. Mais Les magistrats lyonnais eux en auront une tout autre lecture. À l'annonce de la nouvelle, les responsables du parquet financier de Lyon ont certainement dû se demander comment ils allaient désormais gérer la délicate enquête préliminaire qui vise Michel Mercier dans l'affaire Rhônexpress, la liaison ultra-rapide entre l'aéroport de Lyon et la Part-Dieu lancé par le Conseil général du Rhône. Comment le parquet de Lyon va-t-il pourvoir légitimement enquêter sur une affaire politico-financière dans laquelle est mêlé leur patron-ministre ?

Rappel du dossier révélé par Lyon Capitale  il y a quelques mois.

En février 2009, le parquet financier de Lyon ouvrait une enquête préliminaire dans le sillage de Rhônexpress, un tram-train qui doit relier la Part-Dieu à l'aéroport Saint-Exupéry en moins de 30 minutes. La concession a été attribuée à Vinci pour une durée de 30 ans dans des conditions extrêmement avantageuses (lire ici ). La Justice s'interroge sur l'existence d'un éventuel délit de favoritisme. L'une des accusations consistait à affirmer que Vinci aurait participé au financement occulte de la campagne présidentielle de François Bayrou, dont Michel Mercier était le mandataire financier. Ouverte voilà plus d'un an, cette enquête n'a toujours pas été refermée et aucune information judiciaire n'a été ouverte alors que les accusations et les soupçons sont d'une extrême gravité.

À ce jour, Michel Mercier n'a jamais été entendu par les enquêteurs de la brigade financière de Lyon. Pourtant, depuis plus d'un an, les enquêteurs ne semblent pas avoir trouvé le moindre élément corroborant ces accusations. Ils semblent aujourd'hui se concentrer sur une autre piste : le rôle qu'aurait eu le patron de la CCI de Lyon dans la modification des tracés de Rhônexpress. Chose étonnante, le parquet s'intéressera à ce nouveau volet en ouvrant une enquête préliminaire après que le Conseil général, présidé précisément par Mercier, a fait un signalement au Procureur. Cette nouvelle enquête sera ouverte en juin 2009, soit quelques semaines seulement après l'entrée de Mercier au gouvernement.

Les magistrats du parquet de Lyon ont toujours assuré travailler en toute indépendance dans ce dossier. Et maintenant que Mercier est devenu leur patron ?

 

 Article de Slim Mazni


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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 01:00

http://societe.photos.fluctuat.net/images/dossiers/s/o/societe/Photos-officielles-les-presidents-de-la-republique/IM-3402-Photo-officielle-du-President-De-Gaulle.jpg

 

Il y a quarante ans, le 9 novembre 1970, disparaissait à Colombey-les-deux-églises, le général Charles de Gaulle, l'homme de l'appel du 18 juin 1940 à la résistance contre l'occupant nazi. Il allait avoir 80 ans.

 

Après son départ pour Londres en juin 1940, il est le chef de la France libre qui résiste face au Régime de Vichy, à l’occupation allemande et italienne de la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Président du Gouvernement provisoire de la République française de 1944 à 1946, dernier président du Conseil de 1958 à 1959, il est l’instigateur de la fondation de la Cinquième République, dont il est le premier président, de 1959 à 1969.


Pour plus d'informations je vous renvoi ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Gaulle

 

 

 

http://www.snowblog.fr/files/bal-tragique.jpg

 

A l'occasion de l'anniversaire des 40 ans de sa disparition, je me suis rappelé que l'on m'avait parlé de la une du journal Hara-Kiri qui avait donné à l'époque le titre "Bal tragique à Colombey : 1 mort" à sa Une lors de la mort de De Gaulle. 

Pourquoi cette une ? Car une semaine plus tôt, un incendie dans un dancing avait fait 146 morts et les journalistes en avaient fait leurs choux gras en privilégiant l'aspect macabre et spectaculaire de ce drame. 

Pour manifester sa désapprobation face au manque de professionnalisme de cette catégorie de journalistes, Hara-Kiri donne ce titre à l'article sur le décès de de Gaulle, comme si les deux évènements étaient de même importance (puisque certains journalistes les traitaient de la même façon).

 

 

source : http://fr.answers.yahoo.com

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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr