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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 22:42






Salah Hamouri, notre compatriote, emprisonné en Israel depuis plus de 4 ans va-t-il recouvrer la liberté ?

Devant ce déni de justice que représente la condamnation de Salah Hamouri par un tribunal militaire d’occupation et donc non reconnu par le droit international. Les autorités israéliennes ne cherchent même pas à travestir quoi que ce soit. Ce qui leur importe, qu’il y ait eu faute ou non c’est de montrer aux Palestiniens que leurs moindres gestes, leurs moindres déplacements peuvent être sanctionnés. Nul besoin de montrer la culpabilité d’un accusé. Comme si le simple fait d’être Palestinien était déjà condamnable.

Émotion encore - surtout - devant l’attitude des autorités françaises. Nicolas Sarkozy, si prompt à défendre les Français « où qu’ils soient » - de fait il l’a montré au Tchad avec l’Arche de Zoé, au Mexique avec Florence Cassez, en Colombie avec Ingrid Betancourt et plus récemment au sujet de Clotide Reiss, emprisonnée (injustement) en Iran. sans oublier le soldat franco-israélien Gilad Shalit, arrêté par la résistance palestinienne alors qu’il était en opération avec une patrouille israélienne, qui semble être la préoccupation première du président de la république, dont le conseiller diplomatique, Jean-David Levitte, a même plaidé la cause auprès… du président syrien Bachar al-Assad.

De Salah Hamouri, il n’en a jamais été question dans les déclarations publiques du président français. Si la campagne menée par le comité de soutien à Salah a forcé l’Elysée a recevoir Denise Hamouri, il y a quelques semaines, Nicolas Sarkozy n’a pas daigné se déplacer. Un de ses conseillers s’en est chargé. Depuis, silence.


Plus d'informations sur : http://www.humanite.fr



Site de soutien à Salah Hamouri : http://www.salah-hamouri.fr




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16 août 2009 7 16 /08 /août /2009 21:37




L’icône de l’opposition birmane est privée de liberté pour 18 mois supplémentaires. La junte, désireuse de légitimer son pouvoir à l’occasion d’élections l’année prochaine, continue d’écarter cette femme courageuse, qui compte va faire appel.


Le jugement d’Aung San Suu Kyi a été annoncé mardi 11 août à Rangoun. Trois ans de prison, peine que le chef de la junte Than Shwe, voulant paraître clément, a divisé par deux. Il s’agit tout de même de la fille du leader de la libération nationale (la Birmanie était colonisée par les Anglais). Un an et demi de plus isolée dans sa résidence surveillée suffisent pour que son aura politique n’entrave pas le vote d’une constitution, rendant par la suite la résistance démocratique impossible. "Merci pour le verdict", ironise la condamnée qui à 64 ans a déja connue 14 privée de liberté,

En enfermant sa principale opposante plus longtemps, l’armée l’écarte en vue des prochaines élections, censées rendre la dictature légitime. Car cette femme pacifiste, malgré son petit gabarit et sa santé fragile, effraye le régime militaire birman. Au pourvoir depuis 1962, il avait essuyé contre elle une lourde défaite électorale en 1990. Son parti, la Ligue nationale pour la démocratie, avait alors obtenu 80% des voix. Scrutin qui n’a pas vraiment comblé de joie les généraux qui depuis lors, musèlent la dissidente.

 

Le parti d’opposition non violente, qu’elle a créé en 1988, remporte en effet l’adhésion de la population. Avant même son succès électoral, la junte l’avait déjà assignée à résidence, en 1989, en vertu d’une loi protégeant l’Etat des "éléments subversifs". Lauréate du prix Nobel de la paix en 1991, la "Dame de Rangoon" est devenue un symbole de la résistance pour les partisans de la démocratie. Mais son isolement forcé l’empêche de concrétiser leur espoir.



source : http://www.humanite.fr

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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 23:36




Après les banques américaines c’est en France, la BNP qui s’apprête à verser 1 milliard d’euros de bonus à ses traders.

BNP Paribas a expliqué que la banque respectait « scrupuleusement » les règles établies par le G20 de Londres, notamment en établissant ses bonus au prorata des gains. C'est justement ce qui est inquiétant à savoir la multiplication des bonus « légaux » montre que le G20 n'a rien fait pour éviter de nouveaux hold up des traders au sein du système bancaire.

S’il fallait une confirmation de ce que ce fameux sommet où Nicolas Sarkozy était devenu un Zorro de la moralisation du capitalisme n’avait décidé que de broutilles, c’est chose faite. C’est cela, la lutte mondiale contre les énormes fuites en avant financières qui ont déclenché la crise que payent et que nous n'avons pas fini de payer ?

Est-ce que quelqu'un croyait réellement que "la Crise" allait nous transporter au pays des Bisounours ? La course aux profits, il ne semble n'y avoir que cela qui semble intéresser les grands patrons et leurs copains les politiques. N'oublions pas que les plus grandes fortunes se sont faites pendant les crises et que pendant que certains perdent leur maison, leur boulot, d'autres se frottent les mains.

Dans cette situation, à quoi sert Madame Lagarde ? la ministre de l'économie qui se veut la garante des égalités mais ne prend aucune mesure contre ces banquiers toujours plus appâtés après les gains. Des déclarations d'intentions voilà le rôle qu'elle joue pour "noyer le poisson".




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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 02:56



Il y a 40 ans, le 21 juillet 2009, le premier homme a marché sur la Lune, au cours de la mission Apollo 11.


Le programme Apollo a été lancé en 1961 par le président John F. Kennedy. Il avait pour but d’envoyer des hommes sur la Lune avant la fin de la décennie. En pleine Guerre Froide, les États-Unis veulent rivaliser avec l’URSS qui a réussi à mettre en orbite le premier satellite, Spoutnik 1, en 1957.


Le 21 juillet 1969 à 3h56, le commandant Neil Armstrong pose le premier pas sur la Lune. “C’est un petit pas pour l’homme mais un grand pas pour l’humanité” déclarait Armstrong.


Buzz Aldrin, le pilote du module lunaire en fait autant quelques minutes plus tard.


 


Vidéo des premiers pas sur la Lune :

 


 

 


Vidéo des astronautes d’Apollo 8 :

 

 

 



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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 19:00



Les lectrices et lecteurs de l’Humanité et de l’Humanité Dimanche qui feront un don à leurs journaux bénéficieront d’une déduction fiscale de 66 % du montant de ce don. Chaque donateur qui versera 100 euros se verra donc rembourser 66 euros, s’il est assujetti à l’impôt sur le revenu.



Par Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité.


Ainsi, un combat que nous menons depuis des années vient de trouver un débouché positif. Nous l’avions officialisé le 10 janvier 2004, dans une lettre adressée au président de la République de l’époque, M. Jacques Chirac. Nous lui proposions alors de « permettre des déductions fiscales aux lectrices et lecteurs qui, comme celles et ceux de l’Humanité, participent à des souscriptions pour équilibrer le budget des journaux ».

Après les états généraux de la presse écrite, que nous avions d’ailleurs réclamés dans cette même lettre, cette proposition devient réalité. Elle va se concrétiser avec l’engagement de l’association Presse et Pluralisme, en lien avec la Caisse des dépôts et consignations.

 

Nous remercions toutes celles et ceux de nos lecteurs, l’ensemble des éditeurs dans leur diversité et les représentants de l’État qui ont su écouter et prendre en compte cette demande. Celle-ci intéresse au premier chef les lectrices et lecteurs de l’Humanité qui, l’an passé, ont versé 2,5 millions d’euros pour sauver leur journal et, de ce fait, le pluralisme de la presse. Depuis, chaque jour des dizaines d’entre vous continuent à verser des dons. Mais dans les difficultés que traversent de nombreux journaux, cette disposition nouvelle va intéresser aussi d’autres titres.

 

Tout en préparant une grande Fête de l’Humanité, les 11, 12 et 13 septembre, nous relançons donc aujourd’hui la souscription populaire et militante pour deux objectifs fondamentaux : que vivent et se développent l’Humanité et l’Humanité Dimanche.

 

Le soutien autour de nous est très large et déterminé, comme en témoigne notamment le CD inédit créé spécialement pour soutenir financièrement l’Humanité par douze chanteurs, en vente actuellement – avec une édition spéciale de notre quotidien – qu’il ne faut pas hésiter à faire connaître et à proposer autour de vous.

 

Avec la souscription que nous relançons dès aujourd’hui, nous avons l’ambition de mettre sur pied, avec vous toutes et tous, un projet neuf pour l’Humanité et son site Internet.

 

À l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de son fondateur, Jean Jaurès, l’Humanité va en effet se rénover, se moderniser, en octobre prochain, pour mieux répondre aux demandes de nos lectrices et lecteurs. Le site Internet sera reconstruit au mois de décembre.

Un tel chantier enthousiasmant pour une « nouvelle Humanité » ; plus efficace encore dans le décryptage quotidien de l’information ; plus révélateur encore des situations sociales insupportables faites à nos populations ; contenant plus d’issues à la crise totale du capitalisme ; nécessite des moyens humains et matériels importants. Ceux-ci ont un coût non négligeable.

 

D’autre part, nous avons besoin de mieux faire connaître nos journaux, leur sens, leur contenu, à un moment où nos concitoyens cherchent, chaque jour, de plus en plus de repères, d’espaces de réflexion et de débats pour pouvoir s’engager par eux-mêmes sur des choix neufs de sortie de crise et de rupture avec le capitalisme.

 

C’est d’ailleurs la tendance à l’uniformité qui a accéléré la crise de la presse depuis des mois ici, mais encore plus aux États-Unis où on assiste à de véritables catastrophes dans la presse écrite. Et leur modèle d’information sur Internet n’a pour l’instant trouvé aucune pertinence économique.

Pour faire un quotidien de meilleure qualité, plus riche encore, mieux référent des mouvements sociaux, citoyens et culturels, plus efficace dans le débat qui traverse la gauche sociale et politique, mieux repéré comme « journal pivot » du rassemblement de la gauche de transformation sociale, comme il l’a été ces derniers mois, ancré dans les mouvements sociaux avec le Front de gauche et celles et ceux qui l’ont soutenu.

 

Nous avons donc l’ambition, dans le contexte nouveau de la crise générale du capitalisme, de la permanence des mouvements sociaux, de la recherche d’alternatives politiques majoritaires dans le peuple, des résultats issus des élections européennes, de relancer le journal de Jean Jaurès pour en faire un grand journal bien à gauche, utile à son rassemblement. Un journal plus utile encore à chacune et à chacun.

 

Nous vous invitons à participer à la rénovation de l’Humanité en donnant votre avis. En même temps, nous vous invitons à relancer avec nous la campagne financière pour réussir ce nouveau projet, afin d’améliorer et de développer l’Humanité.


Ensemble, construisons l’Humanité du XXIe siècle.

 

Patrick Le Hyaric
Directeur de l’Humanité




Pour télécharger le bulletin

cliquez sur la vignette

Image JPEG - 124.9 ko
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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 04:35
Capture d'écran le 9 avril 2009, montrant une image détournée de Christine Albanel à l'Assemblée nationale.













La loi Hadopi est vidée de sa substance. Dans un nouveau camouflet pour Nicolas Sarkozy, son gouvernement, les députés et sénateurs de droite ayant votés le texte et surtout Christine Albanel,  le Conseil constitutionnel, saisi par le PS, a censuré mercredi 10 juin 2009 la principale disposition de la loi "Création et Internet" donnant à une autorité administrative le pouvoir de couper l'accès des internautes qui se livrent au téléchargement illégal.

Malgré ce désaveu, le gouvernement entend mettre en application la loi. Dans un communiqué publié après l'annonce de la décision, la ministre de la Culture Christine Albanel a annoncé qu'elle allait proposer à Nicolas Sarkozy et François Fillon "de compléter rapidement la loi Création et Internet" pour confier au juge ce pouvoir de sanction. Conformément à l'article 10 de la Constitution, le chef de l'Etat peut demander une nouvelle délibération d'une loi ou de certains de ses articles avant de la promulguer.

 

Le texte adopté le 13 mai dernier par le Parlement après un marathon qui a déchaîné les passions institue un dispositif de "riposte graduée" contre les internautes qui téléchargent illégalement de la musique ou des films. Un système d'avertissement par deux courriels, puis par une lettre recommandée, est prévu. Ce système, validé par les "sages", pourra entrer en vigueur. La Hadopi, nouvelle autorité administrative indépendante créée par la loi, sera chargée de mettre en oeuvre ce dispositif.

Mais le Conseil a annulé les pouvoirs de sanction de la Hadopi. En cas de récidive de l'internaute averti, le texte donnait la possibilité à la Haute autorité de couper son accès à Internet pour une durée de deux mois à un an.

Les sages ont estimé que ce pouvoir était contraire à l'article 11 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789 sur la liberté de communication et d'expression, "eu égard au développement généralisé d'Internet et à son importance pour la participation à la vie démocratique et à l'expression des idées et des opinions". Ces pouvoirs ont aussi été jugés contraires à l'article 9 de la même déclaration, sur le principe de la présomption d'innocence. Pour le Conseil, ces pouvoirs de sanction "ne peuvent incomber qu'au juge".

Les députés de gauche, qui avaient mené la bataille contre ce texte "liberticide" et "perdant-perdant" pour les artistes et les internautes, ont crié victoire. "C'est Nicolas Sarkozy qui est censuré par le Conseil constitutionnel", a estimé le député PS Patrick Bloche. Le chef de l'Etat s'est fortement investi dans ce projet de loi, issu de l'accord de l'Elysée du 23 novembre 2007 entre l'Etat, les fournisseurs d'accès à Internet et les représentants de l'audiovisuel, du cinéma et de la musique.

De son côté, Christian Paul, député PS a invité le gouvernement à "tourner la page de la loi Hadopi" pour "s'intéresser aux vraies questions" du financement de la création artistique à l'ère numérique. Le PS réclame la réunion d'"états généraux de la culture et de la création".

Il n'a pas été entendu. Mme Albanel a assuré que la mise en place de la Hadopi se fera "selon le calendrier prévu" et que "les premiers messages d'avertissement seront adressés dès l'automne aux abonnés à Internet". "Cela ne remet pas en cause l'esprit de la loi", a estimé le député UMP Franck Riester, rapporteur du texte. "Les e-mails d'avertissement seront envoyés par la Hadopi. Simplement, la décision ultime va être prononcée par le juge".

Les députés de la majorité qui étaient opposés au texte ont regretté de n'avoir pas été écoutés. "On a klaxonné pour avertir, on n'a pas voulu nous entendre", a regretté le Nouveau centre Jean Dionis du Séjour. Le 9 avril dernier, les députés avaient infligé un premier camouflet au gouvernement en rejetant les conclusions de la Commission mixte paritaire (CMP). Malgré ce rejet-surprise dû à la mobilisation insuffisante de la majorité, le gouvernement avait décidé de représenter le texte.

Quatre fois rejetée dans son principe au Parlement européen, une fois repoussée par l'Assemblée nationale... La loi Hadopi avait déjà du plomb dans l'aile. Mais cette fois-ci, elle semble bel et bien enterrée.

Au revoir, au revoir Albanel ?

UMP, pardon PS  : Je vous invite à lire l’avis du Conseil Constitutionnel : http://www.conseil-constitutionnel.fr

 

 

 

 


 

 

Source : http://fr.news.yahoo.com

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 08:00




Séverine, personne trisomique de 38 ans auprès de qui je travaille à l'association GEIST et DIM de Cany-Barville (voir blog : http://geist.dim.over-blog.com/ )  va passer dans l'émission "C'est quoi l'amour" présenté par Carole Rousseau sur TF1 le vendredi 22 mai 2009 à partir de 23h15.

Le thème de l'émission est : 'le handicap chez les adultes et leurs proches'


Rassemblant des témoins de tous horizons, Carole Rousseau aborde un sujet de société qui fait débat. Chaque invité a préalablement été filmé dans sa vie quotidienne : la diffusion de ces reportages permet de mieux cerner la réalité de celles et ceux qui ont accepté de se livrer aux caméras du magazine.
En plateau, un spécialiste, généralement psychologue ou psychiatre, apporte son avis d'expert sur le thème choisi. Quant aux témoins, après la diffusion du document les concernant, ils répondent aux questions de Carole Rousseau et reprennent les éléments qui leur semblent importants pour que les téléspectateurs comprennent mieux la problématique du jour.



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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 08:00

Erratum : le député Henri Jibrayel est PS

 

envoyé par bakchichinfo



Pour les adversaires de la loi HADOPI qui vient d'être voté, le texte est mal ficelé et dénote une méconnaissance de la toile et des contraintes techniques liées à Internet. En outre, la faisabilité des procédures qui figurent dans le texte de loi n'est pas certaine. Comment repérer les fichiers illégaux dans le flux des téléchargements des internautes, comment identifier des internautes qui peuvent changer d'adresse IP ? La secrétaire d'Etat à l'économique numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui n'est pas en charge du projet de loi, a même avoué qu'elle savait elle-même changer d'adresse IP pour contourner la loi sur le téléchargement illégal.

La loi "Création & Internet" vise à sanctionner le téléchargement gratuit, donc illégal, de fichiers numériques (MP3, films). C'est le système du peer-to-peer qui a encouragé le partage de fichiers gratuitement. Le peer-to-peer, ou pair-à-pair pour la version française, est un système qui permet à plusieurs ordinateurs d'échanger des informations, des fichiers, sans passer par un serveur central qui stocke les données. Le peer-to-peer est décentralisé puisque l'information passe directement d'un ordinateur à l'autre. Très concrètement, cela signifie que pour télécharger des fichiers illégaux, un internaute utilise un logiciel qui lui permet de récupérer le fichier directement du disque dur de l'autre internaute.

 

Faute de serveur central et de sites internet centralisant les données, les autorités peinent à trouver la parade pour stopper ces échanges de fichiers. Dans le cadre de la loi "Création & Internet", les députés réfléchissent à un encadrement légal du Peer-to-peer. Mais comme l'a montré DeSourceSure / Bakchich, pour légiférer sur le peer-to-peer, il faudrait déjà savoir ce que c'est... 

 

 

source : http://www.politique.net


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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 08:00

 





Le simple transfert d'un e-mail a coûté sa place à un responsable de la stratégie du site Internet de TF1. En quelques jours, Jérome Bourreau-Guggenheim, la trentaine, a été licencié. Motif : sa prise de position sur la loi Hadopi, dite "Création et Internet", un texte visant à réprimer le piratage et défendu par la ministre de la Culture Christine Albanel.

 

Voilà plusieurs semaines, par l'intermédiaire de son e-mail personnel - Gmail, et non celui de TF1 -, Jérôme écrit à sa députée, l'UMP Françoise de Panafieu. Il lui dit son attachement à la lutte contre le piratage, mais aussi son opposition au dispositif de sanctions contre les internautes prévu par le texte.

 

Bonne foi ?

 

La députée transfère l'e-mail au cabinet de Christine Albanel, au ministère de la Culture, partie prenante dans le projet de loi en discussion à l'Assemblée nationale. Françoise de Panafieu réclame des services du ministère un argumentaire afin de pouvoir répondre à cet internaute. Cette démarche est assez fréquente de la part d'un député soucieux de répondre précisément aux questions de ses administrés. Résultat : son interlocuteur rue de Valois s'étonne d'une telle prise de position provenant d'un salarié de la chaîne privée. Il alerte Jean-Michel Counillon, secrétaire général et directeur des affaires juridiques de TF1, et lui transmet le mail de Jérôme Bourreau-Guggenheim. À partir de là, tout s'emballe !

 

Christine Albanel regrette la décision de TF1...

 

La hiérarchie de TF1 s'émeut immédiatement dudit courrier électronique, et réclame des explications au patron de la filiale Internet du groupe, Arnaud Bosom. En l'absence de toute communication officielle de la chaîne sur le projet de loi Hadopi, le salarié argue de sa bonne foi, insiste sur le fait que son e-mail est d'ordre purement privé et rappelle qu'il n'a pas été envoyé à partir de sa boîte électronique professionnelle. Lasse, la chaîne, invoquant une rupture de confiance, préfère se séparer de son stratégiste.

 

...... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr

 


autre article sur ce sujet : http://www.agoravox.fr


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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 08:00


Plébiscité à trois reprises sous forme de rapport et d'amendement, le principe de non restriction de l'accès à Internet sans procès préalable a été adopté récemment par la commission Industrie du Parlement européen par 40 voix contre 4. Un nouveau camouflet pour la Hadopi française.

88% en séance plénière, 40 voix contre 4 en commission Industrie... Au Parlement européen, l'amendement 138/46 rencontre un succès digne d'une République bananière ! Et pourtant, ce texte, notamment défendu par les Français Guy Bono et Daniel Cohn-Bendit, a été la cible continue des attaques du gouvernement français, dont il menace le précieux projet de loi Création et Internet, et son principe de riposte gradué.

Glissé au milieu du Paquet Télécoms, ce texte interdit l'interruption de service (en l'occurrence de la connexion Internet) sans procès préalable... qui était l'option répressive retenue par la Hadopi pour lutter contre le téléchargement ! Usant de sa position au Conseil, la France s'est liguée à d'autres pays pour tenter de faire échouer le rapporteur Catherine Trautmann dans sa tentative d'imposer un article. Ce vote du Parlement en sa faveur lui donne désormais un argument de poids face au Conseil.

Et cette fois-ci, pas besoin de se cacher derrière un rideau : les Européens se sont chargés de convaincre les eurodéputés eux-même ! D'après des militants anti-Hadopi, un eurodéputé espagnol aurait reçu 200 mails par jour sur la question, les Suédois auraient bombardé leurs représentants, ainsi que les Polonais, les Portugais et d'autres citoyens européens.

«C'est un formidable mouvement citoyen venu des quatre coins de l'Europe pour informer les députés de la commission sur la réalité de l'amendement 138/46, s'enthousiasme Jérémie Zimmermann de la Quadrature du Net. Il faut maintenant s'assurer que cette victoire soit confirmée le 5 mai en plénière.» Car sous la pression du Conseil, les anti-Hadopi craignent encore que Trautmann allège le texte pour s'assurer qu'il passe.

Mais au bureau de l'eurodéputé socialiste, ce vote sonne comme une petite victoire : «tous les groupes politiques soutiennent cet amendement,» note un collaborateur de Catherine Trautmann. Selon un collaborateur du Parlement de Strasbourg, le Parti populaire européen (auquel adhère l'UMP) aurait bien donné consigne de vote en faveur de l'amendement anti-Hadopi. Consigne que les eurodéputés français du PPE présent à la Commission n'auraient pas suivie. «Ils ont eu des consignes très strictes... mais de Paris !», précise un socialiste.

Le Conseil européen se trouve donc dans une situation compliquée : difficile de rejeter un texte soutenu massivement par le Parlement sans risquer d'avoir l'air de nier l'expression de cette institution, censée représenter les citoyens européens. En pleine campagne des européennes, la crédibilité de Bruxelles en prendrait un sacré coup !


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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr