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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 08:00

Article publié dans l'Humanité


La crise financière comme le suggère Christine Lagarde, ou plus sûrement la politique du gouvernement, selon les arguments développés par Maryse Dumas pour la CGT ?

La ministre de l’Economie Christine Lagarde a estimé que cette augmentation devrait se situer "autour de 40.000" demandeurs d’emplois supplémentaires, une augmentation sans précédent depuis quinze ans.

"Le problème, c’est de savoir si ces mauvais chiffres résultent de la crise des subprimes aux Etats-Unis et des problèmes financiers, ou si la politique du gouvernement en est responsable. J’ai tendance a penser que la politique en est responsable", a déclaré Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT, sur France Inter.

"L’année dernière, notre pays a connu 300.000 créations d’emplois, cette année seulement 34.000, dix fois moins. Or, cette année, qu’a fait le gouvernement ? Il a été concentré sur la déréglementation du Code du travail, le détricotage des 35 heures, il a poussé ceux qui ont un travail à travailler plus longtemps au détriment de l’embauche de ceux qui sont à côté", a-t-elle ajouté.

"Il a laissé complètement en friche la politique industrielle, l’investissement, l’innovation, la recherche, alors que c’était cela qu’il fallait promouvoir pour permettre à notre pays de relever les défis devant lesquels il est", a-t-elle souligné.

"J’ai en tête des propos du Premier ministre en février-mars dans lequel il annoncait le plein emploi d’ici 2009 à partir du moment où on dérèglementait le contrat de travail. Aujourd’hui, le gouvernement veut créer un réflexe de peur et d’unité nationale, et dit qu’on ne doit pas discuter critiquer le fond, la nature et le sens de de ces réformes. (…) Or, c’est de ça qu’il faut discuter".

La dirigeante syndicale a appelé à un "vrai plan de croissance appuyé sur la consommation, la relance du pouvoir d’achat (…), une politique d’investissement dans l’industrie et la recherche, et le développement des services publics".

"Cela suppose une autre politique économique et sociale, à l’inverse de celle sur laquelle se concentre le gouvernement depuis un an et qui vise a faire accepter n’importe quel boulot aux chômeurs", a-t-elle souligné.

"Le politique du gouvernement ne se préoccupe que des demandeurs d’emploi, pas de l’offre d’emplois. Le problème, c’est qu’il n’y a pas assez d’offres d’emplois", a-t-elle insisté.


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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 11:00
http://blonville.unblog.fr/files/2008/03/gilet.jpg

Les automobilistes non équipés d'un gilet fluorescent et d'un triangle de pré-signalisation seront passibles de sanctions à partir du mercredi 1er Octobre. L'amende encourue en cas d'infraction s'élève à 135 euros.

Le gilet, le plus souvent jaune, et le triangle rouge sont obligatoires dans tous les véhicules, à l'exception des deux roues, depuis le 1er juillet.
Le ministre de l'Ecologie, chargé de la sécurité routière, Jean-Louis Borloo avait accordé en juin un délai jusqu'au 1er octobre pour l'entrée en vigueur des sanctions afin que les automobilistes puissent s'équiper "dans les meilleures conditions".
Le gilet rétro-réfléchissant, conforme à la réglementation en vigueur (marquage CE), devra être porté par le conducteur avant qu'il sorte de son véhicule immobilisé sur la chaussée ou ses abords à la suite d'un arrêt d'urgence.
Quant au triangle de pré-signalisation (marquage E27R), il devra se trouver à bord du véhicule. Le conducteur devra le placer sur la chaussée, dès qu'il sortira du véhicule, à une distance de 30 mètres au moins du véhicule ou de l'obstacle à signaler.
L'allumage des feux de détresse reste obligatoire lorsque le véhicule en est équipé.
Les cyclistes, conducteurs et passagers, doivent, pour leur part, revêtir un gilet de sécurité pour circuler hors agglomération de nuit, ou de jour lorsque la visibilité est insuffisante. Faute de quoi, ils risquent une contravention de 35 euros.
Ces mesures, déjà effectives dans de nombreux pays européens, avaient été décidées par le Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) du 13 février.
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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 07:00



Il y a 50 ans,
le 28 septembre 1958, les Français approuvaient massivement par référendum (79% de oui) le projet de Constitution proposé par le général Charles de Gaulle. Celle-ci fut adoptée le 4 octobre 1958.



Situation en France avant la Ve République :


En mai 1958, la France connaît une grave instabilité au sein de son gouvernement depuis la crise de la guerre d'Algérie. Afin de rétablir la situation, le Parlement demande le retour du Général De Gaulle au pouvoir en qualité de Président du Conseil. Il accepte à la condition de reprendre le pouvoir pendant 6 mois et qu'on lui donne la possibilité de modifier la constitution. Le Parlement donne son approbation. La révision de la constitution est ensuite soumise à référendum en septembre avant d'être promulguée le 4 octobre par René Coty.

 

 

La Ve République :

 

La Constitution de la Ve République, rédigée sous l’influence du général de Gaulle et de Michel Debré, fut ainsi adoptée le 4 octobre 1958. Elle met en place une République à régime parlementaire qui s’avère mieux résister aux instabilités que les républiques parlementaires précédentes. En 1962, la conjonction de l’élection du président de la République au suffrage universel direct et du fait majoritaire au Parlement favorable au président va modifier la Constitution pour en avoir une lecture favorable au président. On parle alors de régime parlementaire présidentialisé. Ce cas est unique à la France ; dans tous les autres régimes parlementaires, le chef de l’État s’est systématiquement effacé au profit du chef de gouvernement, qui est soutenu par la majorité parlementaire.

Cette constitution qui est basée sur la démocratie : "gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple" permet le renforcement du pouvoir exécutif. La Constitution de 1958 reprend quelques principes de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, le préambule de la constitution de 1946 et aussi la Charte de l'environnement de 2004. Elle précise notamment, les attributions du gouvernement, les responsabilités du Président en tant que chef des armées, le principe de la démocratie...

À partir de 1973, l’économie française connaît une succession de crises économiques et de périodes de faible croissance, qui entraînent une alternance fréquente au sein du pouvoir. De 1986 à 1988, puis de 1993 à 1995 et enfin de 1997 à 2002, le phénomène de la cohabitation (annulation du fait majoritaire favorable au Président, ce qui fait que le Premier ministre est d’un bord politique différent de celui du Président) modifie encore la lecture de la Constitution, pour revenir à une lecture plus proche de sa conception en 1958, c’est-à-dire un régime parlementaire.

 

 

Principes constitutionnels :

 

La France est une République constitutionnelle, « indivisible, laïque, démocratique et sociale » (article Ier de la Constitution de 1958) à régime parlementaire présidentialisé (dont la lecture se fait en faveur du président de la République, parfois appelé à tort ou à raison régime semi-présidentiel). La réforme constitutionnelle du 28 mars 2003 (acte II de la décentralisation) a ajouté dans ce même article que l’organisation de la République était décentralisée.

Avant 1962, le président de la République française était élu au suffrage universel indirect par un collège électoral élargi, de façon à éviter la prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif qui s’était produite sous la IVe République et qui avait provoqué le blocage des institutions. En novembre 1962, le président de la République a demandé par référendum qu’il soit élu au suffrage universel direct, en utilisant l’article 11 de la Constitution et non l’article 89 de celle-ci. L’article 11 permet de soumettre au référendum des lois sur les pouvoirs publics, sur l’organisation des institutions ou encore sur les traités internationaux tandis que l’article 89 permet de soumettre une révision constitutionnelle au peuple mais après l’accord du Parlement réuni en Congrès. Ce choix a entraîné le renversement du gouvernement Pompidou par une motion de censure. Cette motion de censure est la seule de la Ve République à avoir abouti.

Dans la Constitution de la Ve République, le pouvoir exécutif est renforcé au détriment du pouvoir législatif. Le président a acquis des pouvoirs propres tels que le droit de dissolution de l’Assemblée nationale (article 12 de la Constitution), le droit de soumettre au peuple un référendum (article 11 de la Constitution), le pouvoir de nommer le Premier ministre (article 8 de la Constitution) ou encore le droit de message au Parlement (article 18 de la Constitution). En ce qui concerne le gouvernement, celui-ci détermine et mène la politique de la nation. Il dispose également du pouvoir réglementaire lui permettant de faire adopter des lois. Il fixe également les 3/4 des ordres du jour à l’Assemblée nationale.

Depuis la réforme constitutionnelle de 2001, le président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct (contre 7 ans auparavant). Il nomme le Premier ministre.

Le Parlement est constitué de l’Assemblée nationale, réunissant 577 députés, et du Sénat, comprenant actuellement 331 sénateurs (il y en aura 346 en 2010) élus pour six ans au suffrage indirect et renouvelé de moitié tous les trois ans (à partir de 2010). Les Français de l’étranger voient leurs intérêts défendus auprès du Parlement par l’Assemblée des Français de l’Étranger.


 

 

 

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/France

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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 07:00
http://www.lepoint.fr/content/system/media/6/20080828/photo_1219905429382-1-0.jpg

La privatisation de La Poste approche à grands pas. C’est désormais inéluctable si aucune volonté politique ne s’y oppose, si le gouvernement laisse faire les choses, si les Français et les organisations syndicales ne sont pas entendus. La privatisation de La Poste risque inévitablement de s’accompagner d’une hausse des tarifs des timbres et des différents services, de fermetures de bureaux et de centres de tri, de suppressions d’emplois que l’on évoque d’ores et déjà en milliers.

Une privatisation, nous savons tous ce que cela veut dire : moins de moyens pour assurer le service, plus de profit pour les actionnaires. Localement, on a une idée très précise de ce que signifie “moins de moyens”.

Dans la vallée du Cailly ou dans le canton de Caudebec-en-Caux encore récemment, les habitants ont pu le vérifier depuis que des tournées de facteur ont été supprimées : le courrier est distribué plus tard dans la journée et souvent même, il met plusieurs jours à arriver. Avec une Poste privatisée, ce sera pire puisque l’on annonce dès à présent que c’est l’acheminement des plis inférieurs à 50 grammes qui posera le plus de problème… C’est notre courrier quotidien qui est directement concerné.


Article de Christophe Bouillon

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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 06:57

Bigard nouvelle victime de la faillite des médias

"Je demande pardon à tout le monde pour les propos que j’ai tenus vendredi dernier… Je ne parlerai plus jamais des évènements du 11 Septembre. Je n’émettrai plus jamais de doutes."

C’est par une dépêche AFP de quelques mots que Jean-Marie Bigard a décidé (sous quelles pressions ?) de faire acte de contrition. La polémique qu’il avait déclenchée vendredi dernier sur Europe 1 en exprimant son avis sur les attentats du 11 septembre 2001 a donc fait une nouvelle victime parmi les moutons noirs osant sortir des rangs.

Après quatre jours de buzz médiatique où les réactions diffamatoires et insultantes des journalistes ont fait face à des arguments construits de nombreux citoyens, cette dépêche, véritable "mea culpa", permet de "rétablir la vérité".

Tout comme le CSA avait explicitement demandé à Thierry Ardisson, en 2002 lorsqu’il avait reçu Thierry Meyssan, "de prendre des mesures pour que la vérité soit rétablie et que de tels dérapages ne se renouvèlent pas."


 

D'après : http://bellaciao.org

 

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22 août 2008 5 22 /08 /août /2008 07:00
D'après l'article de Philou 017 sur Agoravox.fr


Dix soldats français viennent de mourir tragiquement en Afghanistan. Au mois d’avril dernier, M.Sarkozy avait décidé de renforcer le contingent français en Afghanistan, engagé dans une guerre qui dure depuis sept ans. Mais où en est vraiment cette guerre ?


La guerre en Afghanistan a été déclenchée en 2001, suite aux attentats du 11 Septembre 2001. Dans cette intéressante rétrospective de l’année 2001, on voit que, le 12 septembre, pour la première fois de son histoire, l’Otan annonce sa décision d’avoir recours à l’article 5 du Traité de Washington qui prévoit la solidarité de tous ses membres en cas d’agression contre l’un d’eux.
Le 6 novembre, dans un discours adressé au sommet est-européen de Varsovie, George W. Bush hausse le ton et presse les pays de la coalition d’« agir ». Il appelle fermement à resserrer les rangs (« Ou bien on est avec nous, ou bien on est contre nous »).
Cette guerre n’est pas prévue pour durer : le 14, le Conseil de sécurité autorise la « constitution pour six mois d’une force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) pour aider l’Autorité intérimaire afghane à maintenir la sécurité à Kaboul et dans ses environs, de telle sorte que l’Autorité intérimaire afghane et le personnel des Nations unies puissent travailler dans un environnement sûr ».


Concernant la guerre en Afghanistan, le centre de réflexion Oxford Research Group est cinglant : "L’engagement des États-Unis et de ses alliés en Irak et en Afghanistan est « catastrophique » : il a non seulement échoué à pacifier ces pays, mais il a également offert un terrain fertile à Al-Qaïda", selon son rapport.Il continue : « Mettre fin au régime taliban par la force militaire en 2001-02 n’a pas réussi à ramener la sécurité en Afghanistan. Les milices talibanes ont été relancées et le pays est dorénavant le premier producteur d’héroïne », souligne l’institut de réflexion stratégique.
L’occupation de l’Irak a elle aussi été une « grave erreur » et a « fourni un terrain d’entraînement au jihad pour des générations à venir de partisans d’Al-Qaïda, comparable à celui dont avaient bénéficié les insurgés combattant les troupes soviétiques dans les années 1980 » en Afghanistan, ajoute le rapport de quelque 130 pages.
« Les détentions massives sans procès de plusieurs milliers de personnes, la torture généralisée, les mauvais traitements infligés aux prisonniers, jouent en faveur des organisations extrémistes et sont une source continue de propagande », estime le groupe. « Al-Qaïda a plus de soutien qu’il y a six ans », tranche-t-il.

Le chroniqueur William Pfaff, de l’International Herald Tribune, pense que la guerre en Afghanistan est ingagnable et va sonner le glas de l’Otan. Il appartient, dit-il, aux Européens d’amener les Etats-Unis à reconnaître cette réalité, car ils en seront incapables par eux-mêmes.

Suite à ce drame, M. Sarkozy afirme : "Ma détermination est intacte. La France est résolue à poursuivre la lutte contre le terrorisme, pour la démocratie et la liberté", a assuré le président. "La cause est juste, c’est l’honneur de la France et de ses armées de la défendre".
Laissons Emmanuel Todd répondre : "Je peux tout imaginer de Nicolas Sarkozy, même qu’il ne sache pas où est l’Afghanistan. Mais je ne peux pas imaginer que les gens qui l’entourent ignorent ce que tout le monde anglo-saxon sait, à savoir que cette guerre est perdue." Dégoûté, il lâche : "La guerre, c’est la pédagogie du mal."


La mort de soldats français dans ce qu'il faut bien appeler une tragédie, devrait inciter M.Sarkozy a en finir avec la fuite en avant organisée par George W Bush, qui, dans la militarisation des rapports internationaux, soumet la France à la stratégie des Américains.



Retrait immédiat des troupes françaises d'Afghanistan par Gérard Filoche (PS)

L’actuelle guerre prolongée d'invasion et d'occupation de l'Afghanistan n'a rien à voir, contrairement à ce que prétendent Sarkozy, le va t ‘en guerre Kouchner (rapporteur pour Total en Birmanie) et Fillon avec la lutte contre le terrorisme. Bin Laden court toujours ! C'est une guerre pour le pétrole au service essentiel des intérêts américains. Hamid Karzaï, pachtoune, est l'homme de la RAND Corporation, formé et recruté aux USA, employé du pétrolier UNOCAL lié au vice-président Dick Cheney, dans le but de construire le pipe-line qui doit traverser l'Afghanistan et driver le pétrole d'Asie centrale. Karzaï avait collaboré et négocié, pour ce faire, avec les talibans lorsque ceux-ci étaient encore alliés des USA. Et c'est ce fantoche Hamid Karzaï qu'ils ont mis en en place et dont ils défendent par la violence le pouvoir à Kaboul.

S’ils aidaient vraiment le peuple afghan à s’émanciper, à se développer, ils auraient progressé depuis sept ans, vu les énormes moyens investis. Une petite partie de ces moyens auraient pu servir à construire une voie ferrée, des écoles et des hôpitaux. Mais comme leurs but de guerre ne sont pas du tout tout d’aider "le peuple afghan à se libérer des terroristes et des intégristes”, en dépit de 70 000 hommes de troupes internationales venues de 28 pays depuis 7 ans, ils ne parviennent à rien d’autre qu’à unifier contre eux les Afghans et à les ressouder avec les talibans. Au point qu’ils ont perdu le contrôle de plus de la moitié du pays. S’ils agissaient pour la population et si la population était de leur côté en serait-il ainsi ? Non.

Ce n’est pas le progrès qu’ils ont apporté en sept ans, mais la progression de la fabrication et de la vente de l’opium, dont le frère Ahmed Wali Karzai, est un des plus grands trafiquants du pays. Toutes les opérations brutales de police et d’occupation étrangère, menées la coalition américaine, dont 3000 français, au lieu d’isoler les intégristes Talibans, ont contribué à développer un sentiment national que les talibans exploitent.

C’est pourquoi cette guerre sera fatalement perdue : toute escalade nourrira les résistants afghans, et la défaite est au bout de chaque embuscade. Les Afghans sont chez eux, c’est leur terre, leur pays, ils ont le temps pour eux, les armées étrangères d’occupation perdront fatalement comme chaque fois que l’Afghanistan a été occupé depuis un siècle.

Sarkozy, qui avait, dans sa campagne électorale annoncé avec tambours et trompettes, le retrait des troupes françaises d’Afghanistan, et qui une fois élu, s’est démenti, en envoyant mille hommes de plus, est le responsable direct des 10 soldats morts et des 21 blessés tombés en embuscade le 19 août 2008. Il se rend à Kaboul ? S’il poursuit cette guerre, il sera obligé de s’y rendre souvent !

C’est pourquoi toute la gauche doit s’unir et convaincre le peuple français d’imposer au pouvoir sarkozyste le retrait immédiat de tous nos soldats d’Afghanistan.


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19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 06:06

Article paru dans Paris Normandie


Huit pages qui fourmillent d'informations, voire d'exclusivités, se rapportant aux prochaines sorties des films et à l'actualité des séries télévisées.
Voilà le concept de Scratweb Magazine dont le tout premier et tout frais numéro 1 vient de sortir la semaine dernière. Plié en deux, le journal de huit pages tient dans la poche arrière d'un jean et contient l'essentiel d'une certaine actualité du petit et du grand écran.

« La moitié du journal est consacrée à la sortie de Dragon Ball. J'ai cherché mes informations sur le Net et j'ai beaucoup échangé avec des sites japonais et américains que je connais bien. Là-bas, ils ont un an d'avance. Il était donc possible de suivre le casting, le tournage, de dénicher les premières photos pas officielles ou non », explique le jeune homme de 23 ans, visiblement passionné par les nouvelles technologies, les mangas, le cinéma fantastique et les héros de la petite lucarne. « Ce magazine me permet de synthétiser un maximum d'informations et donner ma vision d'un film. »
Au sommaire du Scratweb Magazine 001, outre Dragon Ball, d'autres sorties : le nouveau Batman, The Dark Knight, qui casse la baraque aux Etats-Unis, le second volet des aventures du plus sympathique des beaufs américains, Homer Simpson. Sans oublier les séries phares comme la saison 7 de The Shield, la saison 5 de Lost, le point sur le volume 3 de Heroes. Ou encore Dexter qui permet de suivre le quotidien d'un serial killer.


«J'ai distribué quelques dizaines de numéros sur papier et publié Scratweb sur internet en format PDF. Voilà, le journal est en ligne avec des articles également consacrés à la musique et au rap », poursuit Lesly Pétrimaux. « J'aime suivre l'actualité, je regarde les infos tous les jours. Je rédige d'ailleurs des articles sur mon blog. Je balance une news par jour en moyenne. »Avec son magazine, sa version électronique, sous-titrée La confession d'un enfant du siècle, son blog, Lesly tente de faire sa place dans le monde du journalisme.

 

Plus d'infos sur : http://scratweb.eu

 

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14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 07:00


Avec l’HD la gauche a son magazine
Briser le mur de la pensée unique
Accéder au pluralisme des idées
C’est aussi découvrir et faire découvrir l’Humanité-Dimanche



ll y a deux ans, près de 20.000 lecteurs s’associaient pour relancer l’Humanité Dimanche. Ils collectaient ou versaient 2 millions d’euros. Ils devenaient ainsi les cofondateurs et les cofondatrices de l’Humanité Dimanche.

Les raisons qui, à l’époque, avaient conduit à créer un magazine tout à la fois de la gauche en débat, un magazine des mouvements sociaux et citoyens et un magazine de service, restent plus actuelles encore.

A la concentration des médias entre les mains de quelques groupes industriels et financiers, s’ajoute une connivence de plus en plus grande entre ces propriétaires de médias et les dirigeants politiques de la droite.

Ce complexe médiatico-politique n’a qu’un objectif : sauver ce vieux système capitaliste contesté de toute part, parce qu’il est de plus en plus inhumain. A l’opposé, notre magazine prend le parti de l’être humain dans un monde de paix et sur une planète vivable et durable.

Magazine d’informations, de décryptage des politiques et des mécanismes de domination et d’exploitation, l’Humanité Dimanche s’engage. Il fait vivre les valeurs d’humanité, de solidarité, de liberté, de paix.

Au moment, où va se poser avec encore plus de force la question de défricher une alternative à la droite sarkozyste, l’Humanité Dimanche va être encore plus utile pour soi-même et utile pour les combats communs.



http://www.humanite.fr/decouvertehd.html

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12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 06:52
Thomas Beatie et sa fille Susan Juliette










Thomas Beatie
, l’homme enceinte a donné naissance à une petite fille prénomée Susan Juliette le 29 juin dernier à 8h55. Cette petite fille pesée 4,750 kg. Il est ainsi le premier homme à donner naissance à un bébé. Agé de 34 ans, Thomas Beatie est né en femme est maintenant légalement un homme.




Petit rappel de l'histoire :

Thomas Beatie est officiellement un homme, mais ça n'a pas toujours été le cas. Né femme, il a effectué une opération chirurgicale et suivi un traitement hormonale lui permettant ainsi de devenir de manière officielle un homme.

Nancy, sa femme, ne pouvant avoir un enfant et dans la mesure où l'appareil génital de Thomas fonctionnait encore, il a donc cessé ses traitements et le couple a eu recours à une insémination artificielle. Néanmoins, il a dû batailler pour retrouver un cycle féminin avant de pouvoir tomber enceinte tout comme pour trouver un spécialiste voulant bien les aider, chose qu'ils ont réussis après neuf refus.



Je parlais de cette histoire sur mon blog il y a quelques semaines ( voir :
http://hern.over-blog.com/article-18191764.html ) et j'avais même été invité sur RMC à l'émission de Brigitte Lahaie, l'Amour et Vous pour en parler (voir : http://hern.over-blog.com/article-19253087.html ).

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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 16:38


Le comité olympique chinois affirme que la presse aura « un accès Internet suffisant » pour faire son travail. En pratique, un site comme celui de la BBC n'est plus consultable depuis Pékin.


De la Grande Muraille à la
« grande cyber-muraille » il n'y a qu'un clic, que les autorités de Pékin viennent de franchir allègrement. S'ils veulent pouvoir travailler en toute liberté, les quelques 20 000 journalistes qui s'apprêtent à couvrir les Jeux olympiques de Pékin vont devoir prendre leurs dispositions pour s'assurer un surf anonyme dans un pays où les cyber-dissidents passent leur temps à jouer à cache-cache avec la police.

Car sur le terrain, où les événements sont en train de prendre une tournure fâcheuse. Les premiers journalistes arrivés dans le centre de presse des JO, qui débuteront le 8 août prochain, se plaignent de ne pas pouvoir accéder à des sites d'information comme celui de la BBC, de la radio allemande Deutsche Welle, ou des journaux de Honk Kong ( Apple Daily) ou de Taiwan ( Liberty Times).

« Pendant les Jeux olympiques, nous fournirons un accès à Internet suffisant pour les journalistes », a indiqué Sun Weide, porte-parole du comité d'organisation des JO, cité par l'AFP. Interrogé sur France Inter, mercredi 30 juillet, le président du comité national olympique français, Henri Sérandour, s'est déclaré « sincèrement surpris. Je pensais que cet engagement serait tenu. Car il avait été maintes fois confirmé au CIO [Comité international olympique, NDLR] et à toutes les délégations qui se sont rendues à Pékin avant ces JO ». Selon Henri Sérandour, le président du CIO, Jacques Rogue s'est saisi du dossier et il négocie avec la Chine.

« Le CIO pris à son propre piège »


Pour RSF (Reporters sans frontières), « le CIO est aujourd'hui pris à son propre piège. » « Sur ce dossier, nous sommes passés du concept d'accès Internet libre, à celui d'accès Internet suffisant, explique Clothilde Lecoz, responsable du Bureau Internet et Libertés de l'association. On nous affirme que les journalistes pourront trouver toutes les informations qu'ils recherchent en ligne, mais on peut se demander en vertu de quoi les autorités chinoises pourraient, par exemple, savoir ce que recherche un journaliste allemand présent à Pékin à l'occasion des JO ».
En pratique, le pouvoir de Pékin craint par-dessus tout que la diffusion d'informations par Internet (qui a déjà été à l'origine de récentes émeutes dans la province de Ghizou) ne serve de relais à une déstabilisation politique du pays, ou ne ternisse tout simplement l'image du régime.

Pour obtenir en 2001 le droit d'organiser les Jeux olympiques, Pékin s'était engagé à faire des progrès en matière de droits de l'homme et de liberté d'expression. Dans un rapport publié mardi depuis Hong Kong, Amnesty International souligne que Pékin continue de « condamner à mort et d'exécuter chaque année des milliers d'individus, et de recourir à la détention administrative arbitraire. Pour l'organisation, en agissant de la sorte, les autorités chinoises ternissent l'héritage des Jeux olympiques ». Au même titre que celui de la BBC, le site de l'Organisation de défense des droits de l'homme est aujourd'hui inaccessible depuis la Chine.

« Ceux qui connaissent la Chine ne seront pas d'accord » avec ce document, a commenté un porte-parole du ministère, Liu Jianchao, cité par Associated Press. Nous espérons qu'Amnesty pourra enlever les lunettes teintées qu'elle porte depuis des années pour voir la Chine d'une manière objective », a-t-il ajouté. En Chine, la parole officielle est d'argent, mais le silence est d'or.

D'après l'article de Philippe Crouzillacq

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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr