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23 octobre 2006 1 23 /10 /octobre /2006 08:33




En silence, tout comme il y a douze ans au Rwanda, se déroule le premier génocide du 21ème siècle dans une région de l'Ouest du Soudan, le Darfour.
Depuis l'hiver 2003, 300 000 hommes, femmes et enfants y sont morts dans la quasi l'indifférence médiatique et politique.

Les milices janjaweeds, alliées du gouvernement soudanais de Khartoum, s'appuient sur les tribus musulmanes "arabes" pour massacrer les tribus musulmanes "africaines" contestataires de l'Ouest du pays.
Des Organisations Non Gouvernementales et des journalistes sont même chassés du Darfour par le gouvernement soudanais.
Le régime dictatorial de Khartoum orchestre ainsi sciemment la famine des populations du Darfour et le silence autour des massacres.

Aujourd'hui, 2,5 millions de personnes ont été déplacées de cette région de 6 millions d'habitants.

10 000 personnes y meurent chaque mois.
Selon le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, le Darfour est "l'enfer sur terre".

Seule l'intervention des casques bleus en vertu de l'article 42 du chapitre 7 de la Charte des Nations Unies permettrait de prévenir ou de réagir, contre les attaques sur les populations civiles du Darfour et de protéger les travailleurs humanitaires afin qu'ils remplissent leurs missions en toute sécurité.

La décision de faire cesser le génocide au Darfour par les casques bleus incombe en premier ressort aux 5 Etats membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU.

Si une résolution n'est pas prise en ce sens, c'est notamment parce que les peuples des membres du Conseil de sécurité ne les interpellent pas sur ce sujet.

De l'indifférence des peuples naît l'inaction des gouvernants.





Site Sauver le Darfour : http://www.sauverledarfour.org/
                           
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21 octobre 2006 6 21 /10 /octobre /2006 22:34




Pour la première fois en France, deux études sont lancées sur la santé des sapeurs-pompiers et les causes de leurs décès, au moment où des syndicats de professionnels insistent sur l'"usure" de quinquagénaires que le métier aurait "prématurément vieillis".

Les conditions de vie et de travail des 240.000 pompiers civils français génèrent-elles des maux spécifiques? Impossible à dire, aujourd'hui, faute de statistiques.

Jusqu'à présent, le Dr Christian Lembeye, médecin-chef de l'Ecole nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers (ENSOSP), se contentait d'évoquer, "avec circonspection", des "inquiétudes": "Si je me fie à la littérature scientifique internationale, il y aurait une sous-mortalité générale des sapeurs-pompiers, mais ils mourraient plus que les autres de maladies cardio-vasculaires et de cancers professionnels..."

Récemment, le Dr Lembeye a annoncer, le lancement "pour la première fois en France", de deux vastes enquêtes sur ce thème.

"Deux cohortes d'au moins 15.000 pompiers vont être étudiées, sur des dizaines d'années", a précisé ce médecin de prévention.

Une étude sur "la mortalité", menée par des scientifiques de l'université de Bordeaux de l'ENSOSP et de l'Institut national de veille sanitaire, analysera notamment les certificats de décès, survenus en activité ou après la retraite...


Une autre enquête concernera l'état de santé des adhérents de la Mutuelle nationale des sapeurs-pompiers et de leurs enfants de plus de 16 ans "qui voudront bien répondre à un questionnaire internationalement reconnu", selon Claude Gonzales, président de la mutuelle.

Ces études débutent au moment où plusieurs syndicats de pompiers professionnels demandent des aménagements de fin de carrière, en relayant les plaintes de quinquagénaires "usés".


"Le métier vieillit prématurément, même les volontaires, à cause des coups de stress et de fatigue intenses", avance le dirigeant du premier syndicat de "pros" (SNSPP-CFTC), Patrice Beunard. "Quand vous dormez, votre coeur est à 60-80 pulsations minute, mais quand l'alerte sonne, vous montez à 160-180. Les artères et le coeur sont ainsi sollicités anormalement la nuit, par à-coups, et ça, c'est usant", explique-t-il notamment.


D'autres préfèrent dire que leur métier physique et dangereux n'est "sans doute pas plus dur que celui des ouvriers du bâtiment ou des gars qui bossent dans les carrières..."

Retraité depuis ses 60 ans, dont 42 chez les "pros" de Gironde, Jean-Michel Merola assure, lui, que "l'usure" se fait sentir vers 47-48 ans, à force de stress et de visions de "malheurs": "on est habitués mais, n'empêche, intérieurement, il y a quelque chose qui se passe", dit-il, en mentionnant "ce feu de caravane avec deux enfants calcinés..."


"Il y a des pompiers retraités qui courent le marathon en trois heures, et d'autres qui sont déjà très fatigués à 50 ans", constate le Dr François Xavier Lagré, médecin-chef chez les pompiers du Doubs. "Quand on décortique leur histoire, c'est souvent un mélange d'exposition au stress, de mauvaise hygiène de vie (hydratation, alimentation, sommeil négligés) et de problèmes privés, dans une profession où le taux de séparation est élevé".



D’après : http://fr.news.yahoo.com/06102006/202/deux-etudes-lancees-pour-savoir-de-quoi-souffrent-et-meurent.html

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5 octobre 2006 4 05 /10 /octobre /2006 08:00


L'intervention dans la cité des Musiciens, aux Mureaux, le 4 octobre a engendré une nouvelle polémique. Alors que les policiers recherchaient (fort justement) cinq personnes après les échauffourées entre des jeunes et des policiers trois jours auparavant, il n'y a finalement eu qu'une seule interpellation. Et les habitants dénoncent les conditions "brutales" dans lesquelles ils ont été réveillés par une centaine de membres des forces de l'ordre. Les habitants dénoncent la brutalité de l'opération alors qu'une seule personne a été interpellée.


Comme la semaine dernière à Corbeil-Essonnes suite au lynchage honteux de deux CRS, les médias avaient été conviés à assister à une opération policière de grande ampleur menée dans la cité des Musiciens avec pour semble t’il l’objectif de riposter à l’agression dont ont été victimes sept policiers le 1er octobre aux Mureaux.

En effet, pendant l’interpellation d’un automobiliste récalcitrant, une centaine de personnes munies de pierres et de bâtons s’étaient ruées sur les policiers, brûlant un de leurs véhicules et les forçant à prendre la fuite (Voir vidéo ci-dessous).




 

Les syndicats de policiers avaient réclamé des "sanctions exemplaires" contre les responsables de cette altercation. Ainsi, le 4 octobre, environ 100 fonctionnaires de police avaient donc été mobilisés, dès 6h du matin afin d’aller interpeller les cinq suspects qui ont pu être identifiés.

Mais contrairement à Corbeil-Essonnes, où l’opération c’était plutôt bien passée, avec à la clé 11 interpellations, les forces de l’ordre n’ont fait qu’une seul interpellation aux Mureaux.

S'il n'y a pas eu d'incident avéré lors de l'intervention, certains habitants ont crié à leur fenêtre leur hostilité à l'opération et d'autres ont dénoncé la brutalité de cette intervention. Ils ont affirmé que leurs portes avaient été défoncées, leurs habitations "retournées" et leurs enfants "braqués" avec des armes. Selon un médiateur municipal, Abdel Rany, qui s'est félicité que soit diligentée une expertise, les jeunes du quartier "sont aussi heureux que s'ils revenaient d'un match de foot. Pour une fois, les journalistes ont pu voir par eux-mêmes ce que fait la police"(Voir Vidéo ci-dessous).





Durant celle-ci, la trentaine de reporters convoqués ont assisté à un enchaînement de bévues et de scènes de brutalité.
Les journalistes, cameramen et photographes présents sur les lieux ont pu voir les policiers confondre des portes d’entrée, pénétrer sans ménagement chez des habitants totalement étrangers aux échauffourées, puis expliquer qu’ils avaient dû se tromper de porte. Les reporters ont également été témoins d’épisodes au cours desquels les forces de l’ordre molestaient et tentaient d’intimider des habitants du quartier des Musiciens .

 

Pour examiner les accusations de brutalité, la direction centrale de la Sécurité publique a d’ailleurs décidé d’ouvrir une enquête.

Les réactions indignées ne se sont pas faites attendre. Ainsi, le maire des Mureaux, François Garay (DVG), a déclaré, outré : "Comment se fait-il que l'ensemble des médias ait été prévenu hier soir alors que moi, élu, je n'ai été mis au courant qu'une fois l'intervention terminée ?" tout en ajoutant :"Suis-je un maire qui compte pour du beurre? (...) On me parle des pouvoirs étendus du maire mais je n'ai été prévenu qu'à 7h45 de l'intervention de la police alors que l'ensemble des médias étaient présents dès 05h30". La responsable du parti socialiste pour la sécurité, Delphine Batho, a quant à elle estimé que "les policiers n'ont pas à être enrôlés comme figurants dans des opérations de communication spectacle".

Certains syndicats de policiers ont regretté la présence des médias, qui aurait perturbé le bon déroulement des opérations. L’ensemble de la gauche a dénoncé cette surmédiatisation de l’intervention. Du côté du ministère de l’Intérieur, on nie avoir contacté les journalistes...

 

Liens : http://tf1.lci.fr/infos/france/faits-divers/0,,3338259,00-intervention-aux-mureaux-etre-expertisee-.html ; http://www.lepetitjournal.com/content/view/8789/315/

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21 septembre 2006 4 21 /09 /septembre /2006 12:00

AZF
envoyé par tranquillatoulouse



Il y a 5 ans, le 21 septembre 2001, l'usine AZF à Toulouse explosait et faisant 30 morts et de nombreux blessés. Les associations déplorent encore aujourd’hui la lenteur des réparations.

 

10 jours après les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis, l'explosion de l'usine chimique est la catastrophe industrielle la plus grave jamais enregistrée en France.

L'explosion le 21 septembre 2001 de l'usine AZF avait fait 30 morts, plus de 2500 blessés et endommagé environ 28.000 logements.

 

L’explosion a provoqué une secousse équivalente à un séisme de 3,4  degrés sur l'échelle de Richter, l'apparition d'un nuage toxique et une onde de  choc qui a soufflé ou endommagé de nombreuses habitations et bâtiments  publics à des kilomètres à la ronde.
Elle a provoqué l'ouverture de 15.000 dossiers de dommages corporels. Des victimes de la catastrophe, souvent âgées ou en situation précaire, qui n'ont pas perçu d'indemnisations ou d'aide en raison de leur ignorance de leurs droits, continuent aujourd'hui de se faire recenser par des associations.

 

Les associations regroupées autour de la fédération France Nature Environnement, expliquent dans un communiqué, qu’elles "ont paradoxalement l'impression que l'on se préoccupe toujours bien plus de la réparation que de la prévention des risques industriels".

Pour se défendre, le ministère fait notamment valoir la loi du 30 juillet 2003 sur la prévention des risques technologiques, dont les décrets d'application ont pratiquement tous été publiés.

 

Concernant les responsabilités de ce drame, des 13 personnes mises en examen pour "homicides et blessures  involontaires" au début de l'affaire, seul Serge Biechlin, le directeur de l'usine de Grande Paroisse (groupe Total) l'est encore aujourd'hui.
Un manutentionnaire soupçonné d'être à l'origine du mélange de DCCNa et de nitrate d'ammonium qui aurait provoqué l'explosion a bénéficié d'un non-lieu en juillet.
Une nouvelle expertise publiée cet été contredit les conclusions des experts. Les avocats de Total réclament donc un non-lieu. Demande rejetée par un des juges d'instruction, au motif que les échantillons prélevés pour cette expertise l'ont été deux mois après l'explosion.

 

 

Liens : http://info.france3.fr/france/24455401-fr.php ; http://permanent.nouvelobs.com/societe/20060921.OBS2757.html
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18 septembre 2006 1 18 /09 /septembre /2006 15:54



Le 11 septembre dernier, pour le triste anniversaire des attentats de New York, Nicolas Sarkozy remettait des médailles d’honneur aux pompiers New-Yorkais alors que dans le même temps, les pompiers français sont très mécontents.
En effet, l'intersyndicale CGT, FO, FASPP et CFDT des sapeurs-pompiers professionnels relevant de la Fonction publique territoriale appelle à une manifestation nationale à Paris le 25 septembre afin de dénoncer la suppression d'une prime ainsi la demande d’avoir la reconnaissance de profession "dangereuse et insalubre" avec une retraite à taux plein à 55 ans.

La grogne des pompiers professionnels sur la question de la retraite dure depuis la fin 1999. La loi de modernisation de la Sécurité civile du 13 août 2004 reconnaît le caractère "dangereux et insalubre" de la profession de pompier, mais les principaux syndicats dénoncent une reconnaissance "symbolique", sans conséquence sur les retraites en matière de bonifications.

Les syndicats dénoncent le blocage des discussions tout en faisant le constat de la situation actuelle : "Aujourd’hui, un pompier de 25 ans devra partir à la retraite à 65 ans, constate un sapeur. Pas besoin de vous dire qu’à cet âge-là, on a moins la forme physique. Certains dits "inaptes" au travail sont reclassés dans des bureaux. Pour un homme qui a donné 30 ans de sa vie pour sauver d’autres vies, c’est très dur d’être foutu à la casse."

De plus, les pompiers dénoncent la suppression de la nouvelle bonification indiciaire (NBI) qu’un projet de décret du gouvernement avait prévu mi-juillet pour le 1er août dernier puis retirée le 31 juillet "sous la pression de certains présidents de conseil d'administration en région qui estiment que les pompiers coûtent de plus en plus cher", selon les syndicats. Ainsi, la bonification de 16 points d’indice (près de 72 euros par mois) dont les pompiers chefs d’équipe, d’agrès ou de groupes, devaient bénéficier, a été supprimée. Et les adjudants-chefs qui bénéficiaient déjà de cette bonification depuis 1991 se la voient du même coup retirer. Cela a été vécu comme une injustice.

Après la réunion du 18 septembre avec Brice Hortefeux, ministre délégué aux Collectivités territoriales et proche du président de l’UMP,lLes syndicats se réuniront après cette rencontre, pour décider s'ils maintiennent leur mot d'ordre de manifestation nationale à Paris le 25 septembre prochain.

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24 août 2006 4 24 /08 /août /2006 09:24




Xavier Bertrand, le ministre de la Santé, a rappelé qu’il était "pour l’interdiction de fumer dans les lieux publics".

Pour le ministre, le plus tôt serait le mieux car il estime que la hausse des prix du tabac a marché un temps, mais qu’aujourd’hui, il faut passer à autre chose : "L’interdiction d’une part, je crois que c’est une mesure qui est attendu, et c’est surtout une mesure indispensable pour faire baisser le nombre de victimes du tabac et pour faire baisser le nombre de fumeurs. Ce qui est important c’est de convaincre plutôt que de contraindre".

Les conclusions de la Mission parlementaire, formée en avril pour traiter du projet d’interdiction de fumer dans les lieux publics, devraient être connues à l’automne, selon Claude Evin, député PS et président de la Mission.
L'interdiction de fumer dans les lieux publics en France pourrait ainsi avoir lieu à compter du 1er janvier 2007.

En France, la consommation de tabac en France a augmenté de 2,8% entre janvier et mai 2006. Il y aurait 66.000 décès de personnes chaque année en France à cause du tabac, et 5.000 autres décès en raison du tabagisme passif.

Espérons que les politique feront passer la santé publique avant les échéances électorales de 2007 (peur de perdre des voix) et que le tabac sera interdit dans les lieux publics au plus vite, pour le bien de tous.

 


Quelques risques à cause du tabac :

 

·         cancer du poumon,  

·         cancer des lèvres, de la bouche, de la gorge, de l'œsophage,

·         angine et bronchite,

·         artérite des membres inférieurs,

·         coronarite et infarctus du myocarde,

·         cancer du pancréas,

·         cancer de la vessie,

·         cancer du col de l'utérus,

.       inducation de leucémie ches le nouveau-né


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24 août 2006 4 24 /08 /août /2006 08:57


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20 août 2006 7 20 /08 /août /2006 08:15



Dans le cadre de sa mission de contribution à préserver la dignité et l’intégrité de l’enfant sur Internet, l’association
"Action Innocence" réalise des campagnes de sensibilisation du grand public.

 

En partenariat avec les sociétés Avenir et JCDecaux, 6 000 affiches abribus et 4 x 3 mètres (créées par Air Paris) sont actuellement visibles dans l'Hexagone, avec comme principal message :

"Un pseudo peut cacher n'importe qui, soyez vigilants sur Internet".

 

L'utilisation de l'ordinateur donne une impression de sécurité pour le mineur, l'agresseur potentiel se servant pour sa part de l'anonymat du réseau.

Une personne mal intentionnée qui souhaite rencontrer de jeunes enfants est très habile pour se faire passer pour un enfant ou un adolescent cherchant de nouvelles amitiés…

 

Cette campagne a pour but de donner quelques règles de conduite : installer l’ordinateur dans une pièce commune, interdire à l’enfant de diffuser son nom, ses coordonnées ou sa photo et surtout ne jamais se rendre à un rendez-vous fixé par un internaute inconnu.


Lien :
http://www.actioninnocence.org/france/
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28 juillet 2006 5 28 /07 /juillet /2006 07:01
                              Un enfant Libanais touché par les bombes Israéliennes



La riposte menée par les Israéliens, suite au kidnapping de trois soldats en Palestine et au Liban, tourne au carnage. Destruction des infrastructures routières, des usines, des centrales électriques, des immeubles, tout est ravagé par les bombes israéliennes. Le nombre des victimes de l'offensive israélienne s'établissait le 27 juin à 420 personnes, dont 349 civils ainsi que 4 observateurs de l’ONU qui ont péri au Liban depuis le début de l'offensive, et du côté israélien, 51 personnes ont été tuées dont 18 civils dans des tirs de roquettes tirées par le Hezbollah, et 33 militaires.

Depuis la mort d’Itzhak Rabin, les gouvernements israéliens successifs n’apprécient plus la voie diplomatique et considèrent qu’en bombardant les pays frontaliers, la sécurité du pays sera assurée. Le plus grave reste qu’un tel aveuglement soit aujourd’hui soutenu par les démocraties occidentales.

Car selon le "droit d’Israël à se défendre" défini entre autre par le Président Américain Georges W Bush, le droit international peut être bafoué par des dirigeants politiques. De même, en France, Nicolas Sarkozy soutiend aussi l’action menée par Israel.
De plus, d’après ce que rapporte Xavier Ternisien dans le journal Le Monde,  le ministre israélien de l'immigration, Ze'ev Boïm aurait dit : "J'ai remercié Nicolas Sarkozy pour sa défense d'Israël et lui ai transmis les félicitations d'Ehud Olmert. Sarkozy est revenu sur le fait que le Hezbollah était responsable de l'agression. Il m'a demandé : de combien de temps l'Etat d'Israël a-t-il besoin pour terminer le travail ? Je lui ai répondu : une semaine à dix jours".


Lien : http://www.leflambeau.com/israel%20palestine/tragedie%20juive.htm
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21 juillet 2006 5 21 /07 /juillet /2006 09:02




L’offensive militaire israélienne au Liban vient d’entrer dans sa deuxième semaine.
Maintenant nous savons qu’elle sera "sans limite dans le temps" puisque telle est la décision du premier ministre israélien Ehud Olmert.

L’agression est totale, les initiatives diplomatiques pour la stopper sont absentes et la communauté internationale laisse faire.

En une semaine pourtant, plus de 300 personnes sont mortes et il y a des centaines de blessés. La plupart sont des civils innocents.

Tout cela car le gouvernement israélien veut éliminer les membres du Hezbollah qui sont responsable de l’enlèvement de deux de ses soldats.

 

Beyrouth subit bombardements sur bombardements. Toutes les villes et villages du pays sont frappés, particulièrement les régions lointaines du Sud et du Nord, provoquant l’exode de centaines de milliers de personnes. Des familles entières sont jetées sur des routes détruites et cherchent asile, pour bon nombre en Syrie voisine. Des milliers de ressortissants étrangers sont en fuite. Toutes les infrastructures, routes, ponts, ports et aéroports, dépôts d’essence, usines et centrales électriques, sans compter les maisons et les logements, sont détruites.

L’armée israélienne a déployé non seulement ses avions et ses hélicoptères de combat, mais aussi ses navires de guerre qui patrouillent dans les eaux territoriales libanaises avec la volonté d’imposer un blocus complet.

Les ressources vitales comme l’eau commencent à manquer, les prix des vivres s’envolent, une catastrophe humanitaire est annoncée, touchant en premier lieu les réfugiés, qui ont désormais besoin de toute la protection internationale.

Nous ne pouvons qu’approuver Jacques Chirac quand il demande l’ouverture de "corridors humanitaires" à l’intérieur du Liban, ou quand il annonce l’envoi par avions de médicaments, d’installations en eau potable et de groupes électrogènes pour les hôpitaux. Comme on ne peut que souscrire à l’"urgence" d’imposer une "trêve humanitaire".

Mais n’est-ce pas reconnaître au fond que la guerre est là, s’installant durablement, et admettre le refus d’Israël d’engager des discussions sérieuses sur un cessez-le-feu avec le Liban assiégé ?

 

Ehud Olmert veut ainsi montrer sa puissance politique et militaire (avec l’appui de George W. Bush), et se réfugier derrière la résolution de l’ONU (1559) exigeant notamment le désarmement du Hezbollah comme condition d’un cessez-le-feu sans faire peu de cas des 98 résolutions concernant Israël et que celui-ci n’a jamais respectées.

Par le passé, les Israéliens ont toujours refusé de discuter avec ceux qu’ils appellent les "terroristes", de manière à ne pas leur accorder la moindre légitimité. Mais la réaction militaire quasi aveugle d’Israël, "démesurée" disent certains, empêche de comprendre que de l’autre côté des frontières (c’est vrai aussi avec les territoires palestiniens) il existe des peuples, se relevant à peine de la guerre et du chaos, des pays en (re)construction, et qui aspirent à vivre en paix sur leur propre territoire, souverainement.


D’après l’article de Bernard Duraud dans l’Humanité du 20 juillet 2006 : http://humanite.fr/journal/2006-07-20/2006-07-20-833819
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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr