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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 19:00

EXCLUSIF Sarkozy impose Johnny pour le concert du 14 juillet

 

PARIS Pour le traditionnel concert du 14 juillet, Nicolas Sarkozy a choisi d’offrir aux Français un spectacle gratuit de Johnny Hallyday. Jusque-là, rien d’anormal. Surtout lorsqu’on sait que les deux hommes entretiennent une amitié de longue date.

Sauf que cette récréation coûtera 1 million d’euros à l’État français et que la moitié de cette somme est destinée à la rémunération du chanteur. Johnny Hallyday devrait ainsi toucher 500.000 euros. (soit 327.950.000 anciens francs !) pour 3h de spectacle ! …

source : http://leftblogs.info/
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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 08:00



Interrogé sur France Inter le 8 avril dernier, en pleine polémique sur le « délit de solidarité », le ministre de l’Immigration a multiplié les contrevérités. Démonstration.


1 - « Toutes celles et ceux qui, de bonne foi, aident un étranger en situation irrégulière doivent savoir qu’ils ne risquent rien. »
Au contraire, l’article L. 622-1 amalgame passeurs et humanitaires en punissant « toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter, l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger en France ». L’article L. 622-4 exonère de poursuites les « ascendants ou descendants » de l’étranger, les « frères, sœurs », le « conjoint », ainsi que « toute personne physique ou morale lorsque l’acte reproché était, face à un danger actuel ou imminent, nécessaire à la sauvegarde de la vie ou de l’intégrité physique de l’étranger ». Nulle mention de « bonne foi ». Si un citoyen héberge un sans-papiers qui n’est ni en danger de mort ni son frère, il tombe sous le coup de la loi.

 

2 - « Personne en France n’a jamais été condamné pour avoir simplement hébergé, donné à manger, transporté en voiture en auto-stop un étranger en situation irrégulière. »
Depuis 1995, six personnes ont été poursuivies et condamnées sur la base de l’article L. 622-1. Parmi elles, Sylvia B., condamnée à trois mois de prison avec sursis en 1995 pour avoir hébergé son conjoint pendant deux ans. En 1997, Jacqueline Deltombe est déclarée coupable d’« aide au séjour irrégulier » après avoir logé un ami zaïrois. Quant à Delphine Benama, condamnée en 2000 à deux mois de prison avec sursis, elle a purgé huit mois de détention provisoire pour avoir aidé un ami algérien dans ses démarches administratives.

 

3 - « Deux bénévoles humanitaires ont été condamnés, avec dispense de peine, en soixante-cinq ans pour être entrés dans la chaîne des passeurs : en clair, ils avaient transporté des fonds, pris de l’argent à des étrangers en situation irrégulière qu’ils avaient apporté à des passeurs. »
Ce n’est pas l’avis des deux intéressés, Jean-Claude Lenoir et Charles Frammezelle, dit « Moustache », deux bénévoles de Calais effectivement condamnés en 2003 pour « aide au séjour irrégulier ». Selon leurs dires, ils n’avaient pas « pris de l’argent à des étrangers en situation irrégulière », mais s’étaient portés garants à La Poste pour que des réfugiés puissent retirer de « petites sommes ». Quant à le donner à des passeurs, ces migrants, demandeurs d’asile, n’étaient visiblement pas intéressés pour traverser la Manche… Les deux bénévoles ont d’ores et déjà annoncé leur intention de porter plainte, pour diffamation, contre le ministre.

 

4 - « Nous avons absolument besoin de l’article L. 622-1 pour lutter contre les filières de l’immigration clandestine. »
De nombreuses autres dispositions du Code pénal permettent de condamner les passeurs, comme l’article 225-4 qui punit de sept ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende la traite des êtres humains. Le proxénétisme et la mise en danger de la vie d’autrui sont aussi des délits sévèrement sanctionnés. « Ces outils permettent déjà de poursuivre et de condamner ceux qui font véritablement commerce de la misère humaine », assure Nathalie Ferré, enseignante-chercheuse en droit privé et membre du bureau du Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI).

 

5 - À Calais, « nous accueillons des personnes qui sont anglophones, anglophiles, qui ne veulent pas rester en France, qui, dans 95 % des cas, ne demandent pas l’asile à la France et veulent à tout prix rejoindre un membre de leur famille ou aller travailler en Angleterre ».
Effectivement, l’OFPRA a enregistré 149 demandes d’asile en 2008 sur le Pas-de-Calais, une goutte d’eau au vu du nombre de réfugiés. Pour autant, peut-on en conclure que ces réfugiés veulent « à tout prix » se rendre en Angleterre ? La Coordination française pour le droit d’asile (CFDA) dénonçait, dans un récent rapport, les difficultés d’accès à la procédure d’asile. Outre le manque d’informations, l’éloignement des institutions est mis en cause : la demande d’asile doit être déposée à Arras, à plus de 100 kilomètres de Calais. La procédure Dublin II, qui oblige les demandeurs d’asile à ne déposer leur dossier que dans un seul pays de l’UE, est également dissuasive.

 

6 - Sur Calais, « les situations humaines sont souvent dramatiques, mais nous essayons autant que nous pouvons de soulager cette misère humaine ».
Qui est-ce « nous » ? Depuis la fermeture de Sangatte, en 2002, des centaines de migrants sont condamnés à dormir dehors. Face à la présence de ces hommes, femmes et enfants totalement démunis, ce sont les associations qui fournissent nourriture, vêtements et réconfort. Pour la CFDA, « la seule aide qui reste aux exilés, privés de tout, est l’assistance caritative. Les associations viennent ainsi se placer dans le vide laissé par l’État et les collectivités territoriales ».

 

7 - « Nous proposons chaque soir entre 35 et 50 places d’hébergement à quelques kilomètres de Calais. Tous les soirs, ces places d’hébergement sont vides. »
Le rapport de la CFDA démontre au contraire les difficultés des migrants de Calais à trouver un toit pour dormir. Ainsi, le principal centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) de la ville compte 42 places, dont deux seulement sont destinées aux exilés, à condition qu’ils aient souscrit au « retour volontaire ». « S’il y a des chambres quelque part, elles sont tenues secrètes ! » s’exclame Monique Delannoy, responsable de l’association la Belle Étoile, contrainte de payer des nuits d’hôtel aux réfugiés pour les mettre à l’abri. Quant aux places à quelques kilomètres de Calais, selon Martine Devries, responsable de la mission Médecins du monde à Calais, elles seraient à des centaines de kilomètres. « Ce sont des foyers d’hébergement dans l’Est. Oui, là-bas, il doit y avoir des places, mais certainement pas à Calais ! »

 

8 - Sur la régularisation des travailleurs sans-papiers : « L’égalité existe, il y a des régularisations d’Algériens ou de Tunisiens, simplement il n’y a pas de régularisations dites massives. Il y a des régularisations au cas par cas, en tenant compte du contexte, de la réalité de l’intégration. (…) Il n’y a pas de discrimination. »
La circulaire de 7 janvier 2008 précise pourtant que les ressortissants tunisiens et algériens « ne peuvent se prévaloir des dispositions introduites par l’article 40 de la loi du 20 novembre 2007 », autrement dit la loi Hortefeux qui ouvre la voie aux régularisations par le travail. La situation des ressortissants de ces deux pays étant régie par des accords bilatéraux. En octobre 2008, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations (HALDE) s’inquiétait de cette exclusion qui pourrait « créer une différence de traitement dans l’accès à l’emploi en raison de l’origine nationale ». Une discrimination confirmée par la CGT, qui défend au jour le jour les dossiers de ces travailleurs sans-papiers. « Dans certaines préfectures, il est très difficile de faire avancer les dossiers des travailleurs algériens », regrette Francine Blanche, secrétaire confédérale. Ainsi, dans l’Isère et les Alpes-Maritimes, les régularisations de travailleurs algériens et tunisiens se comptent sur les doigts de la main, quand elles devraient être des centaines.

 

9 - « Il n’y a plus personne qui soit interpellé à la sortie des écoles. Ni dans les préfectures. Il y a eu deux cas, il y a trois ans, qui ont défrayé la chronique. Ensuite, une circulaire du ministre l’a purement et simplement interdit. »
Ce n’est pas le constat dressé par le Réseau éducation sans frontières (RESF) dans son rapport rendu à l’ONU en février sur la « situation des mineurs, enfants de sans-papiers en France ». Plusieurs histoires édifiantes y sont racontées, comme celle d’Armen, 7 ans, petit garçon serbe d’origine albanaise habitant Montauban. En septembre 2007 (après la circulaire), à la suite de l’interpellation de ses parents, il quitte son école encadré de deux policiers en uniforme et en armes, au milieu des autres enfants et des parents en pleine sortie des classes. En novembre 2008, le commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe lui-même déclarait dans un rapport sur la France : « Plus aucune interpellation ne devrait être effectuée dans les écoles et préfectures. »

 

10 - « L’Europe n’est pas une forteresse et elle ne veut pas l’être. »
En matière d’immigration, les différents pactes et directives signés récemment par les 27 témoignent au contraire d’une volonté de se barricader. Dans le pacte européen sur l’immigration et l’asile, les membres de l’Union européenne ont ainsi renforcé les moyens de l’agence Frontex, chargée de lutter contre l’immigration clandestine aux frontières de l’Europe. Ses bateaux et hélicoptères traquent les migrants qui tenteraient d’entrer illégalement sur le continent. Selon les décomptes du site Fortress Europe, 13 767 immigrés sont morts aux frontières de l’UE depuis 1988.

 

 

Article de Marie Barbier paru dans l'Humanité



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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 09:00

3000 professionnels de RASED supprimés : des milliers d’élèves en difficulté sur le carreau !



C'est quoi les RASED ?


Les Réseaux d'Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté (RASED) sont avec les CMPP, les héritiers de l’approche psychopédagogique des difficultés scolaires qui s’est développée en France après la seconde guerre mondiale, dans la foulée de la Résistance.

Les RASED ont pour mission de fournir des aides spécialisées à des élèves en difficulté dans les classes ordinaires des écoles primaires, à la demande des enseignants de ces classes, dans ces classes ou hors de ces classes. Ils comprennent des enseignants spécialisés chargés des aides à dominante pédagogique, les “maîtres E” (difficultés d’apprentissage), des enseignants spécialisés chargés des aides à dominante rééducative, les “maîtres G” (difficultés d’adaptation à l’école), et des psychologues scolaires.




Sauvons les RASED !


Non à la suppression pure et simple de 3000 professionnels (postes E et G) des Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté !

Cette mesure va priver des dizaines de milliers d’élèves des aides spécialisées, qui ne couvriraient plus tout le territoire, et conduira à terme à la suppression des RASED.

La brutalité de cette décision vient souligner la contradiction d’une politique ministérielle qui prétend faire de la lutte contre l’échec scolaire une « priorité. » La mise en place des deux heures d’ « aide personnalisée » ne peut se substituer au travail effectué dans le cadre des Réseaux d’Aides, qui ont été créés pour répondre aux besoins particuliers des élèves en difficulté.

Nous exigeons le maintien des aides spécialisées proposées par le dispositif des RASED et ses trois catégories de professionnels titulaires de diplômes spécifiques (maître E, rééducateur et psychologue de l’éducation nationale)

Nous exigeons l’abandon de la suppression des 3000 postes.

Nous demandons l’ouverture immédiate de discussions sur le devenir et le développement des Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté.



Signez la pétition en ligne

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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 08:00
179-bouclier.jpg


Durant l’été 2007, la Droite et le Président de la République ont inventé le “bouclier fiscal”, la mesure permettant aux contribuables les plus fortunés et détenteurs d’un patrimoine de grande valeur de bénéficier de réductions d’impôts.

Très discrètement vient d’être annoncé le bilan de ce dispositif. Il se résume ainsi : 15.066 Français ont bénéficié de la mesure. C’est moins de 0,04 % des contribuables.

Parmi eux, 2.242 contribuables dont les revenus sont supérieurs à 41.982 €, reçoivent à eux seuls 82,9 % des sommes reversées par le fisc, environ 246 millions d’euros au total.

Enfin, les 671 contribuables les plus riches, ceux dont le patrimoine dépasse 15,53 millions d’euros (le patrimoine moyen d’un Français est 77 fois inférieur !), se réservent 68 % des sommes reversées et ont perçu, chacun, en moyenne, un chèque de 231.900 €.

Il faut souligner que ces “ristournes” ne sont pas seulement valables cette année ; les rares et heureux bénéficiaires vont continuer d’en profiter durablement.

Le bouclier fiscal abaisse les impôts des contribuables de 60% à 50% de leurs revenus. Ce dispositif prend en compte la CSG, la CRDS, l'impôt sur le revenu, l'impôt de solidarité sur la fortune, les taxes foncières et d'habitation sur la résidence principale. Si les impôts payés dépassent ce seuil de 50%, le fisc rembourse la différence aux contribuables.

Pendant ce temps, les caisses de l’Etat se vident et le gouvernement s’apprête à proposer un budget pour 2009 qui sera de la plus grande rigueur, avec des manques terribles pour nos écoles, nos services publics, notre système de santé...

Voici donc l'exemple d'une politique menée par la Droite : favoriser les personnes les plus aisés avant tout.


 

D'après : http://christophebouillon.fr

Dessin sur : http://mjs76.blogspirit.com/


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9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 08:44



Sans débat public préalable, le gouvernement, par un décret publié au Journal officiel du 1er juillet 2008, a considérablement accru les capacités de fichage de nos concitoyens. Ce fichage sera assuré, à l’avenir, par la Direction centrale de la sécurité publique (fusion des Renseignements Généraux et de la DST).

A cette fin, un nouveau fichier policier sera mis en place sous le nom d’EDVIGE (Exploitation documentaire et valorisation de l’information générale). Il recensera, de manière systématique et généralisée, toute personne « ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif ». Sans exception, toutes les personnes engagées dans la vie de la cité sont donc visées.

En outre, ce fichage vise à permettre la collecte de renseignements identitaires sur les « suspects » (personne mais également groupe) simplement considérés, par la police, comme susceptibles, à l’avenir et de manière totalement hypothétique, de porter atteinte à « l’ordre public ».

Il permettra de compiler toutes les notes de renseignements telles que : état civil, photographie mais aussi fréquentations, comportement, déplacements, appartenance ethnique, vie sexuelle, opinions politiques, philosophiques, religieuses, appartenances syndicales et associatives …

La police sera autorisée à consulter ce fichier en cas d’enquêtes administratives pour l’accès à certains emplois.

Les mineurs ne seront pas épargnés puisque fait sans précédent dans notre République et particulièrement choquant, leur fichage sera autorisé dès l’âge de 13 ans et cela sans qu’aucune infraction n’ait été commise et sur la seule base de leur dangerosité présumée.

Cette initiative gouvernementale, porteuse à l’évidence de nombreuses dérives, s’inscrit résolument dans le cadre de la mise en place d’une politique sécuritaire ouvertement revendiquée.

Le gouvernement est passé outre aux réserves émises par la Commission nationale Informatique et Libertés concernant ce fichier qui, dès sa parution, a suscité les plus vives réprobations de multiples organisations associatives, syndicales et politiques.


 

C’est pourquoi les organisations et les personnes signataires de cet appel :

- exigent le retrait du décret autorisant la mise en place du fichier EDVIGE qui institue un niveau de surveillance des citoyens totalement disproportionné et incompatible avec une conception digne de ce nom de l’état de droit,

- sollicitent le soutien et la signature de tous nos concitoyens et de toutes les organisations attachées aux libertés publiques, au respect de la vie privée et des droits de l’enfant,

- s’engagent à se constituer, dès le mois de septembre 2008, sous forme de Collectif afin de prendre toute initiative utile visant à obtenir des pouvoirs publics qu’ils renoncent à la mise en place du fichier EDVIGE.



Interview de Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l’homme ici

Les collectifs, associations, syndicat et partis peuvent apporter leur soutien et leur signature en écrivant à contact@nonaedvige.ras.eu.org



Pétition à signer sur : http://nonaedvige.ras.eu.org/


 

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21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 19:30





Alors que la situation au Tibet empire chaque jour et que le nombre des tués ne cesse d’augmenter, le Comité international olympique fait comme si rien ne se passait au Tibet et en Chine.

De plus, aucun journaliste ne peux rentrer au Tibet (qui est en Chine). Pourtant les dirigeants Chinois s'étaient engagés pour obtenir les Jeux Olympiques de 2008 à laisser travailler librement les journalistes sur tout leur téritoire entre le 1er janvier 2007 et la fin des JO.
Et dans le même temps, ils continuent à emprisonner les internautes et les journalistes critiquants le régime.

Je pense qu'il faut boycotter les prochains Jeux Olympiques de Pekin car sinon c'est accepter les exactions des autorités chinoises.
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7 décembre 2007 5 07 /12 /décembre /2007 07:25

 

Les députés de droite viennent de décider de mettre fin à l’exonération de la redevance télé dont bénéficiaient les contribuables de plus de 65 ans non imposables : ceux de plus de 60 ans avec des revenus annuels inférieurs à 9437 €, les jeunes de moins de 21 ans et les étudiants de moins de 25 ans rattachés au foyer fiscal de leurs parents soit environ 750.000 personnes. Ainsi, les petites pensions et les bourses d’études vont être privées de 116 € à partir de 2009. En effet, les nouveaux taxer ne paieront « que » la moitié de cette somme en 2008 (quelle générosité de la part de la droite). Ce sera 116 € de plus à verser pour cette partie de la population qui subit déjà l’affaiblissement du pouvoir d’achat et la hausse du coût de la vie.

Cet été la droite offrait aux plus riches des cadeaux fiscaux pour 15 milliards d’euros, et maintenant se sont les plus pauvres qui doivent payer car, évidemment, nous sommes en faillite comme l’a dit il y a quelques semaines François Fillon.

Quand j’entend dire certaines personnes que la gauche et la droite c’est la même chose, ce triste exemple ne peux que montrer que ce n’est pas le cas.

 

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30 novembre 2007 5 30 /11 /novembre /2007 08:16

Article de Frédéric Durand paru dans l'Humanité


La défiscalisation des heures supplémentaires pour relancer le pouvoir d’achat a de plus en plus de mal à convaincre.

« Travailler plus pour gagner plus » : six mois après, le slogan de Nicolas Sarkozy n’incarne plus grandchose pour le monde du travail. La défiscalisation des heures supplémentaires, mesure phare du projet, peine à trouver preneur. Christine Lagarde, ministre de l’Économie et des Finances, s’est même résignée à appeler à la rescousse Alain Tapie, ancien directeur général délégué de l’UNEDIC, lui imposant un tour de France des régions, afin de délivrer le mode d’emploi d’un dispositif qui devrait grever le budget de l’État de plus de 6 milliards d’euros en année pleine. Un cinquième du budget de l’emploi.

Destinée, selon le gouvernement, à redonner du pouvoir d’achat aux salariés, la réforme, qui prévoit l’exonération totale des charges patronales et salariales sur les heures supplémentaires, risque d’emblée d’exclure intérimaires et travailleurs en contrat à durée déterminée. De plus, elle incitera les entreprises à augmenter les volumes d’heures supplémentaires plutôt qu’à embaucher ces travailleurs précaires. Le travail sera moins partagé encore qu’il ne l’est. De l’autre côté du spectre, les cadres, qui se voient comptabiliser non pas des heures mais des journées de travail (sur la base de 228 jours par an), pourront travailler plus mais ne connaîtront aucune majoration sur ce temps supplémentaire. Quant aux milliers de salariés dont le temps de travail est annualisé, leur sort reste inconnu puisque rien n’est prévu dans l’application du dispositif.

Le pari de Nicolas Sarkozy de voir ces exonérations relancer la croissance est risqué. La faiblesse du gain en pouvoir d’achat attendu de la mesure et la morosité économique du contexte ne laissent guère de place à l’optimisme. D’ores et déjà, et même si aucune heure supplémentaire ne vient s’ajouter aux 900 millions déjà réalisées annuellement par les Français, il faudra tout de même défiscaliser ces dernières. Les 6 milliards engagés par la réforme viendront alors grossir les déficits publics et alourdir le coût de la dette.

Au sein même du patronat, la mesure ne satisfait pas. Trop complexe dans sa mise en oeuvre, pas très efficace économiquement. « Le dispositif mis en place va dans le bon sens. Mais a-t-il assez de force, assez d’intensité pour qu’il y ait des effets significatifs et rapides ? Je ne suis pas certaine », affirmait, mercredi, Laurence Parisot, patronne du MEDEF, devant des journalistes de la presse économique ; avant d’ajouter : « Si j’additionne les assouplissements antérieurs plus cet assouplissement, on arrive à de telles usines à gaz que c’est rébarbatif. C’est là que je me demande s’il ne faut pas accepter de mettre sur la table la question de la suppression de la durée légale du travail. » Dans ce cas, les heures supplémentaires ne poseraient effectivement plus de problème.

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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 12:16

Article de Allan Bertu paru dans l'Humanité

La droite voudrait nous faire croire que les salariés bénéficiant de régimes spéciaux sont des privilégiés et sont la cause du déficit des retraites, c’est faux ! La plupart des caisses qui ont un régime spécial sont bénéficiaires et elles reversent par solidarité à des caisses qui ne le sont pas. Ces caisses représentent 5 % de l’ensemble des retraites. Il paraît donc évident que ce n’est pas en les supprimant que l’on va pouvoir agir sur le déficit global de l’assurance vieillesse, ou que l’on va accroître le pouvoir d’achat des retraités.

La réforme des régimes spéciaux est au centre de la bataille de la droite pour faire reculer l’ensemble de nos droits. Pour la justifier, elle invoque « la justice sociale », alors que ce n’est que de la régression sociale ! De plus, cette réforme médiatique sert à en cacher d’autres : casse des services publics, abandon du fret SNCF et fermetures de gares, vente d’une partie d’EDF et privatisation du parc nucléaire, mise en place de franchises médicales et du contrat de travail unique, autonomie des universités, etc. C’est le service public, le bien commun de ceux qui n’ont rien, qui est attaqué. Ces réformes sont dangereuses avec des conséquences sociales et environnementales néfastes pour toute la société.

Pendant que le gouvernement multiplie les cadeaux fiscaux aux plus riches (15 milliards d’euros pendant l’été avec le « paquet fiscal »), il tente de détourner l’attention vers les cheminots et agents du service public. Il tente de diviser les classes populaires pour nous empêcher de nous unir. C’est pourtant bien les patrons et les actionnaires du CAC 40 les vrais privilégiés. Leurs fortunes ne cessent d’augmenter grâce à la politique de casse sociale de la droite depuis 2002. Ce sont eux et personne d’autre les responsables de la situation sociale des Français.

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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 21:24

Nicolas Sarkozy l’a dit à la télévision, tout le monde va devoir cotiser 40 ans. Tout le monde ? Ce n’est pas si sûr. Nos chers élus ont eux aussi un régime de retraite très spécial !

Ne serait-il pas temps de lancer la grande réforme du statut des élus ?

Débat a suivre sur ipol.fr

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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr