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27 juillet 2007 5 27 /07 /juillet /2007 07:01

Le Réseau "Sortir du nucléaire" accuse M.Sarkozy de se livrer à un "troc nucléaire" injustifiable en proposant au dictateur libyen Kadhafi de la technologie nucléaire en échange des infirmières bulgares.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" ne commentera pas le fait que le Président français s’attribue le mérite des efforts de l’Union européenne pour faire libérer les infirmières bulgares, par contre il dénonce avec la plus grande vigueur la "monnaie d’échange" utilisée par les Sarkozy - l’épouse du chef d’Etat étant son "pion avancé" en Libye - pour arriver à leurs fins.

Promouvoir le nucléaire, et tenter d’étendre cette technologie sur la planète, est de façon générale une très mauvaise chose pour l’environnement. Mais fournir de la technologie nucléaire à un dictateur est encore plus irresponsable.

Certes, MM Sarkozy et Kadhafi parlent de "nucléaire civil", mais l’expérience et l’actualité (par exemple en Corée ou en Iran) montrent que nucléaire civil et militaire sont intimement liés.

Certes, M Kadhafi a officiellement renoncé à un programme nucléaire militaire, mais ce dictateur est un habitué des revirements brutaux et des pratiques dissimulatoires.

Par ailleurs, il est fort curieux que la commissaire européenne aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner, chargée du dossier des infirmières bulgares, ait exprimé le 13 juillet son "agacement" devant le forcing de M Sarkozy, avant de se déclarer 6 jours plus tard "d’accord sur tout" avec M. Sarkozy. Ce dernier attribue une telle importance aux infirmières bulgares que le seul "humanisme" du Président français semble une explication un peu courte.

Alors que M Sarkozy travaille en coulisse à la constitution d’un trust nucléaire regroupant Areva, Alstom et Bouygues, on ne peut que se souvenir qu’un des amis proches du Président français n’est autre que Martin Bouygues. Et ne peut que penser que ce dernier serait certainement heureux... de construire des centrales nucléaires en Libye.

L’industrie nucléaire est globalement en déclin sur la planète (le nombre de réacteurs qui vont fermer dans les 20 ans est nettement supérieur au nombre de projets de nouveaux réacteurs), mais il apparait que c’est principalement dans les régimes fort peu démocratiques que des projets de relance du nucléaire apparaissent (Chine, Russie, Libye, Algérie, Egypte, Biélorussie, etc).

Il est inacceptable que la France fournisse de la technologie nucléaire à ces pays.

http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=293

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 07:00

parisot-medef-saluant-3-2.jpg


Article de Gérard Filoche

La méthode de Fillon c’est d’essayer de pervertir, de manipuler progressivement, pour mieux les asphyxier, les réflexes de défense des droits sociaux élémentaires.

C’est bien Fillon qui a dit : « on ne peut pas remettre en cause les 35 h tout de suite, les esprits ne sont pas mûrs, ce sera pour la législature suivante ».

Il fait pareil pour le droit de grève, il prétend s’appuyer sur la défense des usagers contre les cheminots, et puis, il parle d’étendre cela aux enseignants : il teste.

Pour arriver à ses fins, Fillon est obligé de mentir et d’aller, masqué, pas à pas : sa loi contre le droit de grève, ce n’est pas pour défendre, comme il le prétend, les usagers ou les parents d’élèves contre les cheminots et les profs, au contraire c’est pour empêcher les cheminots et les enseignants de défendre les usagers et les parents d’élèves.

Chacun sait que seulement 2 % des dysfonctionnements des transports proviennent des grèves, et 98 % de l’insuffisance des services publics ( investissements, effectifs, matériels,...). Pareil à l’école, où Fillon, aux dernières nouvelles, veut supprimer 17 000 postes. (Forcément, il faut compenser les 15 milliards de remises d’impôt accordées aux familles les plus riches !)

Fillon commence par exiger que les grévistes et non grévistes se « dénoncent » à leurs directions hiérarchiques 48 h avant la grève ! Imaginez les ravages d’une telle loi : celui qui se déclare risque les pressions les pires, celui qui ne se déclare pas, ne peut se raviser, et on n’a pas le droit libre d’hésiter !

Puis, il exige qu’ils votent à bulletins secrets, au bout de huit jours de grève... Imaginez le moyen de pression, de chantage patronal ! Cela, pas seulement pour le secteur public mais pour toutes les entreprises !

Car, à partir des cheminots, Fillon, en plein été, est passé aux enseignants, et des enseignants, il est passé aux 16 millions de salariés du privé.

On n’en est plus à assurer le service minimum dans les transports, on en est à une atteinte généralisée contre le droit constitutionnel de grève.

C’est le dessus et le dessous de l’iceberg, tout cela ne concerne en fait plus du tout le « service minimum » : cela concerne tous les métiers et le droit de grève en général...

Le rejet de cette atteinte fondamentale, anticonstitutionnelle, au droit de grève doit donc être le fait de toutes les catégories de salariés.

Ne pas se laisser saucissonner, comme Fillon l’a fait sur les retraites, en opposant privé et public, 37 et 40 annuités, pour ensuite tirer cers 41 et 42 annuités : sa méthode est les plus virulente, la plus perverse pour mettre a bas l’édifice de notre droit social et de notre droit du travail.

Il veut aussi supprimer le « premier tour » des élections professionnelles réservé aux syndicats : il facilitera avec un seul tour, les officines para syndicales, anti-syndicales, créées par les patrons eux mêmes. Il veut aussi restaurer le travail dominical interdit à l’unanimité depuis 1906... Il veut et cela rôde secrètement derrière tout cela, ré écrire totalement un nouveau code du travail, cent ans de reculs, qui entrera en vigueur pour sa partie législative le 1er septembre 2007, pour ses parties réglementaires les 1er janvier et 1er mars 2008.

Unité syndicale public et privé, en défense des droits fondamentaux des salariés !

Gérard Filoche pour D&S
www.democratie-socialisme.org

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2 juillet 2007 1 02 /07 /juillet /2007 21:11

Déclaration d'Alain Bocquet, Porte-Parole des Députés Communistes et Républicains a l'Assemblée Nationale.

L'annonce faite par le Ministre de l'Education Nationale, Xavier DARCOS, de la suppression de 10.000 postes témoigne brutalement du cynisme avec lequel Nicolas SARKOZY et son Gouvernement conçoivent l'avenir de la jeunesse de France.

C'est au total ¼ des suppressions de postes annoncées pour le Budget 2008 de l'Etat (40.000) qui frappe au cœur même de la formation des enfants de notre pays et compromet donc son avenir.

Ce véritable massacre à la tronçonneuse que s'apprêtent à exercer gouvernement et majorité UMP, au profit d'une société élitaire, est tout simplement scandaleux, au moment où tout plaide au contraire, en faveur de l'accroissement des moyens pour contribuer à la réussite scolaire de tous, et où études et statistiques alertent sur le poids de l'illettrisme, et des inégalités sociales et scolaires sources d'échec et d'exclusion.

Qu'on le veuille ou non, supprimer 10.000 postes dans l'enseignement, c'est supprimer 10.000 emplois potentiels au moment où il faudrait doubler le nombre d'enseignants, réduire le nombre d'élèves par classe et créer les conditions d'un accès de tous à la formation, aux métiers et à l'emploi.

Le gouvernement prend le contre-pied de cette nécessité, et s'arroge ainsi le pouvoir de laisser de côté des milliers de jeunes de notre pays.

Cela s'appelle « couper le blé en herbe ». C'est pourquoi les Député-e-s Communistes et Républicains partagent la colère et la détermination des associations de parents d'élèves, des syndicats d'enseignants et des personnels de l'Education nationale. Nous serons donc partie prenante des mobilisations nécessaires pour enrayer cette logique ultralibérale dont la France et son peuple n'ont que trop souffert.



Commentaire personnel :

Victor Hugo disait : "Quand on ouvre une école on ferme une prison",

Sarkozy ferme des écoles, et ouvre des prisons...


Site du Groupe Communistes et Républicains : http://www.groupe-communiste.assemblee-nationale.fr/

Blog d’Alain Bocquet : http://www.alainbocquet.fr/

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28 juin 2007 4 28 /06 /juin /2007 07:00

D’après un mail de Christian Larivière


 Pour chaque député non réélu les Français devront payer : 
 417.120 Euros = 60 mois x 6952 euros d'indemnités 
   
 Les élus de la Gauche à la Droite sont tous d'accord ! 
 Et à l'issue des 5 ans de leur mandat, ils percevront "à vie" 20 % de ce traitement !!! 
 Alors, faîtes des efforts, travaillez pour payer des impôts qui serviront à payer les "golden parachutes"
de nos députés .
 5 ans d'indemnité "chômage" pour les députés = parachute en or de : 417.120 euros 
   
 Au moment où les candidats (généralement de Droite) nous parlent des efforts que devront consentir
les Français pour réduire la dette et qu'ils dénoncent le train de vie dispendieux de l'Etat.
L'information sur la nouvelle indemnité "chômage" des députés a d'abord été révélée par
"Le Canard Enchaîné" du 7 février 2007 puis reprise et précisée par le Midi Libre le 1er Mars 2007.
Curieusement à part ces deux médias, silence du côté des télés, radios ou des autres journaux,
habituellement toujours prompts à dénoncer les parachutes en or de certains grands patrons.
 

Pourquoi pas plus d'écho sur cette affaire ? Sans doute parce que cette loi votée en douce, l'a été à
l'unanimité de tous les groupes politiques : UMP, PS, UDF et PCF, qui pour s'octroyer des avantages
savent parfaitement s'entendre.
Avant de partir et de prendre la présidence du conseil constitutionnel, l’ancien président de
l’Assemblée National, Jean-Louis Debré a fait voter une loi adoptée à l'unanimité et dans le silence
complet afin qu'un député non réélu touche pendant 60 mois au lieu de 6 mois son indemnité
mensuelle nette qui est à ce jour selon info sur site Assemblée nationale en net mensuel 5178 euros
(brut 6952 euros).
Le total de 60 mois d'inactivité en brut mensuel coûtent 417.180 euros par député non réélu !
   
 Les indemnités attribuées aux députés ont été définies par l'ordonnance n° 58-1210 du 13 décembre
1958. L'indemnité de base est calculée "par référence au traitement des fonctionnaires occupant des
emplois de l'État classés dans la catégorie présentement dite "hors échelle".
   
 Elle est égale à la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le plus élevé de cette catégorie",
ce qui correspond au traitement d'un conseiller d'État ayant moins d'une année d'ancienneté dans
son grade.
   
 S'y ajoute l'indemnité de résidence, comme pour les fonctionnaires, au taux de 3 %. Selon l'article 2 
de l'ordonnance précitée :
"L'indemnité parlementaire est complétée par une indemnité dite de fonction". Le montant de cette
indemnité est égal au quart du montant de l'indemnité parlementaire (indemnité parlementaire
proprement dite majorée de l'indemnité de résidence).
   
 Depuis le 1er février 2007, les indemnités mensuelles brutes sont les suivantes : 
 - Indemnité de base : 5 400,32 euros 
 - Indemnité de résidence (3 %) : 162,01 euros 
 - Indemnité de fonction (25 % du total) : 1 390,58  
 - Soit brut mensuel 6952, 91 euros 
   
 Retenues obligatoires :
 Doivent être déduites du brut mensuel diverses retenues : 
 - Cotisation à la caisse des pensions pendant les 15 premières années de mandat : 1 153,08 euros 
 - Contribution exceptionnelle de solidarité : 55,62 Euros 
 - Contribution sociale généralisée et contribution au remboursement de la dette sociale : 539,55 euros 
 - Cotisation au fonds de garantie de ressources : 27 euros soit net mensuel 5 177,66 euros 
   
 Avant de quitter la présidence de l'Assemblée Nationale, Jean Louis Debré, a fait un joli cadeau à ses 
amis députés de tous les partis : une loi, votée en catimini par tous les groupes, permettant à tous
les députés non-réélus en juin prochain, de continuer à percevoir leur indemnité parlementaire
pendant encore 60 mois, au lieu de 6 actuellement (et oui les temps sont durs !)
 Bien entendu cette généreuse "indemnité chômage" est totalement inconditionnelle, et l'heureux 
bénéficiaire de cette jolie rémunération de 4 ans et demi, n'est tenu à aucun engagement quelconque
, comme par exemple justifier de la recherche d'un nouvel emploi, d'une visite mensuelle auprès d'un
conseiller ANPE, ou d'une activité justifiant cette "aide sociale", bref, tout ce qui est demandé à des
chômeurs ordinaires.
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26 juin 2007 2 26 /06 /juin /2007 07:00

D'après l'article de Philippe sur son blog : http://philippeavecsegolene.blogs.nouvelobs.com/



La réduction, la suppression des droits de succession est la mesure prioritaire que veulent voir voter nos concitoyens. Ont ils en main tous les éléments pour cela ?
Patrimoine : qui possède combien ?


"Les 10 % les plus riches possèdent 46 % de la fortune nationale.


Les 5 % les plus fortunés disposent d’un tiers de l’ensemble de la richesse du pays, les 50 % les moins fortunés, en possèdent 7 %... 90 % des ménages ont un patrimoine inférieur à 382 000 €, et 30 % inférieur à 15 000 €.

L’inégalité des patrimoines est encore plus accentuée que celle des revenus : ce qui est logique car il s’agit de revenus accumulés dans le temps. Contrairement à une idée répandue, patrimoine et revenus vont globalement ensemble, même si, à catégorie sociale équivalente, le fait de posséder ou non son logement modifie le niveau de vie réel.

Ces énormes inégalités sont à la source de la reproduction sociale de génération en génération, et pourtant, on continue de réduire l’impôt sur l’héritage, une pratique au final peu libérale qui favorise la rente au détriment du travail...

« Nous allons mettre le paquet sur les donations, afin d’inciter à la transmission des patrimoines » avait indiqué le ministre du Budget Eric Woerth, le jeudi 24 mai au quotidien Les Echos.

Aujourd’hui, un couple avec deux enfants et quatre petits-enfants peut déjà donner 440 000 euros tous les six ans sans payer aucun droit. Ce cadeau fiscal ne concernera qu’une infime proportion de la population : selon l’Insee, 10 % des ménages ont un patrimoine supérieur à 380 000 euros et 5 % à 570 000 euros.

Etes vous concernés ? Votre patrimoine dépasse ces valeurs ?

Dès le vote de la prochaine loi « portant sur le travail, l’emploi et le pouvoir d’achat », chaque parent pourra donner 150 000 € tous les six ans à chacun de ses enfants sans payer de droits de succession. Le chiffre de 150 000 €, le plus souvent cité, fait comme si notre société n’était constitué que de familles avec un parent et un seul enfant. Concrètement, un couple avec deux enfants pourra transmettre 600 000 € (deux fois 150 000 € pour chaque enfant). Autrement dit, à terme les droits de successions seront supprimés en France, compte tenu des possibilités de défiscalisation qu’apportent les donations.

Ces droits visaient à éviter la reproduction trop aisée des fortunes de génération en génération. Alors même qu’une grande partie des commentateurs s’inquiètent du sort des jeunes générations, le gouvernement favorise la reproduction des inégalités entre groupes favorisés. Ces transformations auront des conséquences fortes sur les structures mêmes de la société française. En outre, chaque année, l’ensemble des réductions de droits de successions représenteront de l’ordre de 4 milliards d’euros, 4 fois plus que ce qui devrait être investi dans les Zones d’éducation prioritaires.

Les riches peuvent dire merci, merci à ceux qui ont voté le 6 mai pour Nicolas Sarkozy, car les cadeaux fiscaux ne s'arrêtent pas là.

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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 06:57
 


En matière d’assurance maladie l’UMP et Nicolas Sarkozy ont une idée fixe : l’augmentation des dépenses de santé,  ce serait d’abord et avant tout la faute des patients. Il faudrait donc les « responsabiliser », c’est à dire les pénaliser financièrement pour « qu’ils  consomment moins », ou, au minimum, pour que « la Sécu rembourse de moins en moins ».

Déremboursements incohérents, augmentation du « ticket modérateur » sur des soins courants, généralisation des dépassements tarifaires pour les médecins spécialistes, invention du forfait de 1€ par acte de soins ou de biologie,  du forfait de 18 euros sur les actes supérieurs à 91€, l’actuelle majorité a multiplié les atteintes à la prise en charge solidaire des soins. Mais si elle a augmenté le reste à la charge des patients, le déficit de l’assurance maladie n’en a pas été comblé pour autant.

Aujourd’hui Nicolas Sarkozy va plus loin, beaucoup plus loin, en annonçant qu'il mettra en place une « FRANCHISE » c'est-à-dire un seuil annuel de dépenses en dessous duquel l’assurance maladie ne remboursera rien. Rien du tout.  Franchise qui, pour mieux jouer son rôle de dissuasion de la consommation, ne sera pas remboursable par les assurances complémentaires, au moins dans un premier temps.

Voici les RISQUES MAJEURS D’UNE TELLE FRANCHISE :

Franchise = Régression sociale : Dans son principe même une franchise d’un montant identique pour tous « pèsera » différemment  selon les revenus. C’est la fin d’un système d’assurance maladie solidaire dans lequel chacun cotise selon son revenu et qui protège, équitablement, les individus en bonne santé et les malades. On quitte la logique de la solidarité pour celle de l’assurance privée.

Franchise =  Menace sur l’accès aux soins des plus modestes :Dans une France où vivent plus de 3 millions de chômeurs et 7 millions de « travailleurs pauvres », 100 € de soins de santé non remboursés ce n’est pas rien…  Et ce sont eux qui seront les premières victimes de la franchise si jamais elle voit le jour. La franchise, c’est la remise en cause de ce progrès social et sanitaire évident qu’avait été la création de la CMU.

Franchise =  Menace sur l’accès aux soins primaires et la santé publique : Pour les « gros consommateurs », c'est-à-dire les patients atteints de maladies lourdes, il n’y aura pas le choix : il faudra payer. Mais au-dessus du montant de la franchise, ce sera sinon gratuit du moins «comme avant ».
La cible de cette mesure ce sont surtout  les petits ou moyens consommateurs qu’il faut dissuader de se faire soigner pour des maladies apparemment moins sévères (celles qui, non soignées, peuvent justement s’aggraver) et bien évidemment pour les actes de prévention que l’on croit toujours pouvoir « reporter » à plus tard. L’inverse d’une politique cohérente de santé publique.

Franchise =  Remise en cause du « tiers payant » : Les professionnels de santé ne pouvant savoir si le montant de la franchise a, ou non, déjà été acquitté, les patients devront systématiquement faire intégralement « l’avance de frais ». Ce qui constituerait un obstacle supplémentaire à l’accès aux soins des plus modestes.

Franchise  = Porte ouverte à l’escalade : Nicolas Sarkozy ne s’en est pas caché, cette franchise sera « modulable » c'est-à-direque « si les dépenses augmentent et si le déficit augmente on pourrait augmenter le montant », et comme les dépenses augmenteront, inéluctablement, la franchise augmentera, non moins inéluctablement, et avec elle augmentera la gravité de ses effets pervers.


D'après : http://www.appelcontrelafranchise.org


Voir l'article de Thomas Lemahieu paru dans l'Humanité

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19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 07:54


Signez la pétition pour le maintien d'Arrêt sur Image ici


 
L'excellante émission Arrêt sur Images est arrêtée par la direction de France 5. Brutalement, le directeur de l'antenne Philippe Vilamitjana l'a annoncé à Alain Taïeb, le producteur d'Arrêt sur Images. Au lendemain des élections législatives, comme par hasard...


Officiellement, c'est le directeur de l'antenne qui a pris la « décision dans la solitude de son bureau », explique un collaborateur de l'émission : « Arrêt sur Images a douze ans, c'est le lot des émissions de TV de vieillir et c'est de la responsabilité de la chaîne de changer les programmes. »
Alors, usure d'Arrêt sur images, qui avait gardé une bonne audience (7%) et su garder un public depuis des années tout en impulsant un vrai débat public sur l'information à la télévision ? Daniel Schneidermann est un patron de rédaction qui a été souvent contesté pour ses méthodes parfois jugées autoritaires, ce qui peut expliquer le manque d'enthousiasme à le soutenir de certains de ses collaborateurs.

Mais il est difficile de croire un mot de la fable de la direction. Il est clair que la décision d'arrêter une émission aussi sensible que celle de Daniel Schneidermann n'a pu être prise que par Patrick de Carolis.
Daniel Schneidermann de son côté nous a déclaré : « Ce qui est grave n'est pas en soi l'arrêt de notre émission, mais le fait que le service public audiovisuel renonce à cette fonction de critique de l'information, comme l'annonçait d'ailleurs l'an passé l'arrêt du Premier pouvoir, l'émission d'Elisabeth Lévy, sur France Culture. Si le directeur des programmes avait dit : nous allons remplacer Arrêt sur images par une émission plus punchy sur le même sujet, je n'aurais pu que m'incliner. Mais là, on voit bien qu'il s'agit d'autre chose. »
Information contestée par Philippe Vilamitjana, directeur de l'antenne et des programmes de la chaîne, qui a epliqué à l'AFP qu'ASI sera remplacé par « une autre émission de décryptage ». « Il s'agira d'une émission en direct, rassemblant des grandes signatures de la télévision, de la radio et de la presse écrite, qui commenteront et décrypteront l'actualité de la semaine », avec la participation de téléspectateurs de France 5, a ajouté Philippe Vilamitjana.

La présentation qu'en fait le directeur de l'antenne ne laisse que peu de doutes sur les intentions de France 5 et de France télévision : substituer à une émission de contre-enquêtes sur le pouvoir médiatique, dans laquelle les journalistes menaient chaque semaine des enquêtes approfondies, un salon de thé audiovisuel (Talk Show) dans lequel quelques stars du PAF seront appelées à commenter l'actualité de la semaine, comme il en existe d'ailleurs sur plusieurs chaînes d'information.

Bref, on va nous remplacer une Gueuze au goût âpre par une bière sans alcool inodore et sans saveur. A moins que les fans de l'émission décident d'agir et, si cela est en leur pouvoir de protestation, de sauver l'un des derniers espaces de vraie liberté de la télévision publique. En tout cas, il faut se bouger, et vite !


Arrêt sur images sur France 5, cette fois, c’est bien fini par Daniel Schneidermann



Visiter le blog de l'équipe d'Arrêt sur images : bigbangblog.net


  27-05-2007 - "Arrêt sur Images" : JFK s'explique sur le vrai Sarko

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31 mai 2007 4 31 /05 /mai /2007 17:56



Article de Boris Lecoeur



Sous prétexte de ralentir le déficit de la caisse maladie, les gouvernements précédents, auxquels Monsieur Sarkozy a participé de son plein gré....ont établi une franchise de un euro sur tout acte de soin ou de biologie et depuis la fin de l'année un forfait de 18 euros pour les actes supérieurs à 91 euros, sans compter le forfait hospitalier qui augmente sans arrêt. Or le déficit n' a pas été comblé pour autant.

Pendant la campagne électorale Sarkozy « en avait remis une couche » parlant de quatre franchises de 100 euros, accompagnées d'une interdiction de remboursement par les mutuelles. Il avait été peu relayé dans ce domaine par ses caisses de résonance habituelles : TF1, télés et autres médias, si bien que peu de citoyens étaient réellement au courant de cette proposition.

Or cette la semaine dernière, profitant de l'annonce à venir d'un déficit accru, il a fait annoncer par Bachelot la mise en place de Franchises nouvelles pour le début de l'année 2008.
Naturellement fidèle à sa méthode, diviser pour régner, il fait semblant de vouloir responsabiliser les Français, en désignant à leur vindicte les individus qui abusent( sous entendu notamment les assistés bénéficiant de la CMU, comme il est courant de l'entendre), il se voit donc « contraint et forcé » de « punir » tous les Français.

Mais la mesure est impopulaire, 61% des français la désapprouvent selon un sondage, c'est pourquoi pour la faire accepter ,il parle maintenant de 10 euros, c'est sans douleur . En réalité, l'essentiel pour lui, c'est d'en faire accepter le principe, peu importe le forfait initial, puisque le montant fera l'objet d'un débat chaque année devant le Parlement. Etant donné le vieillissement de la population, l'exonération des charges patronales,notamment sur les heures supplémentaires etc,il est à craindre que cette ou ces franchises deviennent de plus en plus lourdes.

Avec le principe de franchises d'un montant identique pour tous, on quitte la logique de l'assurance solidarité pour la logique de l'assurance privée. Non Monsieur Sarkozy , la santé n'est pas une marchandise et la protection sociale n'est pas une simple question d'assurance commerciale.

Mettre en place des franchises, c'est une formidable régression sociale. C'est l'instauration d'une médecine à deux vitesses. Les plus pauvres et les plus modestes ne pourront pas payer, hésiteront à se faire soigner et aggraveront ainsi leur état de santé, souvent déjà plus déficient que celui de la moyenne des Français en raison des conditions de vie difficiles.

Quant à l'efficacité économique d'une telle mesure, elle reste à prouver puisque 70% des dépenses portent sur 10% des malades. La véritable raison de la création de Franchises est le début d'une privatisation masquée, les assurances privées sont prêtes depuis longtemps à offrir des contrats de remboursement petit risque. Quelle manne Monsieur Sarkozy s'apprête -il à offrir à ses grands amis les financiers, AXA de Castries et toute la bande !
Il existe d'autres moyens de financement des Caisses d'assurance maladie, certes il ne faut pas charger lourdement les entreprises qui créent de l'emploi, mais établir une cotisation additionnelle sur les revenus financiers des entreprises, ce n'est pas du domaine de l'impossible tout de même !!!
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6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 18:13
Article de Grégoire Masson paru dans l'Humanité


Se pencher au chevet de la « santé étudiante », c’est ausculter une grande malade.
 
La revue Valeurs mutualistes de la MGEN (Mutuelle générale de l’éducation nationale) fait état, dans un récent dossier, de l’enquête menée par la LMDE (La mutuelle des étudiants) auprès de 50 000 étudiants. Résultat : un bilan pour le moins calamiteux.
On observe ainsi chez les étudiants des problèmes d’hygiène alimentaire.
Un étudiant sur trois estime ne pas manger de manière équilibrée, 33 % des étudiants imputant ce déséquilibre à une absence de moyens financiers.
Ils renoncent, pour près d’un quart, à un certain nombre de soins (ophtalmologiques, dentaires) faute de ressources financières.
On relèvera au passage que 13 % des étudiants n’ont pas de complémentaire santé. Omniprésente aussi : leur réelle détresse psychologique. 77 % des étudiants se seraient sentis déprimés au cours des douze derniers mois, plus d’un étudiant sur deux aurait eu des insomnies et, constat alarmant, 15 % d’entre eux auraient eu des idées suicidaires, 5 % ayant déjà fait une tentative de suicide.
Également pointés du doigt : les « moyens » alloués au SUMPPS (Service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé).
On ne compte ainsi qu’un médecin généraliste équivalent temps plein (ETP) en moyenne pour 10 267 étudiants, une infirmière (ETP) pour 6 479 étudiants ou encore un psychologue (ETP) pour 43 821 étudiants...

C’est grave docteur ? Certes, mais avec une bonne injection de moyens supplémentaires, ça pourrait peut-être s’arranger...
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5 février 2007 1 05 /02 /février /2007 17:00
Interview paru dans l'Humanité


Brigitte Wieser, membre de Réseau éducation sans frontières de Paris, dénonce les arrestations à proximité des Restos du coeur.


Entretien réalisé par Émilie Rive




Emilie Rive : Vous dénoncez des rafles systématiques à République, à Paris. Que s’est-il passé ?

Brigitte Wieser : Mardi soir, nous avons été alertés par des sans-papiers. La police ratissait les couloirs du métro République. Nous avons essayé de discuter, mais les policiers ne faisaient « qu’exécuter les ordres de la commission rogatoire du procureur de la République ». Ce qu’il y avait de particulier, dans cette rafle, c’est qu’elle avait lieu au moment où les sans-papiers les plus démunis venaient chercher un ravitaillement aux Restos du coeur du quartier. Nous avons appris, à cette occasion, qu’il y a quinze jours, la police s’était déployée sur la place. Les sans-papiers ne s’étaient pas approchés et le Resto du coeur n’avait servi que cent cinquante repas sur les sept cents qu’il assure les mardis, jeudis et samedis. Cela veut dire que les distributions de repas deviennent un piège, le gouvernement cible, une fois de plus, les gens les plus pauvres, les plus démunis. Ceux qui viennent chercher ces repas y allaient en confiance.

ER : Comment avez-vous pu réagir ?

Brigitte Wieser :  Après avoir tenté de discuter, la situation est devenue un peu plus chaude. Il y a eu des slogans lancés, des tentatives d’empêcher les fourgons de partir, la police a rameuté ses maîtres-chiens... Il y a eu du frottement un peu « physique ». Les passants n’ont pas réagi comme lors des rafles à Belleville où la population du quartier ne laisse pas les choses se faire comme si de rien n’était.

ER : Comment expliquer un tel choix ciblé ?

Brigitte Wieser : On pense que l’action vis-à-vis du Resto du coeur s’explique par la volonté affirmée de faire du chiffre, comme d’habitude, sans s’embarrasser de principes, dans la droite ligne de la circulaire du 20 février 2006 qui a été dénoncée au Conseil d’État, mais aussi à cause de la proximité de la permanence de Nicolas Sarkozy. Nous avons demandé au préfet de police de ne pas interdire les Restos du coeur aux sans-papiers. Nous n’avons pas eu de réponse, pas plus que les Restos du coeur quand ils avaient protesté après la première opération.

Nous sommes dans une période d’accélération des expulsions, d’arrestations de parents...


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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

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