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10 décembre 2006 7 10 /12 /décembre /2006 09:03

Vous avez jusqu'au 30 décembre (le 31 étant un dimanche) pour vous inscrire sur les listes électorales pour pouvoi voter en 2007, ou même pour vérifier que vous êtes bien inscrit (au cas où). Passé ce délai, vous ne pourrez plus voter en 2007.

Souvenez-vous 2002...



OUVRE LA LAISSE TOI PAS FAIRE
envoyé par amzigh



Principe
Pour pouvoir voter, il faut :
    •     être inscrit sur les listes électorales,
    •     être âgé d'au moins 18 ans,
    •     être de nationalité française,
    •     jouir de ses droits civils et politiques.
Si l'intéressé ne relève pas d'une procédure d'inscription d'office (jeune ayant atteint l'âge de 18 ans entre deux opérations de révision des listes électorales), il doit se faire inscrire volontairement.

Où s'adresser :

    •     soit à la mairie de la commune où il a son domicile ou de celle où il réside depuis au moins 6 mois,
    •     soit à la mairie d'une commune où il est inscrit au rôle d'une contribution directe communale (impôts locaux) depuis au moins 5 ans,
    •     soit à la mairie de la commune où il est assujetti à résidence en tant que fonctionnaire public.

Pièces à fournir :
    •     le formulaire d'inscription sur les listes électorales des citoyens français,
    •     une photocopie de la pièce d'identité en cours de validité (et présenter l'original de la pièce d'identité),
    •     selon le cas, un justificatif de domicile dans la commune ou un justificatif de paiement des impôts locaux depuis plus de 5 ans,
    •     si l'intéressé habite chez ses parents, une attestation des parents établie sur papier libre, certifiant qu'il habite chez eux, et un justificatif de domicile des parents.

Cas particuliers
Si l'intéressé a acquis la nationalité française, il doit également présenter un certificat de nationalité ou le décret de naturalisation.
S'il est dans l'impossibilité de se déplacer, il peut remettre une procuration établie sur papier libre à quelqu'un. Il peut également demander son inscription par correspondance en envoyant les pièces indiquées.

Quand s'inscrire ?
Il est possible de s'inscrire à tout moment de l'année (cette année avant le 31 décembre 2006), mais l'intéressé ne pourra voter qu'à partir du 1er mars de l'année suivante, après la révision annuelle des listes électorales (entre le 1er septembre 2006 et le 28 février 2007).

Il est possible d'être inscrit et de voter la même année lorsqu'on :
    •     atteint l'âge de 18 ans entre le 1er mars et le jour de l'élection,
    •     est fonctionnaire muté ou admis à la retraite après le 1er janvier,
    •     est militaire retournant à la vie civile après le 1er janvier,
    •     est naturalisé français après le 1er janvier,
    •     recouvre l'exercice du droit de vote après le 1er janvier.



Même si vous pensez vous abstenir, il faut vous inscrire pour que ça se voie.

Les taux d'abstention sont calculés sur les inscrits, pas sur la population.

Inscrit, votre abstention éventuelle se voit.

Inscrit, vous conservez votre liberté de changer d'avis au dernier moment.

Non inscrit, vous n'êtes rien, vous êtes une non-personne.

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8 décembre 2006 5 08 /12 /décembre /2006 09:25


D’après l’article de Sébastien Homer paru dans l’Humanité




John-Paul Lepers vient d’annoncer la constitution de sa boîte, On y va ! avant le lancement en janvier de son site www.latelelibre.fr. Ainsi, le trublion de l’interview politique rejoint, d’une certaine manière, son collègue Karl Zéro qui a lui aussi opté pour la Toile après avoir été évincé de la chaîne.

Remplacée par Laurence Ferrari , Karl Zéro a en effet lancé début octobre une émission politique hebdomadaire sur le prtail d'AOL (http://leweb2zero.tv) avec pour mot d’ordre : « Une autre télé est possible ! » Et de préférer, à le croire, le Web à une « traversée du déser» cathodique. D’une certaine manière, la démarche de John-Paul Lepers n’est pas très éloignée de celle de Karl Zéro.


Car, de fait, ce dernier n’est plus tant que cela en odeur de sainteté à Canal +. Symptomatique : outre des reportages et des magazines, il mettra également en ligne Madâme ! son documentaire sur Bernadette Chirac que la chaîne cryptée avait refusé de diffuser. Mais lui réfute toute comparaison avec celui qui, nous dit-il, « reste un copain. Sauf que notre créneau, ce sera le journalisme ».

D’ailleurs, il prépare pour Canal « un documentaire sur la présidentielle qui sera diffusé après le second tour. Mais, alors que j’étais disponible pour suivre cette campagne au jour le jour, personne ne me l’a demandé. Or, j’estime que c’est nécessaire, ne serait-ce que pour les citoyens. C’est pourquoi, avec d’autres, j’ai décidé de me lancer sur l’équivalent de ce qu’étaient il y a vingt-cinq ans les radios libres, en l’occurrence, le Web ».

Pour l’instant, John-Paul en est encore à la constitution de son équipe et ne dévoile rien de ce que l’on trouvera sur sa télé en ligne : « On ne sait même pas quel sera notre modèle économique. La seule certitude, c’est que l’idée de la gratuité de l’information, sur le Net comme ailleurs, est une escroquerie. Sans être opposé à la pub et en ayant peut-être recours à des soutiens, on regarde si le système de l’abonnement est transposable sur la Toile. Même si, pour l’instant, on nous dit que ça ne marche pas, ce serait à mon sens la démarche la plus honnête. »
Il y a en effet un véritable potentiel : Karl Zéro revendique plus de 750 000 téléchargements, tandis qu’un site allemand lancé par des journalistes du Spiegel attire près de 4 millions d’internautes chaque mois.

RDV en janvier.

 

Blog de John-Paul Lepers : http://johnpaullepers.blogs.com/

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30 novembre 2006 4 30 /11 /novembre /2006 17:56

Par Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité.


Il aura malheureusement fallu que la crise de plusieurs quotidiens nationaux soit révélée dans toute sa profondeur pour que s’engage enfin un débat sur la situation de la presse écrite, son rôle et son utilité dans la société.

Alors que le droit à l’information est partie intégrante des droits humains, il n’est laissé pour issue à la crise des journaux que la réduction drastique du nombre de salariés, la réduction de leur pagination, comme cela a malheureusement été le cas pour l’Humanité, le Monde, Libération et France Soir.

D’autre part, la réponse aux besoins financiers, c’est-à-dire les recapitalisations nécessaires, passe presque à chaque fois par le rachat de tout ou partie des journaux par des groupes industriels et financiers.

La réduction du nombre de salariés ou de la pagination conduit forcément à appauvrir le contenu des journaux, donc à moins bien satisfaire les lecteurs. Les recapitalisations successives poussent à la concentration de la presse et des médias au sein de quelques puissantes sociétés multimédias, elles-mêmes intégrées à de grands groupes dont les métiers premiers sont le bâtiment, l’armement, le luxe ou la finance. Dans le cadre de bouleversements technologiques accélérés, la presse écrite devient pour beaucoup d’entre eux une activité subsidiaire. Ils investissent désormais dans la presse gratuite, les télévisions, les télécommunications, l’Internet, jugés plus profitables pour capter les flux des recettes publicitaires. Cette recherche de profitabilité maximale à partir de l’information, de la culture, des loisirs pousse peu à peu à une marchandisation de ces biens communs, rabaissés à de simples moyens de développement d’industries. Or la conception industrielle et marchande de la presse et de l’information est incompatible avec celle de la citoyenneté et de la construction d’un monde commun.

C’est la diversité des analyses, des points de vue d’une presse pluraliste qui permet à chaque individu de se forger son opinion, de devenir pleinement citoyen, pleinement acteur de la société.

Le droit de disposer d’une information pluraliste, portée par une presse pluraliste, est un droit constitutionnel national, un acquis républicain. La charte européenne des droits fondamentaux le reconnaît également comme tel. La démocratie serait gravement amputée si les journaux indépendants étaient étouffés les uns après les autres.

Cet enjeu est plus que jamais à l’ordre du jour. Il est posé à l’ensemble de la société. Il est posé à l’État qui est constitutionnellement le garant du pluralisme de la presse et des opinions. Sous couvert de répondre aux demandes de la consommation, on nous demande d’abdiquer, de nous aligner sur des médias « fast info » évitant l’analyse, le débat, le décryptage de la société et du monde. Nous le refusons ! Nous refusons une presse de soumission dont le rôle serait d’assujettir le peuple aux diktats de la finance, comme aux diktats d’extrémismes et d’obscurantismes.

Nous considérons que les mouvements syndicaux, sociaux, associatifs, les forces de gauche dans leur diversité ont besoin d’un journal en communication avec eux, porteur de leurs idées et de leurs luttes : l’Humanité.

À l’opposé de ceux qui préparent le deuil de la presse écrite, nous considérons qu’un système d’information continue, bas de gamme et jetable, conduira de plus en plus nos concitoyens à se tourner vers des lieux, une presse de qualité, où ils trouveront des clés pour comprendre le monde afin d’en être les acteurs. Voilà ce qui fonde nos espoirs pour l’avenir. Cela nécessite d’urgence des actes forts pour valoriser, promotionner, aider la presse écrite d’information générale et politique.

Des dispositions nouvelles ont été prises par l’État ces dernières années pour aider les entreprises de presse.

Mais face à la gravité des problèmes et aux enjeux démocratiques posés à la société, l’État et la profession devraient se doter d’un projet totalement nouveau, conforme aux exigences de notre temps. Cela nous conduit à insister une nouvelle fois sur l’impérieuse nécessité de réunir des « assises » ou des « états généraux pour le pluralisme de la presse écrite », en y associant tous les acteurs concernés. Ces « assises » devraient déboucher sur une modernisation de la législation issue des ordonnances de la presse, pour les adapter au cadre nouveau résultant des progrès technologiques et de la pression que la loi de l’argent exerce sur l’information.

Et qu’on cesse ce petit terrorisme intellectuel culpabilisateur en agitant la somme de 850 millions d’euros que l’État affecte à la presse. Cet argent sert à soutenir l’impression, le portage, la diffusion. Cette somme n’a rien d’exagéré au regard du soutien de certains autres secteurs ! Elle est minime au regard de celle dépensée par certains groupes capitalistes pour acheter des titres. Qui peut évaluer raisonnablement le prix de la démocratie, de la création intellectuelle, du partage des savoirs auxquels participe la presse ?

 

Des dispositions concrètes, nouvelles peuvent être prises telles que :

* Des déductions fiscales pour les personnes physiques et morales qui participent aux souscriptions en faveur des journaux et des entreprises qui les publient. L’engagement de ces lectrices et de ces lecteurs est de même nature que celui de celles et ceux qui s’engagent dans des associations, des syndicats ou des partis politiques. Une telle disposition peut être votée par le Parlement dans le cadre de la loi de finances en débat actuellement. Si une nouvelle interprétation de la loi existante sur le mécénat est possible, faisons-le immédiatement. En plus des lecteurs de l’Humanité, cette proposition intéresse ceux de Libération, de Politis, du Monde, du Monde diplomatique.

* Un crédit d’impôt pour les personnes aux revenus modestes qui font l’effort de s’abonner à un journal pourrait également être décidé. Ceux qui vont l’acheter régulièrement chez les marchands de journaux devraient pouvoir bénéficier de la même mesure sur présentation d’une carte de fidélité élaborée en commun par les syndicats de diffuseurs, les Nouvelles Messageries de la presse et les éditeurs.

* Sur le modèle des mécanismes innovants qui ont permis en leur temps la relance du cinéma, une réforme structurelle devrait permettre un léger prélèvement sur une partie des recettes publicitaires qui se concentrent aujourd’hui sur les plus grands groupes de médias privés, pour les affecter aux quotidiens d’information générale et politique à faibles ressources publicitaires.

* Dans ce cadre, l’aide publique aux journaux à faibles ressources publicitaires devrait être doublée.

* Les principes coopératifs mis en place à la Libération pour la production et la distribution doivent être défendus et rénovés afin de répondre aux besoins de notre époque.

* Le soutien au réseau de distribution et de vente des journaux doit être renforcé, et la situation des marchands de journaux et des dépositaires de presse considérablement revalorisée. Leur rôle social et de service doit être mieux reconnu.

* De nouveaux dispositifs d’aide au portage pourraient être imaginés et financés par l’État, en coopération avec les Nouvelles Messageries de presse et les marchands de journaux.

* L’aide à la lecture de la presse par les jeunes doit être plus soutenue et développée. Plusieurs régions installent désormais des bouquets de titres dans les lycées. Mais toutes les régions devraient maintenant s’emparer de ces projets. Ces dispositifs devraient être élargis aux universités et à d’autres lieux publics. Au-delà de la semaine de la presse et des médias à l’école, l’étude de la presse dans les programmes scolaires permettrait d’en faire découvrir toute la richesse aux collégiens, aux lycéens et aux étudiants.

* De la même manière qu’existent des aides européennes pour le cinéma ou l’audiovisuel, il convient désormais de financer des projets européens visant à garantir le pluralisme de la presse.

* Tous les démocrates, les républicains sont concernés par ces enjeux. Une grande mobilisation est indispensable ! La presse écrite est nécessaire au débat démocratique. Elle a une mission d’intérêt public. Elle ne peut être condamnée à cette seule alternative : disparaître ou être rachetée par de grands groupes au détriment de son indépendance. Les « états généraux » pour le pluralisme sont plus que jamais à l’ordre du jour.



Pétition sur : http://www.humanite.presse.fr/petition/meta388463

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24 octobre 2006 2 24 /10 /octobre /2006 09:15
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10 août 2006 4 10 /08 /août /2006 08:59

Le Hezbollah (Parti de Dieu) fondé en juin 1982 est un mouvement politique chiite libanais possédant une branche armée qui fut à l'origine de sa création, en réaction à l'invasion israélienne au Liban.

Sur l'emblème du Hezbollah est écrit, au-dessus d'une main tenant un AK-47, un verset extrait du Coran (V, 56); « Et quiconque prend pour alliés Dieu, son messager et les croyants, [réussira] car c'est le parti de Dieu qui sera victorieux. » . Sur le drapeau seulement la dernière partie du verset est écrite "car c'est le parti de Dieu qui sera victorieux"

Le Hezbollah est considéré comme un mouvement de résistance par la Syrie, l'Iran et une partie du monde arabo-musulman, et comme organisation terroriste par (entre autres) les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uniet Israël. La position de l'Union européenne est contrastée : par la voie du président de l'union en exercice au 01 août 2006, l'Union européenne signale que le Hezbollah ne sera pas inscrit sur la liste des organisations terroristes; toutefois, le Conseil de l'Union européenne inclut l'officier supérieur des services de renseignements du Hezbollah Imad Fa'iz Mughniyah (alias Mughniyah, Imad Fayiz) sur sa liste de terroristes. Cette classification est contraignante mais ne concerne pas la branche civile du parti et sa branche armée située à l'intérieur du Liban. Sur le mouvement considéré dans son ensemble, le Conseil de l'Union a jusqu'ici jugé que le Hezbollah ne s'inscrivait pas parmi les mouvements terroristes, malgré plusieurs demandes états-uniennes. Certains diplomates européens estiment que le dernier refus de mars 2005 de l'inscrire sur la liste des mouvements terroristes était motivé par le fait que l'Union européenne ne souhaitait pas, en cette période d'instabilité au Liban, aggraver la situation. À la différence du Conseil de l'Union européenne, le Parlement européen a adopté le 10 mars 2005 une résolution (par 473 voix pour et 33 contre) déclarative et non contraignante pour les États membres qualifiant le Hezbollah de terroriste (« 7. considère qu'il existe des preuves irréfutables de l'action terroriste du Hezbollah et qu'il convient que le Conseil prenne toutes les mesures qui s'imposent pour mettre un terme à cette action »). L'ONU ne classe pas le Hezbollah dans sa liste des organisations terroristes mais le Conseil de sécurité de l'ONU appelle à son désarmement.

 

Le Hezbollah est tenu pour responsable de nombreuses prises d'otages d'occidentaux, pour l'essentiel diplomates et journalistes, et de soldats israéliens dans les années 1980 et de l'orchestration d'attentats spectaculaires et meurtriers contre les forces occidentales présentes au Liban à cette époque. Il jouit d'une certaine popularité dans le monde arabo-musulman pour avoir contribué au retrait israélien du Liban Sud en juin 2000. Il s'inspire du principe du velayat-e faqih, c'est-à-dire la primauté des théologiens (velayat-e faqih signifie « gouvernement du docte ») sur la communauté chiite, à présent controversé.

Par ailleurs le Hezbollah traite d'affaires sociales par le biais d'hôpitaux, d'écoles, d'une chaîne de télévision et d'orphelinats. Il est le premier employeur au Liban. Suite aux élections législatives de mai-juin 2005, le mouvement compte 14 sièges au parlement libanais qui en compte 128. On remarque qu'à chaque élection, le mouvement présente des candidats sunnites et chrétiens en plus de candidats chiites. Le Hezbollah est actif principalement dans la vallée de la Bekaa, dans la banlieue sud de Beyrouth et au sud du Liban. Le groupe est dirigé par le sayed Hassan Nasrallah et est financé principalement par l'Iran et la Syrie, ainsi que par des fonds privés.

 

Le 12 juillet 2006, le Hezbollah lance une attaque de mortiers et de roquette Katioucha sur une unité israélienne qui effectuait une patrouille de routine. Israël accuse le mouvement chiite d'avoir effectué cette opération sur son territoire tandis que le Hezbollah affirme que les soldats attaqués s'étaient infiltré en territoire libanais. Parmi les soldats du contingent qui composaient cette unité, trois sont tués et deux sont faits prisonniers par le Hezbollah. Une autre unité israélienne, tentant de libérer ces deux soldats, rencontrent une forte opposition armée : huit de ses soldats sont tués. Cette opération est dénoncée comme une «agression» par Israël.

L'armée israélienne commence alors sa plus importante attaque du Liban depuis l'invasion de 1982.

 

D’après : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hezbollah
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19 juin 2006 1 19 /06 /juin /2006 16:43


 

"Le plus dur pour les hommes politiques, c'est d'avoir la mémoire qu'il faut pour se souvenir de ce qu'il ne faut pas dire."

Coluche

 

 

Il y a 20 ans Coluche nous quittait d’un tragique accident de moto le 19 juin 1986.

Il avait 41 ans.

Coluche, de son vrai nom Michel COLUCCI, est né à Montrouge le 28 octobre 1944.

Orphelin de père, les études ne le passionnent pas et il ne possède que son certificat d’études primaires qu'il obtient en 1958.

 

Il commença à travailler dès l'âge de quinze ans et multiplia les petits boulots (Garçon de café, livreur…) puis Coluche rencontra la bande du « le Café de la gare », troupe créée par Romain Bouteille en 1969 où il joua notamment aux côtés de Patrick Dewaere, Henri Guybet, Miou-Miou, Gérard Depardieu, Thierry Lhermitte, Josiane Balasko et Gérard Jugnot.

 

Son premier sketch C'est l'histoire d'un mec tourne en dérision la difficulté de raconter une histoire. Très vite, les sketches suivants lui vaudront un véritable succès populaire.


Il revendique sa grossièreté : « Toujours grossier, jamais vulgaire ». En novembre 1971, il crée sa propre troupe Au vrai chic parisien - Théâtre vulgaire, puis Le vrai chic parisien.

Son premier spectacle s'intitule Thérèse est triste.

Du 15 février au 2 mars 1974, Coluche est à l'Olympia pour son spectacle Mes adieux au music-hall. Sa célèbre salopette à rayures bleues et son tee-shirt jaune font leur apparition à ce moment.

Coluche fait également une apparition à la télévision le 19 mai 1974 avec L'histoire d'un mec. Son sketch apparaît entre l'intervention entre les deux tours de la Présidentielle de 1974 entre Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand.

D’avril 1974 à juin 1979, il co-anime l'émission On n'est pas là pour se faire engueuler sur Europe 1.

 

Plus qu'un homme qui veut faire rire, Coluche veut faire bouger les choses.

Ainsi le 15 juin 1985, il anime avec Guy Bedos le concert de SOS Racisme place de la Concorde.

Et il organise le 25 septembre 1985 un gigantesque canular : les télévisions et la France entière peuvent assister au mariage de Coluche et de Thierry Le Luron, « pour le meilleur et pour le rire ».

Une provocation avant-gardiste autour du mariage homosexuel et une parodie du très médiatisé mariage d'Yves Mourousi, le présentateur TV vedette de l’époque.

De juillet 1985 à mars 1986, il anime l'émission Y'en aura pour tout le monde sur Europe 1 ainsi que Coluche 1 faux sur Canal + à la même période.

Coluche s'est aussi essayé au jeu de la politique puisqu'il avait lancé une campagne pour être candidat à l'élection présidentielle de 1981.

Il annonça sa candidature le 30 octobre 1980. Le 14 décembre, un sondage publié par le Journal du dimanche le crédite de 16 % des intentions de vote.

Il se retira de la course le 15 mars de l'année suivante, selon lui à cause des pressions politiques.

 

Issu d'un milieu défavorisé, « Je ne suis pas un nouveau riche, je suis un ancien pauvre », il a pris conscience de grosses défaillances dans l'entraide française envers les plus démunis et a créé les Restos du Cœur ( www.restosducoeur.org/ ) en 1985.

Il lança l'idée des restos sur Europe 1 le 26 septembre 1985 en déclarant : « J'ai une petite idée comme ça, si des fois y'a des marques qui m'entendent, je ferai un peu de pub tous les jours. Si y'a des gens qui sont intéressés pour sponsorer [sic] une cantine gratuite qu'on pourrait commencer par faire à Paris ».

 

Il est également à l'origine de la loi Coluche, votée en 1988, qui permet à un donateur de déduire une partie de son don de ses impôts.

Sa célèbre salopette lui avait été donnée par le mouvement Emmaüs. Devenu célèbre, il renvoya l'ascenseur en remettant un chèque d'un montant élevé à l'abbé Pierre pour ce mouvement.
 
Passionné de sports mécaniques, il s'est engagé sur le Paris-Dakar. Il a aussi tenté et obtenu le record du monde de vitesse du kilomètre lancé sur piste à moto, le 29 septembre 1985.


Coluche décéda tragiquement il y a 20 ans aujourd’hui, le 19 juin 1986 à l'âge de 41 ans d’un accident de moto, percutant un camion effectuant une manœuvre délicate.

Le chanteur Renaud, grand ami de Coluche (qui était le parrain de sa fille Lolita), lui dédia une chanson quelques jours seulement après sa mort : Putain de camion.


Coluche est enterré au cimetière de Montrouge, dans le 14e arrondissement parisien, près de la porte d'Orléans.

 

Tour à tour admiré, craint, dénigré, Coluche s'est posé comme le provocateur des années 1980, osant la grossièreté, et chacune de ses apparitions télévisées était attendue avec grand plaisir. Il a su donner un nouveau visage à la télévision.


Il avait le sens du rire et de la dérision, avec lui tout y passait : au-delà des différences et des clivages politiques, sociaux, culturels, Coluche avait toujours son mot à dire sur tout mais tout en étant caustique, il savait rester correct, poli et respectueux.

Il savait dénoncer, sans pour autant être méchant, il savait se montrer incisif sans blesser.

 

Vingt ans après, son humour, ses mots et sa générosité lui survivent et il est encore un comique apprécié.

 

 

Liens : http://www.coluche.fr/ ; http://fr.wikipedia.org/wiki/Coluche
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16 juin 2006 5 16 /06 /juin /2006 10:48


Le CNE en quelques chiffres :


* 10 mois de mise en service
* 444.000 emplois soi-disant crées
* 44000 devraient être crées en réalité
* 30% des CNE déja résiliés au bout de 6 mois

D'après une étude de la Dare (ministère de l'Emploi), 70% des embauches effectuées avec un CNE auraient de toutes façons eu lieu, que ce soit via une CDI classique ou un CDD et 20% ne seraient que des anticipations de recrutements. Seules 10% des embauches seraient ainsi de véritables créations d'emplois soit environ 44.000 emplois dont 30 % ont déja été rompu.

Selon le gouvernement, le CNE favorise l'emploi en "assouplissant" le Code du Travail.
Pourtant à l'heure actuelle, il est illusoire de prétendre présenter un bilan exhaustif des créations d'emploi liées à ce contrat, qui concerne les entreprises de moins de 20 salariés.

Dès la création du CNE, les organisations syndicales ont unanimement critiqué le dispositif (pour lequel elles n'ont pas été consultées) et dénoncé les risques d'abus et la précarisation qu'il engendre.
Le principale problème est que la possibilité pour un employeur de licencier un salarié sans justification de ses motifs et ce pendant une période de deux ans.

Les nombreux licenciements abusifs, pour avoir osé réclamer le paiement d'heures suppléméntaires, pour un arrêt maladie, pour avoir informé l'employeur de sa grossesse... , confirment que ce contrat encourage les abus de "patrons voyous" et cela augmente l'insécurité juridique pour les entreprises et plonge les salariés dans une incertitude et une angoisse intolérables pendant 2 ans.

De plus, les patrons qui sont traduits en jugement pour avoir rompu abusivement un CNE sont condamnés à verser des sommes importantes pour des entreprises de moins de 20 salariés (entre 10.000 et 15.000€ en moyenne).

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25 mai 2006 4 25 /05 /mai /2006 08:21



On le sait depuis des années, mais pourtant les choses se sont accélérées depuis quelques mois, entre Libération, France Soir, la Croix et maintenant l'Humanité, la presse parait plus que jamais menacée.

La concentration progressive des titres de la presse nationale au sein des mains de grands groupes de l'armement ou de la construction par exemple, réduit les marges d'autonomie de la celle-ci, avec la présence toujours grandissante de la publicité qui limite encore la liberté journalistique.


Alors que le PCF propose un financement public des journaux pour une information diversifiée et libre, le gouvernement ne parait pas prêt à intervenir contre les intérêts de certains de leurs amis propriétaires de journaux.
Sans cela, de grands journaux exprimants une diversité de points de vue nécessaire, sont menacés.

Par exemple pour l'Huma le besoin se chiffre à 2 millions d'€, ce journal socialiste puis communiste lancé par Jean Jaurès en 1904 qui est si important dans la bataille contre les idées reçues et les combats qu'il pense juste (contre le TCE, le CPE/CNE, Le Pen, la guerre ou les Loi qu'il juge mauvaise...) fait donc appel de nouveaux à la générosité de ceux qui aiment l'Huma, ou qui aime la presse tout simplement.


Liens : http://www.humanite.fr/ ; http://libresechanges.humanite.fr/


D'après :
http://revolutiontroyenne.over-blog.com/article-2767498.html

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21 mai 2006 7 21 /05 /mai /2006 09:27

Les jeunes de 18-25 ans représentent actuellement environ 13 % des électeurs en France.

Nombreux sont ceux qui parlent d’un "divorce" entre les jeunes et la politique. En fait, les jeunes sont, aujourd'hui, comme bon nombre de citoyens, à la fois intéressés et désintéressés par la politique. Je pense plutôt qu’à un "divorce" qu’il y a un manque de compréhension et d’écoute entre eux et les hommes politiques.

Nous pouvons constater que de nombreux jeunes s’impliquent dans les thèmes de société, et n’hésitent pas à se mobiliser s’il pense que cela est nécessaire. En effet, nous avons pu constater ces derniers mois qu’ils n’hésitent pas à prendre la parole comme lors du référendum sur le traité constitutionnel européen du 29 mai 2005, sur la crise des banlieues ou encore lors des manifestations anti-CPE.

Les 18-25 ans rêvent d’un monde meilleur en défendant des valeurs de tolérance, de lutte contre le racisme et de respect des droits de l’homme, en se soucient des plus démunis et de l’écologie. Ils s’intéressent aussi à des thèmes différents comme par exemple la légalisation du cannabis où les débats sont nombreux ou bien encore le pourquoi de la guerre en Irak.

Les jeunes ont une forte attente de voir les politiques aborder des sujets qui les intéressent dans leurs programmes, car plus informés, ils sont plus critiques et exigeants que leurs aînés à l'égard des politiques et attendent de leur part des réponses claires, sans utiliser la "langue de bois".

Ce que je peut dire aux 18-25 ans, c’est que manifester c’est bien, mais il ne faudra pas oublier de voter en 2007 car ils auront là la possibilité d’exprimer (ou pas) leur mécontentement envers la politique mené par l’UMP depuis les élections Présidentiel et Législatives de 2002.

J’ai confiance en la jeunesse dont je fais encore partis et qui a le pouvoir de faire basculer une élection.


Lien : http://www.stopinfos.com/?page=fr&id=556
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8 mai 2006 1 08 /05 /mai /2006 08:37

Quatorze syndicats des organismes publics de statistique dénoncent des pressions politiques et un délai insuffisant pour mener l'évaluation du contrat nouvelles embauches (CNE) commandée par le gouvernement.

"Il n'y a pas aujourd'hui de mesure fiable des créations nettes d'emploi dues au CNE", assurent ces syndicats dans un communiqué commun publié en début de soirée.

"A cette heure, aucune évaluation du CNE ne repose sur des faits, et aucun autre indice ne permet de dire qu'il a des effets en terme de créations nettes d'emplois."

"Ce n'est qu'au terme des deux années correspondant au 'cycle de vie' complet d'un CNE que des études permettant de faire un premier bilan global des effets du CNE seront possibles", expliquent-ils.

"D'ici là, nous estimons que la plus grande prudence s'impose aux statisticiens et aux commentateurs dans leurs évaluations et analyses."

"Une enquête statistique sera bientôt disponible, mais ses résultats resteront d'une portée réduite", poursuivent les syndicats.

La volonté du gouvernement d'avoir rapidement à sa disposition une mesure de l'effet du CNE a conduit le cabinet du ministre de l'Emploi à demander fin janvier le lancement d'une enquête sur les effets du CNE.

"Le risque est grand que le gouvernement s'empare de ses résultats pour exhiber un chiffre de 'créations nettes d'emplois' dépourvu de toute signification réelle", craignent-ils aussi, en remarquant qu'il s'agit d'une "enquête d'opinion auprès de chefs d'entreprises et d'eux seuls".

Les syndicats signataires, affiliés à la CGT, la CFDT, FO, la FSU, l'Unsa et Sud, représentent des agents des ministères de l'Emploi (Dares), de la Santé (Drees), de l'Education nationale (DEP), de l'Insee et de l'ANPE.

 

D’après :  http://fr.news.yahoo.com/03052006/290/cne-des-syndicats-de-la-statistique-denoncent-des-pressions.html

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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr