Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 12:25

http://www.fun-buzz.com/wp-content/uploads/2010/07/mariage_homo.jpg

 

 Le Conseil constitutionnel a entrepris d'examiner la possibilité d'autoriser le mariage homosexuel par l'audition des avocats des associations qui y sont favorables. Sa décision sera rendue le 28 janvier prochain. Aujourd'hui interdit en France, celui-ci est autorisé dans plusieurs pays européens.


Pourquoi deux personnes du même sexe ne pourraient pas se marier ?

Ces personnes homosexuelles sont elles des "sous-personnes" ?

Pourtant elles paient des impôts, travaillent, sont même élus de la République.

Le fait qu'elles n'aient pas le droit de se marier est selon moi une discrimination au même titre qu'elles n'ont pas le droit de donner leur sang.

Dans le futur, je pense que nos petits enfants seront surpris que deux personnes du même du sexe ne pouvaient pas se marier avant (lorsque cela sera autorisé).

Je rappelle que le délit d'homosexualité (!) a été supprimé en 1982 par la gauche.

 

 

PS : j'aurais dû passer chez Morandini sur Europe 1 sur ce sujet, mais ils n'ont pas eu le temps de me passer ... tampis

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 12:00

L'Assemblée générale des Nations unies a adopté le 16 novembre un amendement visant à retirer la préférence sexuelle des motifs de condamnation des exécutions injustifiées, parmi lesquels elle figurait depuis 1999.

Cette référence, qui visait notamment à lutter contre les exécutions d'homosexuels, est désormais remplacée par « raisons discriminatoires de n'importe quel motif ».

L'Assemblée a voté cette modification lors d'un projet de résolution sur les exécutions extrajudiciaires (n'ayant aucun fondement juridique ou n'ayant pas fait l'objet d'un procès) des Etats. Tous les deux ans, les représentants des Etats se réunissent et redéfinissent les motifs des exécutions qu'ils jugent sommaires, arbitraires ou injustifiées.

L'amendement contesté a été déposé par le Maroc et le Mali au nom du groupe africain, du groupe arabe et de l'Organisation de la conférence islamique (OCI). Au total, 79 pays l'ont approuvé (dont la Russie, seul pays européen), contre 70 qui y étaient opposés.

Cette résolution peut influencer les législations à venir

Cette résolution n'est pas contraignante, mais le travail de la commission des droits de l'homme est de faire progresser le droit des minorités. Ce faisant, elle doit être précise pour éviter les vides juridiques et les confusions. Cet amendement du Mali et du Maroc vise à entretenir la confusion sur un point qui était depuis 1999 bien précisé.

Pourquoi avoir retiré la seule préférence sexuelle des cas particuliers ? Pourtant, la résolution contient toujours des cas injustifiés très précis :

  • les enfants des rues
  • les minorités nationales, linguistiques, religieuses
  • les personnes défendant les droits de l'homme (comme les journalistes ou les avocats)
  • etc.

Interrogée par Rue89, Christine le Douaré, présidente du Centre LGTB Paris-Ile-de-France considère que c'est une régression majeure du droit international.

« L'intérêt de retenir le motif de l'orientation sexuelle, c'est que l'on condamnait explicitement les crimes homophobes. Désormais il sera de plus en plus difficile d'assurer la protection des minorités homosexuelles. »

 

Stéphane Crouzat, porte-parole de la mission permanente de la France aux Nations unies, déplore cette décision.

« Nous regrettons que l'Assemblée générale ait renoncé à confirmer ce motif, cette année. Alors que de nombreuses personnes continuent d'être victimes de meurtres et de violences en raison de leur orientation sexuelle. »

 

Même si cette résolution n'est pas contraignante pour les états-membres, elle peut influencer les législations à venir. Pour Mathilde Chevalier, membre de la commission LGBT d'Amnesty International :

« Le fait que le Mali soit également à l'origine de l'amendement est cependant étonnant. C'est un pays dans lequel on a noté peu de cas de pénalisation de l'homosexualité. »

 

Une dépénalisation universelle de l'homosexualité fragilisée

Ce « retour en arrière » intervient dans un contexte toujours aussi difficile pour les homosexuels. Plus de 70 pays, recensés dans cette carte de l'Ilga, pénalisent toujours l'homosexualité, et dix pratiquent la peine de mort pour des motifs sexuels.

Un projet de loi en Ouganda prévoit par exemple de lourdes peines de prison pour des condamnés homosexuels et la peine de mort pour les récidivistes. N'importe quel citoyen pourra également être condamné à trois ans de prison s'il n'a pas dénoncé une relation homosexuelle à la police dans les vingt-quatre heures.

Cette résolution, loin de faire progresser les droits des minorités, vient en plus contredire une déclaration de l'ONU majoritairement saluée. En 2008, 66 pays avaient appelé à la dépénalisation universelle de l'homosexualité.

 

source : http://www.rue89.com

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 15:00

http://img.over-blog.com/193x146/0/13/58/83/homoparentalit__-homosexuel.jpg

 

Le Conseil Constitutionnel a confirmé le 7 octobre dernier l’interprétation du droit actuel qui interdit au sein d’un couple homosexuel l’adoption simple de l’enfant du partenaire ou du concubin. C’est une nouvelle déception pour les couples homosexuels.

Le droit actuel est en décalage par rapport aux évolutions de notre société et la droite ne souhaite visiblement pas que celui-ci évolue.

Une dizaine de propositions de loi de parlementaires de gauche destinées à ouvrir le débat sur ces évolutions sociales notamment sur les droits des familles homoparentales ont été rejetées par la droite.

Nicolas Sarkozy et l’UMP ont ainsi montré leur incapacité à moderniser la société française et à accorder aux Français des droits égaux, en phase avec l’évolution de leurs mœurs et de leurs modes de vie.

Nous entendons à chaque fois le même argument de la part des politiques de droite contre l’adoption d’enfants par des couples du même sexe, à savoir : "Un enfant à besoin d’un père et d’une mère".

Pourtant ce n’est pas la cas pour le parent vivant avec une personne qui n’est pas le parent de l’enfant.

Idem pour les parents célibataires qui vivent seul, l’enfant n’a pas de papa ou de maman sous le même toit.

En France, un célibataire a le droit d’adopter, faudrait il interdire ce droit car il n’y a pas de deuxième parents ?

Malheureusement dans certaines situations il vaudrait mieux que l’enfant ne voit plus son père, sa mère ou bien les deux plutôt que d’être mis en danger ou bien carencés.

Les personnes homosexuelles sont comme tout le monde, elles travaillent, payent des impôts, votent, sont élus, mis à part qu’elles tombent amoureuses de personnes du même sexe.

De plus, dans leur entourage, les homosexuelles, hommes ou femmes, ont de la famille du sexe opposé, parents, frère, sœurs ou bien des amis avec qui l’enfant aura des liens, ainsi celui-ci n’aura pas uniquement des personnes du même sexe comme repère.

Alors pourquoi les homosexuelles n’auraient pas le droit d’adopter des enfants ?

 

Cet article a été également publié sur le site d'Un Monde d'Avance

 

 

lien : http://www.ps76.fr

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 12:58

 

Ce week-end se tenaient à Paris les premières journées européennes des familles homoparentales. (voir cet article de Têtu pour plus d'infomrations : http://www.tetu.com/actualites/international/familles-homoparentales-paroles-de-militants-17925 )

 

Inutile je pense de vous rappeler que je suis pour l'homoparentaité, je vous renvoie toutefois vers cet article pour connaître mon argumentaire sur ce sujet :


http://hern.over-blog.com/article-la-delegation-d-autorite-parentale-autorisee-pour-un-couple-homosexuel-separe-39019821.html

Partager cet article
Repost0
26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 17:48


 

 

Aujourd'hui a eu lieu la Gay Pride, Marche des fiertés lesbiennes, gay, bi et transsexuelles, avec pour mot d'ordre "Violences, discriminations, assez ! Liberté et égalité, partout et toujours !".

 

J'en profite pour rappeler que je suis pour le mariage des personnes homosexuelles et pour l’homoparentalité.

 


J’en ai marre d’entendre à chaque fois le même argument de la part de certains politiques de Droite comme Christine Boutin contre l'homoparentalité (et le droit des personnes homosexuelles en général), à savoir grosso modo : "Un enfant a besoin d'un père et une mère. Non de deux pères ou de deux mères. Un point c'est tout."

Pourtant ce n’est pas la cas pour un enfant vivant avec un de ces parent et une personne qui n’est pas son "vrai" père ou mère. Idem pour les parents célibataires qui vivent seul, l’enfant n’a pas de papa ou de maman sous le même toit.

En France, un célibataire a le droit d'adopter, faudrait-il interdire ce droit car il n’y a pas de deuxième parent ?

Les personnes homosexuelles sont comme tout le monde, elles travaillent, payent des impôts, votent, sont élus, mis à part qu’elles tombent amoureuses de personnes du même sexe.

De plus, dans leur entourage, les homosexuelles, hommes ou femmes, ont de la famille du sexe opposé, parents, frère, sœurs ou bien des amis avec qui l'enfant aura des liens, ainsi celui-ci n'aura pas uniquement des personnes du même sexe comme repère.

Alors pourquoi les personnes homosexuelles n’auraient pas le droit à d'avoir les mêmes statut que les autres beaux parents ?

Ah oui, l’enfant a besoin d’un père et d’une mère…



Partager cet article
Repost0
13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 20:35

 

http://referentiel.nouvelobs.com/file/881935.jpg

 


Pour le cardinal secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone, les récents scandales de pédophilie qui secouent l'Église catholique ne sont pas liés au célibat des prêtres mais plutôt à l'homosexualité (!).

 

"Nombre de psychologues, psychiatres ont démontré qu'il n'y a pas de relation entre célibat et pédophilie, mais beaucoup d'autres ont démontré, et m'ont dit récemment, qu'il y a une relation entre homosexualité et pédophilie. C'est la vérité, c'est le problème", a-t-il déclaré au cours d'une visite officielle au Chili. 

 

La Caramella Buona, association de lutte contre la pédophilie italienne, a émis un communiqué citant la criminologue experte Roberta Bruzzone, qui dit que "les soi-disant corrélations entre homosexualité et pédophilie sont privées de tout fondement scientifique"

 

Selon l'Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (Inter-LGBT) : "Aucun argument scientifique digne de ce nom ne lie plus spécifiquement homosexualité et pédophilie. L'homosexualité est une orientation sexuelle, la pédophilie est une pathologie criminelle". 

 

Ces propos sont discriminatoires et haineux envers les personnes homosexuelles et sont du même niveau que les propos racistes et antisémites. Le Vatican, qui ne sait plus comment se dépêtrer des affaires de pédophilie qu'elle a couverte trop longtemps de silence ferait mieux de se taire au lieu de dire de telles inepties.

 

Je serais curieux de connaître l'avis de Christine Boutin, Christian Vanneste et Philippe de Villiers sur les propos du numéro 2 du Vatican.

 

 

Lien : http://www.tetu.com

 

 

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 22:25




Une institutrice homosexuelle qui se bat depuis 11 ans avec sa compagne pour obtenir le droit d'adopter un enfant a obtenu gain de cause.


Le tribunal administratif de Besançon a annulé le refus d'agrément opposé à Emmanuelle B. par le conseil général du Jura et lui a ordonné de délivrer cet agrément dans les quinze jours. Cette personne vit depuis 1990 avec sa compagne, une psychologue scolaire de 45 ans.

L'enseignante spécialisée, qui est âgée de 48 ans, avait fait condamner la France pour discrimination devant la Cour européenne des droits de l'homme, après que le conseil général lui eut opposé, en novembre 1998, un premier refus d'agrément.

 

Dans un arrêt du 22 janvier 2008, les juges de Strasbourg avaient souligné que la France, si elle n'autorisait pas expressément l'adoption par des personnes homosexuelles, l'autorisait pour les célibataires.

 

Selon des statistiques de l'Institut national des études démographiques, 30.000 enfants vivraient en France dans des familles monoparentales.

 

Inutile je pense de vous rappeler que je suis pour l'homoparentaité, je vous renvoie toutefois vers cet article pour connaître mon argumentaire sur ce sujet :


http://hern.over-blog.com/article-la-delegation-d-autorite-parentale-autorisee-pour-un-couple-homosexuel-separe-39019821.html




Lien : http://fr.news.yahoo.com

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 20:51




La cour d'appel de Rennes, dans un arrêt rendu le 30 octobre 2009, a donné à un couple séparé de femmes homosexuelles la délégation d'autorité parentale avec exercice partagé, au profit de celle qui n'avait pas porté leur enfant.

Selon 'AFP, dans son arrêt, la cour d'appel "dit que l'autorité parentale sur l'enfant sera ainsi partagée en Anne R. et Emilie B. pour tous les besoins de l'éducation de l'enfant".

La cour infirme ainsi un jugement rendu en novembre 2008 par le tribunal de Grande Instance de Rennes, qui avait rejeté leur demande de délégation d?autorité parentale, invoquant principalement la séparation des deux femmes, le caractère récent de cette séparation, et une "hypothétique dégradation future de leurs relations".


Comme je l'ai dis plusieurs fois sur ce blog, je suis tout à fait pour l’homoparentalité.

J’en ai marre d’entendre à chaque fois le même argument de la part de certains politiques de Droite comme Christine Boutin contre l'homoparentalité (et le droit des personnes homosexuelles en général), à savoir grosso modo : "Un enfant a besoin d'un père et une mère. Non de deux pères ou de deux mères. Un point c'est tout."

Pourtant ce n’est pas la cas pour un enfant vivant avec un de ces parent et une personne qui n’est pas son "vrai" père ou mère. Idem pour les parents célibataires qui vivent seul, l’enfant n’a pas de papa ou de maman sous le même toit.

En France, un célibataire a le droit d'adopter, faudrait-il interdire ce droit car il n’y a pas de deuxième parent ?

Les personnes homosexuelles sont comme tout le monde, elles travaillent, payent des impôts, votent, sont élus, mis à part qu’elles tombent amoureuses de personnes du même sexe.

De plus, dans leur entourage, les homosexuelles, hommes ou femmes, ont de la famille du sexe opposé, parents, frère, sœurs ou bien des amis avec qui l'enfant aura des liens, ainsi celui-ci n'aura pas uniquement des personnes du même sexe comme repère.

Alors pourquoi les personnes homosexuelles n’auraient pas le droit à d'avoir les mêmes statut que les autres beaux parents ?

Ah oui, l’enfant a besoin d’un père et d’une mère…




lien : http://www.google.com

Partager cet article
Repost0
14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 11:00


Comme elle l'avait déjà fait à plusieurs reprises Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre de la santé et des sports, a de nouveau confirmée l’exclusion des personnes homosexuels du don du sang.


Début 2009, Roselyne Bachelot a signé un arrêté du ministère de la santé qui allonge l'âge limite pour donner son sang de 65 à 70 ans, mais qui maintient l'exclusion des hommes homosexuels.

Ainsi, si vous avez connu le président Coty Votre sang est bienvenu mais si vous êtes gay...


Le 27 novembre 2007, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot déclarait vouloir "suspendre l'interdiction" faite aux homosexuels de pouvoir donner leur sang, qualifiant cette interdiction de "démarche discriminatoire qui n'est pas tolérable". La suspension de l'interdiction devait, selon la ministre, être effective "d'ici quelques jours"...

Pourtant, la ministre, qui a signé en début d'année un arrêté qui va allonger l'âge limite pour donner son sang, maintient l'exclusion des homosexuels masculins des dons de sang.

Alors que Roselyne Bachelot trouvait cette discrimination "inacceptable" en arrivant au ministère, rien n'a changé.

La ministre l'a même confirmé à Libération : pas question d'autoriser les gays à donner leur sang.

En effet, dans une interview accordée au journal Libération datée du 14 janvier 2009, la ministre annoncait qu'elle maintient finalement l'interdiction de don du sang pour "les hommes ayant eu des rapports avec un homme".

Voici les explications de la ministre concernant sa décision :

"C'est vrai qu'au début, quand la question s'est posée, j'avais clairement demandé à ce que l'on étudie la possibilité de revenir sur cette contre-indication; tout le monde connaît mon engagement personnel.
J'ai sollicité l'avis des experts et des agences sanitaires pour asseoir ma décision sur une évaluation médicale solide. En matière de risque liés au sida, tous ces experts m'ont fait part de deux éléments.
D'abord, il y a une période muette de plusieurs jours, entre le moment où la personne a été en contact avec le virus et le moment où le virus circule dans le sang et donc devient détectable.
Ce qui pose un vrai problème. Ensuite, les données épidémiologiques sont incontestables : entre 10 et 18 % des gays sont contaminés, alors que ce pourcentage est de 0,2 % pour les hétérosexuels. les situations épidémiques ne sont pas les mêmes. Il y a un risque, et ce risque est trop élevé. D'où le maintien de cette contre indication (...) ce n'est pas une option philosophique, c'est une question de sécurité transfusionnelle.
Actuellement, je ne peux pas faire courir ce risque aux malades. Mais on surveille et, s'il y a des changements, on fera évoluer la réglementation.
Tous les pays européens sont sur la même ligne. Mais vous savez, de même, toute personne ayant séjourné en Grande Bretagne pendant au moins un an ne peut pas donner son sang en raison des risques de transmission du prion. C'est une analyse sanitaire qui nous a fait prendre cette liste de contre-indications."

Deux critères, particulièrement, sont éliminatoires pour que l'on refuse de prendre notre sang :
- avoir des pratiques à risque
- être homosexuel.


Interdire à vie le don du sang aux gays au seul motif de leur identité revient à assimiler l’homosexualité à une conduite à risques. Cette interdiction est discriminatoire comme l’ont déjà reconnu le Comité national d’éthique en juin 2002 et la Halde en février 2006.

Comme l'a dit Jean-Luc Romero, président d'Elus Locaux Contre le Sida (ELCS), cette mesure "est totalement disproportionnée au regard de la sécurité transfusionnelle dont personne ne conteste l’importance et qui est assurée par les méthodes modernes de collecte et de conservation du sang.
Au moment où le sang manque cruellement dans les établissements de soins français, que si une mesure est bien dangereuse pour la santé publique, c’est bien d’empêcher une partie de la population de donner son sang."

En mars dernier, Act-Up avait également dénoncé une mesure non justifiée sanitairement. L'association avait aussi précisé que les nouvelles contaminations concernaient désormais davantage les hétérosexuels et que de nombreux pays avaient ouvert le don du sang aux homosexuels au nom de « l’égalité des critères pour tous » sans pour autant mettre en péril la sécurité transfusionnelle.

Roselyne Bachelot entérine l'exclusion des homosexuels du don du sang, malgré les engagements pris (et non tenus) par Xavier Bertrand lorsqu'il était ministre de la santé.


Même avec un test HIV négatif le don est refusé. Les hommes homosexuels doivent ainsi caché leur homosexualité s'ils veulent donner leur sang.




Partager cet article
Repost0
17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 08:00







La Journée mondiale de lutte contre l'homophobie (IDAHO : International Day Against HOmophobia) est célébrée le 17 mai.

Cette journée a pour but de promouvoir des actions de sensibilisation et de prévention pour lutter contre l'homophobie, la lesbophobie la biphobie et la transphobie.

La première journée a eu lieu le 17 mai 2005, soit 15 ans jour pour jour après la suppression de l'homosexualité de la liste des maladies mentales de la Classification internationale des maladies publiée par l'Organisation mondiale de la santé, à savoir le 17 mai 1990.

La Journée mondiale se distingue des Marches des fiertés :

    * sur le principe : là où les Marches mettent l’accent sur la "fierté" des lesbiennes, des gais, des bis et des trans ; la Journée mondiale, elle, montre que la véritable honte, c’est l’homophobie, et qu'elle doit être déconstruite dans ses logiques sociales et combattue sur le terrain ;

    * sur la pratique : lors des Marches, sortir dans la rue est un moyen de se faire entendre par la société civile ; la Journée mondiale, c'est entrer dans la société civile pour porter le débat au cœur même des institutions, des écoles, des quartiers, etc.

Mais les deux évènements se complètent :

    * certaines personnes qui, même sensibles au problème de l’homophobie, estiment ne pas avoir leur place au sein d’une Marche des Fiertés, peuvent apporter leur soutien à travers l’alternative que constitue une Journée contre l’homophobie.

    * dans certains pays où l’organisation d’une Marche des Fiertés est manifestement impossible, une action contre l’homophobie peut être envisagée à l’occasion de la Journée mondiale, surtout lorsque, officiellement du moins, l’homosexualité n’est pas condamnée par les lois en vigueur.

Ainsi, la Journée mondiale peut constituer un levier politique prolongeant l’action des Marches pour les personnes, ou les pays, qui ne peuvent pas (ou ne veulent pas) s’inscrire dans la logique de celles-ci comme la Russie.






Lien : http://www.homophobie.org/




Partager cet article
Repost0

A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr