Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 07:00

 

 

 

 

Un récent sondage Eurobaromètre crédite pour le moment à 34% le taux de participation aux prochaines élections européennes qui auront lieu entre le jeudi 4 juin et le dimanche 7 juin 2009.

 

Si ce chiffre se confirme, le taux d’abstention atteindrait le triste record de 66%. Ce sondage tant malheureusement à montrer le désintérêt croissant des européens pour cette Europe.

 

A noter que ce sondage a été réalisé auprès de 27.218 européens des 27 pays membres.

 

Lors des dernières élections européenne de juin 2004, l’abstention avait atteint 54,3% en Europe et 56,9% en France.

 

 

Pourquoi ce désintérêt ?


En France, les grands partis (UMP et PS en tête), ne semblaient pas pressés d’entrer en campagne. De leur côté, les médias sont très discret sur le sujet. Par exemple aucun débat n’a encore été organisé et les invités politique ne sont quasiment jamais questionnés sur cette écheance électoral.

J’ai l’impression que les grands médias qui ont soutenu activement le OUI en 2005 lors du référendum sur le Traité Consitutionnel Européen ne souhaitent pas que les français en sache plus sur le fonctionnement de l’Europe où les rôle du Parlement européen et de ces député(e)s.

N’oublions pas non plus, je pense, la perte de confiance de la population française et européenne envers leurs élu(e)s.

Après avoir représenter l’avenir lors de sa création en 1950, l’Europe ne semble pus faire plus rêver, pire elle donne, j’ai l’impression, d’être la cause de tout les maux pour nombres de nos concitoyens.

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 08:00
carte europe P2-P3.png


Les institutions : A quoi ça sert ?



parlement européen P4.jpgLe Parlement Européen (Strasbourg) est le principal organe parlementaire de l’Union européenne, et le seul élu au suffrage universel direct. Avec le Conseil de l'Union européenne, il forme la branche législative des institutions européennes.






commission P4.jpgLa Commission Européenne (Bruxelles) est composée de 27 commissaires. Sa fonction principale est de proposer et de mettre en œuvre les politiques communautaires. Elle est responsable devant le Parlement Européen qui peut la censurer.









conseil UE ministre P4.JPGLe Conseil de l’Union Européenne (Bruxelles) est une réunion qui regroupe les ministres des gouvernements de chacun des États membres de l’Union européenne. Chaque pays membre y envoie un représentant en lien avec l'ordre du jour de chaque réunion.








BCE P5.jpgLa Banque Centrale Européenne (Frankfort) est chargée de définir les grandes orientations de politique monétaire de la zone euro et de prendre les décisions nécessaires à sa mise en œuvre.














CJCE1P 5.jpgLa Cours de Justice des Communautés Européennes (Luxembourg) a pour rôle de trancher tous les contentieux juridiques entre les institutions, les États membres et les citoyens.














siege-conseil-europeen P5.jpgLe Conseil européen (Bruxelles) est le sommet des chefs d'État ou chefs de Gouvernement des vingt-sept pays membres de l'Union Européenne et du Président de la Commission Européenne. Ses réunions ont pour but de définir les grands axes de la politique de l'Union (surtout en matière de politique étrangère).










Source : http://mjs76.blogspirit.com/

Partager cet article
Repost0
26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 07:00


Changeons l'Europe

SPÉCIAL ÉLECTIONS EUROPÉENNES

Un numéro exceptionnel

Seule l’Humanité a publié et décrypté le projet de constitution européenne...

Aujourd’hui, elle éclaire les enjeux duscrutin du 7 juin.

 

AU SOMMAIRE :


L’analyse détaillée du Traité de Lisbonne.

La crise du libéralisme en Europe.


Questions à Francis Wurtz

(président du groupe communiste au Parlement européen):

Quel est votre bilan ?

L’Europe sociale, est-ce possible ?

Un front de gauche, pour quoi faire ?


TEXTES ET INTERVIEWS :

Jacques Généreux, Gisèle Halimi, Jacky Hénin, Patrick Le Hyaric, John Monks, Didier Le Reste, Jean-Luc Mélenchon, Christian Picquet, Leïla Shahid…


 

84 pages de révélations, d’analyses, de points de vue : le nouveau hors-série de l’Humanité, spécial élections européennes, est disponible chez votre marchand de journaux.


Prix : 3 euros




Lien : Humanité.fr
Partager cet article
Repost0
19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 08:00

 


Nous sommes à 50 jours d’une échéance électorale très importante : les élections européennes. Celle-ci auront lieu en France le 7 juin prochain.


J’ai l’impression que tout est fait dans les médias pour en parler le moins possible, alors que par exemple, cela fait plus de 15 jours si je ne me trompe pas, qu’ils parlent de l’enlèvement de la petite Elise.

 

Ainsi, tout ce temps accordé à ce fait divers occulte en ce moment en partie un temps d’antenne qui pourrait être consacré à l’explication des enjeux de ce scrutin.

 

A l’heure où 80% des lois votées en France sont des transcriptions de directives européennes, il est important et même primordial d’en parler afin d’inciter un maximum de personnes à s’informer et aller voter dans 50 jours.

 

L’organisation de débats publics et contradictoires à la télévision, sur les radios, internet ou les journaux est nécessaire. Nécessaire car cela permettrait à chacune et chacun de se faire sa propre opinion en toute connaissance de cause et ainsi de faire vivre la démocratie.

 

C’est pourquoi je salut cette belle initiative de Paris Normandie qui consiste à regrouper des blogueurs et blogueuse (spéciale dédicace à Laure Leforestier qui m’a contacté pour ce projet) ayant des idées, convictions, analyses différentes sur cette élection à venir.

 

Cela est une vrai richesse et je remercie Paris Normandie via Sébastien Bailly de nous donner la parole.

 

 

 

 

 


 

Voici les résultats du premier sondage datant du 17 avril  concernant les européennes :



UMP : 28 %

PS : 23 %

MODEM : 12 %

EUROPE ECOLOGIQUE : 10 %

NPA : 7 %

FN : 6 %

FRONT DE GAUCHE (PCF-PG) : 5 %

LIBERTAS (MPF-CPNT) : 5 %

AUTRES : 4 %

 

 

 

Un autre chiffre à retenir : 66 %. C’est le taux d’abstention que les élections européennes pourraient atteindre selon un sondage Eurobromètre effectué dans les 27 Etats membres rendu public récemment. Effrayant…



Partager cet article
Repost0
14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 14:55


Les Irlandais ont nettement rejeté le traité européen de Lisbonne, avec 53,4% de NON contre 46,6% de OUI.

La victoire du Non en Irlande est une bonne nouvelle pour la démocratie. Ce "mini" traité qui était en passe d'être imposé aux européen sans consultation car ratifié uniquement par les parlements de chaque pays, hormis l'Irlande dont la constitution ne permettait pas cela, ne devrait pas être appliqué.

Giscard qui était "le père" du Traité Constitutionnel Européen rejeté par les peuples français et hollandais en 2005 avait dit que :  "Le traité et le mini-traité, c’est la même chose mais dans le désordre.", ainsi c'était "s'assoire" sur les NON de ces eux pays.

Merci aux Irlandais d'avoir exprimés leur désacord avec la politique que veulent nous imposer Sarkozy, Merkel, Barroso and co.

Ce NON est en tout cas un sacré camouflet pour Sarkozy qui avait promis de remettre l'Europe sur les rails.

Partager cet article
Repost0
15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 05:00
 


La France a officiellement ratifié le traité européen de Lisbonne, avec la publication, jeudi au Journal officiel, de la ratification portant la signature de Nicolas Sarkozy. Ce texte porte la signature du président de la République car l'article 52 de la Constitution disposant maintenant que "le président de la République négocie et ratifie les traités", ce qui permet ainsi de passer outre l'avis des français sur ce sujet.

La France est ainsi le premier pays fondateur de l'Union européenne à donner son accord au traité, près de trois ans après le non des Français qui avaient rejeté le projet de Constitution de l'UE. Celui-ci doit entrer en vigueur le 1er janvier 2009.

Le sort du Traité de Lisbonne sur les institutions européennes dépend maintenant du choix des quelque trois millions d’électeurs irlandais. La République d’Irlande est en effet le seul pays européen dont la constitution l’oblige à passer par un référendum avant de pouvoir ratifier le fameux mini traité.

Pour l'ancien Président de la République, Valéry Giscard D'Estaing, le Traité de Lisbonne est "exactement le même texte" que le défunt Traité Constitutionnel Européen rejeté le 29 mai 2006 par 55 % des Français.

 
 


Avec Nicolas Sarkozy comme Président, la France est devenue le pays du déni démocratique et républicain. Maintenant, ce n’est pas au peuple de choisir son avenir.
L’avenir du peuple réside uniquement dans la volonté d’une poignée de députés et de sénateurs.
Non content de servir en priorité leurs intérêts financiers, Sarkozy leur donne la possibilité de décider de l’avenir de millions d’Européens. Comment peut-on appeler cela une République, une démocratie ?

De quel droit un nouveau président de la République peut-il faire ratifier un traité européen déjà rejeté par le peuple souverain ? Il s’agit bien du même texte*(1) rebaptisé, saucissonné et éparpillé dans d’anciens traités européens.
Le Parlement seul peut-il, au nom du peuple français, imposer à ce même peuple souverain la remise en cause de son droit inaliénable et imprescriptible à disposer de lui même ?

En 2005 : 85% des parlementaires étaient pour le oui contre 55% des électeurs pour le non.

Seul le peuple devrait, par référendum, pouvoir valider ou invalider ce qu’il a lui même décidé par cette même voie.

 



*(1)

- La « concurrence libre et non faussée » reste la pierre angulaire de la construction européenne, à laquelle tout est subordonné. Elle bénéficie d’un protocole spécifique du Traité.
- Les services publics restent soumis aux règles de la concurrence, base juridique de leur libéralisation et de leur privatisation.
- La Charte des Droits fondamentaux de l’UE sera, soi-disant, « juridiquement contraignante ». Mais, pour l’essentiel, les droits contenus dans cette charte sont de très faible portée : pas de droit AU travail, mais droit DE travailler ; pas de droit à la protection et la sécurité sociales, mais droit d’ ACCES aux services sociaux ; mise en question du droit d’action collective et de grève au niveau européen ; non reconnaissance du droit à l’avortement et à la contraception, etc. Les droits fondamentaux contenus dans la Charte restent subordonnés aux autres dispositions du traité, caractérisées par « la concurrence libre et non faussée ». De plus, l’application de ces droits est renvoyée aux « pratiques et législations nationales ». Bref, pour l’UE, le social est en option et la concurrence obligatoire !
- Le « libre-échange » généralisé reste l’horizon indépassable des politiques européennes : pas question pour les Etats de l’UE de prendre des mesures restrictives à la liberté de circulation des capitaux entre Etats membres et avec les pays tiers, de mettre le holà à la spéculation financière (adieu taxe Tobin !), de pénaliser la délocalisation d’entreprises !
- La Banque Centrale Européenne reste indépendante de tout contrôle du politique et se donne comme priorité la lutte contre l’inflation au détriment de l’emploi.
- La militarisation de l’Europe est confortée, dans le cadre de l’OTAN donc sous l’égide des Etats-Unis. Les Etats membres s’engagent à améliorer progressivement leurs capacités militaires (seul domaine pour lequel l’augmentation des dépenses publiques est encouragée !) et à intervenir à l’étranger au nom de la lutte contre le terrorisme.
- L’UE reconnaît les Eglises mais ignore toujours la laïcité.
- Le Traité réaffirme l’option d’une Europe forteresse, ouvrant la porte au harcèlement administratif et policier pour tous ceux et celles qui ne possèdent pas la nationalité d’un Etat membre.
- Le rôle du Parlement européen reste limité : il est toujours exclu de la codécision dans des domaines essentiels (fiscalité, marché intérieur, politique monétaire, politique étrangère et de sécurité, etc.). Le monopole de l’initiative législative reste dans les mains de la Commission (équipe de techniciens soumis à la pression constante des lobbies industriels et financiers) et du Conseil européen. Or, les Directives européennes, marquées du sceau du néolibéralisme, représentent désormais 70% de nos législations nationales.

 

 

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2007 4 08 /11 /novembre /2007 22:47

Le Conseil européen de Lisbonne a adopté un nouveau traité européen. Élaboré en plein été, il n’a fait l’objet d’aucun débat public. Il reprend, pour l’essentiel, le contenu du Traité constitutionnel européen (TCE) qui a été rejeté par les Français. Pourtant, le président de la République veut le faire adopter par voie parlementaire, sans consulter les citoyens.

De quel droit un nouveau président de la République peut-il faire ratifier un traité européen déjà rejeté par le peuple souverain ? Il s’agit bien du même texte rebaptisé, saucissonné et éparpillé dans d’anciens traités européens.
Le Parlement seul peut-il, au nom du peuple français, imposer à ce même peuple souverain la remise en cause de son droit inaliénable et imprescriptible à disposer de lui même ?

En 2005 : 85% des parlementaires étaient pour le oui contre 55% des électeurs pour le non.

Seul le peuple devrait, par référendum, puvoir valider ou invalider ce qu’il a lui même décidé par cette même voie.


Article à lire concernant le traité ici





Étienne Chouard : Le traité  européen « est un viol politique » 

jeudi 25 octobre 2007  ( Libération )

Etienne Chouard s’était fait connaître en 2005 grâce à son site internet qui décortiquait et dénonçait la Constitution européenne. Il revient aujourd’hui à la charge contre le nouveau traité européen de Lisbonne. Pour ce professeur d’économie, de droit et d’informatique d’un lycée du sud de la France, il s’agit sur le fond de la même Constitution, pourtant rejetée par les Français et les Hollandais. Et appelle à la combattre. Entretien.

Le nouveau traité européen a été adopté vendredi à Lisbonne. Ce texte ressemble-t-il à la Constitution rejetée en 2005 ?

Étienne CHOUARD. — Ce n’est pas une version édulcorée, c’est la même version etje la combats violemment. On a retiré trois détails sans importance : le drapeau, l’hymne, la référence à la monnaie, le mot Constitution, comme si le fait de retirer l’étiquette retirait le danger. Et puis on nous impose par voie parlementaire ce qu’on vient de refuser par référendum. Pour moi, c’est un viol, un viol politique, c’est une cause de guerre civile. Et les journalistes qui défendent cela sont subordonnés. Ils ne font pas leur boulot de journaliste.

Pour vous, un nouveau référendum est un minimum ?

E. Ch. — Oui, ça me paraît évident, pour cinq raisons. Parce que sur le fond, tout ce qui est dangereux est là : la confusion des pouvoirs dans les mains de l’exécutif, avec les « procédures législatives spéciales » ou les « actes non législatifs ». Le Parlement ne les contrôle pas et ce sont des normes obligatoires qui s’appliquent à tout le monde. C’est incroyable. Et cela peut concerner la concurrence, le marché intérieur, la circulation de capitaux, des choses très importantes, qui sont hors contrôle !

Deuxième point : la dépendance des juges européens vis-à-vis de l’exécutif pour leur carrière. Ils sont nommés pour six ans par les gouvernements, et renouvelables. Dans les démocraties, ça ne se fait pas comme ça. L’indépendance des magistrats est l’un des fondements de la démocratie.

Troisièmement : l’article 104 de Maastricht, c’est-à-dire l’interdiction pour les Etats de créer la monnaie. On est fou d’accepter ça. Les Etats l’ont accepté à Maastricht, c’est toujours là aujourd’hui. Maintenant, ils doivent s’endetter quand ils ont besoin d’argent et payer un intérêt aux banques. Mais on est fou ! C’est contraire à l’intérêt général. La souveraineté politique dépend de la souveraineté monétaire. Si vous l’abandonnée, vous avez tout perdu.  Autre point : la révision de la Constitution. Elle se fait sans les peuples.                 
Et  enfin, dans cette Constitution, aucun organe n’est responsable de ses actes. A part la motion de censure, qui est théorique, parce qu’à la majorité des 2/3, il n’y a pas de mécanisme de responsabilité. Le Conseil des ministres, le Conseil européen, le Parlement ne peuvent être renversés ou dissous par personne. La Banque centrale n’a de compte à rendre à personne. Mais qui est responsable de ses actes là-dedans ?

L’article sur la concurrence libre et non-faussée ne figure plus dans le traité. Mais dans les annexes sur les dispositions pour le marché intérieur, il est toujours dit que la concurrence doit être non-faussée. Pensez-vous que les gouvernements veulent contourner les « non » français et hollandais ?

E. Ch. — Ils ne les contournent pas, ils les violent. Ils ont retiré le mot Constitution et la partie III. Mais en réalité, elle est encore en œuvre. C’est le royaume de l’hypocrisie. C’est de la violence.

 Pensez-vous que la chancelière allemande Angela Merckel a pris l’ascendant sur Nicolas Sarkozy ?

E. Ch. Non, pour moi, ils sont en collusion parfaite. Ils ont convenu du jeu que Sarkozy allait jouer. Il a dit du mal d’eux, mais il sait très bien qu’il ne peut rien faire. Il n’a qu’une envie, c’est de passer son traité en force, comme les autres dirigeants européens.

 La contestation peut-elle monter, notamment par Internet, comme en 2005 ?

E. Ch. — Ça dépend des journalistes. En 2005, il a pu y avoir une contestation car il y avait une perspective, un référendum. Mais si les gens qui vous gouvernent ont décidé de vous violer, c’est-à-dire de ne plus vous demander votre avis, de remettre le bâillon à la victime, eh bien elle ne peut plus crier. On ne nous demande plus notre avis, là. Pourquoi les gens se mobiliseraient dans ce cas ? Les visites sur mon site n’ont pas augmenté pour le moment. Mais je compte sur les journalistes pour être les sentinelles du peuple et l’alerter.

 

Partager cet article
Repost0
29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 09:14

29 mai 2005, 22 h, les résultats du référendum concernant l’adoption du Traité Constitutionnel Européen (TCE) annonçait une large victoire du NON avec près de 55 % des suffrages.

La France qui monopolise le droit à l’expression a dit Oui, celle qui n’a le droit que de se taire a dit Non. Durant toute la campagne, la majorité des médias voulait nous faire comprendre que ceux qui voteront oui sont les gens intelligents, diplômés, bref ceux qui savent, tandis que ceux qui voteront non étaient les crétins, les imbéciles.

La victoire du Non ne vient pas que de l’extrème gauche ou de l’extrème droite (qui ont voté Non pour des raisons différentes), à eu deux ils représentent entre 20 et 30 % de l’électorat au maximum, il vient des ouvriers, des français de la France d’en bas comme le disait M.Raffarin, ceux là sont généralement électeurs de gauche.


Il y a un an la France n’a pas dit Non à l’Europe, mais elle a dit Non à ce TCE.

Les élections présidentielle de 2007 conditionneront beaucoup pour la suite pour avoir un autre TCE pour une nouvelle Europe.

 

Liens : http://u-blog.net/hern/note/37090 ; http://u-blog.net/29mai ; http://www.collectifdu29mai.org

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2005 6 19 /11 /novembre /2005 17:39


Le Parlement Européen examine actuellement le projet de la directive Bolkestein. Malgré le désaccord d’une majorité de français quant à la libéralisation Européenne lors du vote contre le traité constitutionnel le 29 mai dernier, et malgré la déclaration Jacques Chirac, en mars dernier, disant qu’il s’opposerait à cette directive, le Parlement Européen se prépare à la voter en début 2006.

D’ailleurs, il semblerait que le Parlement Européen, majoritairement de droite, soit en position de faire passer cette directive, seules des amendements seront susceptibles de la modifier.

Le projet de « directive sur les services dans le marché intérieur », ou directive « Bolkestein » (conçu à l'initiative de l'ancien commissaire européen néerlandais, le libéral Frits Bolkestein) est une menace (comme l'AGCS) pour les systèmes de solidarité et de protection sociale (droit du travail, protection sociale, système de santé, services publics, protection du consommateur ou de l'environnement, professions réglementées) des vingt-cinq pays membres de l'Union européenne (UE).

Cette directive européenne, si elle devait être adoptée, aurait pour conséquence que tous les services fournis au sein de l'Europe des 25 seraient considérés comme des produits économiques ordinaires. Ainsi, des secteurs essentiels comme la culture, l'éducation, les soins de santé et tous les services relevant des systèmes nationaux de protection sociale pourraient être soumis aux même formes de concurrence économique que les marchandises.

Une telle évolution entraînerait inéluctablement une détérioration des systèmes légaux de pension, d'aide sociale ou de couverture des soins de santé au profit de systèmes privés. Elle signifierait également la dérégulation de nos systèmes éducatifs et la fin de toute forme de diversité culturelle. En outre, l'application de cette directive aurait pour conséquence la remise en cause des droits des travailleurs tels qu'ils sont consacrés par les lois nationales des pays de l'Union européenne.

Dès mars 2005, certains partis politiques et diverses instances nationales et européennes (associations, syndicats...) avaient tiré la sonnette d'alarme. Ils avaient appelé à la mobilisation des forces progressistes pour lutter contre ce projet de directive porteuse de régression sociale.

Une mobilisation citoyenne d’ampleur est nécessaire pour faire barrage à ce projet !

Pétition Stop Bolkestein (à signer et à faire signer !) :
http://www.stopbolkestein.org

Partager cet article
Repost0

A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr