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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 15:35
Marie-Pierre Vaslin, Présidente du GEIST et DIM (au centre), Arnaud Mouillard et les animatrices


Un passage très apprécié, c'est le titre d'un article consacré à mon départ de l'association GEIST et DIM de Cany-Barville paru dans le Paris Normandie du 10 novembre. Durant plus de deux ans, j'ai travaillé comme animateur dans cette association qui oeuvre en faveurs des enfants trisomiques et déficients intellectuels. Que de bons souvenirs avec les jeunes, les animatrices, les différents professionnels, bénévoles et salariés de cette association qui aura toujours une place dans mon coeur.


Le blog du GEIST et DIM : http://geist.dim.over-blog.com/



Manifestation de sympathie au Geist/Dim pour marquer le départ du moniteur animateur.

Souvenirs et anecdotes ont été évoqués abondamment lors de la réception organisée par le Geist/Dim à l'occasion du départ d'Arnaud Mouillard. Depuis un peu plus de deux ans, il animait l'association qui œuvre en faveur des enfants dont il avait la charge en tant que moniteur éducateur.
Parents, bénévoles, membres de l'association avaient répondu à l'invitation de Marie-Pierre Vaslin, la présidente de l'association, pour attester de leur reconnaissance envers le travail d'Arnaud Mouillard.

Des emplois tremplins
La présidente a mis en avant ses qualités d'homme, sa sensibilité, son éternel sourire et sa bonne humeur, et raconté quelques anecdotes qui auront marqué la vie de l'institution et de l'association. Marie-Pierre Vaslin a cependant regretté ce « système qui consiste à ne voir que passer les jeunes au travers de contrats CAE (Contrat d'aide à l'emploi). Des contrats subventionnés à hauteur de 80 %, certes, mais qui ne sont pas renouvelables après deux ans. Ce ne sont que des emplois tremplin pour les jeunes que l'on préférerait garder, mais nous devons nous résigner et continuer à nous battre pour que notre association puisse trouver les fonds nécessaires pour offrir à nos enfants trisomiques et déficients intellectuels modérés des moyens pour qu'ils s'épanouissent et progressent face à leur handicap. »

 

 

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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 11:00

30.000 postes d'auxiliaires et d'emplois de vie scolaire (AVS et EVS). se sont terminé en juin 2009. 5000 ont été provisoirement maintenu et 25.000 ont été remplacés par de nouvelles personnes sans expérience pour aider des enfants handicapés dans les classes.



C'est quoi un AVS et un EVS ?

C'est la loi du 11 février 2005 sur le handicap qui a créé la fonction d'AVS. Objectif, favoriser l'accueil des enfants handicapés dans le milieu scolaire classique. Une aide pour prendre des notes, pour faire les exercices en classe. Autant d'éléments qui se conjuguent à l'infini, en fonction de la personnalité et de la pathologie de l'élève.
Les AVS sont embauchés par le biais de contrats à durée déterminée de 6 à 9 mois renouvelables jusqu'à six ans.

Les emplois de vie scolaire (EVS) ont la même fonction que les AVS mais sont demandeurs d'emplois de longue de durée (plus de 2 ans), ou âgés (plus de 50 ans) ou bénéficiaires des minima sociaux.


AVS / EVS et  les enfants : réalité du terrain et conséquence
 
Voilà la réalité du quotidien de l'accompagnement des enfants en handicapés :

Les EVS et AVS qui sont dans les classes et accompagnent ces élèves en grande difficulté, sont un atout précieux pour les élèves et les enseignants qui n'ont aucune formation dans le champs spécifique du handicap dans leur parcours classique d'études et qui risque de se retrouver en échec face à ces élèves. 
En effet, la prise en charge d'un enfant autiste, trisomique, déficient intelectuel ... est totalement différente selon l'enfant et le handicap.

Les EVS et AVS sont recrutées en contrat précaire (au mieux 24 heures par semaine et 750 euros net par mois) et sont remerciés au plus tard au bout de six ans de bons et loyaux services. L'Etat préfèrant recruter pour les remplaçer d'autres personnes et ainsi ne pas garder ce personnel qui a acquis des connaissances sur l'environnement et la prise en charge individualisé de l'enfant.

AVS et EVS n'ont aucun statut pour pouvoir être reconnu dans le monde de l'éducation. Cela fait des années qu'il est demandé la pérennisation de ce personnel avec salaire et conditions de travail décentes, ce que ne compte pas faire le gouvernement actuel.


Des enfants toujours dans l'attente d'AVS / EVS

 
Le nombre d'AVS et d'EVS est inssufisant car à l'heure actuelle de nombreuses familles attendent que leur enfant ait une personne pour les aider.
Ainsi les enseignants se retrouvent souvent dans l'impossibilité de pouvoir gérer à la fois un élève dit "handicapé" et des élèves dits "classiques".

Le gouvernement condamne également des enfants handicapés à rester chez eux, plutôt que de les intégrer dans un établissement scolaire ordinaire comme le prévoit la Loi du 11 Février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.


Que fait le gouvernement ?

Après une importante mobilisation en faveur des AVS et EVS, le ministre de l'Education nationale Luc Chatel a fait voter début juillet un amendement permettant que certains AVS restent auprès des élèves qu'ils aidaient individuellement (5000 sur les 30.000). 

 

La solution "trouvée" est que ces emplois, dépendant auparavant de l'Etat, seront "portés par le monde associatif, avec un accompagnement financier de l'Etat.

 

Le gouvernement a également retenu 4 fonctions de handicap (Braille, Langue des signes, Autisme et Déficiences respiratoires), il applique une politique féroce avec une ferme intention de réaliser des économies drastiques sur le dos de d'environ 175.000 petits citoyens handicapés.Anéantissant ainsi l’espoir des parents d’intégrer leurs enfants en difficultées en milieu scolaire ordinaire, quelque que soit la nature de leurs handicaps, faute d’accompagnants AVS-EVS.


C'est une aberration totale, qui rique de générer des conséquences gravissimes dans le projet de vie de l’enfant  lui-même, sans compter, ce désespoir déraisonnable des parents qui sont dans l’attente à la veille de la rentrée scolaire  d’un AVS ou d'un EVS et s’entendront dire dans quelques jours, que la continuité de la prise en charge de leurs enfants n’est pas possible, faute de personnels qualifiés en rapport avec les 4 natures de handicap exigées et sélectionnées par l’institution .


Pour le gouvernement, le handicap n'est pas vendeur, coûte cher, bref n'est pas rentable, alors pourquoi faire des efforts pour améliorer cela ? 

 

source : http://forums.france2.fr et http://www.mediapart.fr

 


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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 09:00



Qu'est-ce que la Trisomie 21 ?


La trisomie 21, aussi appelé syndrome de Down est une anomalie congénitale d’origine chromosomique qui se caractérise dans 95 % des cas par la présence d’un chromosome 21 surnuméraire d’où le nom de Trisomie 21 libre. Le diagnostic de Trisomie 21 ne peut être porté sans la confirmation par l’étude des chromosomes ou caryotype.

Le chromosome 21 en plus donne à ces personnes des traits en commun, en général une diminution du tonus musculaire ou hypotonie et une déficience mentale, variables d’un individu à l’autre. Ces traits communs pourraient parfois faire oublier la singularité des personnes trisomiques qui ont aussi les caractéristiques génétiques de leurs familles puisqu’elles héritent des chromosomes de chacun de leurs parents comme tout autre individu. L’éducation permet de faire émerger leurs compétences et leurs singularités. Le QI des enfants atteints de syndrome de Down est extrêmement variable.


Principale cause du retard mental


La trisomie 21 demeure la cause principale du retard mental d'origine génétique chez les personnes déficientes intellectuelles. En France, chaque jour, naît plus d'un enfant porteur de la Trisomie 21.

Malgré la déficience intellectuelle, l'adaptation sociale et scolaire est facilitée par la mise en place d'un accompagnement personnalisé et une adaptation de la pédagogie et des dispositifs de scolarisation. L'espérance de vie des personnes trisomiques augmente régulièrement (aujourd'hui plus de la moitié d'entre elles vivent jusqu'à plus de 55 ans). Ces personnes qui étaient considérées comme inéducables jusque dans les années 70 sont maintenant capables selon leurs capacités de s'insérer dans la société.

 

Plus d'une naissance par jour


Le nombre de naissance de bébé porteur de trisomie 21 à la naissance a diminué de manière significative dans plusieurs pays depuis la mise en place du dépistage prénatal. En France, la prévalence à la naissance est actuellement de 1/2000 naissances mais demeure très variable. Il naît donc actuellement plus d'un bébé porteur de trisomie 21 par jour dans notre pays. La trisomie 21 concerne indifféremment les enfants des deux sexe. On compte actuellement environ 50.000 personnes trisomiques en France, 400.000 en Europe et 8 millions dans le monde.

 

Un avenir qui ne peut être prédéterminé


Un enfant porteur d'une trisomie 21, comme tout autre enfant a un avenir qui ne peut être prédéterminé. Parmi les possibilités à l'issue de sa scolarité, il y a l'accès à des formations professionnelles de droit commun ou adaptées, l'accès à l'apprentissage et au travail en milieu ordinaire ou protégé (ESAT ; ex CAT), l'accueil (quand il y a des places) dans des CAJ (Centre Accueil de Jour), dans des foyer de vie… Sans oublier que faute de place disponible, certaines personnes reste dans leur domicile ou celui de leurs parents.




Je vous invite à visiter le Blog de l'association GEIST et DIM de Cany-Barville :


Vous pouvez envoyer vos dons à l'association GEIST et DIM de Cany-Barville :

 

GEIST et DIM

rue du hôme

76190 Cany-Barville

 

Chèque à faire à l'ordre du GEIST et DIM, déduction d'impôt à hauteur de 66 % du montant de celui-ci, un reçu vous sera envoyé.

 

 

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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 09:00




L'histoire :

Six jeunes adultes porteur de trisomie 21 et six étudiants en éducation spécialisée vivent ensemble une expérience hors de l’ordinaire : l’ascension du Machu Picchu, à plus de 2 000 mètres d’altitude, et la réalisation d’un projet humanitaire.

 

De cette expérience unique est découlé le documentaire Trisomie 21 / Défi Pérou qui nous présente un voyage riche en rebondissements et en moments inoubliables. Notre courageuse bande de douze n’a aucune expérience dans l’éventail des défis proposés.

 

Pas de connaissances de la langue ni du pays, aucune expérience en aide humanitaire ni en ascension d’une aussi vertigineuse montagne.

Par contre, l’équipe se donne tous les outils nécessaires pour accomplir sa mission et permet une expérience hors du commun dans l’échange humain qui se produit.

 

Le film, réalisé par Lisette Marcotte et distribué au Québec par Axia Films, a remporté l'an dernier le Grand Prix Hydro-Québec au 27e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue.

Le jury a considéré ce documentaire comme «un modèle inspirant de coopération internationale vécue dans le respect et la réciprocité qui va au-delà d'un formidable exemple de courage et de dépassement de soi qui force l'admiration».

 


Trisomie 21 : Défi Pérou n'est malheuresement pas visible en salle à ma connaissance.
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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 08:00


Depuis le 1er janvier 2009, de nombreuses familles découvrent que les frais de transport des personnes handicapées entre leur domicile et le centre où elles reçoivent des soins ou sont accueillis sont désormais moins remboursés. Jusqu'à présent prises en charge par l'assurance-maladie, ces dépenses sont aujourd'hui intégrées dans un nouveau dispositif : la prestation de compensation du handicap (PCH). Problème : celle-ci est plafonnée à 200 euros par mois alors que les seuls frais de taxi peuvent dans certains cas dépasser 1000 euros lorsque le handicap nécessite plusieurs séances de soins par semaine.


« La loi du 11 février 2005 devait être un "plus", s’indigne Jean-Marie Barbier, président de l’Association des paralysés de France. Au fil du temps et à force de détricotage, on va se retrouver au mieux à la situation précédente ou, pire, on va perdre certains droits. » Cela semble bien être le cas avec la question du remboursement des frais de transports entre le domicile et l’établissement de soin.

La loi avait prévu que ces frais ne seraient plus remboursés par la Sécurité sociale, certes, mais qu’ils seraient couverts par la « prestation de compensation » nouvellement créée et chargée, en fait, d’assumer les besoins en aide humaine et technique des personnes handicapées.

Le décret d’application est paru le 5 février 2007. Mais, à l’époque, le transfert n’était pas effectif partout et le ministre avait décidé de repousser la mise en oeuvre du système devant les protestations de nombreuses familles.

 

En effet, certaines caisses d’assurance maladie ne remboursaient plus, alors que la prestation compensatoire n’était pas versée. Aujourd’hui le système est en place. L’aide allouée à un adulte ou à un enfant pour le trajet domicile-établissement est plafonnée à 12 000 euros sur cinq ans.

Tout ce qui dépassera ce plafond restera à la charge des familles. « 12 000 euros, cela peut paraître important, explique Jean-Marie Barbier. Mais, sur cinq ans, cela ne représente que deux cents euros par mois.

Imaginez un enfant qui doit faire trente kilomètres en ambulance, matin et soir, entre sa maison et son établissement. Les deux cents euros auront été dépensés entre le 5 et le 10 du mois…

Pour l’instant, on est au début du système, les familles ne vont pas s’apercevoir tout de suite qu’il va leur rester des sommes faramineuses à payer. Mais que feront-elles quand on leur dira qu’elles ont épuisé leur forfait ? Cela viendra très vite pour les externes, un peu plus tard pour les internes. Résultat ? Les internes ne pourront plus rentrer dans leur famille et les autres n’iront plus à l’école. C’est un scandale. »

 

Les associations tentent de négocier, mais le discours gouvernemental est simple : « il faut prendre en compte la nouvelle conjoncture. » Un argument qui ne tient pas, pour Jean-Marie Barbier : « L’actualité n’est pour rien dans cette décision de plafonnement des aides, qui est bien antérieure à la crise. Il faut bien se dire que les personnes dont nous parlons ne peuvent pas "faire un effort". Elles ne peuvent pas. Tout simplement. »



Que d'humanité de la part de la Droite ! Avec une gestion, purement comptable des personnes handicapés. Pourtant  dans ses voeux du 31 décembre que Nicolas Sarkozy, affirmait qu'il ne laisserait "pas les plus fragiles se débattre seuls dans les pires difficultés".


D'après l'article d'Emilie Rive (L'Humanité)

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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 08:30


En lien avec l’ADITH (L’Association Départementale Pour l’Insertion des Travailleurs Handicapés), la Maison de l’Emploi "Plateau de Caux Maritime" située à Doudeville (seine-maritime) organise une journée à destination des personnes en situation de handicap le mercredi 28 janvier prochain.


Cette opération "Emploi et handicap" se déroulera de 10 heures à 17 heures à la Salle Daniel Pierre de Cany-Barville (seine-maritime).

L’objectif de cette action est de constituer, le temps d’une journée, un guichet unique de proximité, reprenant les différentes étapes de l’insertion professionnelle et du maintien dans l’emploi, à savoir :

 

-  la reconnaissance du handicap,
-  l’orientation,
-  la formation,
-  l’insertion professionnelle avec la possibilité pour les personnes de consulter les opportunités d’emploi et de déposer leur candidature auprès des entreprises présentes,
-  le maintien dans l’emploi.

 

Dimitri Egloff, le Directeur de la Maison de l’Emploi "Plateau de Caux Maritime" et son assistante Sandrine Delalandre, ont préparé cette manifestation en se rapprochant de plusieurs partenaires : ADITH76 ; AGEFIPH ; Cap emploi ; l’ANPE ...

En 2008, la première initiative avait aidé des demandeurs d’emploi à trouver ou retrouver du travail. Espérons que la maison de l’emploi fera mieux cette année !

 

 

Pour plus d’informations :


Maison de l’Emploi
Plateau de Caux Maritime
2 place Général de Gaulle 76560 DOUDEVILLE
Téléphone : 02 35 56 78 66 / 06 30 50 58 74
mail : maisondelemploi1@orange.fr

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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 09:00
     
L'Unapei a demandé mardi 2 décembre que les pouvoirs publics mettent fin à la situation dramatique des personnes handicapées mentales, en particulier les enfants et les personnes vieillissantes, et de leur familles.
A la veille de la Journée internationale des personnes handicapées, l'Union nationale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales (Unapei) a lancé un "cri d'alarme" et a demandé une "meilleure prise en compte de l'avancée en âge des personnes handicapées mentales" et la "scolarisation effective de tous les enfants, à l'école ordinaire ou en établissement spécialisé, selon leur projet".

En ce qui concerne les personnes handicapées mentales vieillissantes, Thierry Nouvel, directeur général de l'organisation, a proposé, au cours d'une conférence de presse, la création d'un grand nombre de structures spécialisées et de places, pour permettre la continuité des prises en charge, tout en évitant la standardisation des réponses.

Actuellement, faute d'établissements dédiés, la plupart des handicapés mentaux vieillissants vont en maison de retraite, parfois avant 60 ans, alors que "la moyenne d'âge y est de 80 à 85 ans", a expliqué Thierry Nouvel.

L'Unapei souhaite aussi que les personnes handicapées puissent bénéficier de l'allocation aux adultes handicapés (AAH) tout au long de leur vie, ce qui pourrait mettre un terme à la rupture de droits et de statut observée à 60 ans.
L'organisation exige la parution du décret relatif au régime d'aide sociale à l'hébergement pour les personnes handicapées, issu de la loi du 11 février 2005. L'Unapei a obtenu du Conseil d'Etat le 20 juin dernier la suspension de "la décision implicite de rejet du gouvernement de prendre le décret".

La plus haute juridiction administrative a demandé au Premier ministre de publier le texte avant la fin janvier 2009.
"Nous demandons la scolarisation de tous les enfants en fonction de leurs besoins, de leur capacité, de leur projet", a déclaré le directeur général, qui a estimé que la scolarisation des enfants handicapés se faisait actuellement dans de "mauvaises conditions".
"Allons-nous devoir saisir à nouveau le Conseil d'Etat à propos de la non-publication du décret (sur la collaboration effective entre l'école ordinaire et les établissements spécialisés) ?" s'est-il ainsi interrogé.

L'Unapei a aussi demandé le développement de la formation des professeurs et des auxiliaires de vie scolaire (AVS).
Enfin, l'Union a exigé des garanties financières pour le développement du secteur médico-social, fortement menacé selon elle par des dispositions du projet de loi de finances pour 2009 et le projet de loi Hôpital, patients, santé, territoires.


Lien :  http://www.unapei.org/ ; http://www.ash.tm.fr/
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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 20:00
Simon, 21 ans, est trisomique. Malgré son handicap, il a trouvé un emploi dans une école à Cany-Barville. Un exemple d'intégration qui illustre l’importance de la douzième semaine de l'emploi des personnes handicapées.



L’ADAPT, association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées, et ses entreprises partenaires - Adia, Areva, Groupe Caisse d’Epargne, Groupe La Poste, Monster et Sodexo - lancent pour la 12e année consécutive la Semaine pour l’emploi des personnes handicapées.

Cette action d’envergure nationale recouvre deux objectifs. En premier lieu, il s’agit de sensibiliser le plus grand nombre (grand public, mais aussi chefs d’entreprises, cadres, salariés et décideurs publics ou privés) au recrutement des personnes handicapées en recherche d’emploi. Cette semaine doit également permettre de mener des actions concrètes pour faciliter la rencontre entre travailleurs handicapés et recruteurs.
Cette nouvelle édition de la Semaine pour l’emploi des personnes handicapées comprendra plus de 150 actions sur tout le territoire : Forums pour l’emploi, Jobdatings et Handicafés ; autant d’occasions pour que les recruteurs puissent rencontrer des candidats et que les travailleurs handicapés trouvent un emploi.

Le taux de chômage des personnes handicapées est toujours le double des valides. La 12ème semaine pour l’emploi des personnes handicapées du 17 au 23 novembre 2008 a encore toute sa raison d’être.


Liens :

www.semaine-emploi-handicap.com
www.ladapt.net

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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 09:00


Vidéo à voir sur : http://www.seinemaritime.tv


La 6e édition de la Journée nationale de la trisomie 21 se déroulera le dimanche 16 novembre 2008. La trisomie 21 demeure la cause principale du retard mental d’origine génétique chez les personnes déficientes intellectuelles. En France, chaque jour, naît plus d’un enfant porteur de la trisomie 21.

 

La trisomie 21, aussi appelé syndrome de Down est une anomalie congénitale d’origine chromosomique qui se caractérise dans 95 % des cas par la présence d’un chromosome 21 surnuméraire d’où le nom de Trisomie 21 libre. Le diagnostic de Trisomie 21 ne peut être porté sans la confirmation par l’étude des chromosomes ou caryotype.

Le chromosome 21 en plus donne à ces personnes des traits en commun, en général une diminution du tonus musculaire ou hypotonie et une déficience mentale, variables d’un individu à l’autre. Ces traits communs pourraient parfois faire oublier la singularité des personnes trisomiques qui ont aussi les caractéristiques génétiques de leurs familles puisqu’elles héritent des chromosomes de chacun de leurs parents comme tout autre individu. L’éducation permet de faire émerger leurs compétences et leurs singularités. Le QI des enfants atteints de syndrome de Down est extrêmement variable.

Principale cause du retard mental

La trisomie 21 demeure la cause principale du retard mental d’origine génétique chez les personnes déficientes intellectuelles. Malgré la déficience intellectuelle, l’adaptation sociale et scolaire est facilitée par la mise en place d’un accompagnement personnalisé et une adaptation de la pédagogie et des dispositifs de scolarisation. L’espérance de vie des personnes trisomiques augmente régulièrement (aujourd’hui plus de la moitié d’entre elles vivent jusqu’à plus de 55 ans). Ces personnes qui étaient considérées comme inéducables jusque dans les années 70 sont maintenant capables selon leurs capacités de s’insérer dans la société.

Plus d’une naissance par jour

Le nombre de naissance de bébé porteur de trisomie 21 à la naissance a diminué de manière significative dans plusieurs pays depuis la mise en place du dépistage prénatal. En France, la prévalence à la naissance est actuellement de 1/2000 naissances mais demeure très variable. Il naît donc actuellement plus d’un bébé porteur de trisomie 21 par jour dans notre pays. La trisomie 21 concerne indifféremment les enfants des deux sexe. On compte actuellement environ 50.000 personnes trisomiques en France, 400.000 en Europe et 8 millions dans le monde.

Un avenir qui ne peut être prédéterminé

Un enfant porteur d’une trisomie 21, comme tout autre enfant a un avenir qui ne peut être prédéterminé. Parmi les possibilités à l’issue de sa scolarité, il y a l’accès à des formations professionnelles de droit commun ou adaptées, l’accès à l’apprentissage et au travail en milieu ordinaire ou protégé (ESAT ; ex CAT), l’accueil (quand il y a des places) dans des CAJ (Centre Accueil de Jour), dans des foyer de vie, voir en milieu ordinaire, sans oublier que faute de place disponible, certaines personnes reste à leur domicile ou celui de leurs parents.

De nombreuses manifestations

La Journée nationale de la trisomie 21 organisée par l’association Trisomie 21 France et ses antennes départementales a pour objectif de faire de parler de ce handicap.

Tout au long de cette journée, les associations départementales (certaines associations proposent des actions à d’autres dates) et les personnes porteuses de trisomie 21 iront à la rencontre du public et des médias ou organiseront une journée portes ouvertes. De multiples occasions seront données de rencontrer des enfants, adolescents, jeunes adultes trisomiques ainsi que des professionnels (éducateurs, psychomotriciens, psychologues, ergothérapeutes...) afin de pouvoir parler et échanger sur ce handicap.

Tout au long de cette journée, dans plus de 60 grandes villes, des personnes porteuses de trisomie 21 iront à la rencontre du public, au cours de manifestations conviviales organisées notamment par les associations départementales Trisomie 21 :

 

- Petits-déjeuners livrés à domicile, servis sur les marchés, dans les administrations,

- Participations à des émissions télévisées ou radio,

- Cafés-débats,

- Rencontres sportives,

- Portes ouvertes

- Spectacles de rue,

- Concerts, expositions,

 

 

N’hésitez pas à vous renseigner sur les actions menées dans votre département (voir liste ici).

Par exemple, à Cany-Barville (seine-maritime), l’association GEIST et DIM organise le samedi 15 novembre sur la place de la mairie une exposition de voitures anciennes suivie de balades dans la ville entre 14h et 18h avec à proximité une exposition photos sur les activités associatives proposées aux enfants dans la salle des mariages de la mairie.

Contact : 02.35.97.42.47 ; blog de l’association : http://geist.dim.over-blog.com/

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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 07:30






Simon Carpentier, jeune homme de 21 ans, porteur de trisomie 21 vient de trouver un emploi à temps partiel à la cantine scolaire de Cany-Barville. La municipalité lui a également octroyé un studio près de son lieu de travail. Coup d’œil sur ce jeune homme, membre de l’association GEIST et DIM.

 

Simon a 21 ans, il aime la musique, le karaté, le cinéma, la cuisine, danser, faire des sorties... comme n’importe quel jeune de son âge. Il est également comme environ 50.000 personnes en France, 400.000 en Europe et 8 millions dans le monde porteur de trisomie 21.

 

c’est quoi la trisomie 21 ?


La trisomie 21 (syndrome de Down pour les Anglo-saxons) est une maladie génétique qui résulte d’une anomalie chromosomique. Normalement, l’homme possède 46 chromosomes organisés en 23 paires. Dans la trisomie 21, le chromosome 21 est en trois exemplaires au lieu de deux. C’est la présence de ce chromosome supplémentaire qui déséquilibre l’ensemble du fonctionnement du génome et de l’organisme. Le chromosome 21 en plus donne à ces personnes des traits en commun, en général une diminution du tonus musculaire ou hypotonie et une déficience mentale, variables d’un individu à l’autre. Ces traits communs pourraient parfois faire oublier la singularité des personnes trisomiques qui ont aussi les caractéristiques génétiques de leurs familles puisqu’elles héritent des chromosomes de chacun de leurs parents comme tout autre individu. Chaque personne trisomique est différente, de part la prise en charge qu’ils ont depuis leur naissance ainsi que leur entourage.

 

un suivi dès la naissance


Simon a été pris en charge en éducation précoce dès sa naissance par l’équipe pluridisciplinaire de l’association GEIST (Groupement d’étude à l’insertion sociale des personnes porteuses d’une trisomie 21) et DIM (Déficients Intellectuels Modérés) de Cany-Barville jusqu’en 2002. Puis dans le cadre d’une intégration scolaire ordinaire dans les cadre d’une CLISS (Classe d’Intégration Scolaire) en primaire puis d’une SEGPA (section d’enseignement général et professionnel adapté) au collège, avant d’entrer dans une école spécialisée à l’I.M.Pro (Institut Médico-Professionnel) d’Omonville (Seine-Maritime) jusqu’à juillet 2008. Après plusieurs stages en milieu professionnel, il a décroché un premier contrat de 6 mois (renouvelable et qui devrait déboucher sur une embauche) à la cuisine de l’école primaire et maternelle de Cany-Barville de 20 heures par semaine. Il travaille ainsi de 11 à 16 heures, les lundis, mardis, jeudis et vendredis soit 20 heures par semaine.

 

une nouvelle vie commence


Avec le soutien des élus de la Mairie de Cany-Barville et de l’association GEIST et DIM, Simon a maintenant un emploi et un studio à proximité de son travail. C’est avec un grand sourire qu’il a fait part de son intention de reprendre le Karaté (sport qu’il pratiquait étant plus jeune) dans la salle du sporticaux juste a côté de chez lui. En attendant la création d’un SAVS (Service d’Accompagnement à la Vie Sociale), Simon est aidé par un salarié du GEIST et DIM pour effectuer certaines démarches, des courses, apprendre à gérer un budget...

Cette nouvelle vie qui commence pour Simon est celle d’un jeune adulte, qui, bien que porteur de trisomie 21, a réussis à s’intégrer dans un travail en milieu ordinaire et à vivre en quasi autonomie dans un logement.



Blog de l’association GEIST et DIM de Cany-Barville : http://geist.dim.over-blog.com/


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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr