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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 09:42



Le taux de chômage des handicapés représente plus du double de la moyenne nationale avec près de 20% et près d'une personne handicapée sur trois est sans emploi selon l'association pour l'insertion sociale et professionnelle des personnes  handicapées (ADAPT), qui organise du 13 au 19 novembre la 10e "Semaine de l'emploi des personnes handicapées".

62% des employeurs n'ayant pas de personnes handicapés dans leurs effectifs émettent des réserves à en embaucher, soulignait en 2005 un sondage réalisé par l'Agefiph (Fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées).

Depuis, la loi Handicap entrée en vigueur en janvier 2006 a alourdi les amendes dont doivent s'acquitter, auprès de l'Agefiph, les entreprises n'ayant pas embauché au moins 6% de salariés handicapés, comme la loi l'impose depuis 1987.

Selon le ministère de l'Emploi, en 2005, 680.000 personnes handicapées travaillaient contre 650.000 en 2004 (+ 4,6%), parmi les quelque 900.000 handicapés actifs,
Néanmoins, seulement la moitié des 100.000 entreprises de plus de 20 salariés sont en conformité avec la loi. 23% n'en emploient aucun, préférant payer une pénalité, que la loi de 2005 a renforcée.

Le taux d'emploi s'élevait à 4,38% dans le secteur privé en 2004, guère mieux qu'en 2003 (4,22%), 2000 (4,10%) ou même 1998, où il était de 4%, selon la Dares (ministère). La Fonction publique d'Etat ne donne guère l'exemple puisqu'elle n'emploie que 3,69% de personnes handicapées, selon un rapport parlementaire.

Ainsi, entre le 13 et le 19 novembre, des rencontres sont organisées par lADAPT sur tout le territoire entre employeurs potentiels et personnes handicapées, lors de forums de recrutement, ateliers ou "jobs-datings".

Une quinzaine de ces rendez-vous d'une dizaine de minutes, destinés à convaincre employeurs et employés potentiels de "faire affaire" ensemble, ont lieu à Paris et dans 12 villes de France.

L’ADAPT qui défend ce type de recrutement où le handicap est d'emblée affiché, assure avoir obtenu en 2005 l'embauche de 55% des 720 candidats ayant décroché un entretien approfondi après leur job-dating.

Parmi les premiers freins à l'embauche, figurent les préjugés des employeurs, alors que 90% des travailleurs handicapés ne nécessitent aucun aménagement de poste, rappelle l'ADAPT, et que 93% des entreprises employant des personnes handicapées se disent après coup très satisfaites.

D’après : http://info.france2.fr/france/25919748-fr.php

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16 novembre 2005 3 16 /11 /novembre /2005 00:00


Publié dans l'Humanité du 24 novembre 2005

Du 14 au 20 novembre 2005 se déroule la Semaine pour l'emploi des personnes handicapées.

L'ANPE a produit en septembre dernier un portrait statistique des principales caractéristiques des demandes d'emploi des personnes handicapées, avant l'application en 2006 de la nouvelle loi du 11 février 2005 pour "l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées" qui renforce les obligations déjà existantes dans les entreprises en matière d'emploi de travailleurs handicapés et crée des maisons départementales réunissant tous les acteurs concernés par leur insertion sociale et professionnelle.
 
Fin 2004, environ 7 demandeurs d'emploi sur 100 sont handicapés, soit près de 279 800 inscrits à l'ANPE. Ils ont dans leur grande majorité une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé de la COTOREP (C
ommission technique d'orientation et de reclassement professionnel). Le chômage de longue durée (un an au moins d’inscription) touche 47 % d’entre eux, alors que dans le même temps il concerne 35 % des personnes valides. Plus le degré de handicap est élevé, plus la durée du chômage est longue. 13% des chômeurs handicapés bénéficient du RMI, 25% de l’ASS (allocation spécifique de solidarité), tandis que 727 000 personnes perçoivent l’AAH (allocation aux adultes handicapés).
Les récents chiffres du chômage porte le taux de sans-emploi des personnes handicapées inscrits à l’ANPE à 31%.

Concernant le travail, la Loi de juillet 1987 prévoit que la fonction publique et les entreprises doivent compter au moins 6 % de personnes handicapés dans leur personnel.
Pourtant, l'écart entre l'offre et la demande d'emploi de personnes handicapées n’a cessé d’augmenter. Le taux actuel d'emploi de personnes handicapées est au maximum de 4% au lieu des 6 % prévus par la Loi.
En outre, plus d'un tiers des entreprises soumises à cette loi n'emploient aucun travailleur handicapé, ainsi la situation des demandeurs d'emploi handicapés reste problématique.


La discrimination envers les personnes handicapées est une réalité dans notre société.
Ces personnes elle-même ainsi que les organisations les représentent s’accordent à dire qu’un handicap engendre des discriminations.
Cette situation de discrimination entraîne pour de multiples raisons une stigmatisation des personnes handicapées et une exclusion sociale importante.

Les nombreuses inégalités qui en découlent sont présentes dans tous les pans de la vie sociale.
Cette situation  n’est pas normal dans un pays dit civilisé.

Liens : http://www.stopinfos.com/?page=fr&id=492
http://www.humanite.fr/journal/2005-11-24/2005-11-24-818600

Débat sur : http://coeur-a-gauche.forumactif.com/viewtopic.forum?t=543

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21 octobre 2005 5 21 /10 /octobre /2005 23:00

Définition de l'autisme :

L’autisme est une pathologie due à une anomalie du développement neurologique pendant la période de maturation du cerveau.                                                          
Ce syndrome, qui appartient à la famille des troubles envahissants du développement (classification de l’OMS 1993), apparaît au début de la vie et touche au minimum 1 personne sur 1000 dans une proportion de 4 garçons pour 1 fille.                                                                                                                         
Si l’on considère l’ensemble des troubles apparentés, certaines recherches vont jusqu’à 6 cas sur 1000.
La sévérité et la forme des troubles varient grandement d’une personne à l’autre. Cette atteinte, qui dure toute la vie, peut être associée à d’autres handicaps : déficience intellectuelle, troubles sensoriels ou moteurs, maladies génétiques, épilepsie...

Les personnes autistes présentent donc, sous des aspects différents, des difficultés dans certains domaines, en particulier pour :

- Développer une communication efficace

- Apprendre à décrypter les rapports sociaux

Elles ont aussi une perception très spécifique du monde qui les entoure.
Leur indifférence à l’égard des autres n’est qu’apparente : elle résulte en réalité de leur grande difficulté à comprendre les interactions sociales et à s’y conformer, d’où aussi peut-être le besoin de s’accrocher à des schémas répétitifs et donc rassurants.

Les causes de l'autisme :

 

Contrairement à des hypothèses erronées ayant longtemps eu cours, l’autisme n’est pas dû à un dysfonctionnement de la relation entre la mère et l’enfant.

Effectivement, cette hypothèse, née de l’approche psychanalytique de l’autisme, est souvent encore considérée en France comme partiellement valide, et continue de donner lieu à des prises en charge inadaptées et néfastes, notamment dans les hôpitaux de jour.

Les causes précises à l’origine de l’autisme n’ont pas encore été entièrement révélées ; elles sont sans doute multiples, mais la communauté scientifique considère maintenant l’autisme comme le plus génétique des troubles neuropsychiatriques.

Les recherches éclairent de plus en plus cet aspect avec lequel peuvent interagir divers facteurs environnementaux d’ordre physiologique (infections, produits toxiques...) et qui affecte le cerveau tant dans son développement que dans son fonctionnement.

Les "solutions":

Des études ont montrés qu’une intervention précoce et bien ciblée pouvait largement réduire le handicap et favoriser le développement de l’enfant.            
 
La capacité d’apprendre étant différente, c’est sur ce point précis que la prise en charge doit se concentrer.

Il existe des approches qui bénéficient de suffisamment de recul et qui ont abouti à des résultats tangibles :

- Développement de la communication et des interactions

- Réduction de la dépendance et des troubles du comportement

- Insertion scolaire et sociale…

Les méthodes éducatives globales structurées et adaptées à l’enfant, à l’adolescent ou à l’adulte autiste permettent une véritable possibilité d’évolution. Chaque personne autiste doit pouvoir bénéficier, à tout âge, d’un « projet de vie » personnalisé.

Le manque d’informations sur les moyens de venir en aide aux personnes autistes, entraîne les familles à se tourner vers les associations de parents.
Les familles y trouvent un réel soutien, même si les associations ont elles mêmes bien souvent du mal à se faire entendre des pouvoirs publics.


Mon observation de personnes autiste :

Différents troubles sont présents dans leur comportement, il y a souvent selon les personnes, des difficultés de socialisation, troubles du comportement, troubles relationnels, troubles de la communication, troubles moteurs, déficience de contrôles naturels, troubles ou déficience de la pensée, troubles de l’organisation spatiale et temporelle.

Savoir se laver, aller aux toilettes seules, manger proprement … n’est pas toujours acquis pour ces personnes. Il faut également prendre en compte leur niveau de handicap qui peut être vraiment très élevé chez certains autistes (difficulté à se déplacer, à manger seul…).

C’est beaucoup de travail pour faire progresser une personne autiste, de plus cette progression n’est pas définitive. Il peut il y avoir une forte régression suite à un évènement l’ayant perturbé (changement de personnel, décès d’un parent, problème psychologique…), il peut donc tomber à un niveau encore plus bas qu’il ne l’était auparavant.

Les personnes autiste essayent de communiquer à leur façon, ce n’est d’ailleurs pas toujours facile à comprendre, certains nous montrent leur besoin (WC, nourriture, eau…), pour d’autres c’est à nous de le voir. Il est très important de réfléchir avant chacun de ses gestes ou paroles envers ces personnes et il ne faut pas trop les brusquer. Par exemple il ne faut pas les toucher si nous ne connaissons pas à l’avance la réaction qu’ils peuvent avoir.

En effet, les personnes autistes ne réagiront pas tous de la même façon selon nos gestes ou nos paroles.
Ayant tous des troubles différents, il faut savoir adapter notre façon d’agir, de parler, d’expliquer les choses lorsque l’on travaille à leur contact sous risque de provoquer des réactions parfois dangereuses, aussi bien pour eux que pour nous.

Chacune de ces personnes est unique et possèdent aussi parfois des compétences que l’ont peut exploiter ( jardinage, autonomie pour ranger son linge …), nous pouvons nous servir de ces compétences pour les faire progresser.

 


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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr