Plus d'informations sur les Primaires Citoyennes du Havre du 13 Octobre 2013 ICI
Source : Paris Normandie
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Source : Paris Normandie
Motion relative au projet de réforme des retraites
A l’attention de :
- Harlem Désir, Premier Secrétaire du Parti Socialiste
- Bruno Le Roux, Président du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale
- François Rebsamen, Président du groupe socialiste au Sénat
Avec les réformes Balladur, Fillon et Sarkozy que nous avons toutes combattues, le nombre d’annuités exigées pour une retraite à taux plein s’est accru, passant au fil des années de 37,5 à 41,5 années.
Or, malgré des avancées réelles, le projet qu’élabore le gouvernement envisage l’allongement progressif de la durée de cotisation à 43 années.
Si elle est appliquée, cette mesure aggravera le chômage des jeunes et retardera l’âge de départ à la retraite bien au delà de l’âge légal de 62 ans.
Quand on sait que l’âge moyen d’entrée dans la vie active est de 23 ans, les salariés partiront au mieux à 66 ans.
Il est clair que cette mesure conduira à une véritable régression sociale.
Dans ces conditions, nous demandons aux présidents des groupes socialistes de l’Assemblée Nationale, Bruno Le Roux, et du Sénat, François Rebsamen, de déposer un amendement tendant à maintenir la durée de cotisation à 41,5 années et à rechercher le financement correspondant dans les revenus du capital qui, actuellement, ne sont pas mis à contribution.
Cette Motion que j'ai soumise au vote des militants de la section PS de Pavilly a été votée à la quasi unanimité.
Le Havre fait partie des 4 villes en France où le candidat socialiste aux prochaines municipales sera désigné dans le cadre de primaires ouvertes à tous après une cotisation d’un euros. Le scrutin est prévu les 13 et 20 octobre prochains. Au Havre 3 candidats sont en lice, Laurent Logiou, Camille Galap et Armand Legay. 3 candidats qui se sont prêtés au jeu des thématiques que France 3 Baie de Seine leur a imposées.
Volet 1 : l’emploi. Quelles sont leurs propositions ?
Le Parti Socialiste organise des primaires citoyennes les 13 et 20 octobre 2013 dans 4 grandes villes en France : Béziers, Aix-en-Provence, Marseille et Le Havre.
Voici un autoportrait des 3 candidats socialistes à la primaire du Havre :
Je suis né en 1965 au Havre. En 1984 je m’inscris à l’Université du Havre, j’en deviendrai plus tard le premier docteur en biologie puis vice-président en 2000.
« Placer l’étudiant au cœur de la politique universitaire » c’est sur ce programme que j’ai été élu en 2005 Président de l’Université du Havre. Mon engagement local s’est alors intensifié pour positionner l’université du Havre comme un élément structurant du territoire. Réélu en 2010, j’ai poursuivi les projets qu’avec mon équipe, nous avions initiés. Diriger une université exige de fédérer et de dynamiser les équipes, de rencontrer les partenaires, d’être en capacité de mobiliser les compétences et de piloter un projet au service d’une communauté. Mon mandat s’est achevé en juin 2012. Libéré des contraintes de neutralité qu’exigeaient mes fonctions, je me suis engagé en politique.
La gestion de la ville par l’UMP se traduit par des échecs patents, la montée des inégalités, un lien social en déliquescence, la perte de milliers d’habitants. Cinq thèmes de réflexion et d’action guident mon projet pour les Havrais : la priorité à l’éducation et la jeunesse, l’urgence de l’emploi, l’amélioration des conditions et du cadre de vie, l’égalité des citoyens, l’attractivité de la ville et son rayonnement. Etre à l’écoute des Havrais, travailler dans la proximité de leurs besoins et de leurs attentes c’est ce qui m’anime. Je saurai, simultanément, peser là où les décisions se prennent, au niveau régional et national, et ancrer durablement la dimension internationale que mérite une ville comme Le Havre.
Armand LegayCandidat de Le Havre
Premier signataire de la motion C, j’ai posé ma candidature à cette primaire au Havre pour un rassemblement de toute la gauche dès le premier tour en mars 2014.
D’apprenti à ouvrier hautement qualifié de 1966 à 1982, j’ai accédé au travail social par une formation socio-culturelle. Embauché en Mairie du Havre comme animateur, par concours, je suis devenu attaché territorial. J’ai travaillé à l’essor de la vie sociale. Âgé de 66 ans, je suis titulaire depuis 2010 d’un doctorat en sociologie sur les biocarburants.
Pendant 22 ans, j’ai été au Parti communiste, que j’ai quitté en 1997. Engagé en politique depuis 47 ans, j’ai rejoint le Parti socialiste en 2005.
Secrétaire de cellule du PCF au Havre, tous les ans, j’avais l’honneur de signer le renouvellement de la carte d’adhésion d’André DUROMEA, Maire du Havre, pour qui j’ai une grande affection. À la perte de la municipalité en 1995 il me dit : « Ils n’ont pas su partager le pouvoir et écouter comme moi je l’ai fait pour le garder jusqu’en 1989. »
Aujourd’hui, me rappelant son socialisme communal, c’est en faveur d’une politique sociale et proche des Havrais que je travaillerai. Avec l'aide de tous, j’œuvrerai à l’essor de cette Porte Océane, ouverture des côtes de Normandie, de France, du Monde et du Travail pour notre ville. À partir du programme politique élaboré par toute la Gauche, j’axerai ma campagne et mes engagements réels sur trois critères principaux :
- L’insertion et la vie sociale
- Les territoires et la gestion du patrimoine communal
- L’économie urbaine et des territoires de l’agglomération
Laurent LogiouCandidat de Le Havre
Né en 1961, je suis directeur d’un important centre de formation et je vis dans le quartier de Sanvic avec ma famille. Engagé au PS depuis 1987, mon engagement repose sur la conviction que collectivement nous pouvons améliorer la vie du plus grand nombre. Président du groupe d’opposition municipal PS-PRG-EELV, 4ème Vice-président de la Région Haute-Normandie, je connais bien la vie publique, ses rouages, ses enjeux et ses impératifs. Je défends l’intérêt des Havraises et des Havrais avec passion et détermination depuis de nombreuses années.
Notre ville s’est transformée. C’est une œuvre collective dont il faut se réjouir mais il est indispensable d’aller plus loin. Notre ville, source d’inspiration et de création, dispose d’un potentiel de développement incomparable aujourd’hui sous-exploité. C’est à partir des forces et des atouts du Havre qu’il faut affronter et surmonter les difficultés qui minent notre territoire et ses habitants : chômage, pauvreté, inégalités, difficultés d’accès aux soins, pollutions, perte d’habitants, fermeture de commerces.
Il n'y a pas d'un côté l'image de notre ville et de l'autre la vie des Havraises et des Havrais. Les deux sont liés. En 2017, nous fêterons les 500 ans du Havre : Le Havre de Grâce. Je veux être, dans le cadre du rassemblement de la gauche, l’artisan du retour en grâce de notre ville, celle d’un grand Havre au cœur d’un pôle métropolitain de l’Estuaire puissant. Une ville où attractivité rime avec solidarité et où le développement se conjugue avec l’épanouissement de ses habitants.
source : http://www.lesprimairescitoyennes.fr
Retrouvez ci-dessus un entretien du socialiste Gérard Filoche accordé au site Avant Garde Économique sur la question des inégalités.
Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail, explique pourquoi des inégalités de revenus trop criantes sont un frein au développement économique. Il montre également en quoi la question de l'endettement public est actuellement beaucoup moins important que la problématique d'une relance durable de l'activité économique.
Alain Le Vern, Président socialiste de la Région Haute-Normandie depuis 1998 abandonnera le 30 septembre 2013 ses mandats de Président de la région Haute-Normandie et de Sénateur.
« Plus de 30 ans élu à des mandats tous vécus intenséments, je veux m’offrir d’autres horizons », explique-t-il dans un communiqué remis sans commentaire à la fin de son déjeuner de presse de rentrée, le 12 septembre 2012.
La socialiste Charlotte Goujon lui succèdera en tant que conseillère régionale. Emmanuelle Jeandet-Mengal, 1ere vice-présidente de la région, assurera l’intérim jusqu’à l’élection de son successeur, dont Alain Le Vern souhaite qu’il s’agisse du vice-président Nicolas Mayer-Rossignol. C’est la socialiste Marie-Françoise Gaouyer qui le le remplacera au Sénat.
Une décision sage qu'il convient de saluer, beaucoup devraient en faire autant avant que le scrutins des urnes ne les y oblige.
Nicolas Mayer-Rossignol, qui allit jeunesse et compétence, qui est un élu très abordable, fera, je n'en doute pas, s'il est élu, un très bon Président de la Région Haute-Normandie
La déclaration écrite d'Alain Le Vern :
Yvon Robert, maire socialiste de Rouen, est officiellement candidat à sa propre succession en mars 2014.
Yvon Robert est redevenu maire de Rouen le 6 juillet 2012, à la suite de la démission de Valérie Fourneyron, devenue ministre des sports, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Il avait déjà exercé cette fonction du 24 juin 1995 au 18 mars 2001.
Aux municipales de 2001, il est battu par Pierre Albertini (UDF) avec un score de 48,75 % au second tour.
Aux municipales de 2008 à Rouen, après la victoire de Valérie Fourneyron dès le premier tour avec 55,79 %, il devient premier adjoint au maire face à la liste conduite par le maire sortant.
Le 6 septembre, Yvon Robert a annoncé qu'il se présentait comme tête de liste pour les prochaines municipales en mars prochain.
Le site de campagne d’Yvon Robert est à découvrir ici : yvonrobert2014.fr
Yvon Robert est aussi sur Twitter
Voici la déclaration officielle de candidature d’Yvon Robert en vidéo :
Après quelques mois de standby, le Blog de la Fédération PS de seine-maritime a rouvert ses portes en faisant peau neuve.
Christophe Bouillon, député de seine-maritime et 1er secrétaire Fédéral de Seine-Maritime parle de cette nouvelle version du site "Heureusement, les geeks, surfeurs, militants passionnés ou internautes fidèles du web auront compris que pour faire du neuf mieux valait marquer une pause. Pour bien faire les choses. Changer de peau ça va aussi avec le changement. Et c’est donc maintenant !"
Comme mon camarade Aurélien Bateux, j'adresse un petit clin d'oeil aux permanents de la fédération et notamment à Dominique Peidnoël qui a fait vivre les précédentes versions et je n'en doute pas, continuera de faire avec talent cette nouvelle mouture.
Pour découvrir la nouvelle version du Blog du PS76 c'est ici : http://www.ps76.fr
Face à Edouard Philippe (UMP), député-maire-président de la CODAH (Communauté de l'agglomération havraise Communauté de l'agglomération havraise), le Parti socialiste passera par des “Primaires citoyennes” puisque trois candidats briguent la tête de liste socialiste.
Ainsi, Camille Galap, Armand Legay, et Laurent Logiou sont candidats à cette Primaire.
Plus d'informations ICI
http://www.paris-normandie.fr/article/le-havre/le-havre-les-primaires-combatives
Pour aller plus loin : http://www.lesprimairescitoyennes.fr & http://www.ps-lehavre.org
Il y a 30 ans avec toute la gauche, c’est nous qui instaurions le droit à la retraite à 60 ans.
En 1993, 1995, 2003, 2007, 2010, la droite n’a cessé de remettre en cause le droit à la retraite et a sévèrement baissé le niveau de nos retraites. La retraite médiane nette (une fois payée la CSG et la CRDS) est, aujourd’hui, égale à 993 euros par mois.
En mai et juin 2012 la gauche a été élue pour défendre nos droits à retraite, pas pour les remettre en cause.
C’est à nous, la gauche, de défendre le droit au bonheur après 40 années de labeur. Les meilleures années de la retraite c’est entre 60 et 65 ans. Les plus dures années au travail, c’est entre 60 et 65 ans. Si on vit plus longtemps, c’est en partie grâce à la retraite à 60 ans. Si on vit plus longtemps ce doit être pour en profiter plus longtemps.
Depuis 1994, l’espérance de vie à 60 ans a gagné un peu plus de 2,5 ans en moyenne. Or il faut maintenant cotiser 4 ans de plus qu’à l’époque pour une retraite à taux plein. Nous perdons donc plus d’une année de retraite en bonne santé. C’est inacceptable !
L’espérance de vie augmente… donc nous devrions travailler plus longtemps ? Faux : chaque actif produit aujourd’hui 5 fois plus qu’en 1949. En dépit de toutes les exigences de la Commission européenne, rien n’oblige à reculer l’âge de départ, rien n’oblige à augmenter les annuités, rien n’oblige à baisser le niveau des pensions.
La droite, les libéraux, l’UE, la BCE, le FMI, le Medef, tous veulent baisser le montant des retraites, aligner tous les régimes vers le bas, porter l’âge du départ à la retraite à 65 et 70 ans et les annuités cotisées à 45 ans ! La vraie raison n’est pas de sauver le système par répartition mais, au contraire, d’obliger ceux qui peuvent, à souscrire à des assurances privées.
Les prévisions de « déficits structurels » se sont révélées fausses :
Quant aux « déficits conjoncturels » ils sont limités, dus au chômage de masse et au blocage des salaires et des cotisations sociales.
La France n’a jamais été aussi riche et les richesses aussi mal redistribuées.
En 1982, les dividendes percevaient 3,2 % du produit intérieur brut. En 2011, ils se partageaient 9,3 % du PIB. C’est 180 milliards d’euros par an, versés aux actionnaires, après que les entreprises ont effectué leurs investissements productifs. 180 milliards dont la plus grande partie ira gonfler de nouvelles bulles spéculatives plutôt que de financer nos retraites et augmenter les salaires.
Il n’y a pas d’urgence à une nouvelle réforme des retraites.
Il y a urgence, du fait de la récession, à relancer l’emploi, la consommation populaire et l’investissement public.
Ceci suppose une meilleure répartition des richesses, donc un meilleur partage du travail et un partage des revenus plus favorable à ceux du travail.
Accepter l’allongement du nombre d’annuités, aujourd’hui ou demain, aggraverait la situation.
Prétendre, comme l’affirme le Medef, que nous aurions le libre choix de continuer à travailler ou de prendre notre retraite est un mensonge. Dans le secteur privé, 60 % de ceux qui prennent leur retraite ne sont plus au travail, ils sont au chômage, en maladie ou en invalidité. 40 % des salariés du public et du privé n’ont pas le nombre d’années suffisant pour bénéficier d’une retraite à taux plein et subissent une décote, surtout les femmes.
Obliger les salariés âgés à travailler plus longtemps, est une aberration alors que des centaines de milliers de jeunes sont à la recherche d’un emploi.
Depuis 2010, le Parti socialiste a élaboré de solides propositions :
La gauche élue doit aussi, pour rétablir la confiance en notre système de retraites par répartition :
Arnaud MOUILLARD
Educateur Spécialisé.
Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.
Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.
RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr
contact : hern276@yahoo.fr