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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 15:27

 

Alors que même plusieurs députés UMP préconisaient cette solution, Nicolas Sarkozy dit qu'il ne créera pas une nouvelle tranche d’impôts sur les revenus. Il l'a répété hier devant des sénateurs UMP disant que cette hypothèse était exclue dans le cadre de la réforme de la fiscalité l’année prochaine

Qui va payer le cadeau de la supréssion de 4 milliards de l'ISF pour les plus aisés (3 milliards 300 millions d'euros avec la suppression anonçée du Bouclier Fiscal) ?

Pendant ce temps, les français doivent encore se serrer la ceinture et ce sont une nouvelle fois les classes moyennes et la "France d'en bas" qui va certainement encore payer le prix de ce cadeau fait aux plus riches.

Les français jugeront en 2012

 

 

source : http://www.20minutes.fr

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 21:19

 

Libération publie l'enregistrement sonore intégral du point presse off du président où, pour dénoncer la supposée absurdité des soupçons qui le frappent, il a évoqué la pédophilie imaginaire d'un journaliste. Analyses et enquêtes à lire demain en kiosque et dans notre zone abonnés.

Trois jours pour entendre le «off». Le document du point presse informel tenu par Nicolas Sarkozy vendredi 19 à Lisbonne est à écouter ci-dessus. Mediapart et lexpress.fr l'ont ébruité en prem's lundi soir, vite rejoints par le jdd.fr, puis l'AFP. «Sarkozy à des journalistes: "Amis pédophiles, à demain"», titre le premier ; «La colère off de Sarkozy», annonce le second tandis que le troisième précise «Journalistes "pédophiles": quand Sarkozy dérape».

Voilà l'histoire: vendredi, à Lisbonne, au sommet de l'Otan, Nicolas Sarkozy rencontre quelques journalistes. Interrogé à propos du dossier Karachi, le président de la République s'emporte illico. Pour démontrer par l'absurde l'inconsistance des soupçons qui pèsent sur lui, il s'en prend au journaliste qui le questionne: «Et vous, j'ai rien du tout contre vous. Il semblerait que vous soyez pédophile... Qui me l'a dit ? J'en ai l'intime conviction [...] Pouvez-vous vous justifier?» (à écouter à la cinquième minute de l'enregistrement ci-dessus).

L'enregistrement diffusé montre, plus généralement, la façon dont Nicolas Sarkozy répond aux questions sur l'affaire Karachi et les affaires en général. Par la provocation et la prise à partie des journalistes. C'est pour cela Libération l'a diffusé in extenso.

 

source : http://www.liberation.fr

 

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 08:54

 http://philippe-meoule.elunet.fr/public/philippe-meoule.elunet.fr/.sarko-djony_m.jpg

Dessin original de Djony (tous droits réservés). 

 

Selon un sondage, Nicolas Sarkozy serait largement battu au second tour à la présidentielle de 2012 par Dominique Strauss-Kahn (38% contre 62%), mais il serait aussi défait face à Martine Aubry, François Hollande ou Ségolène Royal, si l'élection présidentielle avait lieu maintenant, selon un sondage TNS-Sofres publié hier.

D'après cette enquête pour l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur, le président n'obtiendrait que 45% face à Mme Aubry ou M. Hollande qui auratient 55%. En cas de réédition du duel avec Mme Royal, il serait également battu (48/52).

Parmi les autres personnalités, Marine Le Pen arrive en troisième position derrière le président et le candidat socialiste, en léger progrès, avec 13 à 14% des intentions de vote (contre 12-13% trois mois plus tôt).

Au premier tour, il obtient au maximum 26% (en cas de candidature Royal) et est devancé par DSK (24% contre 27%).

Eva Joly (EELV) perd pour sa part de 1 à 3 points, selon l'adversaire socialiste, et tombe sous la barre des 10% (6,5% à 9%).

Même tendance pour l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin (RS), qui obtiendrait seulement de 4 à 5%, soit un recul de deux à trois points. Il est devancé, à gauche, par Jean-Luc Mélenchon (PG, 6%-7%) et Olivier Besancenot (LCR, 6% à 7%), et, au centre, par le patron du MoDem François Bayrou (6% à 8%) et l'ancien numéro deux du gouvernement Jean-Louis Borloo (5% à 8,5%). Ce dernier, un temps donné favori pour Matignon, fait son entrée dans la liste, après son départ du gouvernement.

Nathalie Arthaud, de Lutte ouvrière, ferme la marche avec 1 à 1,5%.

Sondage réalisé par téléphone les 19 et 20 novembre auprès d?un échantillon de 1.000 personnes représentatif de l'ensemble de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).

Les sondages comme celui-ci ne m'intéressent pas forcement car il reste encore un an et demi avant la prochaine présidentielle et que beaucoup de choses peuvent changer. Néanmoins, je me demande jusqu'où descendra Sarkozy dans les sondage, car là je ne sais pas si il est possible qu'il descende plus bas !

 

Plus d'informations sur le sondage ici

 

 

source : http://actu.voila.fr

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 12:09

http://photo.lejdd.fr/media/images/politique/sarkozy-lisbonne/2445123-1-fre-FR/Sarkozy-Lisbonne_pics_390.jpg

 

Vendredi dernier, Nicolas Sarkozy était passablement énervé qu'on l'interroge sur le Karachigate.

Des propos « off », rapportés par l'Express, en témoignent. Au cours d'une rencontre informelle dans la soirée, le président français, qui pourtant parlait au micro devant plusieurs journalistes, s'est énervé qu'on ait pu le présenter comme trésorier de la campagne d'Edouard Balladur de 1995, une qualification rarement usitée dans les commentaires et analyses sur cette affaire.

Un journaliste lui demanda alors de préciser son rôle à l'époque, après le témoignage de Charles Millon. Nicolas Sarkozy, exagérant pour faire comprendre son propos, a alors complètement dérapé, en s'adressant ainsi à l'auteur de la question : « Mais écoutez, on est dans un monde de fous. Il n'y en a pas un seul parmi vous qui croit que je vais organiser des commissions et des rétro-commissions sur des sous-marins au Pakistan? C'est incroyable et ça devient un sujet à la télévision. Et vous, j'ai rien du tout contre vous. Il semblerait que vous soyez pédophile... Qui me l'a dit? J'en ai l'intime conviction. Les services. De source orale. Pouvez-vous vous justifier? Et ça devient ''je ne suis pas pédophile'. Mais attends. Faut être sérieux quand même. Soit vous avez quelque chose et dans ce cas là j'y réponds bien volontiers. Soit vous avez rien et parlez-moi de choses intéressantes...  » Ces propos présidentiels ont été enregistrés. Après 10 minutes de diatribe « survoltée », Sarkozy quitte la salle avec un «Amis pédophiles, à demain », laissant les journalistes présents « interloqués». Des membres de l'entourage présidentiel reviennent alors pour demander qu'on efface les bandes. 

Cette altercation, terrorisante et invraisemblable de la part du « président de la cinquième économie du monde » aide à comprendre la timidité des journalistes, le lendemain, lors de la conférence de presse au sommet de Lisbonne. Dans l'unique question posée sur l'affaire Karachi, un journaliste de France 2 tendait en fait une perche à Nicolas Sarkozy en lui demandant son sentiment sur l'affaire, et non pas de s'expliquer sur des points précis. Cette sortie de Sarkozy témoigne surtout d'une absence totale de self-contrôle. 


Article complet signé Sarkofrance à lire ici

 


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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 13:54

 

http://2.bp.blogspot.com/_eGLsalkgCLc/TBP_pWVX-_I/AAAAAAAABYQ/fyhlvMCSE6w/S860-R/ban_new_karachigate.jpg

 

Vidéo extraite de la web-enquête de Médiapart (avec chronologie, documents, portraits des principaux protagonistes...).

 

 

Karachi, 8 mai 2002. 14 morts dont 11 français dans l'explosion d'un bus. Pourquoi ?

L'enquête axée "terroriste islamiste"qui trainait depuis des années revient sur le devant de la scène grâce à la reprise en main du dossier par un nouveau juge d'instruction et quelques révélations de Médiapart en juin 2009 la réorientant vers une affaire d'état aux ramifications bien plus françaises qu'on ne ne pouvait le penser.

L'histoire "exotique" concernerait de très près un ancien premier ministre et son directeur de campagne de l'époque un certain Nicolas Sarkozy.... Celui-ci devenu président esquive d'un soupir embarrassé cette piste qu'il qualifiera de "fable" ... avant de qualifier la douleur des familles des victimes de "trucs comme ça".

Pour ne pas oublier
 et contribuer à faire sortir la vérité, depuis un an, un blog rassemble au quotidien, les liens vers les articles, les reportages et les analyses relatives au "Karachi Gate" ainsi que l'évolution des procédures entamées parles familles des victimes :

 

http://karachigate.blogspot.com


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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 07:16

 

intervention_televisee_sarko.jpg(Illustration Djony 2010, tous droits réservés)

 

 

Je ne vais pas détailler point par point l'intervention de Sarkozy hier soir à la TV, Sarkofrance l'a d'ailleurs déjà (très bien) fait

 

Je ne vais parler que de trois points dont un oubli donc ça ne fait que deux choses  :

 

Tout d'abord, quid du Karachigate ?

Comme l'a écrit Juan sur son blog, la semaine dernière, le président de l'Assemblée avait refusé de transmettre au juge Marc Trividic une copie des auditions parlementaires sur l'attentat de Karachi de mai 2002. Les députés avaient pourtant reçu et entendu une soixantaine de personnes, dont Edouard Balladur, dont on soupçonne la campagne présidentielle de 1995 d'avoir été partiellement financée par des rétro-commissions. Depuis 18 mois déjà, les juges s'interrogent sur le lien éventuel entre l'attentat et l'arrêt du versement de commissions occultes à des Pakistanais. Les familles de victimes s'indignent régulièrement des obstructions subies par les juges.

 

La réforme des retraite :

A la question de Michel Denisot : "Cette réforme est-elle suffisante ?", Sarkozy répondit : "Bien sûr !", elle produit « un excédent jusqu'en 2020 ». C'est faux.

Et aucun journaliste ne relance... la réforme laisse 15 milliards d'euros de déficit annuel en 2018, sur des hypothèses économiques fantaisistes (4,5% de chômage en 2020). Sarkozy insiste : « cette réforme rapporte 42 milliards d'euros par an.» L'évaluation est à nouveau fantaisiste. Les mesures d'âge (par ailleurs injustes) ne génèrent que 20 milliards.

 

Le Bouclier Fiscal :

Concernanr le bouclier fiscal. Attention c'est du lourd !

Il dit : « Je voudrais bien rappeler le contexte. » et il vaut mieux : « je ne peux pas accepter les déficits de compétitivité avec notre principal client et notre principal fournisseur, l'Allemagne.»  Sarkozy s'embourbe, il ressort les éléments de langages servis en juillet sur la convergence fiscale franco-allemande. « Les socialistes allemands ont supprimé il y a quelques années l'impot sur la fortune. Ils ont été imités par qui ? les socialistes espagnols ! » Sarkozy manque une occasion de se taire. Les socialistes espagnols viennent de le rétablir pour cause de crise. Il insiste : « je ne veux plus de délocalisations vers l'Allemagne. » A cause de l'ISF ???

Il annonce la couleur : on supprimera le bouclier fiscal (600 millions d'euros) mais aussi l'impôt de solidarité sur la fortune (4 milliards d'euros). Après tant de revirements, un Sarkozy convainqu : pas touche au patrimoine, à l'héritage des plus riches : « il vaut mieux taxer les revenus du patrimoine et les plus-values du patrimoine

« J'ai bien conscience de l'aspiration des Francais à la justice ». Mais « la justice, c'est que nous ayons un système fiscal qui permette de récompenser ceux qui travaillent. La justice, ce n'est pas l'égalitarisme.» Voici la trahison décomplexée : Pujadas insiste sur ce tabou - le bouclier - qui saute. « Mais j'disais aussi que je ne toucherai pas à l'ISF » s'excuse Sarkozy, sans gêne. Comme le dit Juan c'est donnant-donnant... pour les riches !

 

 

Durant cette interview, j'ai parfois eu l'impression qu'il est toujours candidat alors que depuis huit ans dont trois ans et demi comme président, il est au pouvoir avec la droite.


Pour terminer que dire à part qu'à chaque fois que je vois Sarkozy à la TV je me dit une chose "Vivement 2012 !". (je ne pense pas être le seul !)

 

 

A lire l'analyse de Sarkofrance

 

Merci à Philippe pour le lien vers la caricature

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 00:01

 

nicolas-sarkozy-souriant.1181635266.jpgOn parle beaucoup de conflits d’intérêts dans la vie politique ces derniers temps. Des amitiés de Nicolas Sarkozy avec le milieu de la finance et des médias, de l’affaire Woerth-Bettencourt aux récentes révélations du livre de Martin Hirsch, mais les journalistes oublient aussi d’autres évidences. Alors que le déficit prévisionnel de la Sécurité Sociale a été annoncé cette semaine et qu’une diminution des remboursements est d’ores et déjà au programme, il est temps de se pencher sur le secteur de la santé, de comprendre son fonctionnement, et surtout d’en connaître les acteurs.

Le Pôle Emploi, né de la fusion de l’ANPE et de l’ASSEDIC sur une idée de Nicolas Sarkozy, compte 50.000 employés. La Sécurité Sociale, comprenant l’Assurance Maladie, l’Assurance Vieillesse et les URSSAF compte 120.000 employés. Ces deux organismes ont été concernés par une réforme récente concernant les complémentaires santé. Ainsi, depuis le 1er janvier 2009, 170.000 employés ont été contraints de résilier leurs contrats avec leurs mutuelles pour adhérer à une "mutuelle employeur obligatoire ;". Ceux qui ont des enfants ont également été obligés d’inscrire ces derniers sur le nouveau contrat (sauf s’ils étaient déjà ayant-droits sur le compte du conjoint via une mutuelle employeur obligatoire). On peut appeler ça du passage en force. C’est une conséquence de la loi Fillon de 2003.
Ce qui est encore plus étonnant, c’est de constater que c’est le même organisme qui a remporté les deux marchés. Je ne connais pas les modalités des appels d’offre mais je m’étonne de voir que c’est le groupe Malakoff-Médéric qui a raflé la mise, obtenant d’un coup, d’un seul, 170.000 adhérents supplémentaires, sans compter les ayant-droits. Ajoutez à cela les 800.000 salariés CHR (café-hôtellerie-restauration) qui rentreront dans le dispositif en janvier 2011… c’est encore Malakoff Médéric qui a emporté le marché. Revenons donc sur l’histoire de cette compagnie d’assurance et de prévoyance pour comprendre un peu mieux les enjeux.

 

1er-frere-sarko.jpgPour vous donner une idée du poids de Malakoff-Médéric sur le marché français, c’est le n°1 des groupes paritaires de protection sociale, n°2 de la retraite complémentaire et n°3 en santé collective (classement Argus de l’Assurance). Le groupe est né de la fusion de Malakoff et Médéric (d’où son nom) le 30 juin 2008, soit 6 mois avant la mise en place du dispositif "mutuelle obligatoire employeur ;" pour la Sécurité Sociale et le Pôle Emploi. Ainsi, dès le 1er Juillet, le président de Médéric cède sa place pour laisser seul au commande du groupe, le président de Malakoff : un certain Guillaume Sarkozy. Ce dernier est loin d’être un inconnu : au Medef de 2000 à 2006, il a aussi été le vice-président de la CNAM de 2004 à 2005. Guillaume Sarkozy, comme son nom l’indique, est le frère de Nicolas.

 

francois-sarkozy.jpg

Puisque j’évoque la fratrie Sarkozy, intéressons-nous maintenant au troisième larron : François Sarkozy. Pédiatre de formation, François a abandonné la pratique de la médecine pour se consacrer à l’industrie pharmaceutique (principalement orientée vers la gériatrie) depuis 2001. Ainsi, il siège au conseil de surveillance de Bio Alliance Pharma et est devenu le président d’AEC Partners dont une des missions est le conseil aux fonds d’investissement.

Par ailleurs, François Sarkozy a également lancé une chaîne de télévision spécialisée dans la santé sur internet… financée par le laboratoire Sanofi. Ajoutons à cela ses relations avec le groupe Paris Biotech Santé, l’un des protagoniste de l’affaire de l’Arche de Zoé, et on l’aura compris, l’homme a tissé sa toile : il fait partie aujourd’hui des puissants lobbyistes de l’industrie pharmaceutique. D’ailleurs le grand plan Alzheimer lancé par le gouvernement est un joli cadeau de quelques centaines de millions d’euros, une aubaine pour le secteur dont il défend les intérêts. 3 frères : l’un en charge de l’exécutif, notre Président, l’un à la tête d’un des plus gros groupe d’assurance santé et le dernier qui sert les intérêts des laboratoires. Si ça ne s’appelle pas un conflit d’intérêt, je me demande ce que c’est… Pourtant les médias en parlent peu et préfèrent s’étendre sur les amis milliardaires de Nicolas Sarkozy. On peut légitimement nourrir des inquiétudes sur l’avenir de notre système de santé. Les réformes engagées depuis 2004 ne font que confirmer sa détérioration et l’on peut prédire son démantèlement d’ici quelques années. Tout dépendra sans doute de 2012.

 

Pour en savoir plus sur Malakoff Médéric.

 

 

Article original de Lociol : http://lociol.wordpress.com/2010/09/30/les-3-freres/

 

 

Merci à Aurélien et Ps Plateaux Caux Cailly

 

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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 07:00

Nous ne sommes plus à une affaire près allez-vous dire. Et vous auriez raison, une de plus ou une de moins après tout ... Certes, sauf que cette fois-ci, l'affaire en question est d'actualité. En effet, elle touche la réforme des retraites !

Selon certaines sources journalistiques -Médiapart en tête repris par Le Nouvel Obs et d'autres médias-, il pourrait se profiler un délit d'initié qui toucherait le président Sarkozy et son frère Guillaume :

 

guillaume-Sarkozy.jpg

 

Je m'explique. Guillaume Sarkozy est le frère du président de la République. Il est également le délégué général de Malakoff Médéric, société spécialisée dans les assurances, la mutuelle santé, l'épargne, la prévoyance et ... la retraite !

Auparavant, Guillaume Sarkozy était spécialisé dans le textile. Mais en 2006, il a du mal à joindre les deux bouts, et son entreprise dont il était le patron connaît des difficultés. Il a donc été purement et simplement écarté de la direction. Malgré cet échec, il a su rebondir. Ses connaissances et son réseau ayant réussi à le parachuter au sein du groupe Médéric. Le groupe est financièrement puissant et Guillaume Sarkozy l'a bien compris.

En 2008, grâce à la participation au capital que détient Médéric, Guillaume Sarkozy parvient à faire son entrée au conseil de surveillance du groupe Le Monde, conseil qu'il devrait quitter dans quelques temps suite au rachat du groupe.

Guillaume a bien compris que sa place au sein du groupe Médéric -devenu entre temps Malakoff Médéric- était cruciale. Il a donc décidé d'en tirer avantage en créant une sorte de participation ou "co-entreprise" avec la Caisse des Dépots et Consignations (CDC) -organisme d'Etat-, et  sa filiale la Caisse Nationale de Prévoyance (CNP).

L'ambition affichée de cette alliance entre la CNP, CDC et le groupe Malakoff Médéric est claire : jouer un rôle majeur sur le marché de la retraite complémentaire dans les années à venir. Ce sera chose réelle le 1er janvier prochain avec la création d'une société commune qui regroupera le groupe Malakoff Médéric, la CDC et la CNP.

 

Nicolas Sarkozy arrive donc à point nommé dans cette affaire  avec sa réforme des retraites qu'il souhaite faire adopter à tout prix. La réforme "va conduire à l'asphyxie financière des grands régimes par répartition" et sera donc "propice à l'éclosion de ces grands fonds de pension qui n'étaient pas encore parvenus à s'acclimater en France, à quelques rares exceptions près", nous explique le site Médiapart. Le Président assècherait donc la retraite par répartition au profit d'un mode de capitalisation.

"Cette société n'aurait jamais vu le jour sans l'appui de l'Elysée", nous explique le site du Nouvel Obs. En effet, la CDC est une institution publique présidée par un parlementaire, la CNP est une filiale de la CDC et présidée par François Pérol, ancien secrétaire adjoint de l'Elysée.

Pour rappel, la CDC gère le fond de réserve des retraites. Une raison réelle de cette réforme des retraites ? On comprend mieux pourquoi Nicolas Sarkozy s'entête à vouloir passer en force cette réforme.  Avec quelques 40 à 100 milliards d'euros en jeu, on comprend mieux la motivation de la famille Sarkozy et de leurs intérêts...

 

Source : Le Post

 

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 10:18

http://www.minutebuzz.com/photo/2378046-3329819.jpg?v=1285754134

La "une" du magazine américain "Newsweek" pour la semaine du 4 octobre.

 


La presse anglo-saxonne épingle une nouvelle fois Nicolas Sarkozy.

Après The Economist, qui s'était moqué du "président qui rétrécit" début septembre, c'est au tour de l'hebdomadaire américain Newsweek de choisir le chef de l'Etat français pour illustrer sa "une", dans son édition européenne datée du 4 octobre.

Cela sur un sujet bien précis : la montée de l'extrême droite en Europe.

 

 

Lien : http://www.lemonde.fr

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 08:48

 

 

Sourd à la colère des Français contre l’injustice et l’inefficacité de son projet de réforme des retraites, Nicolas Sarkozy a menti trois fois la semaine dernière dans l’Yonne en déclarant que les Français ne se feront plus de soucis une fois la réforme passée.


Il ment une première fois quand il affirme que sa réforme permettra de garantir l’équilibre  financier du système de retraites.

C’est même tout le contraire: il faudra rouvrir le dossier dès 2012. Les mesures du gouvernement, comme le relèvement de l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans, ne comblent pas les besoins de financement à moyen et long terme. Parce que le gouvernement refuse d’élargir le financement à tous les revenus, et en particulier à ceux du capital, le déficit continuera de se creuser. Le trou sera de 25 milliards en 2011 et de 40 milliards en 2050. Notre système de retraite n’est donc pas sauvé. Le gouvernement se contente de masquer les déficits jusqu’en 2012, en vidant le Fonds de Réserve des Retraites (FRR), ce qui est le comble de l’irresponsabilité.


Il ment une seconde fois, parce que les Français sont inquiets pour le montant de leurs retraites déjà mis en cause par les réformes Balladur et Fillon et qu’ils ne cessent d’exprimer leur rejet de son projet de réforme et de la méthode du passage en force et du mépris des syndicats : les fortes mobilisations du 24 juin, des 7 et 23 septembre et du 2 octobre l’ont montré.


Face à ses échecs et faute d’apporter des réponses aux inquiétudes et à la demande de justice des Français aux Français, Nicolas Sarkozy s’en est une nouvelle fois pris aux 35 heures. Là encore, nouveau mensonge. Les 35 heures, quoi qu’il en dise, sont un acquis social auquel les Français sont attachés et dont la mise en place a été accompagnée d’une période de développement économique, de croissance et d’emploi, sans commune mesure avec la période noire que Nicolas Sarkozy fait vivre aux Français.

Il est décisif d’adresser au gouvernement un message fort et clair à l’occasion des journées de mobilisation auxquelles appellent les syndicats. Il est encore possible de le faire reculer. Le débat se poursuit et les Français voient de plus en plus combien cette réforme est injuste et ne règle en rien la question du financement.

 

source : http://www.ps76.fr via http://ps.cauxcailly.over-blog.com

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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr