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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 14:09
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Le "bouclier fiscal" est un dispositif de plafonnement des impôts directs qui bénéficie aux particuliers.

Le principe est défini à l’article 1 du code général des impôts :
"Les impôts directs payés par un contribuable ne peuvent être supérieurs à 50 % de ses revenus".



Alors que certains Députés UMP se posent la question de savoir s'il ne faudrait pas en ces temps de crise suspendre le "bouclier fiscal", cette mesure emblématique voulue par Nicolas Sarkozy, cette question a été écartée par Eric Woerth, le ministre du budget : "On maintient le bouclier fiscal. On ne va pas changer d'avis tous les quatre matins"  qui affirme aussi que "Le bouclier fiscal est une mesure de justice fiscale".

Crise ou pas crise, Nicolas Sarkozy soigne sa clientèle électorale. Alors que les Députés entament l’examen d’un collectif budgétaire calamiteux pour les finances publiques, le chef de l’Etat a tranché : pas question d’augmenter l’imposition des ménages les plus aisés. Il entérine donc l’échappée fiscale de très riches contribuables, protégés depuis l’été 2007 par le très libéral "bouclier fiscal".


Le bouclier fiscal en quelques chiffres :


Si 15.000 Français ont bénéficié du bouclier fiscal - qui limite à 50% des revenus le niveau des impôts directs - une minorité d’entre eux (2.242) ont empoché 82,9% des sommes reversées par le fisc.

Selon un document demandé au ministère du Budget par le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Didier Migaud (PS), et adressé aux membres de cette commission, 15.066 Français ont bénéficié du bouclier fiscal - qui limite à 50% des revenus le niveau des impôts directs - soit "moins de 0,04% des contribuables".

"Deux euros sur trois payés au titre du bouclier fiscal vont aux ménages disposant de plus de 15 millions d’euros de patrimoine", précise cette étude réalisée à la demande du député de l’Isère et dont les bonnes feuilles sont publiées dans l’édition datée de lundi du Dauphiné Libéré. 671 redevables disposant d’un patrimoine supérieur à 15,5 millions se réservent 68 % des sommes reversées, soit 231.900 euros en moyenne pour chacun d’eux.

 

83% du coût du bouclier profite aux 10% les plus riches


C’est en réalité une minorité de contribuables, 2242 exactement, bénéficiant de revenus supérieurs à 41.982 euros qui reçoivent à eux seuls 82,9% des sommes reversées (environ 246 millions d’euros au total) par le fisc.


Soit un chèque du fisc d’un montant de 84.700€ chacun en moyenne.


Mis en place sous le gouvernement Villepin, ce dispositif qui limite l’impôt, abaissé désormais à 50 %, inclut les taxes sociales (CSG, RDS), conformément à la promesse du candidat Nicolas Sarkozy.

Plus délicat encore pour le gouvernement, treize de ces "nantis" choyés par le fisc déclarent un revenu annuel inférieur à 3753 € (équivalent à moins d’un RMI annuel, en somme) ! En jouant des niches fiscales, ces treize petits malins ne versent que 47 € d’impôt dur le revenu, mais se voient remboursés d’un chèque de 141 704€ destiné à maintenir leur imposition globale sous les 60%. Conséquence : leur ISF, qui devrait être de 162 353€, se réduit à 20 649€.

"Ces données sont l’occasion de reposer la question de l’articulation entre le projet de mise en œuvre d’un plafonnement global des niches fiscales et le bouclier fiscal", poursuit Didier Migaud.

Et de conclure, "Il est à craindre que le plafonnement global des niches (évoqué par Christine Lagarde, NDLR) n’ait aucun impact sur la situation fiscale des bénéficiaires du bouclier fiscal". Parce qu’ils sont en effet indifférents à toute majoration de leur imposition". Quand on n’a pas de problèmes de fins de mois, évidemment.


http://www.humanite.fr/Les-trois-quarts-du-bouclier-fiscal-profitent-aux-plus-riches



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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 09:00

Emission TV de Nicolas Sarkozy sur France 2


Lors de l'émission spéciale "Face à la crise", diffusée le 5 février 2009, Nicolas Sarkozy est revenu sur le système de nomination du président de France Télévisions. Jusqu'à présent, le président de l'audiovisuel public était nommé par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA). Le président de la République a souhaité changer la règle dans le cadre de la réforme supprimant la publicité sur France Télévisions. Désormais, le président de la République nomme directement le président de France Télévisions. Ce changement a suscité de nombreuses critiques, l'opposition dénonçant la mainmise du pouvoir et le retour à l'ORTF.

Lors de l'émission du 5 février 2009, Nicolas Sarkozy a donc tenté de minimiser son rôle dans cette nomination et est même allé jusqu'à affirmer que le parlement devait approuver cette nomination à la majorité des 3/5e, sous-entendu avec l'accord d'une partie de l'opposition. Le problème, c'est que c'est faux.


 

La ficelle est un peu grosse, pourtant aucun journaliste n'a osé le reprendre. Il faut dire que Nicolas Sarkozy a mis la barre très haut. Quand David Pujadas affirme que c'est le président de la République qui nommera et révoquera le président de France Télévisions, Nicolas Sarkozy est catégorique : "C'est faux. C'est factuellement faux. C'est le conseil des ministres [qui fera cette nomination]. Que les Français soient bien informées de cela, c'est tellement plus simple de dire les choses de façon exacte".



Bon, alors, on y va dans l'ordre :

 

- "Le conseil des ministres propose un nom". VRAI.
- "Ce nom est envoyé au CSA. Si le CSA dit non, le conseil des ministres doit reproposer un nom". VRAI.
- "Une fois que le CSA a dit oui (...), ce nom part aux commissions des affaires culturelles de l'Assemblée nationale et du Sénat et, tenez-vous bien, ce nom doit être accepté à la majorité des 3/5e, l'opposition doit être d'accord avec la majorité pour accepter le nom". FAUX.


Tenez-vous bien, dans la loi, il est indiqué que le parlement peut refuser cette nomination à la majorité des 3/5e. En clair, la nomination est rejetée si l'opposition et une partie de la majorité sont contre. Ce qui change tout car Nicolas Sarkozy prétendait qu'il fallait l'approbation de l'opposition, ce qui est faux. Il faudrait qu'une partie de la majorité soit contre. Ce qui n'a donc rien avoir. D'ailleurs, Laurent Fabius a posé une question en ce sens à l'Assemblée nationale pour dénoncer ce mensonge. François Fillon a botté en touche et reconnu implicitement qu'il y avait eu erreur.
Erreur ou mensonge ?




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21 février 2009 6 21 /02 /février /2009 09:34

Aujourd'hui s'ouvre le salon de l'agriculture. Souvenons nous, il y a un an en réponse à un visiteur qui l'invitait à ne pas le toucher, un assez brutal "ah non ! touche moi pas !", Nicolas Sarkozy s'est penché vers lui en lui disant "casse toi alors !", ce à quoi le visiteur a rétorqué "tu me salis" et là, le Chef de l'Etat répliqua d'un "casse toi alors pauvre con !".


Quelques jours aupravant, il s'était prononcé pour la réintégration de "l'enseignement moral et civique" à l'école primaire. Il disait à cette occasion : "Cette instruction civique et morale prévoit notamment l'apprentissage des règles de politesse, la connaissance et le respect des valeurs et des emblèmes de la République française: le drapeau tricolore -ce n'est pas faire du nationalisme que d'apprendre à nos enfants à respecter le drapeau tricolore-, Marianne, l'hymne national, à l'écoute duquel nos enfants devront se lever".

Sarkozy, l'homme qui souhaite remettre en avant la morale et la politesse à l'école et qui n'est même pas capable de se retenir d'insulter une personne.


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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 09:00
Nicolas Sarkozy s'est prononcé pour "une réflexion sur l'évolution du congé parental" qui doit être selon lui"plus court" mais aussi sur un statut du beau-parent, une réflexion sur le financement des prestations, dit vouloir créer 200.000 places supplémentaires de gardes d'enfants d'ici 2012...

Concernant le congé parental, pour le chef de l'État, "ces congés ont une vertu immense : permettre aux parents qui le souhaitent de ne pas travailler pour s'occuper de leurs enfants. Mais ces congés parentaux sont parfois aussi à l'origine d'un immense gâchis. Gâchis pour les femmes concernées. Parce qu'un congé parental de longue durée, c'est une rupture dans un parcours professionnel. Parfois pour les familles, c'est un problème, parce que c'est un salaire en moins. Gâchis pour la société dans son ensemble, parce que sont maintenues en dehors du marché du travail près de 800.000 femmes chaque année."

Depuis la mise en place de la Prestation d'accueil du jeune enfant (PAJE), il est possible de s'arrêter de travailler dès le premier enfant pendant six mois et à partir du 2e enfant jusqu'à ses trois ans, tout en étant rémunéré (de 139,53 euros mensuels à 552,11 euros).
En juillet 2006, justement pour éviter que les mères ne souffrent d'un long arrêt, il est possible de ne s'arrêter qu'un an à partir du troisième enfant, mais en étant mieux rémunéré (611,59 euros à 759,54 euros).


Mon "humble" avis :


La HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité) a récemment annoncé qu'il y a 5 fois plus de plaintes qu'en 2005 pour discrimination au travail du fait de grossesse.
Ainsi il est démontré qu'une femme qui tombe enceinte se voit très souvent relégué et son retour après la naissance de son enfant contrairement à ce que prévoit la loi.
L'employeur ayant du la remplacer et de ce fait celle-ci devient gênante à son retour car susceptible de recommencer , de s'absenter pour son bébé et ainsi n'être plus " fiable économiquement " .
Ne faudrait il pas agir pour lutter contre ces trop nombreuses discriminations plutôt que de "pousser" les femmes à revenir plus vite travailler ?

Il veut tout raccourcir notre très cher président, nos congés, nos acquis sociaux, nos week end... (il y a aussi le pouvoir d'achat mais nous n'avons qu'à travailler plus pour gagner plus...)
Pourquoi veut il remettre en cause quelque chose qui fonctionne déja très bien ? 
Le congé parental est un choix, pas une obligation qui gêne le retour à l'emploi. Il y a des femmes qui aiment leur travail et qui n'en prennent pas, d'autres qui veulent s'occuper de leurs enfants plus que de leur travail et qui le prennent.

Il faudrait arrêter de prendre les gens pour des lapins de 6 semaines, ce n'est qu'une nouvelle façon disons le, fallacieuse, d'économiser de l'argent en prenant comme prétexte la liberté des mères.

Si seulement nous pouvions raccourcir son mandat....

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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 09:00



D'après l'article de Bob34

 

Grosse polémique après l’annonce de la double mutation du préfet et du directeur de la police de la Manche, Jean Charbonniaud et Philippe Bourgade, suite à la visite mouvementée de Nicolas Sarkozy à Saint-Lô le 12 janvier dernier.

Le président de la République n’aurait pas apprécié d’avoir été sifflé.

Luc Chatel, le porte-parole du gouvernement, a reconnu vendredi 30 janvier que la gestion des manifestations qui ont accompagné le déplacement de Nicolas Sarkozy à Saint-Lô "a pu être pris(e) en compte" dans la décision de muter le préfet de la Manche Jean Charbonniaud, six mois seulement après son arrivée dans le département.

De son côté, Raymond Soubie, le conseiller social de Nicolas Sarkozy a déclaré sur RTL : "Il y a périodiquement des mutations de préfets, ça a été une mutation de préfet, ça n’est pas un élément nouveau dans l’histoire de la République. Celle-là ne me paraît pas anormale. Il y a eu des manifestations, à la fois des manifestants qui ont approché très près du président et des réactions très fortes à l’égard de quelques syndicalistes dans l’autre sens".

Des élus UMP et PS de Normandie, ainsi que le président du MoDem François Bayrou ont dénoncé la "sanction" de Nicolas Sarkozy.

Ironie de l’histoire : dans un classement établi par Le Figaro et publié en juin 2008, Saint-Lô était arrivé en tête du palmarès de l’efficacité de la police en France (hors Paris), avec 27,4 faits élucidés par policier, soit plus du double de la moyenne nationale...

Une efficacité qui n’aura pas suffi au directeur départemental de la sécurité publique de la Manche, Philippe Bourgade, pour sauver sa tête. Sarkozy en a décidé autrement en usant de son pouvoir en toute circonstance.

Cette affaire rappelle le limogeage du patron des forces de sécurité en Corse, Dominique Rossi, à la suite de l'intrusion le 30 août 2008 de nationalistes dans la villa de Christian Clavier, ami du chef de l'Etat. Les syndicats de police avaient alors estimé que la sanction n'était pas justifiée.



Qu’auraient du faire ce préfet et ce directeur de la sécurité publique ?

tirer sur la foule ? déporter les survivants à Guantanamo pour les torturer et leur faire avouer leur appartenance à “l’ulta gauche” qui est tant à la mode ?

Je suis volontairement provocateur dans mes derniers propos car je suis vraiment révolté par cette décision de Nicolas Sarkozy !

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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 09:00
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Il convient, avant toute chose, de définir le rôle de ce magistrat avant même d'établir une analyse sur la réforme impulsée par Nicolas Sarkozy, en la matière.

Le juge d'instruction n'échappe pas à la règle de l'exception française puisque nous sommes le seul modèle européen à en disposer. Ce magistrat a pour principale fonction d'opérer, d'instruire des enquêtes judiciaires. Considéré comme une terreur pour certains, un magistrat synonyme de l'indépendance du pouvoir judiciaire pour d'autres, il fait l'objet de vives remises en cause depuis un certain temps par notre classe politique.
Sa seule force réside dans le fait qu'il instruit une enquête aussi bien à charge qu'à décharge. Mais c'est aussi sa faiblesse.

D'ailleurs cette position a été renforcée depuis la célèbre affaire Outreau ou celle de l'affaire Grégory. Le président de la République a voulu une enquête afin de produire des conclusions probantes pour que cette calamité judiciaire ne se reproduise plus dans notre état de droit, c'est une bonne chose.
Prendre tout le monde de court en annonçant la mort du juge d'instruction sans même avoir la totalité des conclusions de la commission parlementaire chargée de cette mission n'est pas une sage décision.

Cet suppression serait au profit du pouvoir politique puisque ce dernier pourrait avoir la main mise sur cet organe judiciaire qui initialement est indépendant, mais au détriment du pouvoir judiciaire qui verrait son indépendance remise en cause par la suppression de son symbole qu'est ce magistrat.

Ainsi le juge de l'instruction dépendrait directement du parquet, donc des instructions directes du pouvoir politique puisque même si le procureur demeure indépendant dans son fonctionnement quotidien, la mise en place d'une politique pénale nationale est tout à fait possible.

Pourquoi ne pas continuer dans la lancée des premières conclusions de la commission Outreau qui ont préconisé une collégialité dans l'instruction, ce qui permettrait une impartialité plus sérieuse.

Du côté de l'Union syndicale de la magistrature, la réforme de l'instruction envisagée par le chef de l'Etat représente "une atteinte grave aux libertés publiques". Selon son président, Chistophe Regnard "Avec la fin du juge d'instruction, on veut rayer le 3e pouvoir".


Le projet de Nicolas Sarkozy est une atteinte à l'indépendance des juges d'instruction. Avec ce projet, l'indépendance des juges n'existera plus car le pouvoir exécutif puisqu'il pourra dorénavant faire écraser des affaires qui peuvent déranger pour l'Elysée : Clearstream ? Chirac ? L'indépendance de nos juges n'y ait plus.


A lire l'interview de Christophe Regnard :
http://tf1.lci.fr


D'après : http://mjs76.blogspirit.com

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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 09:00
Cela est passé inaperçu par les grands médias mais cette phrase de Nicolas Sarkozy m'a choqué.

"Ca ne veut pas dire que parce qu'on est d'une couleur qui n'est pas majoritaire, on a droit à un poste qu'on refuserait à un fils et petit fils de chômeur dans le Pas-de-Calais. Ca, ça ne serait pas juste", avait déclaré Nicolas Sarkozy lors de son discours sur l'égalité des chances le 17 décembre dernier.

Sarkozy assimile Pas-de-Calais et chômage. Il a du être marquer par la banderole lors de la finale de la coupe de la ligue 2008 Lens/PSG. Le mot chômeur lui est apparemment resté dans la mémoire, maintenant il ne vois plus le Pas-de-Calais de la même façon :  des chômeurs ! et bientôt ce sera quoi ? consanguin ou pédophile ?


Vidéo à voir sur : http://nord-pas-de-calais-picardie.france3.fr
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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 08:59

Depuis le vote de nouvelles lois cet été, la pression s'accentue contre les chômeurs. Deux offres d'emploi dites raisonnables refusées et c'est la radiation direct.

Une note interne à l'ANPE, dont fait état l'association AC (Agir ensemble contre le chômage), rappelle cette règle aux conseillers qui accueillent les personnes sans emploi. En se gardant bien de préciser que cette radiation ne peut avoir lieu qu'à condition que l'ANPE prouve qu'elle a bien envoyé deux convocations à celui-ci, et qu'il a, à deux reprises, refusé une "offre raisonnable d'emploi"...

La loi en elle-même n'a fait que renforcer le flicage des chômeurs. En guise d'offre raisonnables, ils sont tenus d'accepter quasiment n'importe quoi avec des diminiutions de salaires.
Les commissions départementales de recours gracieux ont été supprimés, compliquant les contestations en cas de sanctions et de radiations, en évinçant les organisations syndicales du dispositif afin de radier un maximum de personnes inscrits à l'ANPE et faire baisser les chiffres officiel du chômage.
En pleine crise, le chômage est en forte hausse (46 900 de plus en octobre). Plutôt que de créer des emplois par une vraie relance économique et sociale, le gouvernement supprime des chômeurs...

Et pendant ce temps là le MEDEF propose la réduction des allocations et des durées d'indemnisation.


D'après un article publié dans l'Humanité Dimanche
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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 09:00


En janvier dernier Nicolas Sarkozy déclarait vouloir suprimer la publicité sur les chaînes du service publique dès 2009 en affirmant "La fin de la publicité sur le service public, la gauche en a rêvé, mon gouvernement va le faire". (Suite à cela une commission menée par Jean-François Copé le président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale fut crée et ne servis à rien comme l'aurait dit Nicolas Sarkozy selon les Députés Patrice Martin-Lalande (UMP) et Didier Mathus (PS) qui en étaient membres...)

Sarkozy a beau se vanter de faire ce que la Gauche a "rêvé" mais il faut bien voir comment il compte faire cela. En effet, une de ses décisions consiste d’une part à affaiblir le public et d’autre part à favoriser le privé, le choix étant opéré sur la base d’une connivence et beaucoup moins sur la concertation, le tout afin de servir surtout son propre intérêt.

Dans le cas de cette nouvelle loi, c’est l’indépendance de la télévision publique qui est aussi remis en cause. La suppression de la publicité à partir de 20 heures sur les chaînes publiques va les étrangler financièrement et réduire d’autant leur autonomie, tout en autorisant, parallèlement, les chaînes privées à doubler les spots publicitaires pendant la diffusion des fictions(Son ami Martin Bouygues à qui appartien TF1 peux se frotter les mains avec cete manne financière en plus). L’autre principale disposition de cette loi, c’est de confier désormais au Président de la République la responsabilité de nommer et de révoquer les Présidents de France Télévisions, de Radio France et de RFI.

Peut on encore croire à l’indépendance des chaînes de télévision et de radio publiques après cela ?



Lien : http://christophebouillon.fr WWW.ARRETSURIMAGES.NET


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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 09:00


L’usine de Renault Sandouville va perdre 1000 emplois, une réduction de personnel aujourd’hui appuyée sur la base du volontariat.

Nicolas Sarkozy a refusé de voir les grévistes qui pourtant l'attendaient dans l'usine... Mais il a préféré envoyer les CRS.
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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr