Nicolas Sarkozy est en vacances au Canada.
Pendant ce temps là, en France :
Et oui, Nicolas Sarkozy est redevenu un justiciable comme les autres.
A suivre ...
Nicolas Sarkozy est en vacances au Canada.
Pendant ce temps là, en France :
Et oui, Nicolas Sarkozy est redevenu un justiciable comme les autres.
A suivre ...
Nicolas Sarkozy a siégé hier matin (19/06/12) pour la première fois au Conseil constitutionnel en tant qu'ancien président de la République.
A 11.500 euros par mois, c'est plus qu'une retraite dorée :)
François Hollande et Nicolas Sarkozy à l'Elysée, le 15/05/2012. (C.Ena/SIPA)
François Hollande vient de devenir Président de la République. Mais en devenant Chef de l'Etat, il récupère également l'addition laissé par Nicolas Sarkozy.
Voici cet "héritage" en quelques chiffres :
70 milliards d'euros de déficit commerciale en 2011
(contre 28 milliards d'euros en 2006, un record déjà à l'époque).
2,9 millions de demandeurs d'emplois, sans compter les 1,5 millions en activité partielle à fin décembre 2011 (contre 1,95 millions en février 2008).
5,2% de déficit budgétaire en 2011
(contre 2,2% en 2007)
43,9% du PIB en prélèvements obligatoires en 2011
(contre 43,4% en 2007)
1.717 milliards d'euros de dette publique fin 2011, soit 89% du PIB
(contre 1.152 milliards fin 2006, soit +565 milliards en 5 lois de finances...)
et il y en a d'autres ...
Bon courage Président Hollande !
Au bout de combien de temps un président sortant redevient-il un justiciable ordinaire ?
"L’article 67 de la Constitution, révisé par la loi constitutionnelle du 23 février 2007, dispose que le président de la République «ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que faire l’objet d’une action, d’un acte d’information, d’instruction ou de poursuite ». Cette disposition cesse d’avoir effet «à l’expiration d’un délai d’un mois suivant la cessation des fonctions». Dans le cas de Nicolas Sarkozy, cela signifie que son immunité disparaîtrait à partir du 16 juin en cas de défaite."
Nicolas Sarkozy bientôt un justiciable comme les autres
Suite à sa défaite face à François Hollande, le futur ancien président (passassion du pouvoir le 15 mai 2012), Nicolas Sarkozy perdra le 16 juin l'immunité présidentielle qui le protégeait d'éventuelles poursuites judiciaires et l'empêchait même d'être entendu comme témoin par les juges qui enquêtes dans plusieurs affaires (financement de sa campagne de 2007, Karachi, Bettencourt).
Les affaires
L'un des volets de l'affaire Bettencourt porte sur des soupçons de financement illégal de sa campagne électorale de 2007, et a été relancé par l'incarcération, le 23 mars, de Patrice de Maistre, l'ex-conseiller financier de Liliane Bettencourt.
Des accusations sur un financement libyen de sa campagne de 2007, lancées en 2011 par le fils du colonel Kadhafi, Saïf Al-Islam, ont par ailleurs ressurgi entre les deux tours. Le site Mediapart a publié un document controversé attribué à un ex-homme de confiance de Kadhafi, faisant état d'un "accord de principe" conclu en 2006 et portant sur 50 millions d'euros.
Dans l'affaire Karachi, les juges enquêtent par ailleurs sur un éventuel financement occulte de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, par le biais de rétrocommissions présumées versées dans le cadre de contrats d'armement, mises en lumière dans l'enquête sur l'attentat de Karachi (Pakistan) du 8 mai 2002.
Le précédent Chirac
En 2007, son prédécesseur Jacques Chirac avait été entendu le 19 juillet, deux mois après son départ de l'Elysée, par un juge enquêtant sur un volet de l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.
Renvoyé en correctionnelle, Jacques Chirac a été condamné le 15 décembre 2011 à deux ans de prison avec sursis, une première pour un ancien président de la République.
La réforme du statut pénal du chef de l'Etat
De son côté, François Hollande s'est engagé à lancer dès sa première année de mandat une réforme du statut pénal du chef de l'Etat afin qu'il ne soit plus intouchable pendant son mandat pour les faits antérieurs à son élection.
Lien : paris-normandie.fr
Lors du débat d'hier soir (2/05/12) entre François Hollande et Nicolas Sarkozy, le candidat sortant a dit de nombreux mensonges.
En voici quelques uns :
MENSONGE SUR LE BRISTOL.
Sarkozy “Je n’ai pas organisé de réunions pour les collectes de fonds à l’Hôtel Bristol avec Woerth”.
Faux : En présence du chef de l'Etat, les généreux donateurs de l’UMP étaient présents, notamment la soirée au Bristol en 2009.
MENSONGE SUR BERLUSCONI
Sarkozy : “M. Berlusconi n’est pas dans mon parti”.
Faux : La formation politique de Silvio Berlusconi, l’ancien président du Conseil italien est le PPE, le Parti populaire européen là où siège l’UMP, le parti de Sarkozy. Même formation politique européenne tout comme il l’avait justifié pour le soutien officiel de la chancelière allemande Angela Merkel.
MENSONGE SUR L’ETAT MAJOR EXCLUSIVEMENT SOCIALISTE DE FRANCOIS HOLLANDE
Sakozy : “Votre état-major n’est composé que de socialistes”.
Faux : Dans son équipe de campagne, François Hollande compte notamment Jean-Michel Baylet et Christiane Taubira, élus du Parti radical ...
MENSONGE SUR L’OUVERTURE DES FRONTIERES A TOUS VENTS
Sarkozy : “La frontière entre la Turquie et la Grèce est complètement ouverte”
Faux : Sarkozy s’est laissé emporter par sa défense d’une renégociation des accords Schengen. Les efforts grecs existent pour maîtriser les 206 km de frontières dont seulement 12,5 km de frontière terrestre, plusieurs opérations sont en cours (Fronte, RABIT, Poséidon Terre …) afin d’accroître le niveau de surveillance. Le gouvernement grec a par ailleurs entrepris de construire une clôture de sécurité le long de la frontière avec la Turquie.
MENSONGE SUR LES CENTRES DE RETENTION
Sarkozy veut faire croire que Hollande est pour le maintien des centres de rétention. Sarkozy affirme que Hollande se contredit.
Faux : Dans la lettre adressée à l’association France Terre d’asile, François Hollande a écrit qu’il souhaitait que les centres de rétention soient l’exception. Il ne se prononce donc pas contre leur existence. Il n’y a même pas de contradiction. France Terre d'asile dément d'ailleur que Hollande a écrit souhaiter la fermeture des centres de rétentions.
MENSONGE SUR LES DROITS DE SUCESSION
Sarkozy affirme que sa politique a permis d’exonérer d’impôts “80% des successions”.
Faux : La formulation induit en erreur. Il faut préciser que plus de 75% des successions étaient déjà exonérées avant les différentes réformes du gouvernement
MENSONGE LA RECESSION
Sarkozy : ”Quel est le seul pays qui n’a pas eu un trimestre de récession depuis 2009 ? La France.”
Faux : La France a connu un trimestre de croissance négative : le deuxième trimestre 2011. Sarkozy joue sur la définition de la récession qui commence à partir de 2 trimestres. Il est absolument faux de dire qu’elle est la seule à ne pas avoir connu de récession.
MENSONGE LA VIOLENCE
Sarkozy : “Il n’y a jamais eu de violence pendant les 5 ans de mon quinquennat.”
Faux : Sarkozy semble avoir oublié les émeutes de Villiers-le-Bel. Durant trois jours, du 25 au 27 novembre 2007, des violences fortes ont opposé des centaines de personnes aux forces de l’ordre après la mort de deux adolescents de 15 et 16 ans, tués lorsque leur mini-moto a été heurtée par une voiture de police. Des armes à feu ont été utilisés, 81 tirs étant recensés et 150 policiers blessés. Plusieurs villes ont été touchées comme Sarcelles, Gonesse ou Goussainville avec des entrepôts incendiés. Idem dans les Dom-Tom.
Nicolas Sarkozy qui a répété de nombreuses fois pendant le débat le mot MENSONGE à l'encontre de François Hollande, c'est l'hôpital qui se fout de la charité.
Face à lui, Sarkozy aura découvert, un homme d’Etat, un homme qui rétablira la dignité d’une République trop malmenée.
Pour aller plus loins dans les contradictions et les mensonges de Sarkozy pendant ce débat je vous invite à lire cet article de Juan : http://sarkofrance.blogspot.fr/2012/05/le-grand-debat-sarko-rate-son-oral.html
Le 6 Mai #VoteHollande pour le Changement !
Lien : ps76.fr
Entre 2007 et 2009, Nicolas Sarkozy a commandé 264 sondages pour un montant de 6,35 millions d'euros d'argent publique !
Raymond Avrillier, militant écologique grenoblois, bien connu dans sa région pour avoir fait tomber l'ancien maire de Grenoble Alain Carignon (UMP) en son temps, s'est intéressé aux sondages commandés par le président Sarkozy entre juin 2007 et juillet 2009.
Selon l'élu EELV, "Uniquement en 2007, les prestations de conseils et les sondages payés sur fonds publics ont atteint 1,194 millions d'euros. C'est une somme énorme", a-t-il détaillé s'appuyant sur des documents que lui a remis l'Elysée sur injonction du tribunal administratif de Paris. "Certains ont été clairement utilisés par l'UMP notamment en vue de l'élection présidentielle de 2012", a ajouté l'ex-élu écologiste, qui assure n'avoir "obtenu que 134" de ces 264 sondages.
Il a donné plusieurs exemples :
- Pour chacune des personnalités suivantes diriez-vous qu'elle ferait un(e) bon(ne) candidat(e) à l'élection présidentielle ?
- Que pensez-vous de son mariage possible avec Carla Bruni ?
Raymond Avrillier avait saisi en 2009 en tant que simple citoyen le tribunal administratif de Paris, qui avait enjoint le 17 février dernier la présidence de la République de communiquer les conventions d'études et les factures des sondages qu'elle a fait réaliser entre 2007 et 2009. Sa demande s'appuyait sur la loi du 17 juillet 1978 qui favorise l'accès aux documents administratifs.
Il affirme, par ailleurs, ne pas avoir reçu les bons de commandes de sondages "indirects" commandés par l'intermédiaire des cabinets d'études Publifact, PubliOpinion et Giacometti lesquels n'ont, en outre, jamais été mis en concurrence comme le prévoit la loi.
Après la publication d'un rapport de la Cour des comptes épinglant l’Élysée sur des facturations d'études d'opinion, la cour d'appel de Paris s'était opposée, en novembre 2011, à ce qu'un juge d'instruction enquête sur le contrat, sans mise en concurrence, conclu en 2007 entre l’Élysée et Publifact pour la réalisation de sondages.
A noter que Patrick Buisson, le proche conseiller de Nicolas Sarkozy, est à la tête de Publifact...
Raymond Avrillier a déposé des recours auprès du tribunal administratif de Paris pour que lui soit communiqués les documents manquants, et a formulé également une nouvelle demande pour obtenir les documents des années 2010, 2011 et 2012.
source : http://www.humanite.fr
Dans cette vidéo ci-dessus, retrouvez une compilation de quelques uns des innombrables mensonges de Nicolas Sarkozy.
Suite des mensonges avec 5 autres vidéos.
A lire : Sarkozy, le mensonge permanent
Petit rappel des origines du 1er Mai au président-candidat :
C'était un 1er mai 1886 aux États-Unis. Après de nombreuses luttes entre syndicats et patronats, les ouvriers réussirent enfin à obtenir la journée de huit heures.
Malheureusement toutes les entreprises ne respectèrent pas cet accord et le 3 mai, 340.000 travailleurs doivent faire grève pour forcer leur employeur à céder. Lors de cette manifestation, suite à des heurts avec les forces de l'ordre, l'on dénombre la mort de trois ouvriers.
Le 4 mai, une marche de protestations est organisée et alors qu'elle se disperse à Haymarket Square, une bombe explose devant les forces de l'ordre. Le nombre de victimes reste à ce jour inconnu.
Malgré cela, cinq syndicalistes anarchistes August Spies, Albert Parsons, Adolph Fischer, George Engel, sont pendus en l'absence de preuves le 11 novembre 1887. Quelques années plus tard, ils seront réhabilités. Trois autres condamnés à perpétuité seront également relâchés après sept ans de bagne.
Ce n'est qu'en 1889 que le congrès de l'Internationale Socialiste réuni à Paris décidera de consacrer chaque année la date du 1er mai : journée de lutte à travers le monde.
Quand Nicolas Sarkozy déclare : "Le 1er mai, nous allons organiser la fête du travail, mais la fête du vrai travail, de ceux qui travaillent dur, de ceux qui sont exposés, qui souffrent, et qui ne veulent plus que quand on ne travaille pas on puisse gagner plus que quand on travaille", il insulte l'histoire.
C'est la phrase du président candidat à Une du journal Libération du 25 Avril 2012.
Contrairement à ce qu'il a affirmé mercredi 25 avril, Nicolas Sarkozy a bien assuré la veille à Longjumeau (Essonne) que la candidate du FN Marine Le Pen "est compatible avec la République", comme le montrent ces images du 20 heures de France 2, diffusées le 24 avril (voir à 16,45 mn).
Voir l'extrait en question :
sources : http://www.repeteapresmoi.com - http://www.lemonde.fr
Arnaud MOUILLARD
Educateur Spécialisé.
Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.
Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.
RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr
contact : hern276@yahoo.fr