Alors que l'UMP joue au jeu du "démontage du programme socialiste", certains ténors de l’UMP comme Jean-François Copé devraient ne pas oublier qu’ils ont laissé leur nom à certaines niches fiscales inéfficaces qui représentent un vaste manque à gagner pour les finances publiques.
La plus célèbre est la niche "Copé" qui permet aux grands groupes du CAC40 de revendre leurs filiales en ne payant aucun impot sur les plus values !
Un boulet fiscal de 22 milliards d'euros entre 2007 et 2009, excusez du peu …
Le Sarkoboy, Frédéric Lefebvre, secrétaire d'Etat au Commerce explique la difficulté de la France à faire baisser son chômage par sa forte natalité (voir la vidéo ci-dessus).
Les Français font trop d’enfants : on ne peut pas les employer tous.
Petite question à M.Lefèbvre : les places disponibles sur le marché de l'emploi ne devraient elle pas être plus nombreuses avec le Papy boom ?
Mais bon, d'un côté, comme le dit Marco63 dans un comentaire sur Francesoir.fr,
"Quand on est au chômage, on s'emmerde.
Et quand on s'emmerde, on fait l'amour, c'est un phénomène bien connu des anthropologues de tous poils.
Il faut aussi noter que depuis des siècles, chaque monarque a eu un jour ou l'autre un bouffon pour le faire rigoler.
Pourquoi Nicolas Sarkozy n'aurait-il pas le droit d'avoir le sien ?"
Au delà de ses propos, comme le signal Laurent Joffrin, le raisonnement du secrétaire d'Etat est le suivant : ce n’est pas le manque d’emplois qui pose problème, c’est l’excès du nombre des travailleurs. Autrement dit, la quantité de travail disponible dans l’économie étant fixe ou en régression, l’accroissement des effectifs de travailleurs disponibles crée mécaniquement du chômage.
Si son raisonnement est vrai, c’est-à-dire que si le travail est un gâteau qu’on se partage, la politique d’augmentation des heures supplémentaires, pierre angulaire de la politique économique de Nicolas Sarkozy (via la loi TEPA), traduite par le célèbre slogan "travailler plus pour gagner plus", serait une hérésie.
Ainsi, si le travail est fixe, chaque heure supplémentaire utilisée par une entreprise l'empêche l’embaucher.
ISF contre RSA. Pendant que l'UMP fustige les bénéficiaires de l'allocation de solidarité, elle allège les impôts des plus fortunés ...
Pendant que l’UMP débat du meilleur moyen de faire travailler les "assistés" du RSA, qualifié de "cancer de la société" par Laurent Wauquiez, les députés du même parti s’employaient, à l’Assemblée nationale, à accorder un nouveau cadeau fiscal aux plus fortunés des Français.
Dans la même semaine, la droite aura ainsi réussi l’exploit de stigmatiser les plus pauvres tout en favorisant les contribuables les plus riches !
Une question de priorités, diront certains, qui voient la matraque de l'UMP s’abattre sur 1,2 million de personnes touchant 411 euros par mois, quand l’allégement de l’ISF (impôt de solidarité sur la fortune) devrait conduire à accorder un nouvel avantage de 2000 euros par an aux 560 000 Français disposant d’un patrimoine supérieur à 800 000 euros. La réforme de l’ISF, pour la plus haute tranche (patrimoine supérieur à 16,5 millions), aboutira même à rendre, en moyenne, 175 000 euros à 592 contribuables…
"Une réforme financée par les mêmes qui sont aujourd’hui assujettis à l’ISF", répond la droite, évoquant l’augmentation de la fiscalité sur les successions.
Par les mêmes, oui… mais après leur décès. C’est-à-dire par leurs héritiers. Et en partie seulement. A l’arrivée, le bilan de cette réforme si urgente conduira bien à faire basculer plus d’un milliard d’euros dans les poches des plus aisés.
A l’inverse, sur les 740 000 nouveaux chômeurs nés de la récession, seuls 53 000 ont retrouvé un emploi.
Le président de République solidaire, Dominique de Villepin, a jugé à propos du RSA que "l'UMP ressemble de plus en plus à ce parti dont on pouvait dire qu'il pose les bonnes questions mais qu'il apporte les fausses solutions", une allusion au FN.
Dans un billet paru sur son blog, l'ancien Premier ministre se réjouit que le "débat soit lancé" sur les aides sociales.
"Mais l'UMP ressemble de plus en plus à ce parti dont on pouvait dire qu'il pose les bonnes questions mais qu'il apporte les fausses solutions", ajoute-t-il, en reprenant une ancienne formule de Laurent Fabius sur le FN.
"La ficelle est un peu grosse quand on s'évertue à monter les petits contre plus petits qu'eux pour éviter les embrasements", ajoute-t-il.
Suir ce coup là je partage l'avis de l'ancien Premier ministre.
Encore un voyage au pays merveilleux de la droite populaire. Cette fois-ci, c’est le député UMP de la Creuse Jean Auclair qui fait office de guide, en exaltant son département de la Creuse, où dans les entreprises, on voit "des Français pure souche qui s’appellent Martin"...
Parce que précise-t-il, "s’appeler Martin ou Mohamed, c’est pas tout à fait pareil". Sont-ils moins Français que les autres? Jean Auclair répond que "ça se remarque plus"…
Les précédents voyages au pays merveilleux de la droite populaire :
Jeannette Bougrab, l'ancienne présidente de la HALDE, actuellement secrétaire d’Etat à la Jeunesse a quittée précipitamment Besançon ce samedi (14 mai 2011) après avoir été agressée verbalement par un militant UMP lors d’une réunion interne au parti.
En effet, un homme, qui aurait bénéficié du soutien d’une partie de la salle selon une information du site internet Macommune.infoa lançé « Y’en a marre des bougnoules ».
"Je suis descendante de harkis, toute ma famille s'est battue pour la France, je ne peux pas accepter ces propos", a rétorqué Jeannette Bougrab selon le député du Doubs Jean-Marie Binétruy. Très contrariée, la ministre a ensuite quitté la salle rapidement pour prendre le premier train pour Paris.
Le militant UMP a "présenté ses excuses" devant Jean-Marie Binétruy, la ministre étant déjà partie, avant de quitter à son tour la salle à la demande du député.
Les propos de ce militant "très âgé" ont été tenus après la remarque d'un autre participant déplorant la "construction d'une mosquée à Strasbourg alors qu'il n'y a pas de crédits pour rénover la cathédrale", a encore dit Jean-Marie Binétruy.
"Le cancer de la société française" c'est l'assistanat, selon Laurent Wauquiez, le Ministre chargé des Affaires européennes.
Ces propos sont vraiment hallucinants ! surtout qu'il dit des choses fausses !
Je vous renvoi vers Martin Hirsch, le "père" du RSA qui dénonce une "méconnaissance du sujet" de la part de Laurent Wauquiez dans une interview au «Parisien».
Jean-Louis Borloo vient de quitter l’UMP avec lequel il était en désaccord avec la politique actuelle.
Le revoilà,sur le devant de la scène avec un nouveau parti qui va se créer prochainement et une ambition très claire : se présenter à la prochaine présidentielle.
L'ancien ministre va maintenant essayer de rassembler la "famille centriste", ce qui risque de pas plaire à Hervé Morin et François Bayrou. A moins qu'il ne s'allie à l'un ou l'autre pour 2012.
Rama Yade, quitte aussi l'UMP. L'actuelle ambassadrice de la France à l'UNESCO avait rejoint le Parti Radical de Boorlo fin 2010. Pour elle, "laile gauche de la majorité (...) a besoin d'être entendu".
Ca sent le roussi pour l'UMP qui, à la base à sa création en 2002, voulait regrouper tous les courants de la droite.
Entre la droite dure actuelle sous Sarkozy and co et la droite dite "sociale" qu'est censé représenter Boorlo, le divorce (provisoire ?) a en tout cas eu lieu.
Enfin pour 2012, si Sarkozy est face à Aubry au second tour, je l'imagine mal ne pas appeler à voter pour lui.