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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 12:45

 

Figure de la vie politique américaine et de l'une de ses familles les plus prestigieuses, le sénateur Edward "Ted" Kennedy est mort mardi 25 août 2009 à l'âge de 77 ans.


Sénateur démocrate à l'exceptionnelle longévité (il représentait le Massachusetts sous la bannière démocrate depuis 1962) Ted Kennedy souffrait depuis plus d'un an d'un cancer du cerveau. Il avait soutenu très tôt la candidature de Barack Obama.


Frère de l'ancien président John Kennedy et de l'ex-sénateur Robert Kennedy, assassinés respectivement en 1963 et 1968, il était la figure patriarcale d'une des dynasties les plus prestigieuses de l'histoire politique américaine.


En près de cinquante années passées au Capitole, Ted Kennedy était devenu l'un de ses membres les plus influents, respectés et écoutés.


Pourtant, lorsqu'il s'assoit pour la première fois en 1962 dans le siège occupé précédemment par son frère John, il est perçu comme un poids léger qui doit son ascension à son nom. Mais en un demi-siècle, il s'impose comme un des sénateurs américains les plus efficaces, capable de travailler avec ses homologues des deux camps et ce, malgré ses positions libérales (progressistes, selon la terminologie française) qui le placent plutôt à l'aile gauche du Parti démocrate.


Malgré cette capacité à nouer des alliances insoupçonnés, il était aussi un des hommes les plus critiqués par les démocrates les plus au centre de l'échiquier politique et par les républicains. Très actif sur les questions sociales, il a ainsi contribué à l'adoption de très nombreuses mesures pour les droits civiques et du travail, pour améliorer l'éducation, l'aide aux étudiants ou le système de santé. Il était aussi un militant de la dénucléarisation.


Après la mort de son frère Robert, assassiné alors qu'il menait campagne pour obtenir l'investiture démocrate à la présidentielle, l'intention avait été prêtée à Ted Kennedy de viser la Maison blanche. Mais cette ambition fut anéantie en 1969 par la mort par noyade d'une jeune femme qui se trouvait aux côtés de Ted Kennedy lorsque, au retour d'une soirée, il perdit le contrôle de son véhicule qui chuta d'un pont sur l'île de Chappaquiddick. Il apparut ensuite que le sénateur n'avait pas signalé cet accident aux autorités, ce qui lui valu de plaider coupable de fuite et écorna durablement son image. Ted Kennedy tenta finalement sa chance pour l'investiture démocrate en 1980, mais fut battu par le président sortant, Jimmy Carter, et se consacra ensuite pleinement au Sénat.

 

source : http://www.paris-normandie.fr


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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 09:00



Barack Obama va pénétrer aujourd'hui à la Maison-Blanche et va succéder huit années de George W. Bush à la tête des USA. Ainsi, le 43e président des États-Unis achève son mandat en battant tous les records d'impopularité, avec 72 % d'opinions négatives dans le sondage Gallup /CNN. Seuls Harry Truman, en pleine guerre de Corée, et Richard Nixon, au moment de sa démission consécutive au scandale du Watergate, avaient atteint pareil niveau.
Les historiens de la présidence n'ont aucun doute que Bush prendra place dans la galerie des pires présidents américains.

La seule question dont ils débattent encore est de savoir s'il entrera dans l'Histoire comme quantité négligeable (à l'image de James Buchanan, 15e occupant de la Maison-Blanche de 1857 à 1861, dont la médiocrité avait contribué à précipiter le pays dans la guerre civile), ou comme catastrophe historique, faisant alors de lui le véritable héritier de Herbert Hoover (1929-1933, 31e président) dont les politiques ont précipité la Grande Dépression.


Passage en revue du bilan que Bush léguera à son successeur :



1. L'économie au bord de la Dépression

Bush a déjà écopé du sobriquet George "Hoover" Bush. L'économie est entrée en récession fin 2008 après l'éclatement d'une bulle immobilière et financière qui n'avait pas cessé de gonfler sans que son administration s'en inquiète. À son arrivée à Washington, en 2000, il avait hérité des fruits d'une période de forte croissance sous le double mandat de Bill Clinton.

Le choc des attentats de 2001 l'a poussé à une politique de relance par la baisse des taux d'intérêt, des baisses massives d'impôts et une dérégulation radicale des marchés financiers, conformément au credo libéral du Parti républicain depuis l'ère Reagan. Il a ignoré les mises en garde sur le danger du surendettement des consommateurs, des entreprises et des institutions financières de Wall Street. Et il a repoussé jusqu'à l'été 2008 les appels à ce que le gouvernement fédéral joue son rôle, par conviction idéologique, dans les vertus du marché laissé à lui-même. L'avenir seul dira si le virage à 180 degrés qu'il a pris en fin de mandat, avec la nationalisation de facto de pans entiers du secteur bancaire, des assurances et de l'immobilier, permettra d'éviter que la récession de 2008 ne tourne à une véritable Dépression.


2. La guerre sans fin contre le terrorisme

La présidence Bush aura été marquée au sceau indélébile des attentats terroristes d'Al-Qaeda à New York et à Washington le 11 septembre 2001, la première attaque contre le territoire national de l'histoire du pays. Elle a exposé des lacunes en matière de sécurité nationale, antérieures à son arrivée au pouvoir, et a poussé à la mise en place d'un immense appareil de lutte contre le terrorisme, avec la création du département de la Sécurité intérieure, la plus importante réorganisation du gouvernement fédéral depuis la Seconde Guerre mondiale, et la montée en puissance des services de renseignements et de lutte antiterroriste.

La "guerre contre le terrorisme" s'est accompagnée de dérapages qui ont profondément choqué les Américains, et terni l'image du pays dans le monde, de l'extension de la surveillance électronique à l'intérieur du pays aux détentions extra-légales (sur la base de Guantanamo entre autres), le recours à la torture (Abou Ghraïb), et des violations répétées de la Constitution par un exécutif qui a étendu ses pouvoirs au détriment du Congrès et de la Cour suprême, sous l'influence du vice-président Dick Cheney en particulier.

Elle n'a surtout pas mis fin à la menace du terrorisme islamiste ni empêché al-Qaeda de reconstituer ses bases à la frontière entre le Pakistan et l'Afghanistan. Après avoir chassé les "talibans" du pouvoir à Kaboul en décembre 2001, l'administration Bush s'est désintéressée de la situation pour s'engager dans l'invasion de l'Irak, erreur stratégique pour la majorité des experts. L'invasion réussie, et le renversement de la dictature de Saddam Hussein ont débouché sur le fiasco de l'occupation du pays, qui a saigné l'US Army (plus de 4.000 tués et 30.000 blessés) et grevé le budget (le coût des interventions en Afghanistan et en Irak a atteint 1.000 milliards de dollars).

L'opinion publique a basculé en faveur d'un retrait des troupes américaines, qui sera une des priorités du successeur de Bush quel qu'il soit, bien que la mise en oeuvre en 2007 d'une nouvelle stratégie de contre-insurrection ait permis de consolider le nouveau régime irakien et de briser les islamistes extrémistes qui avaient profité de la situation pour y ouvrir un nouveau front dans leur guerre sainte.


3. Un isolement international sans précédent

L'unilatéralisme, dont Bush a fait sa ligne directrice pour lancer la guerre d'Irak, malgré l'opposition aux Nations Unies d'une majorité de ses alliés, partenaires et adversaires, a imposé aux États-Unis un isolement sans précédent. Il a alimenté une vague d'anti-américanisme virulent dans le monde entier. Cet isolement a considérablement compliqué la tâche des États-Unis consistant à prendre la tête de la communauté internationale pour tenter de freiner la prolifération des armes nucléaires (en particulier les efforts de l'Iran pour se doter de l'arme atomique), comme de pousser à un accord de paix au Proche-Orient entre Israël et les Palestiniens, dont l'administration Bush ne s'est vraiment préoccupé qu'en fin de parcours.

La perte d'influence diplomatique américaine a été encore accentuée par le refus de Bush de se joindre aux efforts internationaux pour lutter contre le réchauffement du climat (protocole de Kyoto), comme de faire des concessions dans les négociations sur le commerce mondial dans le cadre de l'OMC (cycle de Doha). Dans sa dernière année, l'administration Bush a tenté de renouer avec ses alliés en Europe, et la crise financière mondiale, précipitée par l'effondrement de Wall Street, a contraint Bush d'accepter les propositions européennes d'engager avant la fin de son mandat une réflexion collective sur la refonte du système financier global.

Pour la grande majorité des électeurs du 4 novembre, une des tâches prioritaires du prochain président sera néanmoins de réparer les dégâts, à l'image et l'influence des États-Unis dans le monde, infligés par les années Bush.


4. Le rêve américain en crise

Les inégalités sociales se sont creusées sous Bush pour atteindre une ampleur que les États-Unis n'avaient plus connue depuis les années 1920. Si la pauvreté n'a pas augmenté, les revenus de la majorité des salariés américains ont stagné, voire régressé, entre 2000 et 2008. Les baisses d'impôts adoptées en 2001 ont pour l'essentiel profité aux 1 % d'Américains les plus riches. L'Amérique moyenne n'a maintenu son niveau de vie et de consommation que par l'endettement et l'allongement de la durée du travail. Mais les coûts de l'assurance-maladie et de la scolarité des enfants n'ont cessé d'augmenter. Aujourd'hui, à la fin de l'ère Bush, une majorité d'Américains dit ne pas croire que leurs enfants auront une vie plus confortable que la leur, et ils ne croient pas qu'ils verront se réaliser le "rêve américain".

Aucune des réformes jugées nécessaires pour désamorcer les "bombes à retardement" budgétaires qui menacent le gouvernement fédéral de faillite à l'horizon 2050, la Social Security (assurance retraite), le Medicare (assistance médicale aux retraités) et le Medicaid (couverture médicale universelle), n'a été engagée sous les huit années Bush. Plus de 42 millions d'Américains restent dépourvus de toute assurance-maladie et le nombre augmente rapidement, les entreprises étant de moins en moins en mesure d'en assurer une à leurs employés.

Le déficit de l'État fédéral et la dette publique ont explosé pendant l'ère Bush, sous l'effet accumulé des baisses d'impôts, des guerres à l'étranger, de l'extension du gouvernement et, tout récemment, des plans d'aide sur fonds publics aux banques et institutions financières menacées d'effondrement. Le président lègue à son successeur un déficit annoncé pour 2008-2009 de 1.000 milliards de dollars, et une dette qui devrait dépasser les 10.000 milliards de dollars.

La réforme de l'immigration a été abandonnée par Bush face à l'hostilité de la droite de son propre parti, alors que l'afflux d'immigrés clandestins est une source de tensions croissantes dans de nombreuses régions du pays, et qu'elles risquent de s'exacerber du fait de la crise économique et sociale.

L'absence totale de réaction à la destruction de La Nouvelle-Orléans par l'ouragan Katrina en 2005 restera enfin comme emblématique de l'incompétence devenue notoire d'une administration conservatrice où le copinage et l'alignement idéologique ont été les critères principaux de recrutement et de promotion.


5. Le Parti républicain en perdition

Élu sur décision contestée de la Cour suprême en 2000, la réélection de Bush en 2004 avait été annoncée comme la garantie de la consolidation de l'"ère Reagan" d'hégémonie politique de la droite conservatrice sur la politique américaine. Au lieu de quoi, W. restera aux yeux des conservateurs comme le fossoyeur du reaganisme, et peut-être du GOP (le Grand Old Party, Parti républicain) qui risque de connaître, après lui, une longue traversée du désert.

Le parti a perdu en 2006 la majorité qu'il détenait au Congrès depuis 1994, et il est menacé d'une débâcle électorale le 4 novembre, malgré tous les efforts de ses candidats pour prendre leurs distances avec Bush. Cette défaite annoncée s'accompagne d'une profonde désorientation idéologique, qui est la conséquence de la débâcle de l'idéologie conservatrice face à la crise économique, le seul point commun entre les diverses factions républicaines étant le rejet du bilan de George W. Bush.




Les dates importantes des années Bush :


Mars 2001, le protocole de Kyoto
Le 13 mars 2001, George W. Bush refuse de ratifier le protocole de Kyoto, pourtant approuvé par l'administration Clinton, qui prévoit de réduire les gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement climatique. Bush a depuis réaffirmé son opposition à l'accord, «une mauvaise politique» selon lui. Il prône des objectifs individuels, librement fixés par chaque pays. Ainsi, il se targue d'avoir réduit les gaz à effet de serre de 12% aux Etats-Unis. Le prix Nobel de la paix remporté par Al-Gore, devenu défenseur acharné de l’environnement, ont cependant provoqué une prise de conscience dans le pays et même au-delà.


11 Septembre 2001, les attentats du WTC
Quatre avions sont détournés par des kamikazes d'Al-Qaida afin de frapper le World Trade Center à New York et le Pentagone à Washington. Plus de 3.000 personnes trouvent la mort dans ces attentats, l'Amérique est sous le choc et le monde avec elle. Rapidement, les soupçons se portent sur Oussama ben Laden, réfugié en Afghanistan. Obsédé par la sécurité, le Congrès adopte le 26 octobre 2001, le «Patriot act», qui vient renforcer le pouvoir des autorités et limite les libertés individuelles en autorisant la surveillance des communications par téléphone et sur internet.  


7 octobre 2001, l'offensive en Afghanistan
L'armée américaine et les forces de l'OTAN lancent l'opération «Enduring freedom». L'offensive vise à renverser le régime des talibans, au pouvoir depuis 2001 et accusés de soutenir Oussama ben Laden. Mais, sept ans plus tard, le chef d'Al-Qaida n'a toujours pas été capturé et les insurgés afghans mènent la vie dure aux forces de la coalition internationale. Plus de 70.000 soldats étrangers se trouvent actuellement sur le sol afghan, et des pays comme les Etats-Unis ou la France y ont envoyé en 2008 de nouveaux renforts.


Janvier 2002, ouverture de Guantanamo
En décembre 2001, George W. Bush autorise la détention sans limite et sans chef d'accusation des «combattants illégaux», formule qui désigne ceux qui auraient combattu avec les talibans ou Al-Qaida. C'est sur la base militaire de Guantanamo Bay, enclave américaine à Cuba, que les premiers prisonniers sont transférés à partir de janvier 2002. Ils ne bénéficient pas de la protection de la convention de Genève sur le traitement des prisonniers de guerre. Certains, libérés depuis, parlent de tortures évoquant des coups, des privations sensorielles, ou bien encore des simulacres d’exécutions.


19 mars 2003, la guerre en Irak
Aux lendemains des attentats du 11-Septembre, l'Irak, avec l'Iran et la Corée du nord, est accusé de soutenir le terrorisme et de chercher à acquérir des armes de destruction massive. Rapidement, le pays, qui vit sous la férule du dictateur Saddam Hussein, est considéré comme un danger majeur pour les Etats-Unis, qui décident d'y mener une guerre «préventive». La victoire militaire n’est qu’une formalité, et Saddam Hussein est arrêté puis exécuté. Mais le pays sombre dans le chaos et les affrontements confessionnels ensanglantent le pays. Même si aujourd'hui, un calme précaire semble être revenu, cette offensive, déclenchée sans mandat des Nations unies, est un désastre.


29 Août 2005, le cyclone Katrina
Le passage du cyclone Katrina -suivie de Rita- dans le sud du pays provoque des dégâts considérables: près de 1.500 morts, 77.000 logements endommagés. Les autorités fédérales et l'administration sont rapidement mis en cause pour leur incurie. Une commission d’enquête de la Chambre des représentants mettra d’ailleurs en cause la Maison Blanche aussi bien que les autorités locales, dénonçant leur passivité. Aujourd’hui, moins d’un logement sur trois a reçu les fonds nécessaires à sa reconstruction, et près de la moitié de la population, soit 240.000 personnes environ, ne sont pas retournées chez elles.


Septembre 2008, crise économique
La fin du mandat de George W. Bush aura été marquée par la crise des subprimes, qui a entraîné les Etats-Unis puis le monde vers une récession économique généralisée. Beaucoup d'économistes estiment que Bush a aggravé la situation, en obéissant absolument, huit ans durant, aux principes libéraux du Parti républicain.


D'après : http://www.lepoint.fr et http://www.20minutes.fr
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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 13:18

La première apparition de Barack Obama après sa victoire (Sipa)



Le Démocrate Barack Obama a été élu, dans la nuit du mardi 4 au mercredi 5 novembre, 44e Président des Etats-Unis.

Difficile d’échapper aujourd'hui aux réactions unanimes suite à cette victoire qualifiée d'historique. “L’Amérique mérite mieux que les huit années qui viennent de s’écouler” avait-il lancé au soir de son investiture. Je ne peux que le rejoindre dans ces paroles. Il devra donner un nouveau souffle “au rêve américain” tant mis à mal par l’administration Bush durant les deux mandats de ce dernier.
Pendant sa campagne, Barack Obama a su incarner l’espoir et le changement. Les nombreux défis qui l’attendent sont à la hauteur de cet espoir. Le rêve de Martin Luther King est presque devenu réalité.
Avant d'être le premier Président américain noir ou métis selon comme il est qualifié par les médias, je pense qu'il était surtout le meilleur candidat.

Bonne chance au changement !


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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 09:00


L'éléction du Démocrate Barack Obama serait le signe d'un changement extrêmement positif dans la perception à travers le monde des Etats-Unis. L'image des USA a été ravagé avec la politique guérrière de Bush et mettra du temps à s'en remettre. Je pense que l'élection d'Obama contribura à redorer celle-ci
Barack Obama est métis mais il ne faut pas s'arrêter à la seule question raciale. Son élection redonnerai espoir à de nombreuses personnes à travers le monde.

Si j'étais américain, je voterai Obama.

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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 08:00


Demain nous saurons qui va succéder au Républicain George Walker Bush et deviendra ainsi le 44eme Président des Etats-Unis d'Amérique. Petit retour sur le fonctionnement des élections aux USA.


Chacun des cinquante États élit un nombre de « grands électeurs » égal au nombre de ses Représentants et Sénateurs soit un total de 538 (100 au titre du Sénat, 435 au titre de la Chambre des représentants, 3 pour le District fédéral de Columbia). L’État le plus peuplé, la Californie, dispose de 55 votes, alors que les huit États les moins peuplés n’en ont que 3 chacun.

De plus, dans tous les États sauf deux, le Maine et le Nebraska, le système électoral donne toutes les voix (selon le principe du « winner takes all » : le vainqueur prend tout) de l’État au candidat arrivé le premier.
C’est ce qui explique la disparité entre les résultats populaires, qui, dans les dernières élections, étaient très proches entre Républicains et Démocrates, et les résultats des grands électeurs qui donnent une majorité souvent écrasante à l’un des candidats.
Une des critiques de ce système électoral est que le président élu peut ne pas être le candidat ayant recueilli le plus de suffrages populaires.
Théoriquement au moins, un candidat pourrait être élu avec moins de 30 % du vote populaire.
Lors de l’élection présidentielle de 2000, le candidat démocrate Al Gore obtint 550 000 voix de plus que son adversaire républicain Georges Bush au niveau national, mais les 550 voix d’avance que Bush a officiellement obtenues en Floride lui permirent d’obtenir tous les grands électeurs de cet État et de remporter l’élection au niveau fédéral.
Les grands électeurs se réunissent ensuite dans chacun des États pour élire officiellement le président et le vice-président des États-Unis.
Les voix sont ensuite comptées devant une session jointe du Congrès début janvier. Mais il s’agit là de pure forme le président et le vice-président étant déjà connus depuis novembre, bien que rein n’empêche un grand électeur de voter pour un autre candidat que celui sous la bannière duquel il a été elu.

Après les résultats de l'élection, le gouvernement en place a deux mois pour assurer la liaison avec la nouvelle administration. Le 20 ou 21 janvier (si le 20 est un lundi) de l'année qui suit l'élection, le nouveau président américain prête serment sur la Bible et adresse un discours à la Nation. Il est alors officiellement investi dans ses fonctions.


Attribution du Président :

Le président des Etats-Unis est le chef du pouvoir exécutif. En raison du partage des pouvoirs ("checks and balances") le président sélectionne les candidats aux postes gouvernementaux (exécutif) mais leur nomination dépend du Sénat (législatif). De même pour les juges de la Cour suprême (judiciaire). Le président est le symbole de l'unité de la nation. Il assure la continuité et la permanence de l'Etat. Chef d'Etat et chef de gouvernement, législateur en chef via le discours sur l'Union prononcé chaque début d'année, il est également le chef de la diplomatie et le chef des armées. Son mandat est renouvelable une fois.

(Wikipedia)
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28 août 2008 4 28 /08 /août /2008 11:37

Les délégués démocrates ont officiellement choisi leur candidat à la présidentielle en la personne du sénateur métis Barack Obama. Voici un portrait de celui qui pourrait devenir le prochain président de l'amérique.

Premier Noir à pouvoir prétendre à la Maison Blanche, sénateur des Etats-Unis depuis seulement trois ans, Barack Obama, 46 ans, est souvent comparé à John Kennedy pour son charisme et l'espoir du changement qu'il veut incarner.

Il lui reste à peine quelques semaines pour convaincre le pays profond qu'il peut l'emporter face au républicain John McCain et changer le visage de l'Amérique.
Le candidat démocrate a déjà effectué un long chemin. Lorsqu'il est
né, le 4 août 1961 à Hawaï de l'union d'un père noir du Kenya et d'une mère blanche du Kansas, les mariages interraciaux étaient interdits dans quasiment tous les Etats du Sud de l'Union (ils ont été légalisés par la Cour suprême en juin 1967).
"Qui aurait cru qu'un Noir de 46 ans, nommé Barack Obama, deviendrait un jour le candidat du parti démocrate?", demandait-il récemment lors d'un meeting.
Le second prénom de Barack Obama est Hussein et la droite républicaine ne manque pas de le rappeler. Avec l'intention de nuire ou simplement inconsciemment, des commentateurs écorchent parfois son nom et l'appellent Oussama, comme le chef d'Al-Qaïda.

Barack Obama a brisé le mur de l'anonymat un soir de juillet 2004 lorsque,
modeste élu local de Chicago, il a pris la parole devant la convention démocrate. Des millions d'Américains se sont reconnus dans le visage de cet homme noir mince, venu à la tribune plaider pour John Kerry et, surtout, prôner la réconciliation des Américains au-delà de leurs différences.
S'il est élu président, Barack Obama,
chantre du consensus américain, veut être le président de cette réconciliation. Il revendique constamment l'héritage de deux héros, l'apôtre des droits civiques Martin Luther King et le président John Kennedy, dont il a la jeunesse et la séduction.
Ses adversaires contestent cette ambition. Durant la campagne des primaires, la capacité de Barack Obama d'être commandant en chef d'un pays en guerre a été mise en doute. Il a été traité d'élitiste. On l'a taxé de naïf et raillé sa prétendue inexpérience.

L'espoir" a été le thème central de la campagne du sénateur Obama et si ses partisans ont été enthousiasmés, nombre d'interrogations ont surgi. Certains de ses détracteurs se demandent de quel espoir il s'agit et accusent le candidat d'abuser des formules creuses.
Elevé par sa mère en Indonésie, puis à Hawaï par ses grand-parents maternels - sa mère est morte d'un cancer en 1995 -, Barack Obama est d'abord un intellectuel.
Promis à une juteuse carrière dans la finance après son passage à l'université de Columbia, il préfère le poste de travailleur social dans les ghettos du sud de Chicago. Il les quittera pour étudier à Harvard, l'un des lieux de passage traditionnels de l'élite américaine. Il est le premier Noir nommé rédacteur en chef de la prestigieuse Harvard Law Review en 1991.
Après Harvard, il revient travailler à Chicago comme avocat au sein d'un cabinet où il rencontre celle qui va devenir sa femme, Michelle, une avocate diplômée de Princeton et Harvard, qu'il surnomme "le rocher" de sa vie. Michelle dirige aujourd'hui l'un des plus grands groupes hospitaliers publics de Chicago. Le couple a deux enfants: Malia, 9 ans, et Sasha, 7 ans.

Après un échec à la Chambre des représentants en 2000, Barack Obama a été
élu sénateur des Etats-Unis en novembre 2004 devenant ainsi l'unique sénateur noir au Congrès. Il est réputé être de gauche en raison de son refus de la guerre en Irak, de sa défense du droit à l'avortement et de son opposition aux nominations de conservateurs à la Cour suprême. Mais Barack Obama conteste cette classification. Il a promis de ne pas augmenter les impôts sauf pour les plus hauts revenus et entend travailler avec les républicains. Il se veut avant tout pragmatique. (AFP)


D'après le blog :
http://segoleneroyal2012.over-blog.fr
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1 février 2008 5 01 /02 /février /2008 11:01

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Le 20 janvier 2009, le nouveau président des Etats-Unis entrera officiellement en fonction après près d'un an de campagne. L'élection du nouveau président des Etats-Unis aura lieu au mois de novembre 2008. La période électorale qui s'ouvre va donc durer près d'une année et s'annonce historique à plus d'un titre. Pour la première fois depuis 80 ans, l'élection se déroulera sans aucun sortant (président ou vice-président). Tous les candidats potentiels incarnent donc le renouveau, que ce soit du côté républicain que du côté démocrate.

Aux Etats-Unis, deux grands partis politiques se partagent le pouvoir : les démocrates et les républicains. La désignation des deux principaux candidats à l'élection présidentielle se fait en deux temps.
Dans un premier temps, les électeurs doivent pré-sélectionner les candidats. Etat par état, parti par parti, des votes sont organisés. Une fois ce travail de pré-sélection effectué de janvier à juin, les deux grands partis organisent de grandes conventions nationales pour investir leur candidat officiel. La campagne présidentielle officielle se déroule alors de septembre à novembre.


Démocrates :

 

 

 

Hillary Clinton

Première Dame des États-Unis de 1993 à 2001, Hillary Clinton s'est lancée dans une carrière politique dès la fin du mandat de son mari. Elle se verrait bien reposer ses valises à la Maison blanche. Et cette fois, pas en tant que First Lady mais bien comme la première femme présidente de l’histoire des Etats-Unis.

A 60 ans, elle a gravi avec succès tous les échelons menant au bureau ovale.  Brillante avocate puis Première dame hyperactive (notamment sur le front social et des droits des femmes et des enfants), elle est devenue sénatrice de New York en 2000, puis a rempilé en 2006.

Parmi ses combats : la défense des droits des femmes, l'extension du régime d'assurance santé, la vaccination obligatoire pour les enfants, la lutte contre le cancer...

Elle a soutenu les opérations militaires en Afghanistan, la guerre en Irak, dit vouloir légitimer la peine de mort et restreindre l'IVG ou encore l'immigration clandestine.

Si elle est élue, Hillary Clinton souhaite notamment créer une couverture maladie universelle pour les américains, améliorer la condition de vie des classes moyennes, elle souhaite aussi le retrait des troupes américaines en Irak…

 

 

Barack Obama

Né d'un père Kenyan et d'une mère originaire du Kansas, Barack Obama a passé son enfance en Indonésie et à Hawai. Après des études de sciences politiques et de droit à Columbia et Harvard, il débute en politique. Elu au Sénat de l'Illinois en 1996, il est catalogué comme très progressiste : il demande l'extension de la couverture médicale aux plus démunis, défend la cause des homosexuels, fait augmenter les fonds pour la lutte contre le Sida...

En 2004, il est élu au Sénat national avec 70% des voix. Seul sénateur afro-américain, il est très populaire dans son parti : malgré son inexpérience, il a des chances sérieuses d'arriver à la présidence.

S’il est élu, Barack Obama, 46 ans, souhaite notamment mettre fin à la guerre en Irak, rendre la couverture médicale plus accessible…

 

Républicain :

 

John McCaine

Fils et petit-fils d'amiraux de l'US Navy, vétéran de la guerre du Viêtnam, John McCain a commencé sa carrière politique en 1982 comme député à la Chambre des représentants. Sénateur de l'Arizona depuis 1987, toujours réélu, John McCain a brillé au niveau national pour la première fois en 2000. Lors des primaires, il met George Walker Bush en difficultés. Doté d'une image d'homme intègre, il réclame et obtient la réforme du financement des campagnes électorales en 2002. Imprévisible, John McCain est l'électron libre du Parti républicain : conservateur sur les questions militaires et sociales, partisan de la guerre en Irak, hostile à l'IVG, il est en revanche libéral (de gauche) sur les questions fiscales.

Agé de 71 ans, s'i est élu, John McCaine souhaiterait réduire les dépenses de l'Etat, renforcer les troupes en Irak, interdire l'IVG…

 

 

Mitt Romney

Après Hillary Clinton (première femme) et Barack Obama (premier Noir), les présidents inédits se multiplient : Mitt Romney serait en effet le premier président mormon s'il était élu.

Missionnaire en France dans les années 1970, diplômé de Harvard, Romney s'est illustré dans les affaires (il a organisé les JO de Salt Lake City en 2002) avant d'entrer en politique. Milliardaire, sa religion n'est guère au centre du débat actuel : celui qui a activement pris parti pour George Bush en 2004 se présente comme le défenseur des valeurs conservatrices, chères à la droite chrétienne, et est beaucoup plus attaché à renier son passé progressiste (ancien défenseur de l'avortement libre) qu'à s'expliquer sur sa confession.

Agé de 60 ans, s'il est élu, Mitt Romney souhaite diminuer toutes les taxes, maintenir les troupes américaines en Irak, interdir l'avortement et les recherches sur les cellules souches. 

 

Informations trouvé sur : http://www.politique.net & http://www.linternaute.com

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14 décembre 2005 3 14 /12 /décembre /2005 22:19



Fondateur dans les années 70 d’un des gangs les plus meurtriers des États-Unis, Stanley « Tookie » Williams, reconnu coupable en 1981 de quatre homicides (bien que se déclarant innocent), a été exécuté près de San Francisco le 13 décembre. 647 autres détenus attendent le coup de grâce en Californie.

Être nominé à plusieurs reprises pour un Prix Nobel (5 fois pour le Prix Nobel de la Paix et 4 fois pour le Prix Nobel de Littérature) et être en même temps condamné à mort, tel était le destin de Stanley Williams. Les États-Unis ne sont plus à un paradoxe prêt. Condamné à mort il y a plus de 24 ans pour quatre homicides qu’il a toujours niés, il s’était vu refuser par l’ancien acteur et actuel gouverneur Républicain de Californie, Arnold Schwarzenegger, la commutation de sa condamnation à mort en prison à vie. Connu en Amérique grâce au message pacifique qu’il n’a cessé de véhiculer depuis sa cellule au travers de ses livres, il a été exécuté le 9 décembre par injection létale.

Dans un communiqué rendu publique quelques heures avant l’exécution de "Tookie", Arnold Schwarzenegger a coupé court aux arguments de ses supporters en expliquant que "sans excuses et sans réparation pour ces meurtres atroces, il ne peut pas y avoir de rédemption possible".

Nombre de personnalités se sont mobilisées ces dernières semaines, comme le révérend et politicien Jesse Jackson, l’acteur Jamie Foxx ou encore le rappeur Snoop Dogg. De nombreux  rassemblements ont été organisés dans les grandes villes américaines pour soutenir Stanley Williams qui au moment de donner sa vision de la peine capitale dans un entretien au New York Times le 2 décembre, expliquait que ce système "propage la théorie selon laquelle pour réparer un crime il faut assassiner quelqu’un". "C’est une oxymore, ça ne marche pas", ajoutait-il.

Avec un parcours sans incidents derrière les barreaux, ses travaux pour inciter les jeunes à refuser la violence de la rue et le système des gangs, Stanley Williams aurait pu servir de modèle de rédemption dans les couloirs de la mort aux États-Unis. Son exécution et le refus de Schwarzenegger de commuer sa peine en prison à vie ont confirmé aux associations américaines des droits de l’homme que les efforts des détenus pour racheter leurs fautes ne sont pas reconnus outre-Atlantique. Si la clémence ne peut pas être appliquée dans ce cas là, alors elle n’existera jamais.

Depuis le rétablissement de la peine capitale aux États-Unis en 1976, 12 personnes ont été exécutées sur le sol californien, loin derrière le Texas où 355 ont été mises à mort.

Tout pays dit civilisé devrait avoir aboli la peine de mort car la vengeance comme réponse à un crime, même le plus odieux est selon moi une réponse tout aussi violente et qui ne résout rien.

Qui sommes nous pour décider de qui doit vivre ou mourir ?

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23 septembre 2005 5 23 /09 /septembre /2005 23:00
Article paru dans MARIANNE du 24 au 30 Septembre  2005
Article paru dans LA DEPECHE DE L'EURE du 22 au 28 Septembre 2005


4 ans après le 11 septembre, le Sud des Etats Unis a subi un drame sans précédent ayant fait des milliers de victimes voir plus (les chiffres officiels tardant). Le moment est au soutien envers ces personnes dans le malheur. Cependant, comme le clame la majorité des américains ainsi que le maire de la Nouvelle Orléans, Ray Nagin, on ne peut plus taire l’immense scandale de l’inefficacité des dirigeants américains suite à cette terrible catastrophe. Pendant ce temps, les personnes restées sur place (principalement des familles noires aux très faibles revenus, sans argents et sans voitures) semblent laissées à l’abandon. « Chaque jour, nous perdons des gens, des gens qui meurent par centaines. C’est un désastre national », c’est indigné Ray Nagin.

Aujourd’hui, on ne peut cacher les gravissimes conséquences qu’ont entraînées les grandes inégalités entre les personnes dans ce pays. Celles-ci, principalement dues à cause des politiques mise en place en amérique. Mais n’oublions pas les autres politiques, qui, en France ou dans le monde vantent les bienfaits de l’ultra libéralisme économique (le belle exemple américain) et qui ne fait pas avancer les choses dans beaucoup de domaine pour les personnes dites défavorisées (égalité des chances, logement précaire…). Ainsi cela ne peut que favoriser l’accroissement de la pauvreté, la montée du chômage ou les problèmes de précarité que ce soit dans le travail ou concernant les logements.

Devons nous accepter cette exemple de l’ultra libéralisme dont aujourd’hui la dramatique inefficacité a fait ces preuves ? J’ai bien peur que nous n’ayons pas le choix.

4 ans après le 11 septembre, le Sud des Etats Unis a subi un drame sans précédent ayant fait des milliers de victimes voir plus (les chiffres officiels tardant). Le moment est au soutien envers ces personnes dans le malheur. Cependant, comme le clame la majorité des américains ainsi que le maire de la Nouvelle Orléans, Ray Nagin, on ne peut plus taire l’immense scandale de l’inefficacité des dirigeants américains suite à cette terrible catastrophe. Pendant ce temps, les personnes restées sur place (principalement des familles noires aux très faibles revenus, sans argents et sans voitures) semblent laissées à l’abandon. « Chaque jour, nous perdons des gens, des gens qui meurent par centaines. C’est un désastre national », c’est indigné Ray Nagin.

Aujourd’hui, on ne peut cacher les gravissimes conséquences qu’ont entraînées les grandes inégalités entre les personnes dans ce pays. Celles-ci, principalement dues à cause des politiques mise en place en amérique. Mais n’oublions pas les autres politiques, qui, en France ou dans le monde vantent les bienfaits de l’ultra libéralisme économique (le belle exemple américain) et qui ne fait pas avancer les choses dans beaucoup de domaine pour les personnes dites défavorisées (égalité des chances, logement précaire…). Ainsi cela ne peut que favoriser l’accroissement de la pauvreté, la montée du chômage ou les problèmes de précarité que ce soit dans le travail ou concernant les logements.

Devons nous accepter cette exemple de l’ultra libéralisme dont aujourd’hui la dramatique inefficacité a fait ces preuves ? J’ai bien peur que nous n’ayons pas le choix.

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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr