La Journée mondiale de lutte contre l’homophobie est organisée chaque année le 17 mai depuis 2005, car c'est le 17 mai 1990 que l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a supprimé l'homosexualité de la liste des maladies mentales.
L’homophobie constitue l’une des 18 discriminations reconnues par la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde). Elle désigne la peur, la haine, la désapprobation envers l’homosexualité et, par conséquent, l’intolérance, le mépris, les préjugés, les attitudes négatives, les aversions et les discriminations à l’encontre des personnes homosexuelles ou supposées l’être.
Cette année, cette journée prend une dimension particulière après l’engagement de François Hollande de mettre en place le mariage et l’adoption pour tous les couples quelque soit leur sexe, ce qui devrait être inscrit sur la feuille de route du nouveau gouvernement de Jean-Marc Ayrault pour 2013.
En 2010, sur les 189 Etats des Nations unies, 74 pénalisaient encore l'homosexualité.
La peine peut aller jusqu'à la peine de mort dans 9 Etats. Elle est de 10 ans de prison et plus dans 24 Etats, et de 1 à 10 ans dans 41 Etats.
Quels sont les principales formes d'homophobie en France ?
Dans Le Monde, Daniel Borrillo (juriste et maître de conférences à l'université Paris-X-Nanterre) :
"Il y a trois grandes formes d'homophobie : une homophobie religieuse, qui provient de trois grandes formes de monothéisme, l'islam, le judaïsme et le catholicisme ; une homophobie clinique, qui consiste à considérer l'homosexualité comme un problème de développement psychique de l'enfant ; et une homophobie libérale, qui consiste à tolérer les homosexuels, mais exclusivement dans l'espace privé. C'est la tolérance de l'homosexualité dans le placard..."
Concernant les droits des personnes homosexuels, je suis totalement pour le mariage et l'adoption pour les couples de même sexe.
