"Il en faut toujours un. Quand il y en a un ça va. C'est quand il y en abeaucoup qu'il y a des problèmes." Cette phrase vous dit quelque chose?il s'agit là des propos polémiques du ministre de l'intérieur Brice Hortefeux vis-à-vis d'un jeune militant, lors de l'universitéd'été de l'UMP en septembre 2009.
Et si pendant une journée, il n'y en avait plus du tout ?
Voilà ce que propose le collectif 1er mars, une journée sans immigrés 24h sans nous !
Pendant une journée, immigrés, descendants d'immigrés et tout citoyen solidairesont invités à ne pas participer à la vie économique (travailler et consommer pendant 24 heures).
Cet appel est né à la suite d'un constat : une stigmatisation généralisée de la population immigrée dans le discours de ce gouvernement de droite.
Présenté comme un mouvement national apolitique et citoyen, il a un objectif : enrayer la tendance de rendre l'immigration responsable de tous les maux de la société française.
Un combat légitimé par le "débat" sur l'identité nationale et ses dérives racistes. Cette mobilisation a valeur de test mais aussi de symbole.
Ladate n'a pas été choisi au hasard. Elle fait écho à la loi du 1er mars 2005 qui introduit la notion d'immigration choisie, basée sur l'utilitééconomique de l'émigré dans "le code de l'entrée et du séjour desétrangers et du droit d'asile" (CESEDA).
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