Ce lundi, l'Humanité titre : 72% des français veulent un référendum.
Moi aussi je suis pour un référendum pour une question aussi importante que le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG).
Ce traité installe une austérité durable et prive les peuples des choix sur le cadre budgétaire et macro-économique, ce qui va brider la croissance et ne remet pas en cause la concurrence sauvage, les dumpings. Il impose de fait la règle d’or et le durcissement du pacte de stabilité, l’austérité renforcée et permanente. C’est se priver de toute relance budgétaire contracyclique pour soutenir la croissance. C’est poursuivre, en pire, le chemin qui a déjà conduit à la terrible situation actuelle, alors qu’il y a urgence à changer.
Le TSCG met en place un système de sanctions automatiques, il organise une perte de l’autonomie budgétaire des Etats et fait peser de lourdes menaces sur nos régimes sociaux.
La Commission européenne pourra, avant ou pendant que les parlements nationaux examinent les projets de lois de finances, demander les inflexions lui paraissant nécessaires pour limiter les déficits. Les gouvernements seront contraints d’instaurer sur la base des principes agréés par la dite commission, un mécanisme de correction automatique en cas de dépassement. C’est la généralisation progressive des programmes « d'assainissement » comparables au mémorandum actuel pour la Grèce et l'Espagne.
Je partage l'analyse de Marie-Noelle Lienemann sur le TSCG ( lire ICI ).
L'austérité à vie : NON MERCI !