Les CRS sont en colère et le font savoir. Arrêts de travail collectifs, arrêts maladie en cascade, grève de la faim…
Les mouvements de protestation entamés ces derniers jours dans les Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) ont pris une ampleur inédite qui révèle le profond malaise qui touche les policiers français.
Un malaise provoqué notamment par des annonces de fermeture de deux compagnies à Lyon et à Marseille, contre lesquelles les CRS s'opposent de façon de plus en plus vive.
Ce malaise touche par ailleurs l’ensemble de la police, visée comme le reste de la fonction publique par la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux lors des départs en retraite, et le colmatage des brèches les plus flagrantes à l’aide d’adjoints de sécurité, des policiers en tenue, plus jeunes, moins formés que leurs confrères titulaires de postes de policiers.
Le gouvernement veut maintenant taper dans les effectifs des CRS pour réaliser ses objectifs comptables de diminution de nombre de fonctionnaires. On peut comprendre leur réaction.
source : http://humanite.fr ; http://www.ladepeche.fr ; http://www.francesoir.fr