Après sa liquidation judiciaire le 9 janvier 2012, la société SeaFrance mettait 880 personnes au chômage.
Sans perspectives de retrouver un emploi, jusqu'en juin dernier, quand les actifs de SeaFrance ont été attribués à l'exploitant du tunnel sous la Manche, Eurotunnel, pour 65 millions d'euros, les trois navires de la compagnie sont aujourd’hui loués aux salariés associés, désormais propriétaires de leur entreprise My Ferry Link, sous forme de Scop * (Société Coopérative et Participative).
Ainsi, My Ferry Link a embauché 395 marins et sédentaires, majoritairement des ex-SeaFrance pour son arrivée sur cette ligne très concurrentielle. D’autres embauches sont prévues si les résultats de la compagnie le permettent. SeaFrance employait 880 personnes en CDI jusqu'à sa liquidation judiciaire le 9 janvier 2012.
My Ferry Link vise "12 à 14%" de parts de marché pour l'activité fret et "8 à 10%" pour l'activité passagers.
Cela fait plaisir de voir ces salariés qui ont investi des mois durant leur énergie dans une lutte de défense de leur emploi, trouver aujourd’hui une solution qui leur permettra, je l'espère, de pérenniser cet emploi en gérant eux mêmes leur outil de travail et en le mettant à l’abri des caprices d’actionnaires.
Comme l'écrit Claude Taleb, vice-président EELV de la région Haute-Normandie, souhaitons leur de réussir, et, si vous traversez le Channel dans la région Nord-Pas-De-Calais, choisissez My Ferry Link, le ferry coopératif !
* "La démocratie nous réussit" dit le slogan de la Confédération générale des Scop s’adressant à des publics divers : créateurs, cédant ou repreneurs d’entreprises, salariés, associatifs voulant évoluer vers un statut entrepreneurial et commercial…
source : http://obsession.nouvelobs.com