Jacques Chirac, 79 ans, a été condamné à deux ans de prison avec sursis pour "détournement de fonds publics", "abus de confiance" et "prise illégale d'intérêt", pour des faits d'emplois fictifs remontant au début des années 1990, lorsqu'il était maire de Paris. Cette décision de justice est définitive, l'ancien président ayant renonçé à faire appel. Il est le premier ancien Président de la République a être condamné.
Mieux vaut tard que jamais, diront certains dont je fais parti. En effet, personne ne doit être au dessus des loi et l'ancien président même s'il possède, disons le un côté sympathique (c'est sur compré à Sarkozy), il ne doit bien évidemment pas faire exeption à la règle.
Un Président de la République, même en exercice, devrait être un citoyen comme les autres devant la loi. C'est d'ailleurs ce que souhaite entre autre François Hollande si la gauche revient au pouvoir en 2012.
Quoi qu'il en soit, il était important que justice se fasse.
Maintenant, comme l'écrit Martine Billard (co-présidente du Parti de gauche), la démission de Jacques Chirac du Conseil constitutionnel est logiquement la prochaine étape, une probité avérée s'imposant pour jouer le rôle de garant en dernier ressort de notre Constitution.