Il y a 32 ans, la France abolissait la peine de mort.
Aujourd'hui, ne ce jour de Journée mondiale contre la peine de mort, 42 des Affaires étrangères, dont Laurent Fabius, ont signé ce 10 Octobre 2013 un appel pour l'abolition de la peine de mort, la déclarant "intrinsèquement inhumaine" et soulignant que le sujet doit rester à l'ordre du jour de la communauté internationale.
Je suis contre la peine de mort.
Bien sur si une personne devait assassiner une personne chère à mes yeux, j’aurais très certainement le goût du sang dans la bouche et voudrais me faire justice moi-même immédiatement.
Néanmoins, cet instinct primaire ne me ramènerait pas la personne à qui la vie aurait été ôtée. Je pense d’ailleurs qu’après coup, sans penser forcement aux poursuites judiciaire auxquelles je serais soumis, je me demanderais « que m’a-t-il pris de commettre un crime » et je le regretterais très probablement toute ma vie.
Je suis plutôt pour une vraie perpétuité afin que l’assassin ne puisse jamais sortir de prison et ainsi ne jamais récidiver.
Une question que j’entend souvent lorsque je parle avec une personne étant pour la peine de mort est : « si quelqu’un tue ton enfant que dirais tu ? », ce à quoi je répond « si c’est ton enfant qui tue quelqu’un, que dirais tu toi ? ».
De plus, la possibilité de tuer une personne innocente reste également une autre raison d’être contre la peine capital. En effet, dans le passé et même actuellement dans les pays où la peine de mort est toujours exercée, de nombreuses personnes innocentes après coup ont été exécuté.
Ci-dessous, un extrait du discours de Robert Badinter à l'Assemblée nationale où il plaidoyait contre la peine de mort, le 18 septembre 1981 :