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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 20:51




La cour d'appel de Rennes, dans un arrêt rendu le 30 octobre 2009, a donné à un couple séparé de femmes homosexuelles la délégation d'autorité parentale avec exercice partagé, au profit de celle qui n'avait pas porté leur enfant.

Selon 'AFP, dans son arrêt, la cour d'appel "dit que l'autorité parentale sur l'enfant sera ainsi partagée en Anne R. et Emilie B. pour tous les besoins de l'éducation de l'enfant".

La cour infirme ainsi un jugement rendu en novembre 2008 par le tribunal de Grande Instance de Rennes, qui avait rejeté leur demande de délégation d?autorité parentale, invoquant principalement la séparation des deux femmes, le caractère récent de cette séparation, et une "hypothétique dégradation future de leurs relations".


Comme je l'ai dis plusieurs fois sur ce blog, je suis tout à fait pour l’homoparentalité.

J’en ai marre d’entendre à chaque fois le même argument de la part de certains politiques de Droite comme Christine Boutin contre l'homoparentalité (et le droit des personnes homosexuelles en général), à savoir grosso modo : "Un enfant a besoin d'un père et une mère. Non de deux pères ou de deux mères. Un point c'est tout."

Pourtant ce n’est pas la cas pour un enfant vivant avec un de ces parent et une personne qui n’est pas son "vrai" père ou mère. Idem pour les parents célibataires qui vivent seul, l’enfant n’a pas de papa ou de maman sous le même toit.

En France, un célibataire a le droit d'adopter, faudrait-il interdire ce droit car il n’y a pas de deuxième parent ?

Les personnes homosexuelles sont comme tout le monde, elles travaillent, payent des impôts, votent, sont élus, mis à part qu’elles tombent amoureuses de personnes du même sexe.

De plus, dans leur entourage, les homosexuelles, hommes ou femmes, ont de la famille du sexe opposé, parents, frère, sœurs ou bien des amis avec qui l'enfant aura des liens, ainsi celui-ci n'aura pas uniquement des personnes du même sexe comme repère.

Alors pourquoi les personnes homosexuelles n’auraient pas le droit à d'avoir les mêmes statut que les autres beaux parents ?

Ah oui, l’enfant a besoin d’un père et d’une mère…




lien : http://www.google.com

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commentaires

M
<br /> Bonjour, je suis une élève en 2nde et je travaille actuellement en ECJS sur le sujet " Faut-il donner aux couples homosexuels le droit à l'adoption ?" et j'ai trouvé que votre article était très<br /> touchant et que vos propos étaient percutants au point de présenter votre vidéo dans mon exposé. J'aimerai avoir votre accord pour utiliser votre vidéo ou si ce n'est possible, en audio.<br /> Par avance je vous en remercie.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> merci pour vos remarques pierre-brice ! efectivement où sont passés mes cours ! concernant cet article j'ai repris simplement une depeche AFP parlant de ce sujet en y ajoutant mon point de vue.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> ... et "espérons que cela fera jurisprudence" ne veut rien dire : par définition, tous les jugements font jurisprudence, c'est-à-dire entrent dans la mémoire de la justice ...<br /> la jurisprudence n'est jamais qu'indicative, aucun juge, aucun tribunal n'est obligé de la respecter, elle est un élément complémentaire qui enrichit sa réflexion : il y a dans ce domaine plus de<br /> jurisprudences défavorables aux couples homo que de jurisprudences favorables<br /> espérons donc plutôt que nos parlementaires ne laissent pas la réforme prochaine de l'autorité parentale à cette pauvre Nadine Morano !<br /> <br /> <br />
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P
<br /> il y a déjà de nombreux couples homo masculins ou féminins qui bénéficient de cette délégation, à chaque fois présentée comme exceptionnelle,<br /> on trouve aussi, dans la série ses délégataires, des grands-mères, des tontons, des voisines de palier, des nounous, des belles-mères, des ex-beaux-pères, des inspecteurs de l'ASE (et des<br /> coiffeurs, ajouterait probablement Desproges mû par un réflexe capillicole dont il était coutumier)<br /> il ne s'agit pas mon cher Arnaud -où sont vos cours, mais où sont vos cours ?- d'une délégation de l'autorité parentale avec exercice partagé, mais d'une délégation de l'exercice de l'AP (l'AP ne<br /> se délègue pas, elle est virtuelle), qui n'est que provisoire et qui ne reconnaît pas de fait comme "deuxième parent" le compagnon ou la compagne homo, contrairement à ce qu'il me semble que<br /> sous-entend votre article ...<br /> en clair : cette nouvelle n'a d'intérêt que pour le couple concerné et pour l'enfant qu'il élève, l'homoparentalité, si elle doit un jour exister, est encore très, très loin ...<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Espérons que ça fera jurisprudence...<br /> <br /> <br />
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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr