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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 10:42

http://24heuresactu.com/wp-content/uploads/2011/09/martine-aubry-nucl%C3%A9aire-300x201.jpg

 

Via lesechos.fr, petit retour sur le parcours politique de Martine Aubry par le biais d’une sélection vidéos... de la promotion 1974 de l’Ena à son discours de candidature à la primaire socialiste en 2011.

Pour voir certaines vidéos il faut s'inscrire sur le site Ina.fr

 

http://blogs.lesechos.fr/local/cache-vignettes/L190xH140/videos_aubry-a40b2.jpg

 

Martine Delors naît le 8 août 1950 à Paris. Elle est la fille de Marie Lephaille et de Jacques Delors, qui sera ministre des Finances de 1981 à 1984 sous les gouvernements de Pierre Mauroy, puis président de la Commission européenne de 1985 à 1995. Divorcée de Xavier Aubry, dont elle a gardé le nom et avec qui elle a eu une fille, Clémentine, elle a épousé en secondes noces un avocat lillois, Jean-Louis Brochen. 

Elle a fait des études universitaires en sciences économiques et en sciences sociales du travail. Elle est également diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris (1972) et a été élève à l’ENA de 1973 à 1975 (promotion Léon Blum). A sa sortie, elle intègre le ministère du Travail et des Affaires sociales en tant qu’administratrice civile.

Lors d’un reportage au journal télévisé du 2 juillet 1974, présentation de certains étudiants de la promotion Léon Blum, dont Martine Aubry, « fille de haut fonctionnaire » :

 

 

1981 : Après l’élection de François Mitterrand, elle occupe divers postes au ministère du Travail et des Affaires sociales, dans les cabinets de Jean Auroux, puis de Pierre Bérégovoy. Elle participera notamment à la rédaction des lois Auroux qui ont profondément transformé le droit du travail en matière de liberté des travailleurs dans l’entreprise, de réglementation des conflits du travail, de développement des institutions représentatives du personnel et des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail

Un extrait de l’émission « Jury d’action » où le 20 février 1986, Martine Aubry défend les lois Auroux lors d’un débat avec Yvon Gattaz, alors président du CNPF, l’ancêtre du Medef.




En 1986, après la victoire de la droite aux législatives, elle intègre le Conseil d’Etat.

Puis entre 1989 et 1991, le secteur privé chez Pechiney et devient la directrice adjointe de Jean Gandois (qui prendra en 1994 la tête du CNPF, l’ancêtre du Medef.).

En 1991, elle entre au gouvernement d’Edith Cresson en tant que ministre du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Poste qu’elle conservera , jusqu’en mars 1993 au sein du gouvernement Bérégovoy.

Le premier Conseil des ministres de Martine Aubry le 17 mai 1991, où à son arrivée elle provoque avec Frédérique Bredin « une mini émeute au sein des photographes », selon le journaliste de Soir3.





En 1993, alors que la droite revient au pouvoir à l’issue des élections législatives, Martine Aubry lance avec le soutien de 15 grandes entreprises françaises la Fondation Agir contre l’exclusion (FACE), fondation qui rassemble désormais 3.500 entreprises locales et nationales.

En 1995, elle devient la première adjointe de Pierre Mauroy à la mairie de Lille.

« Pourquoi faites-vous de la politique ? », demande en 1995 Françoise Giroud à Martine Aubry : . « J’ai toujours été préoccupée par les problèmes des gens, cela tient au milieu familial, mon père, ma mère.. », explique-t-elle, se disant par ailleurs « affectée » par la décision de Jacques Delors de ne pas se présenter à l’élection présidentielle.





En 1997, la gauche remporte les législatives. Le nouveau Premier ministre, Lionel Jospin, nomme Martine Aubry numéro deux du gouvernement au poste de ministre de l’Emploi et de la Solidarité. Elle est chargé de mettre en place la principale promesse de campagne : la lutte contre le chômage avec la création d’emplois. Elle mettra en œuvre plusieurs dispositifs dont les 35 heures et les emplois-jeunes, mai aussi la couverture maladie universelle.

Le 27 janvier 1998, Martine Aubry défend devant l’Assemblée nationale le projet de loi d’orientation et d’incitation relatif à la réduction du temps de travail.




En octobre 2000, Martine Aubry démissionne du gouvernement pour se consacrer à la campagne pour les élections municipales. Pari gagné, car à l’issue d’une triangulaire elle remporte la mairie de Lille.

Le 25 mars 2001, Martine Aubry est installée officiellement dans ses fonctions de maire et reçoit l’écharpe tricolore des mains de Pierre Mauroy.




En avril 2002, Martine Aubry, battue aux législatives, subit un sévère revers électoral. Elle ne se présentera d’ailleurs pas en 2007. 

En 2002, son échec aux législatives la fait fondre en larmes au soir du second tour.

 


 

En 2008, elle tient sa revanche en étant en mars réélue à la tête de Lille avec 66,5% des voix et en novembre en devenant lors du congrès de Reims première secrétaire du PS, en devançant Ségolène Royal d’une centaine de voix seulement.

 

 

Le 28 juin 2011, elle annonce qu’elle se présente à la primaire organisée par le PS pour désigner son candidat à la présidentielle de 2012.





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commentaires

K
<br /> c'est une femme forte!<br />
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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr