Selon ces documents, révélés par le site internet Le café pédagogique et le quotidien L'Humanité , voici ce qui risque d'être mis en place :
En primaire, il s'agirait d'augmenter les effectifs par classe, de continuer à diminuer la scolarisation des enfants âgés de deux ans en maternelle ou d'augmenter le nombre de professeurs vacataires (non-titulaires) pour faire des remplacements courts.
À l'école élémentaire (six-onze ans), la suppression d'environ "un millier d'emplois" d'intervenants extérieurs en langue vivante et d'assistants étrangers est évoquée.
Toujours dans le premier degré, concernant les enseignants spécialisés dans la lutte contre l'échec scolaire (dits "Rased"), le document évoque trois scénarios, dont un de suppression totale de leurs postes, tout en notant "les difficultés rencontrées" dans la mise en oeuvre de cette politique en 2009.
Au collège, le ministère prône aussi d'examiner "la taille des classes", et de continuer à fermer des petits établissements.
Au lycée, il est proposé de "rationaliser" l'offre scolaire et la carte des formations.
Ce "dialogue" entamé début mai entre le ministère et les académies doit aboutir le 15 juin à élaborer le "schéma d'emplois" pour les rentrées 2011 à 2013. Environ 40.000 postes ont déjà été supprimés dans l'Éducation nationale entre 2008 et 2010.
La chasse aux économies passe avant l'avenir de nos enfants pour la droite :
Augmentation des effectifs de classes déjà surchargées,
diminution de la scolarisation des enfants âgés de deux ans en maternelle,
Suppression des RASED qui aide les enfants en grandes difficultés scolaire.
...
Depuis 2002, avec à l'époque le gouvernement Raffarin, le plan pluri-annuel de création de postes de professeurs a été supprimé, les amputations succèdent aux amputations, ainsi plus de 150.000 postes ont été supprimés depuis huit ans, huit années depuis que la droite est revenue au pouvoir.
source : http://www.leparisien.fr