Arnaud MOUILLARD, Educateur spécialisé. Blogueur membre des #LeftBlogs
Dans un Zénith de Rouen plein à craqué (10.000 personnes), après une (très bonne) intervention de Laurent Fabius et une présentation de sa porte parole Najat Vallaud-Belkacem, François Hollande a (enfin) commencé son intervention vers 19h20 (le rdv était donnée à 18h).
De nombreuses personnalité politique comme Manuel Valls, Arnaud Montebourg où encore Robert Hue (qui a été ovationné) et le comédien Denis Poladylès étaient présents.
J'ai pu égalememt croisé où vu la présence de nombeux élu(e)s seinomarin, Estelle Grelier, Guillaume Bachelay, Valérie Fourneyron, Didier Marie, Jean-Louis Destans, Nicolas Mayer-Rossignol, Christophe Bouillon ...
Voici un petit florilège des déclarations de François Hollande :
Tout d'abord en parlant de l'industrie : "les atouts de la Normandie" que "la crise frappe durement", en particulier l'industrie. "Je n'ai jamais été de ceux qui ont anticipé une France sans usine", a-t-il rappelé, indiquant que "depuis 10 ans, ceux qui dirigent le pays ont abandonné toute ambition industrielle pour y substituer des annonces sans lendemain" en référence aux "promesses non tenues" de Nicolas Sarkozy aux salariés de Gandrange.
Concernant la candidature officielle de Nicolas Sarkozy : "Vous connaissez la nouvelle du jour, peut-être qu'elle n'est pas venue jusqu'à vous. Le président-candidat est désormais le candidat-président. Quelle nouvelle ! Quel bouleversement ! Quelle sensation !", tout en poursuivant : "Je vais vous faire une confidence : je m'en doutais. La vérité, c'est que le président-candidat est candidat depuis 5 ans. À peine élu, il était déjà en campagne, à peine entré il était déjà sortant".
Au niveau du bilan du quinquennat de Nicolas Sarkozy : "Un fiasco !" "Pas une semaine sans qu'une promesse ne soit faite, sans que les moyens de l'Etat et de l'audiovisuel ne soient mis au service d'un homme, d'une carrière". Il a mis en avant que le chef de l'Etat "tentera de faire de ses faiblesses une force" (...) "Car qui va mieux depuis cinq ans ?" : "Les ouvriers ? Les employés ? Les agriculteurs ? Les professeurs ? Mais qui va mieux en France ? Je vais vous le dire, c'est un peuple à part, qui vit au-dessus du peuple. Le peuple des importants, des possédants, des dirigeants, lui va mieux depuis cinq ans".
Concernant les référundums voulus par Nicolas Sarkozy : Il a ironisé sur les propositions de Nicolas Sarkozy à ce sujet, sur le chômage, par exemple : "vous êtes pour ou contre le chômage ?" ; "Curieuse position" (...) "quand, pendant cinq ans, il n'a pas consulté le peuple français" sur des questions importantes comme les retraites. Pour le candidat socialiste, il n'y a qu'un seul référendum, celui du 6 mai prochain : "Et j'ai même trouvé la question qui sera posée" : "Voulez-vous poursuivre cinq ans de plus avec le même président ?" ou "Voulez-vous changer de président et de méthodes ?".
Au niveau de l'élection présidentielle : François Hollande a rappelé qu'il reste encore 66 jours jusqu'à l'élection : "Je les compte, chaque jour", rappelant qu'il était "en campagne depuis près d'un an". "Je ne me préoccupe pas des autres. Je ne me préoccupe que de mon objectif, faire gagner la France. Je suis sur ma ligne et je n'en dévie pas. J'ai compris que d'autres s'étaient engagés".
J'ai bien aimé sa référence à François Mitterrand et sa phrase à l'attention de Valérie Giscard d'Esteing alors président sortant en 1981 : "Plutôt que de présenter sa candidature, il aurait mieux fait de présenter ses excuses." ainsi que cette phrase : "Le quinquennat avait commencé par un bouclier, il se termine par une massue, celle de la TVA sur la tête des Français. Ce n'est pas un bilan c'est un fiasco !".
Ce que je retiens après ce meeting de François Hollande c'est : #SarkoCaSuffit
A lire : François Hollande, l’interview à Paris-Normandie