Le 21 septembre 2001, une très violente explosion se produit sur le site de l’usine AZF à Toulouse, entraînant 31 décès, des milliers de blessés et de nombreux dommages matériels (25 550 logements endommagés, 1 300 entreprises sinistrées).
Selon les services de santé, des milliers de blessés sont toujours marqués par la catastrophe. Dix ans après, ils consomment beaucoup plus d'antidépresseurs que le reste des Français. Sur 3 000 victimes qui ont accepté de se prêter à un suivi médical, 42% des hommes et 60% des femmes souffraient en 2007 de symptômes dépressifs, ont rapporté la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) de la Haute-Garonne et l'Institut national de veille sanitaire (INVS) devant la presse, deux jours avant le dixième anniversaire de la plus grande catastrophe industrielle en France depuis 1945.
Un premier procès en mai 2009. A la barre, les familles des victimes expriment leur colère envers l'usine et leur souffrance. « Le 21 septembre, a-t-elle dit, j'étais une fille innocente. Le 22, le pire jour de ma vie, j'ai appris la vérité : Ton papa est mort. Je croyais que c'était un cauchemar. J'avais 9 ans », indiquait à l'époque Lucie Le Doussal, alors âgée de 16 ans. Le tribunal correctionnel de Toulouse a prononcé la relaxe générale des prévenus, ce qui provoqué la colère des associations de victimes. Le Parquet a décidé de faire appel : «C'est un devoir absolu à l'égard de toutes les personnes décédées et de toutes les victimes.» Le nouveau procès s'ouvrira le 3 novembre 2011.
10 jours après le 11 septembre 2001, je me souviens que cette explosion avait été vraiment traumatisante. Je me souviens aussi des rumeurs d'attentats et des réseaux téélphoniques satturés lorsqu'on voulait appeler à Toulouse (j'essayais de joindre un amie qui habitait là bas).
lien : leparisien.fr