De nombreux dessinateurs ont publié des dessins en hommages à leurs confrères assassinés à Charlie Hebdo. Ils sont Brésiliens, Américain, Hollandais ou Français et célèbrent la liberté d'expression et la résistance face à l'extrémisme.
De nombreux dessinateurs ont publié des dessins en hommages à leurs confrères assassinés à Charlie Hebdo. Ils sont Brésiliens, Américain, Hollandais ou Français et célèbrent la liberté d'expression et la résistance face à l'extrémisme.
Emouvant hommage de Sophia Aram à Charlie Hebdo sur France Inter.
Ce 7 Janvier 2015 est un jour noir où notre démocratie qui a été attaquée de la manière la plus lâche et aveugle.
La barbarie a frappé Charlie Hebdo, des journalistes et dessinateurs (parmis lesquels Cabu, Charb, Tignous et Wolinski) ainsi que des policiers ont été lâchement assassinés.
Charlie Hebdo représente un symbole de liberté dans notre pays et c'est avec une immense émotion que j'ai découvert comme vous les noms de ceux qui ont été sauvagement assassinés au nom d'on ne sait quelle cause, si ce n'est de s'attaquer à la Liberté, à la Démocratie, et au combat quotidien, mené par ce journal et ceux qui le font vivre, combat contre les extrémismes, l'obscurantisme d'où qu'il vienne, et pour garder ce qui fait la force de notre pays, la Liberté, l'Egalité, la Fraternité sans oublier la laïcité.
Toute ma solidarité aux familles et proches des victimes.
N'en déplaise à la droite et au Medef, les 35 heures est la politique la plus efficace et la moins coûteuse depuis les années 1970 selon un récent rapport parlementaire.
Le rapport qui vient d'être adopté par la commission d’enquête parlementaire sur « l’impact sociétal, social, économique et financier des 35 heures », présidée par le député UDI Thierry Benoit, et dirigée sous la houlette de la rapporteure et députée socialiste Barbara Romagnan, ne sera certainement pas de trop pour remettre les pendules à l’heure sur le sujet, en tordant le cou aux principales fausses idées reçues colportées inlassablement.
Barbara Romagnan, résume : «Entre 1997 et 2001, il n’y a jamais eu autant d’heures travaillées partagées par tous en France. Deux millions d’emplois salariés dans le secteur marchand ont été créés sur cette période. Aucune politique ne s’est révélée plus efficace par le passé.»
39 personnalités issues du monde politique, syndical, universitaire, de l’administration et de l’entreprise ont été auditionnées.
Selon le rapport, «presque aucune des personnes auditionnées ne demandait une remise en cause des 35 heures». Dans un propos liminaire, Thierry Benoit, le président de la commission souligne «le travail sérieux accompli par notre rapporteure Mme Barbara Romagnan, même si je ne partage pas les conclusions de son rapport. Chacun pourra se forger sa propre opinion».
Voici un résumé de ce rapport :
● La réduction du temps de travail décidée par la loi de 1998 a contribué à ce que l’économie française crée davantage d’emplois qu’elle ne l’aurait fait sans cette loi sur la même période. Le chiffre de 350.000 est le plus communément admis. Entre 1997 et 2001, l'Insee estime à 2 millions les créations d'emplois salariés dans le secteur marchand. Il n’est aujourd’hui pas possible de dire combien d’emplois supplémentaires auraient pu être créés si le processus de réduction du temps de travail n’avait pas été interrompu en 2002.
Cette réduction n’a pas coïncidé avec une dégradation de la compétitivité de notre pays notamment parce qu’elle s’est accompagnée d’une accélération des gains de productivité.
La France reste ainsi attractive et se place régulièrement dans le trio de tête des IDE (investissements directs à l’étranger).
• La réduction du temps de travail, comparée à d’autres politiques publiques mises en œuvre pour stimuler l’emploi, notamment celles qui reposent sur des baisses de cotisations sociales sans conditions, apparaît moins coûteuse pour les finances publiques, au regard du nombre d’emplois qu’elle a permis de créer.
• Elle a permis une réorganisation du travail dans les entreprises de plus de vingt salariés grâce à la relance et au dynamisme du dialogue social pour aboutir à des accords.
• La réduction du temps de travail s’est traduite, pour la majorité des salariés qui en ont bénéficié par une amélioration de l’articulation entre le temps passé au travail et le temps consacré aux activités personnelles, familiales ou associatives. Elle a également permis un rééquilibrage, limité mais réel, des tâches ménagères au sein des familles.
Les études disponibles laissent penser que ce processus, s’il avait été mené à son terme, pouvait constituer un puissant élément de recomposition des temps au service de l’égalité hommes-femmes.
A l’aune de ces auditions et des documents à notre disposition, il apparaît que la réduction du temps de travail a constitué un outil pertinent et efficace de lutte contre le chômage, un outil de transformation de la société et d’amélioration de la qualité de vie.
Quinze ans après, il convient de tirer lucidement les leçons des expériences passées de réduction du temps de travail, de leurs conditions, de leurs effets positifs mais aussi de certains effets négatifs qui peuvent expliquer les critiques.
L’objectivation de ces derniers est l’un des acquis majeurs de ce rapport, et a pu également faire l’objet d’un large consensus au sein de la commission.
On peut évoquer à ce titre :
• l’intensification du travail, repérée dans plusieurs secteurs, et qui s’est parfois accompagnée de souffrance pour les salariés;
• les fortes tensions dans la fonction publique hospitalière en raison d’un décalage entre l’application de la loi et le temps des recrutements importants, étalés de 2002 à 2000. Elles ont été incontestables mais les difficultés ne résultaient pas uniquement de la RTT;
• les difficultés qu’aurait pu engendrer l’application de la loi aux entreprises de moins de 20 salariés.
Ces effets, s’ils doivent être pris en compte et corrigés, n’invalident en rien le principe de cette politique. Pour se poursuivre, elle devra s’ajuster à un contexte qui n’est plus celui des lois Aubry. Il nous appartient aujourd’hui, au travers de la négociation sociale, d’accélérer l’amélioration de la qualité de vie au travail, dans le secteur privé et dans le secteur public, de permettre aux jeunes de construire leur parcours professionnel et de ramener de nombreux chômeurs vers l’emploi.
Laisser perdurer un chômage de masse serait faire courir à notre pays le risque d’une explosion sociale prochaine.
En coclusion comme l'a dit la députée Barbara Romagnan, les 35 heures sont "un pacte de responsabilité qui a réussi"
Lien : http://www.alterecoplus.fr
D'après les statistiques compilées par Eurostat, la France est dans le peloton de queue pour la pauvreté de ses immigrés. N'en déplaise au Front national, nous sommes l'un des pays où l'écart de pauvreté entre immigrés et nationaux est le plus fort.
55,8% des étrangers non-communautaires âgés de plus de 18 ans étaient en risque de pauvreté ou d'exclusion sociale en 2013 en France, signale l'institut statistique européen. Un taux élevé, comparé à celui de l'Allemagne (40,4%), du Royaume-Uni (34,9%), des Pays-Bas (35,4%), ou de l'Italie (46,7%).
Ce taux est calculé chaque année par Eurostat à partir d'un panel d'indicateurs, dont le taux d'emploi des étrangers, leur revenu après les transferts sociaux dont ils ont bénéficié et les caractéristiques de leur logement. La France est ainsi 18ème sur les 21 pays de l'UE pour lequel il a été calculé.
Les étrangers ne sont donc pas particulièrement favorisés en France, malgré les prestations sociales dont on les accuse quelquefois d'abuser.
En conclusion comme le dit l'éditorialiste Dominique Seux sur France Inter : "Les immigrés ne vivent pas mieux que les Français".
Ecart entre le taux de risque de pauvreté ou d'exclusion sociale des citoyens de pays hors-UE et celui des nationaux, 2013. Eurostat
La 26e journée mondiale contre le sida a lieu ce 1er décembre 2014.
Depuis le début de l'épidémie, environ 60 millions de personnes ont été infectées par le VIH et environ 25 millions de personnes sont décédées de causes liées au VIH.
En 2013, environ 35 millions de personnes porteuses du VIH dans le monde.
En France, on a recense environ 7000 contaminations nouvelles chaque année, soit près de 20 personnes par jour. Aujourd’hui, environ 150.000 personnes vivent avec le virus en France et les estimations évaluent à 50.000 le nombre de Français qui ont le VIH sans le savoir, d'après les chiffres de Sidaction.
Il est donc urgent de renforcer le dépistage.
NON il n'y a pas de médicament "miracle", ni de vaccin contre le SIDA, utiliser un préservatif et la seule solution pour ne pas attraper cette maladie lors d'un rapport sexuel.
Cliquez ci-dessous pour voir les chiffres en 2013 sur le SIDA
Liens : solidarite-sida.org ; aides.org ; sida-info-service.org
Le 26 novembre 1974, Simone Veil tenait à la tribune de l'Assemblée nationale un discours historique pour défendre sa loi légalisant l'avortement. Elle va faire face à des adversaires déchaînés, des réactions d'une rare violence.
Devant une assemblée qui compte 9 femmes pour 481 hommes, la ministre s'exprime d'une voix calme, un peu tendue: "Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur les 300000 avortements qui chaque année mutilent les femmes dans ce pays, bafouent nos lois et humilient ou traumatisent celles qui y ont recours".
"Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l'avortement. Il suffit de les écouter. C'est toujours un drame", assure-t-elle tout en soulignant que "l'avortement doit rester l'exception, l'ultime recours pour des situations sans issue". Son discours d'une heure est chaleureusement applaudi par la gauche.
La droite se tait, pour l'instant. Dans les tribunes du public, à l'inverse de l'hémicycle, ce sont les femmes qui dominent, venues en masse écouter la ministre.
Suivent alors plus de 25 heures de débats durant lesquelles Simone Veil affronte insultes et propos de "soudards", racontera-t-elle, pendant qu'à l'extérieur, des militants anti-avortement égrènent leurs chapelets. Trois jours et deux nuits de combat contre les tenants de sa propre majorité.
Michel Debré, ancien Premier ministre du général de Gaulle, voit dans ce texte "une monstrueuse erreur historique".
Les députés de droite René Feït et Emmanuel Hamel diffusent dans l'hémicycle, à tour de rôle, les battements d'un cœur de fœtus de quelques semaines. Le premier affirme que si le projet était adopté "il ferait chaque année deux fois plus de victimes que la bombe d'Hiroshima".
Jean Foyer, ancien Garde des Sceaux du général de Gaulle, lance: "Le temps n'est pas loin où nous connaîtrons en France ces avortoirs, ces abattoirs où s'entassent des cadavres de petits hommes".
Le pire reste à venir: Hector Rolland reproche à Simone Veil, rescapée des camps de la mort, "le choix d'un génocide". Jean-Marie Daillet évoque les embryons "jetés au four crématoire". Jacques Médecin parle de "barbarie organisée et couverte par la loi comme elle le fut par les nazis".
40 ans après, l'Assemblée nationale a adopté mercredi par 143 voix contre 7 une proposition de résolution cosignée par tous les présidents de groupes pour réaffirmer le droit fondamental à l'interruption volontaire de grossesse en France, en Europe et dans le monde.
A l'inverse de la violence des échanges d'il y a 40 ans, l'apaisement a dominé pendant une heure et demie dans l'hémicycle lors des interventions, rompu seulement par un virulent discours anti-avortement du député d'extrême droite Jacques Bompard. Dans une anaphore, il a demandé une dizaine de fois "pardon", notamment "devant l'ensemble des enfants qui ne naîtront pas", déclenchant protestations croissantes et des claquements de pupitres sur les bancs de la gauche. Outre ce député du Vaucluse, cinq députés UMP, dont certains avaient été en pointe contre le mariage homosexuel, ont voté contre: Xavier Breton, Jean-Frédéric Poisson, Nicolas Dhuicq, Olivier Marleix, Yannick Moreau. S'y est ajouté l'UDI Jean-Christophe Fromantin. Le seul à s'abstenir a été le député du FN Gilbert Collard.
Le "courage" et la "détermination" d'une "femme d'exception", malgré les "attaques personnelles" et le "fragile soutien" de son camp, ont été salués par une large majorité des ministres et députés qui se sont exprimés, souvent avec "émotion", depuis la tribune où avait pris la parole en 1974 Simone Veil, ministre de la Santé. Les présidents et Premier ministre d'alors, Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac, ont aussi été salués.
Sans la gauche, ont rappelé socialistes, communistes et écologistes, sa loi n'aurait pas été votée.
Liens : humanité.fr - la-croix.com
Le mur de Berlin, également appelé le « Mur » ou le « mur de la honte », a été érigé en plein Berlin pendant la nuit du 12 au 13 août 1961 par l'ancienne République démocratique allemande (RDA), qui tenta ainsi de mettre fin à l'exode croissant de ses habitants vers l'ancienne République fédérale d'Allemagne (RFA). Le Mur sépare physiquement la ville en Berlin-Est et Berlin-Ouest pendant plus de vingt-huit ans, et constitua le symbole le plus marquant d'une Europe divisée par le Rideau de fer.
Aujourd'hui, sont célébrés les 25 ans de sa chute, bien qu'étant jeune à l'époque je me rappel de cette évènement. En effet, j'avais 9 ans et je me souviens avoir été marqué par la joie des allemands de l'est et de l'ouest. Je me posais une question : mais pourquoi n'avaient ils pas le droit de franchir ce mur avant ?
Je vous conseil vivement le film goodbye lenin !, qui raconte l'histoire de la RDA et de la RFA a travers les problèmes d'une famille Est allemande.
Un très grand film.
François Hollande doit respecter son engagement 21 de son programme présidentiel.
C'est le but des manifestations organisées dans toute la France pour la 7eme édtion de la journée mondale pour le droit à mourrir dans la dignité organisés par l'ADMD, présidée par Jean-Luc Roméro.
Je soutien cette démarche.
Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assis- tance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité.
Plus d'informations sur l'ADMD ici : http://www.admd.net/
Arnaud MOUILLARD
Educateur Spécialisé.
Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.
Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.
RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr
contact : hern276@yahoo.fr