Dimanche 30 janvier, Europe 1 organisait un débat entre Manuel Valls et Jean-Luc Mélenchon.
Aprés avoir abordé la révolution tunisienne et ses suites, ils ont débattu de la proposition de salaire maximum avancée par Jean-Luc Mélenchon, avant de se confronter sur la situation de la gauche en vue de 2012.
Les CRS sont en colère et le font savoir. Arrêts de travail collectifs, arrêts maladie en cascade, grève de la faim…
Les mouvements de protestation entamés ces derniers jours dans les Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) ont pris une ampleur inédite qui révèle le profond malaise qui touche les policiers français.
Un malaise provoqué notamment par des annonces de fermeture de deux compagnies à Lyon et à Marseille, contre lesquelles les CRS s'opposent de façon de plus en plus vive.
Ce malaise touche par ailleurs l’ensemble de la police, visée comme le reste de la fonction publique par la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux lors des départs en retraite, et le colmatage des brèches les plus flagrantes à l’aide d’adjoints de sécurité, des policiers en tenue, plus jeunes, moins formés que leurs confrères titulaires de postes de policiers.
Le gouvernement veut maintenant taper dans les effectifs des CRS pour réaliser ses objectifs comptables de diminution de nombre de fonctionnaires. On peut comprendre leur réaction.
France Inter vient d'être condamné aux Prud'hommes pour avoir licencié l'humouriste Stéphane Guillon "sans cause réelles et sérieuses" à lui verser 210.000 euros d'indemnisation.
Début 2011, l'UIT a recensé 2,08 milliards d'utilisateurs d'Internet. D'après les statistiques de cette agence de l'ONU, la population mondiale des internautes a doublé en 5 ans (1,03 milliard en 2005).
Ainsi, sur près de 7 milliards d'habitants près de 30 % d'entre nous ont un accès à internet.
Je me souviens encore la première fois que j'ai été sur internet, c'était en 1996 ou 1997 au Lycée. J'étais tout content de découvrire cela.
Depuis, premier forfait internet pris en 2002, premier Blog en 2003 ...
Aujourd'hui, je ne peux plus me passer d'internet !
Le gouvernement vient d’envoyer aux partenaires sociaux ses projets de décrets d’application de la réforme des retraites. Ces textes doivent être publiés dans les semaines qui viennent.
Ils apportent quelques précisions sur l’un des volets les plus contestés de la réforme : celui des conditions à remplir pour bénéficier d’un départ à 60 ans, au titre de la pénibilité. Mauvaise surprise : la durée d’exposition aux facteurs de risque du salarié : "17 ans".
Dans quels cas précis un salarié pourra-t-il partir à la retraite à 60 ans à taux plein, malgré le recul de l’âge légal de 60 à 62 ans ?
Les conditions, telles qu’elles sont précisées dans ces projets de décrets, sont drastiques : il faudra justifier d’un taux d’incapacité permanente d’au moins 20%, reconnu au titre d’une maladie professionnelle, ou d’un accident du travail ayant entraîné des lésions identiques à celles indemnisées au titre d’une telle maladie.
Si le taux d’incapacité est compris entre 10% et 20%, le salarié devra justifier d’une durée d’exposition à un facteur de risque pendant au moins 17 ans. Ces facteurs de risques sont de trois types : contraintes physiques marquées (port de lourdes charges, postures pénibles...), environnement agressif (bruit, température...) ou rythmes de travail (nuit..).
Selon les estimations du gouvernement, quelque 30.000 personnes par an (sur environ 700.000 départ à la retraite chaque année) pourraient bénéficier d’un départ anticipé pour pénibilité.
17 ans !
C’est bien plus de temps qu’il n’en faut pour qu’une personne soit cassée par son travail.
Une commission pluridisciplinaire (sans représentant des salariés) composées de cinq membres parmi lesquels le médecin-conseil régional de l’assurance-maladie, sera chargée d’accepter ou de refuser l’entrée dans le dispositif, ce qui laisse la place à l’arbitraire.
Quand j'entend des membres de l'UMP dire que pour la première fois la pénibilité à vraiment été prise en compte en compte dans cette réforme des retraites que dois-je penser ?
Qu'ils se foutent de nous où bien qu'ils pensent vraiment que garder ce "précieux avantage" de partir à la retraite à 60 ans avec au compteur 17 ans de travail pénible ajouté à une obligation d'être reconnu casé au moment de son départ en retraite entre 10 et 20% c'est une grande avancée.
C'est une première en France. Une proposition de loi visant à légaliser l'euthanasie vient d'être adoptée par la commission des Affaires sociales du Sénat. L'article 1er du texte indique que «toute personne capable majeure, en phase avancée ou terminale d'une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable, lui infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée ou qu'elle juge insupportable, peut demander à bénéficier d'une assistance médicalisée permettant, par un acte délibéré, une mort rapide et sans douleur».
Adoptée par 25 voix contre 19 (et 2 abstentions), la proposition de loi devra toutefois être discutée avant son vote prévu le 25 janvier. Mais déjà, à l'UMP, on s'indigne. Dans un communiqué, des membres UMP au Sénat ont dit «regretter» le vote de la commission, dans la mesure où ce texte va à l'encontre «de notre droit qui vise à protéger les plus faibles, les plus vulnérables et à porter assistance à celles et ceux qui sont en situation de danger».
Néanmoins, il y a de très faibles chances que la majorité UMP vote une loi allant dans ce sens.
Faut-il maintenir artificiellement une personne en vie dans un coma profond et irréversible, parfois pendant des plusieurs années ?
Faut-il laisser faire lorsque les souffrances d'un malade sont devenues intolerables et qu'il n'y a plus d'espoir de guérison ? (comme Chantal Sébire)
Pour moi c'est clairement non.
Je suis pour une loi en faveur de l'euthanasie comme dans plusieurs pays européen.
L'euthanasie est une pratique (action ou omission) visant à provoquer le décès d'un individu atteint d'une maladie incurable qui lui inflige des souffrances morales et/ou physiques intolérables, particulièrement par un médecin ou sous son contrôle.
Michèle Alliot-Marie ministre des affaires étrangères propose d'aider Ben Ali pour mieux sécuriser la Tunisie.
A ce niveau, on ne sait plus quel mot employer : connerie ? incompétence ? ignorance ?
Comment Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères de la République, intervenant dans le cadre solennel de l'Assemblée nationale en lisant un texte écrit d'avance, a-t-elle pu proposer une coopération sécuritaire à la Tunisie au moment où les morts se comptent par dizaines ?
Invraisemblable ? Ecoutez-la donc (ci-dessus), c'était dans le cadre de la séance des questions au gouvernement, mardi, en réponse à la question d'un député qui relevait l'« incohérence » entre la position française en faveur de la démocratie en Côte d'Ivoire, et son soutien « indéfectible à la dictature de M. Ben Ali ».
La réponse de la ministre, après avoir « déploré » les violences :
« Nous proposons que le savoir-faire qui est reconnu dans le monde entier de nos forces de sécurité permette de régler des situations sécuritaires de ce type.
C'est la raison pour laquelle nous proposons aux deux pays [Algérie et Tunisie, ndlr], dans le cadre de nos coopérations, d'agir en ce sens pour que le droit de manifester puisse se faire en même temps que l'assurance de la sécurité. » (Voir la vidéo de BFM-TV)
Tout ce que la France trouve à dire à propos de la répression meurtrière qui se déroule depuis plusieurs jours en Tunisie face au mouvement social, c'est que techniquement, c'est n'est pas parfait et que notre « savoir-faire » est à sa disposition.
Les 35 heures auraient freiné l’emploi et les salaires. Pire, elles auraient handicapé la compétitivité française.
Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé et Manuel Valls se relaient au micro pour le prétendre. Ne consultent-t-ils jamais les statistiques avant de propager une idée toute faite ?
Candidat à la présidentielle en 2002 au nom du Pôle républicain, le président d'honneur du MRC (Mouvement républicain et citoyen), Jean-Pierre Chevènement, a récemment dit qu'il envisager « sérieusement » d'être candidat à la présidentielle.
« Je l'envisage, parce que très sincèrement je ne vois personne aujourd'hui entre Nicolas Sarkozy et Dominique Strauss-Kahn qui puisse être véritablement le candidat de l'alternative, donc j'y réfléchis et sérieusement », a-t-déclaré sur LCI, interrogé sur une éventuelle candidature en 2012. Sa décision sera prise « avant l'automne ». Il ajoute : « Je pense que la gauche peut gagner mais risque de décevoir, ce que je ne souhaite, et je voudrais la mettre au niveau, à la hauteur des défis ».
Le sénateur de Belfort écarte un soutien à Jean-Luc Mélenchon qui pourrait être le candidat du Front de gauche. A la différence de leader du Parti de gauche, qui « cherche à constituer un pôle de radicalité à gauche », l’ancien ministre veut s'adresser « à tous les Français ». Pour Jean-Pierre Chevènement, « ce qui est nécessaire à la France c'est un candidat qui soit l'homme de la Nation ».
Lors de la présidentielle de 2002 l'ancien ministre de l'intérieur du gouvernement Jospin a réussi à atteindre le score de 5,33 % en tapant autant sur Jospin que Chirac dans ses meetings.
Je pense que Jean-Pierre Chevènement devrait plutôt se ranger derrière le futur candidat du Front de gauche (Jean-Luc Mélenchon j'espère) et que son MRC devrait réjoindre celui-ci.
M. Chevènement, qui avait soutenu Ségolène Royal au premier tout de la dernière présidentielle, bien qu'étant un homme politique de grande qualité à selon moi fait son temps.
Lors de l'audience solennelle de la Cour de Cassation, Jean-Louis Nadal, le plus haut gradé des procureurs de france, a sévèrement critiqué Brice Hortefeux, le ministre de l'Intérieur et accusé le gouvernement de vouloir conserver le pouvoir de nomination des procureurs.
Jean-Louis Nadal a clairement mis en cause le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux en évoquant l'affaire des policiers de Seine-Saint-Denis condamnés à des peines de prison ferme, affaire qui avait donné lieu à une passe d'armes avec son collègue de la Justice Michel Mercier. Le procureur général a également visé les syndicats de policiers et les manifestations organisées le 10 décembre devant le Tribunal de grande instance de Bobigny.
Il a aussi jugé le parquet en "état de coma avancé". L’année dernière, la Cour européenne des droits de l’homme a estimé que le parquet n’était pas une autorité indépendante. Afin de sauver une institution accusée de partialité, le premier procureur de France a proposé d’aligner le mode de nomination des magistrats du parquet sur ceux du siège. Son objectif : éloigner le politique de la justice et revenir au principe essentiel de toute démocratie : la séparation des pouvoirs politiques et judiciaires.
Le successeur de Jean-Louis Nadal (qui partira bientôt à la retraite) aura-t-il la même liberté de parole et continuera-t-il son combat en faveur de l'indépendance du pouvoir judiciaire ?