Après un tableau lumineux il y a quelques mois qui montrait - en temps réel - la fuite en avant du transfert de charges aux collectivités sans compensation financière, le dépôt d’un recours contentieux au tribunal pointe encore plus nettement la dette de l’Etat qui s’alourdit chaque jour un peu plus et assombrit le ciel associatif seinomarin …
Le compteur de la dette tourne encore et trop vite. Aussi, Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime, a décidé d’agir pour obtenir de l’Etat la juste compensation due au titre des extensions de compétences en matière d’aides sociales, principalement le RSA et l’APA.
Avec les élus de gauche, il était au greffe du tribunal administratif à Rouen pour déposer un recours contentieux et remettre un mémoire juridique réclamant le remboursement des 263M€ non compensés par l’Etat.
Pour le RSA, la compensation s’appuie sur les dépenses de 2003 décalés de l’évolution économique et sociale. Pour l’APA, la compensation de l’Etat (en baisse constante) ne couvre que 27% des dépenses !
Au nom du Département, Didier Marie exige le paiement des sommes dues aux seinomarins soit 263 103 707 € au 31 décembre 2009.
L’Etat UMP, par la parole du Préfet a déjà dit non mais Didier Marie a écrit au 1er ministre pour qu’il procède aux modifications qui s’imposent et assure le respect du principe de libre administration des départements selon l’article 9.2 « les ressources financières des collectivités locales doivent être proportionnées aux compétences prévues par la constitution ou la loi » et auquel le manque de compensation financière porte atteinte.
source : http://ps.cauxcailly.over-blog.com
Selon la CGT, il y a eu 75.000 manifestants à Rouen ce mardi 12 Octobre contre cette réforme des retraites.
A midi, alors que la fin du cortège rouennais venait seulement de franchir le pont Corneille, la tête de la manifestation traversait la Seine pour la troisième fois, sur le pont Guillaume Le Conquérant.
Je pense qu'il s'agit d'un record. Ce chiffre est en tout cas énorme pour une agglomération de moins de 500.000 personnes.
Pour cette manifestation du samedi 2 octobre 2010 contre cette réforme des retraites proposé par la droite, près de 45.000 personnes ont manifesté à Rouen selon les syndicats.
Malgré la pluie de nombreux seinomarins étaient malgré tout présent dans les rues de Rouen.
Capture d'écran du compte Twitter "solférinien", censé être tenu par un permanent du PS, mais que le Parti socialiste accuse d'être en fait monté par l'UMP.
Avec Twitter pas besoin d'attendre 2012, la bataille du net à déjà commencé entre la droite et la gauche.
Durant les universités d'été du PS à La Rochelle, apparaît un compte anonyme baptisé "solferinien", qui se présente comme celui d'un cadre du PS désireux de dire – anonymement – tout le mal qu'il pense de son parti. Il multiplie les messages ambigus sur les personnalités du PS. Dans l'un d'entre eux, il explique ainsi :"Audrey Pulvar devrait annoncer son départ de itélé et France Inter" car "Montebourg [dont elle est la compagne] va annoncer sa candidature officielle aux primaires". Lors de la conférence de rentrée de France Inter, un journaliste interrogera la présentatrice à ce sujet.
"Solferinien" attire rapidement l'attention des responsables du site du Parti socialiste. Lesquels décident de mener, avec leurs moyens, leur enquête électronique. Ils ont piégé l'auteur du compte anonyme en lui promettant l'accès à des documents croustillants, ce qui leur a permis d'obtenir son adresse mail. Surprise : ils découvrent que ce compte est animé par un permanent de l'UMP.
A la fin du Grand rendez-vous d'Europe 1 d'hier avec Christine Lagarde, Jean-Pierre Elkabbach annonce le nom de son prochain invité : le député PS Arnaud Montebourg.
Le générique de fin démarre. Se croyant hors antenne, Elkabbach laisse échapper dans un soupir : "Ce sera moins intéressant."
N'en déplaise au sympathisant UMP Elkabbach, ça ne devrait pas être difficile pour Arnaud Montebourg d'être plus intéressant que Christine Lagarde et sa langue de bois !
lien : http://www.rue89.com
L'intersyndicale se réunissait ce vendredi pour décider des suites à donner à la mobilisation du jeudi 23 septembre contre la réforme des retraites.
Résultat pour la première fois il y a un appel à manifester le samedi le 2 octobre "pour conforter la mobilisation et permettre l’engagement de nouveaux salariés dans l’action" et mardi 12 octobre pour une "nouvelle journée massive de grèves et de manifestations pendant le débat au Sénat."
Lire le communiqué commun de l’intersyndicale du 24 septembre.
Pour cette manifestation du jeudi 23 septembre 2010 contre cette réforme des retraites proposé par la droite, près de 65.000 personnes ont manifesté à Rouen selon les syndicats soit un peu plus que le 7 septembre dernier. A 12h, alors que la queue de la manifestation était encore en bas de la rue Jeanne d'Arc, la tête du cortège se trouvait déjà rue Pasteur.
Ce chiffre est énorme pour une agglomération de moins de 500.000 personnes.
Tiens le gauchiste Président français Nicolas Sarkozy a plaidé devant l’Assemblée générale des Nations-Unies pour que les pays adoptent sans délai une taxe sur les transactions financières pour financer les objectifs du Millénaire pour le développement.
La taxe Tobin serait-elle de retour ?
La première fois que j'ai entendu parler de la Taxe Tobin c'était via mon ami Hervé Bateux qui m'avait notamment raconté comment celle-ci a faillit passer au début des années 2000, que la droite avait voté contre celle-ci, la gauche pour et que la LCR et LO c'était abstenu (pas assez révolutionnaire pour eux !) ce qui n'avait pas permis à celle-ci d'être adopté de justesse.
La taxe Tobin est un outil de lutte contre la spéculation financière imaginé par un professeur américain de l'université de Yale : James Tobin. Keynésien, prix Nobel d'économie en 1981, c'est au cours d'un colloque en 1972 que l'universitaire a présenté pour la première fois son idée de taxer toutes les transactions de change pour décourager "les spéculations qui effectuent des allers et retours en quelques semaines". Il s'agissait, selon James Tobin lui-même, de "mettre un grain de sable" dans ces mécanismes et ce grain de sable prendrait la forme d'une taxe de faible taux dont les recettes seraient redistribués vers les pays les plus pauvres.
Je vous renvois vers cet article de Francis Wurtz, député européen honoraire (GUE) parlant de la Taxe Tobin - "Tobin or not Tobin" : http://franciswurtz.net/2010/09/10/tobin-or-not-tobin/
La médecine du travail est en grand danger. D’ici à 10 ans, 80% des médecins du travail auront atteint l’âge de départ à la retraite. Problème, les jeunes ne sont aujourd’hui pas assez nombreux pour faire face à la prochaine pénurie de médecins.
Les syndicats demandent depuis un certains tant déjà une véritable réforme de la profession, peine perdue leurs demandes sont restées lettre morte. Pourtant le Ministre du Travail n’a pas renoncé à réformer mais il le fera de manière “low cost” c’est à dire par une série d’amendements au projet de loi sur les retraites. Un procédé qui fait bondir les syndicats de médecins qui s’inquiètent aussi du contenu de ces amendements.
Premier bouleversement, le gouvernement entend remplacer la médecine du travail par la médecine de ville pour toute une série de professions (intermittents, artistes, mannequins, employées de maison, représentants). Ces salariés devront donc aller chercher eux-mêmes un médecin de ville. Tant pis si ces médecins ne sont pas formés à connaître le monde de l’entreprise ni les situations professionnelles de leurs patients.
Deuxième “astuce” pour pallier à la pénurie : recourir aux internes et aux infirmières. Un dévoiement inacceptable du métier de médecin du travail pour Jean-Marc Bilquez - secrétaire confédéral de Force Ouvrière - interrogé par Rue 89 : “Aujourd’hui, le code de la santé publique interdit aux infirmières de poser un diagnostic. Quant aux internes, leur manque d’expérience risque de les mettre en danger, en même temps que les salariés”.
Dans les cartons depuis 2007, la réforme de la médecine du travail était attendue de pied ferme par les syndicats. Promise par Woerth en mai dernier, elle passera donc vraisemblablement en catimini sans véritable dialogue social. Un procédé qui passe mal chez les syndicats et que les députés socialistes ont dénoncé au sein de l’hémicycle.
Source : ps76
Arnaud MOUILLARD
Educateur Spécialisé.
Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.
Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.
RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr
contact : hern276@yahoo.fr