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12 juillet 2006 3 12 /07 /juillet /2006 08:12


Il y a 100 ans, le 12 juillet 1906, Albert Dreyfus était réhabilité à l’école militaire. C'est dans la cour d'honneur de ce bâtiment que ce capitaine juif alsacien de l'armée française, injustement accusé de trahison avait été dégradé, en 1895, devant 20.000 Parisiens.

 

L'affaire Dreyfus est l'une des crises les plus graves de la Troisième République française tant par ses répercussions politiques que par le trouble moral qu'elle entraîna dans le pays et l'armée française au moment où le conflit latent de la France avec l'Empire Allemand se réveillait.

 

C'est à l'origine une simple affaire d'espionnage dont les dessous restent encore aujourd'hui très obscurs, devenue politique par ricochet, sur fond de polémique judiciaire et militaire, puis rapidement antisémite, nationaliste et religieuse.

 

Débutée en septembre 1894, «l'affaire Dreyfus» enflamme vite les esprits.
Le capitaine Dreyfus est accusé d'avoir transmis aux Allemands des documents militaires sur le système de défense français.
Alsacien de confession juive, il est le coupable idéal, une sorte de corps étranger qui n'aurait jamais dû intégrer l'armée.
Condamné en janvier 1895 au terme d'un procès tenu à huis clos et cousu de fil blanc, Alfred Dreyfus est dégradé et envoyé au bagne en Guyane. Mais l'affaire ne s'arrête pas là et prend une tournure politique.


De nombreux intellectuels, dont Zola avec son célèbre "J'accuse", ne ménagent pas leurs efforts pour obtenir la réhabilitation du capitaine.
En face, l'antisémitisme latent d'une partie de l'armée et de la classe politique s'exprime de plus en plus ouvertement.
Mais le régime politique français vacille. Il faut donc un second procès. Celui-ci a lieu à l'été 1899. Dreyfus en ressort toujours coupable, la justice daignant toutefois lui accorder des circonstances atténuantes.
Mais le président de la République, Emile Loubet, le gracie. Il faudra encore attendre plusieurs années, le 12 juillet 1906, avant que n'arrive la complète réhabilitation d’Alfred Dreyfus.

 

 

Liens : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Dreyfus ; http://www.lecourrier.ch/modules.php?op=modload&name=NewsPaper&file=article&sid=41799&mode=thread&order=0&thold=0
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29 juin 2006 4 29 /06 /juin /2006 17:57




Avec le départ de Serge July, 63 ans, co-fondateur de Libération en 1973, mais également PDG et Directeur de la publication, c’est une page qui se tourne à Libé.
Serge July a ainsi annoncé sa démission, voulue par l'actionnaire principal Edouard de Rothschild.

 

 

Le premier numéro parait le 18 avril 1973. Positionné à l'extrême gauche à ses débuts, Libération évolue vers la gauche sociale-démocrate au début des années 1980, suite au départ de Jean-Paul Sartre. Le journal conserve néanmoins des convictions libertaires bien ancrées.


Après plusieurs crises ayant traversé le journal, entraînant plusieurs interruptions, la parution est supendue le 21 février 1981. Après un plan de licenciement, il reprend sa parution le 13 mai.

 


En 2005, le journal, a besoin d'un nouveau financement. Serge July propose alors l'entrée dans le capital d' Edouard de Rothschild, qui est accepté par le conseil d'administration le 20 janvier.
Mais rapidement le climat se détériore. En effet, le journal perd de plus en plus d'argent et Édouard de Rothschild estime qu'il ne participe pas assez au processus de décision.


Moins d'un an après l'arrivée du financier, qui avait injecté 20 millions d'euros, le quotidien a de nouveau besoin de 10 à 15 millions pour éviter le dépôt de bilan.

 

Les pertes du quotidien augmentant toujours, des dissensions se créaient entre l’actionnaire principal et la direction du journal.
C’est pourquoi, Edouard de Rothschild a souhaité le départ de Serge July, PDG du titre et de Louis Dreyfus, directeur général du quotidien.

Ainsi, le conseil d'administration a nommé "à titre transitoire" le journaliste Vittorio de Filippis pour lui succéder, au côté de Philippe Clerget, directeur général.

 

Pour son départ, devant une assistance émue, Serge July a remercié les "900.000 lecteurs et plus de 200.000 internautes quotidiens" puis a fait ses adieux : "le chef d'orchestre que j'ai été vous dit adieu, le journaliste aussi, infiniment triste de ne plus pouvoir écrire ici"(...) Et le lecteur que je vais demeurer vous dit au revoir"
 

Libération tire à environ 150.000 exemplaires, après avoir atteint environ 170.000 il y a cinq ans.

 

Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ration_%28journal%29
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29 juin 2006 4 29 /06 /juin /2006 16:22
                                      Nicolas Sarkozy et Alain Genestar en 2002


La rédaction de Paris Match est en grève aujourd'hui, une première depuis la création de l'hebdo en 1949. Une décision prise hier à l'issue d'une assemblée générale et d'un vote.

La rédaction entend ainsi protester contre l'éviction d'Alain Genestar, son directeur de la rédaction, «pour raisons politiques», et adresser un signal fort au propriétaire du magazine, Arnaud Lagardère.

 

Alain Genestar fait les frais d'une une parue en août dernier avec Cécilia Sarkozy au bras d'un publicitaire. Couverture qui a profondément irrité Nicolas Sarkozy, par ailleurs ami de Arnaud Lagardère. C'est le numéro 2 de l'hebdomadaire, Olivier Royant, qui devrait assurer le bouclage du prochain numéro de Match, tandis que la rumeur évoque le nom de Christian de Villeneuve, directeur des rédactions du Parisien-Aujourd'hui en France, comme successeur de Genestar.

 

Ironie du sort, Paris Match publiait la semaine dernière des photos du couple Sarkozy réconcilié en week-end à Londres...

 

N’oublions pas non plus qu’en décembre dernier, une interview de Yannick Noah avait était en partie censuré.

Dans celle-ci, réalisée avec une journaliste de Paris Match, Noah, évoquant la récente crise des banlieues, a expliqué qu’il avait été victime de contrôles à plusieurs reprises et lui a dit : "Une chose est sûre : si jamais Sarkozy passe, je me casse !"

 

Mieux vaut faire attention à Nicolas Sarkozy qui semble avoir les moyens de contrôler une partie de la presse via ces relations.

 

 

D’après l’article de Catherine MALLAVAL dans Libération du 29 juin : http://www.liberation.fr/page.php?Article=394111

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1 juin 2006 4 01 /06 /juin /2006 09:37

239 jeunes anti-CPE ont été condamnés à de la prison, ferme ou avec sursis.


Très bonne idée, l'amnistie. Quelques jours après l'annonce de la décision présidentielle en faveur de Guy Drut, Jacques Chirac a été interpellé, hier, par un collectif d'assistance juridique créé par des élèves avocats, lors des manifestations anti-CPE. «Plusieurs centaines de personnes ont, comme monsieur Drut hier, une condamnation pénale inscrite à leur casier judiciaire, qui entame également leur carrière professionnelle», a signalé le collectif, dans une lettre au président de la République, lui réclamant «d'appuyer auprès du gouvernement et des parlementaires la revendication d'amnistie» des manifestants anti-CPE. «La plupart des jeunes condamnés n'avaient pas de casier, fait remarquer Sébastien Mabile, du collectif, et pour ceux qui veulent devenir prof ou passer des concours administratifs, les conséquences peuvent être lourdes.»
 

Simultanément, les jeunes juristes ont rendu public un «rapport de synthèse sur la répression policière et judiciaire» du mouvement (http://repression2006.blogspot.com/) non exhaustif, précisent-ils, mais assorti de témoignages. Les chiffres, déjà, méritent d'être rappelés : 4 350 personnes ont été interpellées à l'occasion des manifs anti-CPE. 637 personnes, soit 15 %, ont fait l'objet de poursuites. «Il faut des chiffres, aurait expliqué un policier à Benoît, interpellé aux Invalides, à Paris. Vous êtes le quota de casseurs de la journée.» Le rapport souligne les «interpellations médiatiques [effectuées] une fois la manifestation terminée». «Les services de police entourant les personnes restantes», par centaines parfois. Les «flagrants délits» ont été proportionnellement rares. Plusieurs «entorses à la déontologie policière» sont à relever, avec l'intervention des policiers sans brassards, certains déguisés en manifestants, les blocages et contrôles «préventifs» de cortèges dans certaines villes de banlieue.

Parmi les 4 350 interpellations, le rapport rappelle les 2 500 contrôles d'identité au commissariat ­ souvent effectués sur des manifestants qui avaient leurs papiers ­ et le placement de 1 950 personnes en garde à vue. Les procureurs étaient invités à «privilégier la comparution immédiate». De fait, 42 % des personnes poursuivies ont comparu selon cette modalité «expéditive». «Les personnes déférées répondaient rarement au profil type du "casseur" délinquant, connu des services de police, mais davantage à celui d'étudiant, de lycéen, de salarié, pour la plupart sans antécédents judiciaires.»

72 peines de prison ferme et 167 peines de prison avec sursis ou de travaux d'intérêt général ont été prononcées au 18 avril. La plupart des peines fermes l'ont été, entre fin mars et début avril. Ce moment fort de la contestation a-t-il généré «une justice d'exception» ? s'interrogent les futurs avocats. «L'indépendance des juges est-elle garantie en période de crise ?» A l'automne, les juges ont prononcé 422 peines de prison ferme lors de l'embrasement des banlieues, dont 70 % en comparution immédiate.

 

D’après : http://www.liberation.fr/page.php?Article=386675 par Karl Laske

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10 mai 2006 3 10 /05 /mai /2006 07:05

La France a choisi le 10 mai comme journée de commémoration annuelle de l’abolition de l’esclavage près de 160 ans après la fin de l'esclavage en France.

A cette occasion, je tiens à rendre hommage à Victor Schoelcher qui fit adopter, le 27 avril 1848, abolissant définitivement l'esclavage en France et dans ses colonies. L'esclavage avait déjà été aboli en France à l'initiative de l'Abbé Henri Grégoire, pendant la Révolution française (le 4 février 1794), puis rétabli par Napoléon Bonaparte en 1802.

Par ce décret, 260 000 esclaves retrouvèrent la liberté.

N’oublions pas cette phrase de Victor Schoelcher : "Disons nous et disons à nos enfants que tant qu'il restera un esclave sur la surface de la Terre, l'asservissement de cet homme est une injure permanente faite à la race humaine toute entière".

 

Liens : http://www.comite-memoire-esclavage.fr/ ; http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Schoelcher
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3 mai 2006 3 03 /05 /mai /2006 08:19



Le Front populaire fut une coalition des partis de la gauche, le PCF, la SFIO, l'Union socialiste républicaine de Paul Ramadier et le Parti radical, qui gouverna la France de 1936 à 1938, auxquels se sont ajoutés un mouvement d'anciens combattants et des mouvements plutôt intellectuels : la Ligue des droits de l'homme, le Mouvement contre la guerre et le fascisme et le Comité de vigilance des intellectuels antifascistes.

C'est le dirigeant communiste Maurice Thorez qui, par des articles dans L'Humanité, appela pour la première fois en France à la formation d'un « Front populaire ». Il présenta d'ailleurs son projet quelques semaines plus tard devant la Chambre des députés. Il proposa aussi d'associer à ce Front populaire les radicaux, qui était le parti le mieux représenté à la Chambre et qui, après la dislocation du second Cartel des gauches participait à un gouvernement d'Union Nationale avec le centre droit et la droite modérée.

Ce succès électoral éveilla chez l'ensemble des travailleurs un immense espoir. Ainsi, un mouvement de grève et d'occupation d'usines sans précédent se mit en place, gagnant toute la France. Près de 2 millions de travailleurs débrayèrent, paralysant le pays. Les patrons, craignant au plus haut point une révolution bolchevique, s'empressèrent de négocier sous l'égide du gouvernement dans le but d'obtenir la reprise du travail.

Les accords du Front populaire permirent la victoire aux élections législatives le 3 mai 1936 et débouchèrent sur le premier gouvernement à dominante socialiste de la IIIème République. La gauche avait alors obtenu 376 députés sur 618, dont 146 pour la SFIO. Léon Blum, alors dirigeant de la SFIO, devint président du Conseil à partir du mois de juin. Le gouvernement était alors composé seulement de 20 socialistes, 13 radicaux et 2 républicains socialistes, les communistes le soutenant de l'extérieur. Ce gouvernement de Front populaire fut le premier à accueillir 3 femmes ministres (Suzanne Lacore, Irène Joliot-Curie et Cécile Brunschwicg) alors que celles-ci n'avaient toujours pas le droit de vote.

Le bilan du Front populaire est à certains égards mitigé, mais cette brève expérience permit tout de même un nombre important d'avancées dans de nombreux domaines, en particulier dans le domaine social : congés payés, semaine de quarante heures, établissement des conventions collectives, prolongement de la scolarité à 14 ans…

Malgré tous les problèmes auxquels a dû faire face le Front populaire, il a marqué les mémoires, et suscitera bien des passions. Ainsi, le régime de Vichy le tiendra pour responsable de la défaite française face à l'Allemagne nazie. Mais surtout, on retiendra de cette période ces grèves joyeuses, et les premiers congés payés qui permirent pour la première fois aux travailleurs de partir en vacances, cette « éclaircie dans les vies difficiles », comme le disait Léon Blum.


CONCLUSION :

L'accession au pouvoir du Front Populaire en 1936 est un des moments les plus importants de l'histoire politique et sociale de la France.

Ainsi,il y a soixante-dix ans, le 3 mai 1936, le Front populaire (coalition des partis de la gauche) remporte les élections législatives. Formé dans l'euphorie, le gouvernement dirigé par Léon Blum fait voter en quelques semaines nombre de textes qui vont marquer profondément la société française.

En effet, des millions de travailleurs se sont battus pour obtenir les grandes avancées social qui ont eu lieu durant la présence au pouvoir du Front populaire entre 1936 et 1938, avec les premiers congés payés, une augmentations importante des salaires (de 7 a 15%), les conventions collectives, la semaine de 40 heures, le renforcement de la loi protégeant les syndicalistes, réforme de la politique agraire avec ainsi une meilleure répartition de la production pour que les gens ne meurt pas de faim...

Aujourd'hui, comme en 1936, il devient urgent de se mobiliser pour exiger de nouveaux choix sociaux et économiques basés sur la recherche d'idéaux de progrès social.


Liens : http://www.dinosoria.com/front_populaire.htm ;  http://fr.wikipedia.org/wiki/Front_populaire ; http://centenaire.parti-socialiste.fr/article.php3?id_article=268

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26 avril 2006 3 26 /04 /avril /2006 20:15



Le 26 avril 1986, à 1h23 du matin, le réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl explosait, plaçant le monde devant un fait sans précédent à cette échelle : une contamination radioactive continentale. Rappel des faits.

En ce samedi 26 avril 1986, une belle journée de printemps commence pour les quarante-trois mille habitants de Pripiat, radieuse cité d’Ukraine, à 3 kilomètres de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Ils ne savent pas encore que dans la nuit, à 1h23 du matin, les 1 200 tonnes du couvercle du quatrième réacteur de la centrale se sont soulevées comme une plume, projetant à plus de 1 000 mètres d’altitude une gerbe de feu, aux couleurs jamais vues, chargée de dizaines de tonnes de particules en fusion. Au cœur du réacteur, le graphite se consume et fera fondre l’uranium pendant une dizaine de jours. Mikhaïl Gorbatchev, jeune numéro un de l’Union soviétique, en poste depuis un an, envoie sur place une commission composée des plus grands spécialistes en énergie nucléaire.

 

A Pripiat, le colonel Vladimir Grebeniouk, de la défense civile, qui effectue les premières mesures, constate que les habitants ont absorbé en une journée cinquante fois la quantité de radioactivité admise et que, à ce rythme, la dose mortelle sera atteinte en quatre jours. Ce n’est que plus de trente heures après l’explosion qu’un millier d’autocars convergent vers la ville, embarquant dans la précipitation les habitants, partis avec quelques vêtements, mais sans leurs chiens et chats. Ils ne sont jamais revenus dans ce qui est désormais devenu, sur un rayon de 30 kilomètres autour de la centrale, la zone interdite.

La pression des gaz provenant de la fusion du réacteur a fait exploser la dalle de béton couvrant le réacteur car l'enceinte n'était pas conçue pour résister à une telle pression, si bien que les gaz brûlants composés d'isotopes radioactifs se sont échappés et se sont condensés dans l’atmosphère pour former un nuage radioactif. La chaleur résiduelle a vitrifié une partie des matériaux se trouvant à proximité immédiate du cœur du réacteur.


Le nuage radioactif s’est déplacé sous l’effet du vent vers l’ouest et le nord-ouest sur plusieurs milliers de kilomètres pendant les jours qui ont suivi. Les particules radioactives sont retombées sur une large zone géographique couvrant une grande partie de l’Europe, y compris la France.

 

Dans les mois qui ont suivi, plusieurs centaines de milliers d'ouvriers (600 000 environ), les « liquidateurs » sont venus d'Ukraine, de Biélorussie et de Russie pour procéder à des nettoyages du terrain environnant. Leur protection individuelle contre les rayonnements était très faible, voire nulle. La décontamination était illusoire dans la mesure où personne ne savait où transférer le terrain contaminé. Selon Viatcheslav Grichine de l'Union Tchernobyl, principale organisation des liquidateurs, sur 600 000 liquidateurs, "25 000 sont morts et 70 000 restés handicapés en Russie, en Ukraine les chiffres sont proches et en Biélorussie 10 000 sont morts et 25 000 handicapés".

 

L'ampleur et la gravité de l'accident de Tchernobyl avec sa contamination radioactive largement répandue n'avaient pas été prévues et ont pris au dépourvu la plupart des autorités nationales chargées des plans d'intervention en cas d'urgence.
 Aucune disposition n'avait été prise en prévision d'un accident d'une telle ampleur et, bien que certaines autorités compétentes en matière de radioprotection aient diffusé des critères applicables aux interventions en cas d'accident, ceux-ci étaient souvent incomplets et ne présentaient guère d'utilité pratique dans ces circonstances, de sorte que très peu de directives ou de principes viables avaient été réellement adoptés au plan national.
Les décideurs des différents pays ont soudain été confrontés à un accident pour lequel il n'existait aucun précédent sur lequel appuyer leurs décisions.
En outre, au cours de la phase initiale de l'accident, on disposait de peu d'informations et les décideurs étaient soumis à des pressions politiques considérables, fondées en partie sur l'idée que le public se faisait des dangers des rayonnements.
Dans ces conditions, il a été jugé nécessaire de mener dans l'immédiat une action prudente et les mesures adoptées ont eu tendance à pécher, parfois de façon excessive, par prudence plutôt qu'à être dictées par un jugement scientifique éclairé d'expert.

 

Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Catastrophe_de_Tchernobyl

 

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20 avril 2006 4 20 /04 /avril /2006 20:54

La Mie de pain, le plus grand centre d’hébergement avec ces 442 lits d’urgence de nuit à paris a été fermé et ne servira plus ses 600 repas quotidiens, jusqu'à sa réouverture en octobre prochain.


Alors que les sans-abri et les associations réclament l’ouverture des centres durant toute l’année, le gouvernement n’augmente toujours pas suffisamment les moyens envers les personnes les plus démunis.
Notons aussi que selon les associations les publics ont changé, avec plus de familles, plus d'enfants, plus de jeunes.


Concernant le gouvernement, il a via la ministre déléguée à la Cohésion sociale, Catherine Vautrin, a donné un budget de 50 millions d'euros qui permettra la création de 5 000 nouvelles places d'hébergement ouvertes toute l'année
d’ici 2009, dont 500 en 2006.
"Ce ne sont pas 500 places à la fin de l'année, c'est 5000 places tout de suite" qui sont nécessaires, explique Françoise Jeanson, présidente de Médecin du monde.


Les associations regrettent quand à elle que la prétendue
concertation prévue ait eu lieu après la décision du gouvernement sans concertation en amont.
"C'est la méthode du gouvernement, décider avant, se concerter après", commente un responsable associatif.
Elles dénoncent aussi le manque de crédits, ainsi que la lenteur de la mise en place du dispositif.

 

Ce qui serait utile c’est une équipe sociale renforcée (des psychologues notamment) et plus de moyens en alcoologie ainsi que plus de moyens sur les petites structures pour que les sans-abri puissent enfin se poser, se soigner et se sevrer.

 

N’oublions pas que contrairement à une idée reçue, 80 % des sans-abri décèdent durant l'été et le printemps, ainsi la fermeture de plusieurs centre durant cette période risque d’être de nouveau dramatique.
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17 avril 2006 1 17 /04 /avril /2006 08:46


Deux ans après la disparition de Guy-André Kieffer en Côte d'Ivoire, des dizaines de proches se sont rassemblés le 16 avril à Paris pour réclamer des "efforts concrets" permettant de faire la lumière sur son enlèvement.

Reporters Sans Frontières (RSF) attend ainsi un "geste politique fort" de la part des autorités ivoiriennes et françaises pour faire avancer les investigations sur l'enlèvement, le 16 avril 2004 à Abidjan, du journaliste franco-canadien.
"Alors qu'une deuxième année d'opacité se termine, il est grand temps qu'Abidjan et Paris multiplient des efforts concrets dans cette affaire", estime l'association.
"Le manque de détermination freine les investigations du juge français Patrick Ramaël et de sa consoeur Emmanuelle Ducos. Le principal suspect, Michel Legré, ainsi que toutes les personnes citées dans le dossier, doivent pouvoir être entendus sereinement par les juges, loin des pressions", ajoute-t-elle dans un communiqué.

Les proches du journaliste dénoncent l'inactivité de la France et de la Côte d'Ivoire. "L'immobilisme du gouvernement ivoirien et du gouvernement français ralentit considérablement les recherches. De plus, nous sommes inondés chaque semaine de demandes de rançons, de visa", a déclaré l'épouse du journaliste, Osange-Silou Kieffer, sur le site Nouvelobs.com.
"Ces fausses pistes n'aboutissent à rien, mais nous sommes obligés de les prendre en compte. Il est certain que cette tentative d'intoxication est orchestrée", a-t-elle ajouté.

Guy-André Kieffer, journaliste indépendant basé à Abidjan, a été vu pour la dernière fois le 16 avril 2004 vers 13 heures dans un centre commercial de la capitale. Il collaborait notamment à La Lettre du continent et était spécialisé dans les questions de matières premières, notamment le cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial.


Le journaliste "enquêtait lors de son enlèvement sur des sujets hautement sensibles : l'argent du cacao, l'enrichissement personnel des hauts dignitaires du régime ivoirien, le financement des armes", a récemment écrit son frère, Bernard Kieffer, dans une tribune publiée par la presse.
"Autant de sujets qui l'ont rendu hautement impopulaire dans les allées du pouvoir ivoirien et peut-être même au-delà tant les intérêts économiques franco-ivoiriens sont liés", ajoutait-il.


Michel Legré, beau-frère de Mme Simone Gbagbo et dernière personne à avoir vu Guy-André Kieffer avant sa disparition, a été mis en examen le 21 octobre 2004 par le juge d'instruction Patrick Ramaël pour "enlèvement et séquestration".
Il est aujourd'hui placé en résidence surveillée à Abidjan, après un an et demi de détention. Le juge Ramaël a demandé à pouvoir l'entendre en France mais aucune suite n'a pour l'instant été donnée à cette requête, souligne RSF.
Jean-Tony Oulaï, un ressortissant ivoirien se disant "ex-capitaine" de l'armée et que certains témoins accusent d'avoir supervisé l'enlèvement du journaliste, a également été mis en examen pour "enlèvement et séquestration" en janvier 2006 en France et placé sous contrôle judiciaire.


Lien vers un site de soutien : http://www.guyandrekieffer.org/accueil/index.php


D’après :
http://fr.news.yahoo.com/16042006/290/il-y-a-deux-ans-guy-andre-kieffer-etait-enleve.html

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14 avril 2006 5 14 /04 /avril /2006 18:17


Le ministère de l'Intérieur italien a largement revu à la baisse le nombre de bulletins contestés. Il n'y a en finalement que 5 266, dont 2 131 à la Chambre des députés. Insuffisant donc pour faire pencher la balance, puisque Prodi l'a emporté avec 25.000 voix d'avance sur Berlusconi.

Romano Prodi étant arrivé en tête avec 25 224 voix d'avance, le Premier ministre sortant, qui parlait de "magouilles", pouvait donc espérer que le recomptage lui soit favorable mais il a échoué. En effet, il n’y a que 5 266 bulletins contestés, dont seulement 2131 à la Chambre.

Même si les vérifications sur ces bulletins vont prendre plusieurs jours, il est désormais certain que le résultat ne changera pas la donne, ainsi la coalition de gauche a gagnée les élections.

Malgré tout, "Il Cavaliere" a affirmé son intention de "résister" et de ne pas reconnaître la victoire de "L'union"". "Nous continuons. Nous résisterons" a-t-il déclaré.

Romano Prodi a pour sa part réagi pour revendiquer une nouvelle fois le poste de Premier ministre : "La vérification est en cours, comme cela se doit. Et comme cela était attendu, elle n'apporte aucune nouveauté. Notre victoire se confirme" se félicite-t-il.

Berlusconi ne conservera donc pas le pouvoir tout en étant très mauvais perdant, malgré tout la victoire de Prodi lui laissera peut de marge pour espérer mener à bien les nombreuses réformes que la gauche envisage pour l’Italie.
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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr