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28 février 2007 3 28 /02 /février /2007 22:09






Le gouvernement d’alors n’a malheureusement pas dégagé les moyens nécessaires pour y faire face.

La lutte des jeunes contre le CPE a porté l’exigence de réponses fortes pour en finir avec la précarité. Ce fut une victoire formidable.

Convaincue des efforts qu’un nouveau gouvernement doit fournir, dès la première année de mandature, une loi d’orientation pour un engagement national en faveur de la jeunesse sera proposé.

 

UNE LOI POUR GARANTIR :

 

Le droit à l’emploi : accompagner l’insertion professionnelle des jeunes vers un emploi durable et correctement rémunéré, lutter contre les discriminations à l’embauche, résorber l’emploi précaire des jeunes. 10 milliards d’euros pour les jeunes en formation ou à la recherche d’un premier emploi.

Le droit au logement : un plan d’urgence pour le logement avec une part réservée pour les jeunes et les étudiants.

Le droit aux transports avec une « réduction jeune et étudiant » sur tous les transports nationaux. Favoriser et soutenir la mobilité des jeunes en France et dans le monde.

Le droit à la santé par la mise en place d’un « régime jeunesse » de l’assurance maladie et de lieux permettant un accès gratuit aux soins et aux médicaments.

Le droit à la culture et aux loisirs avec la création d’une vraie « carte jeune » permettant l’accès aux événements culturels et sportifs.

Le droit à l’exercice de la citoyenneté : installation de nouveaux conseils représentatifs de la jeunesse et renforcement de ceux qui existent. Soutien actif aux associations de jeunes. Reconnaître une majorité civique pleine et entière dès 18 ans.

Le droit à l’autonomie : instauration de trois allocations différenciées (formation, accès au premier emploi, retour à la formation) et individualisées avec la mise en place d’un dispositif de nouveaux droits.

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28 février 2007 3 28 /02 /février /2007 16:09



Un nombre toujours plus grand de ménages se trouve plongé en situation de pauvreté absolue. 10% des Français vivent avec 845 euros par mois en moyenne !

Cette « nouvelle pauvreté » que certains font mine de découvrir – comme Monsieur Sarkozy dans les Ardennes – est un scandale dans un pays aussi riche et développé que le nôtre.


En dix ans, les profits sont passés du quart au tiers du PIB.

Et, en contrepartie, le pouvoir d’achat populaire a baissé d’autant ! C’est inacceptable. Le capital s’enrichit au détriment des salaires. La moitié des salariés gagne moins de 1 315 euros par mois. Les profits du CAC 40, eux, explosent et les revenus des grands patrons sont faramineux.

Une majorité de salariés vit désormais dans l’angoisse de connaître le pire, d’être un ou une des 100 000 SDF, d’être parmi ceux qui sont privés de la simple possibilité d’élever dignement leurs enfants.

Cette angoisse, c’est celle de la France des bas salaires, des petites retraites, celle qui est au SMIC ou juste audessus, qui galère et n’en peut plus.

 

Propositions :


porter dès l’été 2007 le SMIC à 1 500 euros brut et d’aller rapidement à 1 500 euros net.

augmenter les minima sociaux de 300 euros et à les indexer sur le SMIC.

ne laisser aucune retraite en dessous du niveau du SMIC.

Demander au gouvernement mis en place de convoquer immédiatement une conférence nationale sur les salaires, l’emploi, la qualification et la formation.

Il veillera à ce que la conférence décide une réévaluation de tous les salaires à partir d’une hausse des minima hiérarchiques.

L’État employeur donnera l’exemple et revalorisera de 10% la grille indiciaire de la fonction publique pour récupérer la perte de pouvoir d’achat subie depuis sept ans par les fonctionnaires.

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24 février 2007 6 24 /02 /février /2007 08:08







Née en 1949 au sein d'une famille de 7 enfants, elle sait de quoi elle parle lorsqu'elle se bat contre les coupures d'eau et d'électricité. Elle les a vécu. Elle s'installe alors à Angers, où elle passera son bac et décidera d'adhérer au PCF dans la foulée des grandes luttes de 68 et alors parce que ce parti est engagé aux côtés du peuple vietnamien contre la guerre des USA.
Revenue à Paris pour ses études, elle s'y passionnera pour l'Histoire de la Révolution Française et deviendra une élève passionnée d'Albert Soboul.
Résidente en Cité U, elle deviendra très vite la première responsable de leur grande association à l'époque : la FRUF ( Fédération des Résidents universitaires de France).



MG Buffet et le féminisme :


Le féminisme, elle ne fait pas qu?en parler , elle se bat pour le faire avancer et elle agit quand elle a des pouvoirs pour le traduire en actes.

C?est ainsi que dès son accès au Bureau national du PCF en 1995, elle fera prendre un tournant décisif à celui ci en renouant avec le mouvement féministe et la diversité de ses associations -en » délicatesse » depuis les années 70- ainsi qu?avec les associations du collectif LGBT. Sous son impulsion, son parti fera désormais partie du secrétariat du CNDF et adoptera pour lui même la parité dans les directions qui deviendra effective au 32 ème congrès. Un choix statutaire qu?elle considère indispensable au regard du rôle irremplaçable des femmes dans ce parti , aujourd?hui, mais aussi hier. Cela la motive pour fonder

en 1999, avec son amie Madeleine Vincent, aujourd?hui disparue, une association de recherche sur l?Histoire des femmes et du PCF qui débouchera sur un colloque à l?Assemblée nationale en l?an 2000 auquel participent de nombreuses historiennes de l?Histoire des femmes « Femmes et communistes :histoire mouvementée, histoire en mouvement »

Députée elle mène ce combat et celui contre l?homophobie. Fervente actrice de la loi sur la parité ,elle dépose une proposition de loi pour le mariage des homosexuels

Ministre de la Jeunesse et des sports, elle agira pour l?égalité des femmes dans le sport et notamment pour la mixité aux Jeux Olympiques .Elle poursuivra cette action au sein d?une association fondée notamment avec Stéphane Diagana et Isabelle Autissier pour une délégation mixte d?Afghanistan aux JO d?Athènes. Une de ses plus grandes joie a bien été de voir ces jeunes filles afghanes défiler sur le stade olympique en 2004.



La Député MG Buffet :


En 1997 elle est élue députée de la circonscription Stains, Le Blanc-Mesnil, Dugny. Elle habite désormais la Seine Saint Denis, au Blanc-Mesnil.


Le maire de la commune, Daniel Feurtet, aime à raconter combien Marie George en est une citoyenne active, et pas seulement au sein du Conseil Municipal dont elle est membre. Après son passage au Ministère de la Jeunesse et des sports elle retrouvera sans encombre son mandat en 2002.

Avec son groupe communiste et républicain, elle se bat au sein de l?Assemblée Nationale contre la droite et ses lois régressives et répressives. Elle y interpellera le gouvernement sur de nombreuses questions telles que les délocalisations (janvier 2007), l?abrogation du CPE( 4/04/2006), les politiques en faveur des banlieues(3/11/2005), etc?

Elle aura à c?ur de faire entendre dans l?hémicycle la voix des habitants et habitantes de son département à partir notamment de ses rencontres mensuelles avec les associations de femmes des quartiers. Avec son ami Hervé Bramy, Président du Conseil général , et de nombreux élus du 93 elle mettra son mandat au service du respect, de la dignité et de l?égalité des hommes et des femmes de ce département discriminé et aura à ceour notamment d?y faire entendre la parole des jeunes.



La ministre MG Buffet :


Ministre de la Jeunesse et des Sports de 1997 à 2002, son action résolue contre le dopage est aujourd?hui une référence, en France, mais aussi en Europe et dans le monde puisqu?elle a abouti à la création positive de l?Agence Mondiale contre le dopage. Ce qu?on connaît moins, c?est l?épisode où elle a failli remettre sa démission à Lionel Jospin, lorsqu?elle s?est sentie lachée quand le CIO a demandé dans le cadre de l?accueil des JO en 2008 en France que la France aménage la loi sur le dopage .

Au ministère, elle n?aura de cesse d?insuffler un courant d?air de démocratie tant dans le sport que pour la jeunesse. Le conseil national, et les conseils locaux de la jeunesse sont de sa création. Comme l?obligation d?un poid égal pour chaque sportif-ve titulaire d?une licence ou pour que la politique contre le dopage soit cogérée par les états et le mouvement sportif.

Elle ne lâchera pas non plus ses convictions contre le poid de l?argent dans le sport. Contre le sport spectacle ou contre la quotation des clubs sportifs en Bourse. Ce qui d?ailleurs ne lui vaudra pas que des amis, voire même l?inimitié de personnes telles que le Président de OL, Jean Michel Aulas de Lyon.



Son NON au TCE :

 

C?est ainsi que l?ont surnommée, en fin de campagne, les observateurs du débat sur le TCE. En effet, on peut dire que sa contribution à la victoire du NON a été décisive. D?abord pour que s?engage une action pour obtenir un référendum, puis pour rendre crédible la possibilité de la victoire. En lançant dès le mois de septembre cette formule que certains lui reprochèrent à l?époque : « quand on est de gauche , on vote NON ». Alors que dans tout le pays on s?arrachera l?Humanité publiant en « exclusivité le traité » , elle parcourra la France et contribuera à réunir sur une même tribune un Olivier Besancenot et un Jean Luc Mélanchon aux côtés de José Bové et de Gisèle Halimi. Convaincue de l?indispensable rassemblement des forces antilibérales pour gagner, elle ouvrira le temps d?antenne de télévision réservé au PCF à toutes les forces se réclamant de ce rassemblement. Et le NON obtiendra 53% !

Dès après , et maintenant encore, Marie George Buffet agit pour faire respecter ce choix du peuple.



MG Buffet dirigeante du PCF :


Marie George Buffet est d?abord une militante. Elle n?a pas choisi son parti en sortant de l?ENA mais pour défendre des convictions, mener un combat qu?elle estimait juste. Elle adhère au Parti communiste français en 1969. Elle intégrera la direction de sa section du Plessis Robinson puis de sa fédération des Hauts de Seine dont elle deviendra une des premières responsables .

En 1987, elle est élue membre du Comité Central du PCF puis du bureau national en 1994.

En janvier 1997, elle devient membre du secrétariat national où elle assume successivement les responsabilités de l?action féministe et du développement de la vie du parti. Dans cette dernière tache, elle s?attache à faire de la souveraineté de chaque communiste le moteur et le coeur de toute l?activité du PCF.Elle est élue en octobre 2001 Secrétaire nationale du PCF. Responsabilité qui lui sera de nouveau confiée par ses camarades aux 32ème et 33ème congrès. C?est au cours de ce dernier, en mars 2006, qu?une nouvelle stratégie politique , en rupture avec celle d?union de la gauche au sommet qui avait conduit à l?échec de la gauche plurielle en 2002, sera décidée . Convaincue le rassemblement est le moyen incontournable pour le peuple à faire valoir une politique de gauche digne de ce nom, elle travaillera à la tête de son parti à le mettre en ?uvre. Elle sera aussi celle qui permettra à ses différentes sensibilités , non seulement d?exister, mais de contribuer par la confrontation réelle à la définition de la politique de leur parti.

Aujourd?hui candidate pour faire gagner la gauche en rassemblant dans les urnes une gauche populaire et antilibérale, Marie George Buffet a quitté sa responsabilité au Conseil national du 4 janvier.

 



Candidate à l'élection présidentielle, elle n?a d?autre ambition que poursuivre cet engagement au service de ces hommes et ces femmes du peuple dont elle veut porter les intérêts et la parole jusqu?au sommet de l?Etat.

Les occasions de se détendre restent rares et la lecture en est une. De Simenon qui n?a plus de secret pour elle à Mordillat avec les "Vivants et des morts", en passant par "L?art de la joie" de l?Italienne, Galiarda Sapienza, elle bouquine. Elle profite également d?instants volés pour faire de longues marches sur les falaises bretonnes sans se préoccuper de la pluie. Et l?un de ses grands bonheurs, préservés jalousement, ce sont les moments partagés avec son mari, ses enfants et maintenant ses petits enfants.

 

Site de MG Buffet : http://www.mgbuffet.org/

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9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 08:35

La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de José Bové, rendant définitive sa condamnation à quatre mois de prison ferme.

La Cour de cassation a rejeté le pourvoi* déposé par José Bové, suite au jugement le condamnant à quatre mois de prison ferme. L’ancien leader de la Confédération paysanne avait été condamné à cette peine par la cour d’appel de Toulouse, le 15 novembre 2005, pour l’arrachage de maïs transgénique en juillet 2004 à Menville (Haute-Garonne).

La peine prononcée est donc définitive. L’incarcération de José Bové dépend désormais d’une prochaine décision du juge d’application des peines. Il peut décider d’une peine de substitution (port d’un bracelet électronique), ou différer l’emprisonnement. Le militant anti-OGM s’est toujours déclaré hostile à une peine alternative. « Quand on est condamné pour ses opinions on ne négocie pas les conditions de sa condamnation », insiste José Bové. « C’est une décision grave, a-t-il déclaré au sortir du tribunal. Ce n’est jamais avec plaisir qu’on apprend une condamnation à de la prison ferme, d’autant que je connais les conditions carcérales. Mais, si je vais en prison, c’est la tête haute, pour avoir défendu mes idées et la démocratie. » « Je serai peut-être le premier prisonnier politique candidat à une élection présidentielle et je ne m’attendais pas à une telle situation », a-t-il affirmé. « La décision appartient désormais au ministre de la Justice », précise-t-il. Il a dénoncé la préparation par le gouvernement, de décrets permettant la culture d’OGM sans en passer par l’Assemblée nationale, avant de se rendre à Aubagne pour son premier meeting de campagne.

Sans José Bové parlerions nous du risque des OGM en France ?

Je suis d'accord avec Marie-Georges Buffet lorsqu'elle dit que la place de José Bové n'est pas en prison mais elle est dans le débat public.

Depuis 2002, aucun débat public, y compris dans l’enceinte du Parlement n'a eu lieu sur les OGM.

* Le rejet du pourvoi prononcé par la Cour de cassation confirme aussi les condamnations à des peines de prison avec sursis d’autres faucheurs volontaires et notamment le député des Verts de Gironde, Noël Mamère, l’ancien secrétaire national des Verts, Gilles Lemaire, le député Vert européen Gérard Onesta, et le conseiller municipal toulousain François Simon.

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1 février 2007 4 01 /02 /février /2007 18:02



José Bové est donc officiellement candidat à la présidence de la République.

J'ai beaucoup de sympathie pour le leader altermondialiste, mais cette nouvelle candidature situé à la Gauche de la Gauche est celle de trop selon moi et ne peut que semer d'avantage la discorde entre les antilibéraux.

De plus, je pense qu'il aura beaucoup de difficultés à réunir les 500 signatures.

Néanmoins s'il se présente il aurait été le second candidat à qui j'aurais donné ma voix derrière Marie George Buffet.


écoutez la réaction d’Olivier Dartigolles (prte parole du PCF)
http://www.gauchepopulaire.fr/mp3/d...



Blog de soutien à José Bové : http://josebovesoutient.canalblog.com/




José Bové : "La France n’a jamais été aussi inégalitaire".



Un grand patron gagne 300 fois ou plus qu’un smicard. Les plus riches désertent leur devoir fiscal quand 100.000 personnes dorment dans la rue. Les stocks-options récompensent les licenciements boursiers.

Il est temps de mettre fin à un système qui entraîne la grande majorité des salariés vers la précarité et l’insécurité sociale. Il est temps de décréter l’insurrection électorale contre le libéralisme économique.

Plusieurs dizaines de milliers de personnes m’ont proposé d’être candidat à l’élection présidentielle. J’ai décidé d’accepter que mon nom incarne, sur le bulletin de vote, la volonté commune de battre la droite et l’extrême droite et de redonner l’espoir d’une alternative à gauche. J’ai décidé d’accepter pour que continue le combat pour le rassemblement de toutes les forces de la gauche de la transformation sociale, solidaire, écologiste, antiraciste et féministe. Nous ne nous résignons pas à la division actuelle de ces forces. Nous voulons être le trait d’union entre toutes celles et tous ceux qui veulent que la vie change vraiment.

Je ne suis pas le candidat d’un parti. Je ne suis pas un professionnel de la politique. Ma candidature est celle d’un rassemblement de forces et de citoyens issus du mouvement social, du monde syndical, de courants politiques et des associations de l’immigration qui aspirent à l’unité de cette gauche-là. Cette candidature est une candidature collective portée par de nombreuses voix.

J’appelle aujourd’hui les élus communistes, écologistes, alternatifs, socialistes anti-libéraux à nous permettre, grâce à leurs parrainages, de participer à la campagne officielle.

Nous voulons être les porte-voix des sans-voix, de ces millions de citoyennes et de citoyens qui souffrent de la précarisation sociale et des discriminations. Nous voulons leur dire que l’abstention ou le vote Le Pen conduisent tout droit à l’élection de Nicolas Sarkozy.

Monsieur Sarkozy est un homme dangereux pour notre pays. Sous couvert de promesses multiples, son projet est d’aller encore plus loin dans la voie d’une logique économique qui favorise les plus forts et pénalise les plus faibles. Il est le candidat du MEDEF, du contrat précaire généralisé, du démantèlement progressif du code du travail et des services public, de la suppression de fait de l’impôt sur les fortunes, de l’insulte contre les jeunes des quartiers, du mépris contre les agents des services publics. C’est l’homme de la dissolution de l’Etat social et de sa transformation en Etat policier et carcéral. Cet ami de Blair et de Bush nous prépare une République communautariste et atlantiste.

Nous voulons aussi défendre un projet et des solutions pour toutes celles et tous ceux qui souhaitent que la vie change vraiment. Nous voulons dire qu’une alternative est possible à celles et ceux qui ne croient plus à la gauche traditionnelle, qui se sont insurgés en votant massivement « non » au projet de traité constitutionnel européen, en se révoltant dans les quartiers populaires, en rejetant le CPE.

Madame Royal incarne une gauche qui a renoncé. Face au social-libéralisme qui a conduit toute la gauche au désastre électoral en 2002, face au projet d’un parti socialiste autiste, qui manifeste un refus de rompre avec la logique économique libérale, nous voulons opposer une gauche de transformation sociale et, démocratique, une gauche antiraciste, féministe et écologique. Une vraie gauche.

Notre projet est le fruit d’une expérience et d’une réflexion menées par les militants et les acteurs du changement social. Il résulte d’un travail collectif sans équivalent qui a rassemblé toutes les composantes de la gauche antilibérale et qui a fait l’objet de textes adoptés les 10 septembre et 15 octobre de l’an passé. Il n’est pas le résultat d’une approche technocratique qui vise à concilier les dures lois du profit avec un peu d’ordre juste. Nous voulons que les citoyennes et les citoyens soient démocratiquement appelés à conduire et à contrôler la transformation sociale. Notre programme est un outil à la disposition des électeurs et des électrices pour qu’ils se réapproprient l’exercice du pouvoir.

- Premièrement, nous voulons l’élaboration d’un plan d’urgence sociale. La réduction massive du chômage et de la précarité est une priorité, ce qui suppose de développer des activités utiles, créatrices d’emplois, d’imposer une stricte réglementation des licenciements et d’instaurer un système de sécurisation professionnelle tout au long de la vie. La revalorisation des minima sociaux et des bas salaires doit être accompagnée d’une fiscalité fortement progressive pour les hauts revenus afin de limiter les inégalités indécentes de revenus. C’est l’exigence de nouvelles relations dans le travail et de nouveaux droits sociaux que nous voulons porter. C’est la nécessité de lutter contre la spéculation financière et de contrer la puissance de l’actionnariat.

- Deuxièmement, nous voulons instaurer un nouveau modèle de développement. C’est à la redéfinition du type de croissance, de production, d’échange et de consommation qu’il faut s’atteler. Il faut s’attaquer à la toute puissance des firmes transnationales et des marchés financiers, car leur soif de profit et leur mépris de l’humanité mettent la planète en péril. La question du nucléaire comme celle des OGM doivent être soumises à un débat citoyen qu’il faut conduire et trancher démocratiquement, en toute transparence.

- Troisièmement, nous voulons que les millions de personnes qui vivent dans les cités de banlieues, dans les quartiers populaires - quelles que soient leurs origines et leurs croyances - ne soient plus considérés comme des sous-citoyens dans ce pays qui est le leur. Ils ont droit à la justice, à l’égalité et à la dignité. Il n’est pas acceptable que l’accès aux droits fondamentaux, à la santé, à l’éducation, à l’emploi, au logement leur soit restreint, et que la seule réponse aux problèmes qu’ils rencontrent soit celle de la répression policière et sécuritaire qui aboutit souvent, en toute impunité, à des violences, voire des morts.

- Quatrièmement, nous réaffirmons que tout être humain, parce que c’est un être humain, doit être reconnu dans son humanité. Nous refusons qu’on continue de priver un être humain de sa dignité en le privant de papiers.

- Cinquièmement, la transformation démocratique et sociale exige d’en finir avec le régime de la Ve République. C’est la démocratie toute entière qui doit être vivifiée. Nous voulons une nouvelle République laïque, ouverte sur la société telle qu’elle est, ouverte sur le monde, une démocratie politique, sociale et citoyenne qui élargisse le socle des droits fondamentaux, à commencer par les droits sociaux.

- Sixièmement, dès 2007, dans la cohérence avec le « non » du 29 mai 2005, nous entendons que la France propose la refondation de la construction européenne sur des bases démocratiques et sociales. Nous demandons la fin des traités existants et nous proposerons un nouveau texte fondateur. Nous n’accepterons pas que la nouvelle politique qui aurait été choisie par notre peuple soit interdite par les décisions européennes. La présidence française de l’Union, au second semestre 2008, est l’occasion de porter plus largement l’exigence d’un tel changement.

- Septièmement, nous nous engageons à pratiquer l’équité pour les départements et territoires d’outre-mer et leur laisser le choix de l’autodétermination,

- Huitièmement, nous voulons, avec tous les peuples qui souffrent, combattre et faire reculer les politiques de libéralisation qui favorisent la guerre économique, l’exacerbation des concurrences, les privatisations et les déréglementations. Nous contribuerons avec les pays du Sud à mettre fin à la capacité de nuisance des institutions (Banque Mondiale, Fonds Monétaire International, Organisation Mondiale du Commerce) qui renforcent les inégalités et provoquent des souffrances à l’origine de guerres. Nous défendrons le droit à la souveraineté alimentaire et le libre accès pour tous aux biens communs de l’humanité dont l’eau.

Enfin, parce que les femmes assument de multiples responsabilités, au travail, à la maison, vis-à-vis des enfants et des proches dépendants, parce qu’elles sont majoritaires parmi les chômeurs, les précaires et les bas salaires, nous voulons qu’elles soient les premières bénéficiaires de l’amélioration de nombreux services publics, de la priorité accordée à un service public de la petite enfance et des mesures contre le chômage et la précarité. L’objectif de l’égalité entre les femmes et les hommes doit être poursuivi dans toutes nos décisions, Il est grand temps d’en faire une réalité.

Ce que nous souhaitons est possible, ici et maintenant, à condition de mettre fin au dogme économique libéral.
Ce que nous souhaitons est possible, ici et maintenant, à condition d’assumer une véritable transformation sociale.
Ce que nous souhaitons est possible, ici et maintenant, à condition que nous nous rassemblions, dans l’unité, pour faire avancer la gauche alternative, écologiste, antiraciste, féministe et solidaire.



José Bové
St Denis, le 1er février 2007

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5 juillet 2006 3 05 /07 /juillet /2006 08:21

Dans le cadre de l'élection Présidentielle de 2007, j'ai décidé de parler de celle-ci sur mon Blog avant le vrai début des débats.


Je vais donc commençer par recueillirs des témoignages de militants PS sur le pourquoi de leur soutien à tel ou tel candidat socialiste (DSK, Royal, Lang, Fabius ...).

Par la suite je vais essayer de recueillir des témoignages sur des candidats d'autres partis politique.

J'espère que si vous êtes incertain(e)s cela permettra de vous faire une idées sur le candidat  "idéal" pour devenir Président de la République en 2007.

N'hésitez pas à laisser vos commentaires sur vos impréssions sur les différents potentielles candidat(e)s présenté(e)s.

                                                                                                                                          Arnaud Mouillard

 
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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr