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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 09:00


Le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon (ex-PS) a décidé d’avancer son congrès fondateur aux 30, 31 janvier et 1er février pour éviter toute "concurrence" avec celui du Nouveau parti anti-capitaliste (NPA) d’Olivier Besancenot.

Ce changement de date est "apparu nécessaire après le report du congrès du NPA aux 7 et 8 février, date initialement retenue pour notre propre congrès de fondation", précise le Parti de Gauche (PG).

"L’accumulation de congrès de fondation le même jour aurait donné le spectacle préjudiciable de l’éparpillement, voire d’une concurrence, à laquelle nous ne voulons pas contribuer", explique le parti du sénateur Mélenchon.

Le congrès du PG, qui aura lieu en région parisienne, sera consacré à la "réponse à la crise qui s’aggrave et à la préparation des élections européennes" du mois de juin. Un second congrès dédié au programme se tiendra à l’automne 2009.

La Ligue communiste révolutionnaire (LCR) a annoncé le 23 décembre qu’en raison de la "journée nationale de mobilisation interprofessionnelle" prévue le 29 janvier, son congrès de dissolution (initialement prévu ce jour-là) était repoussé au jeudi 5 février et que le congrès de fondation du NPA (prévu du 30 janvier au 1er février) aurait lieu du vendredi 6 au dimanche 8 février.


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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 09:00



Alain Bocquet, député PCF du Nord, a récemment
déposé une proposition de loi à l'Assemblée nationale pour que les dividendes versés aux actionnaires servent à garantir l’intégrité des salaires des salariés victimes du chômage technique.


Cette proposition de loi entend répondre à une situation d'urgence alors que des dizaines de milliers de salariés sont actuellement contraints à des périodes de chômage technique entraînant une diminution de leurs salaires. Elle consiste à affecter prioritairement les sommes distribuables en dividendes aux actionnaires à la garantie des rémunérations des salariés subissant une perte due à la réduction d'activité de l'entreprise.

Pour M.Bocquet : "On ne peut pas d’un côté dilapider des milliards d’euros aux frais des contribuables pour venir au secours des milieux bancaires et boursiers et de l’autre rester sourd aux difficultés de milliers de salariés et de leurs familles aujourd’hui condamnés au chômage technique et à la diminution de leur pouvoir d’achat."

Le député du Nord montre comment 1 % des dividendes des actionnaires de Renault suffirait à maintenir le salaire des 20 000 employés du constructeur concernés par le chômage technique.

Il cite ArcelorMittal, qui a versé 2,2 milliards d’euros à ses actionnaires en 2008 et annonce déjà qu’il leur versera 1,8 milliard en 2009, ou encore l’entreprise Pfizer, dans l’industrie pharmaceutique, qui prétend supprimer 900 emplois en juin prochain alors qu’elle a versé 5,5 milliards d’euros à ses actionnaires en 2007.

Alain Bocquet propose donc de modifier l’article L.232-12 du Code de commerce, qui prévoit à propos des bénéfices des entreprises qu’ "après approbation des comptes annuels et constatation de l’existence de sommes distribuables, l’assemblée générale détermine la part attribuée aux associés sous forme de dividendes".

Il demande d’y ajouter un alinéa qui précise que "les sommes distribuables sont, au préalable et prioritairement, affectées à la garantie de l’intégralité des salaires des salariés qui (…) subissent une perte de salaire imputable soit à la fermeture temporaire de la société qui les emploie, soit à la réduction de l’horaire de travail habituellement pratiqué". "Ce que l’État est capable de faire en peu de temps pour le système bancaire et le CAC 40, il doit le réaliser pour tous ces salariés", assure Alain Bocquet.

 

D'après l'Humanité

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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 09:00


Pendant 4 jours, les quelques 1000 délégués des 130.000 membres du PCF venus de toute la France, se sont réunis
à La Défense pour le 34e congrés du Parti Communiste Français où Marie-George Buffet, 59 ans, députée de Seine-Saint-Denis, a été réélue avec 67,72% pour un quatrième mandat.

Alors que les médias parle d'une purge ou de la main de fer de Marie-George Buffet, le PCF poursuis son évolution.
Première évolution mercredi 17 décembre avec la mise en place autour d'elle d'une direction collégiale de 6 à 8 membres qui sera vraisensablement rajeunie et animée par le directeur du journal l'Humanité Pierre Laurent, qui semble s'imposer comme le numéro 2 du parti. Mme Buffet a également proposé de quitter la direction avant la fin de son nouveau mandat de 3 ans.

La stratégie défendue par Marie-George Buffet sera donc celle du parti pour les trois années à venir, à savoir : ne pas renoncer au Parti communiste mais le faire évoluer et l'associer à d'autres composantes de la gauche pour "faire front" lors des batailles électorales. Ce sera le cas avec le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon lors des prochaines élections européennes en 2009.



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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 13:00



Jean-Luc Mélenchon, sénateur de l'Essonne, et Marc Dolez, député du Nord, ont récemment claqué la porte du PS pour créer une nouvelle formation, le Parti de Gauche (PG), inspiré par le "Die Linke" allemand d'Oskar Lafontaine et dont le congrès fondateur est fixé à février 2009.

Le meeting de lancement du Parti de Gauche s'est tenu samedi 29 novembre à l'Ile St Denis devant près de 3000 personnes.

Un premier Congrès avec des délégués élus se tiendra en février 2009 qui aura à aborder les questions européennes à la veille des élections de juin. D’autres rendez-vous démocratiques se succèderont pour que le Parti de Gauche se dote d’un programme global. Le PG est un parti en construction.

En revanche, on peut dire dès à présent que le Parti de Gauche a pour ambition d’être un parti mêlant différentes traditions de la gauche française et notamment le socialisme républicain issu des Lumières, de la Révolution française et du mouvement ouvrier, la tradition révolutionnaire qu’a fait vivre le mouvement communiste, la prise en compte par le courant écologiste de l’urgence environnementale et le refus du productivisme, les mouvements altermondialistes, antiracistes, laïques, féministes.

Au niveau des politique, hormis ces deux membres fondateurs, François Autain, sénateur de la Loire-Atlantique et  Jacques Desallangre, député de la 4e circonscription de l'Aisne ont également rejoint le PG.

Concernant son leader, Jean-Luc Mélenchon, en 2005, le sénateur avait fait campagne pour le Non au référendum sur le traité constitutionnel européen. Il espérait devenir ainsi le candidat de la "gauche de la gauche" à la présidentielle de 2007, mais il n'avait pas réussi à convaincre ses partenaires communistes, trotskistes ou altermondialistes de le suivre. Aujourd'hui, il veut les rassembler sur des listes communes aux élections européennes.

Les seuls à envisager un accord avec le PG sont pour le moment les communistes. Marie-George Buffet s'est d’ailleurs prononcée pour un "front commun" avec l'élu de l'Essonne qui, depuis qu'il est sorti du PS, s'est inscrit au groupe communiste, républicain et citoyen du Sénat.


A titre personnel je soutiens cette initiative et si je devais choisir d’adhérer à un parti politique demain ce serait le Parti de Gauche. Pour moi l’idéal serait que le PCF et le MRC fusionnent avec le PG afin de construire un grand Parti de Gauche. A suivre…


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5 juin 2007 2 05 /06 /juin /2007 07:00
 



Durant ces cinq ans, les députés communistes et républicains ( 22 membres élus en 2002), aux côtés de leurs collègues sénateurs de la même sensibilité, se sont opposés à tous les mauvais coups de la droite. Cela a commencé dès 2002, quand le gouvernement de JP Raffarin se met en tête de démolir les acquis de la gauche plurielle : trente-cinq heures, loi SRU, loi Hue pour le contrôle des fonds publics aux entreprises et volet anti-licenciements de la loi de modernisation sociale...


La droite a mis un zèle particulier à s’attaquer aux lois qui portaient la marque de fabrique des communistes entre 1997 et 2002.

A l’été 2003, François Fillon, futur premier ministre de Sarkozy, s’attaque aux retraites. Les communistes sont seuls à lui opposer un contre-projet progressiste s’appuyant sur une réforme profonde du financement. La droite reconnaîtra dans le débat l’existence et la cohérence de cette alternative.

L’année suivante, c’est au tour de l’assurance maladie d’être la cible de la droite. Les parlementaires communistes siègent tout l’été pour combattre pied à pied les mesures qui abaissent le droit aux soins et font la chasse aux assurés. Ils leur opposent des ressources nouvelles pour la Sécu, puisées du côté des revenus financiers des entreprises.

En 2005, en campagne active pour le NON, ils seront seuls à voter contre la ratification par anticipation ( !) dans la Constitution française du traité constitutionnel européen, qu’approuvent ensemble l’UMP, l’UDF et le PS, engagés pour le OUI au référendum.

Puis vient l’heure du CNE de Villepin imposé par ordonnances et en 2006 du CPE adopté par le 49-3 avant d’être contraint à la marche arrière par les manifestants.

Les députés PCF ont été aux avant-postes de la bataille, déposant des propositions de loi d’abrogation de ces contrats. Ils ont aussi été les seuls à déposer durant la législature des résolutions contre la directive Bolkenstein, ainsi que des propositions de loi pour sanctionner les délocalisations et pour stopper la libéralisation des services publics en Europe.


Groupe communiste à l’Assemblée - Bilan 2002/ 2007

 

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13 février 2007 2 13 /02 /février /2007 12:42



D'après l'article de Nicolas Maury



Marie-George Buffet a été combative et pédagogique durant sa participation à l'émission "j'ai une question à vous poser" sur TF1 ou elle a présenté son programme et répondue aux questions de citoyens.



Sur la question des entreprises, la redistribution de l'argent :

Il faut redistribuer l?argent, vers les salariés pauvres, les retraités pauvres qui sont obligés d?aller aux Restos du Coeur, car leurs retraites sont insuffisantes face au coût de la vie.

Pour cela elle propose d?augmenter le SMIC à 1500 euros car il faut vivre de son travail
Il faut réformer le financement de la sécurité sociale, en faisant payer les revenus du capital
Pour les petites entreprises, qui représentent plus de la moitié des emplois et la plus forte Valeur Ajoutée. Il faut valoriser les petites entreprises face aux trust et Firme multinationale (FMN). Pour cela il faut une fiscalité intelligente basé sur des critères sociaux et économiques qui permettent de valoriser les entreprises qui investissent et créent des emplois plutôt que celle qui délocalisent et licencient. Elle propose de créer un pôle public de financement, du crédit favorable aux PME et qui s?oppose au FMN dans le but économique et social.



Comment gagner sa vie à 35 heures par semaine ?

Il faut tenir compte des gains de productivité réalisés depuis des dizaines d?années, penser aux nouvelles technologies créatrices de richesses... Le problème ce n?est pas les 35 heures mais la mauvaise redistribution de l?argent des gains de productivités. Tout va aux actionnaires et non à l?investissement ou à la recherche et développement : il faut encourager l?investissement et les hausses de salaires.

Il faut augmenter le SMIC à 1500 euros et garantir des emplois stables. Si il y a volonté de travailler plus il faut donner des droits et des limites légales aux heures sup, sans empêcher d?en faire. Hors la réalité du monde du travail montre que les conditions de travail se sont dégradées et deviennent difficiles pour les heures sup. Il faut un salaire correct, 35 heures. Pour financer cela il faut redistribuer les 100 milliards d?euros des bénéfices des revenus boursiers du CAC40 vers les revenus, à la production, à la formation, et non aux OPA et aux actionnaires.



Pour la formation professionnelle

Il doit y avoir un service public de la formation, qui permette d?assurer une mobilité choisie et une sécurité d?emploi formation permis par les progrès de la technologie : il faut se donner le temps de la formation pour évoluer dans sa carrière.



Sur le logement :

Les prix des loyers sont prohibitifs, MG Buffet se place du côté des gens qui ont besoin d?un toit, pour cela il faut lutter contre la spéculation foncière et mettre en place un service public de l?habitat avec une aide à la pierre, réduire les loyers a 20% maximum des revenus, un vrai droit opposable, mettre en place des réquisitions et interdire les expulsions locatives.

Face a la délinquance, il faut affirmer le droit à la tranquillité et à la sécurité et non à la souffrance. Il faut un police de proximité, une justice efficace et SURTOUT une éducation avec de vrais moyens.

Sur le reclassement des bâtiments publics comme les casernes militaires, il faut les réquisitionner et les remettre aux normes. Il faut aussi construire 600000 logements sociaux, appliquer la loi SRU pour garanti la mixité sociale (Neuilly-UMP 3% de logements sociaux, Bobigny-PCF 75%).



la suite ici http://www.wmaker.net/editoweb/nico...





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12 février 2007 1 12 /02 /février /2007 16:35

Réaction au programme de S. Royal



Réaction de Marie-George Buffet sur le programme de Ségolène Royal :



Les cent propositions de S. Royal sont malheureusement dans la stricte continuité du discours qu’elle tient depuis des mois : elles ne propose aucune rupture avec les politiques libérales que notre peuple subit depuis des années.

J’approuve la volonté de faire de la lutte contre les violences conjugales *je préfèrerais : contre toutes les violences faites aux femmes* une priorité nationale. Je suis également sensible à son plaidoyer pour l’Afrique. Et on peut partager une bonne part de l’acte d’accusation qu’elle dresse de la situation après cinq années de politique de la droite. Mais les solutions qu’elle préconise sont très loin des exigences. Elle demeure même en retrait sur les propositions du projet socialiste. Et certaines – je pense à l’assouplissement de la carte scolaire ou aux propositions d’encadrement disciplinaire et même militaire des jeunes – sont préoccupantes.

Leur plus grave défaut est pourtant de faire l’impasse totale sur les moyens sans lesquels une politique de gauche est dans l’incapacité de réussir.

Pour timides qu’ils soient, les propositions annoncées en matière d’éducation, de recherche, d’environnement, de logement, etc. ne sont accompagnées d’aucune disposition fiscales permettant d’assurer leur financement. Même chose pour le financement de la santé, des hôpitaux, ou des retraites. Et rien n’est dit sur la maîtrise des sommes colossales qui circulent grâce à une nouvelle politique du crédit : même la proposition d’un pôle financier public, sommairement prévu dans le projet du Parti socialiste, est absent des mesures proposées.

A l’opposé d’un grand projet démocratique, a fortiori d’une 6ème république, les propositions institutionnelles ne remettent rien en cause du présidentialisme et de la suprématie de l’exécutif sur les assemblées élues.

Enfin, les propositions en matière de politique européenne de la France sont inquiétantes. Ségolène Royal propose un nouveau référendum sur les dispositions institutionnelles, mais ses propositions tournent le dos à la volonté exprimée par les françaises et les français le 29 mai d’une rupture avec les logiques libérales en ne remettant rien en question sur ce terrain des traités existant. Il est question de gouvernement de la zone euro, mais elle ne met pas même en cause le « pacte de stabilité », ni le rôle de la commission et de la BCE comme gardiennes de la « concurrence libre et non faussée ».

Pour que la gauche gagne, il faut vraiment qu’elle propose une autre politique. C’est le sens de ma candidature et du programme que je soumets au débat.


Propositions de MG Buffet ici
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15 janvier 2007 1 15 /01 /janvier /2007 10:45

MG BUffet - la question des retraites



 La question brûlante des retraites revient. Comment les financer ? A quel âge garantir leur accès ? Quelle solidarité intergénérationnelle entretenir ? Le débat fut confisqué en 2003 par cette droite omnipotente qui passa en force comme à chacun de ces mauvais coups depuis. Mais pour les centaines de milliers de salariés d’alors, les millions, toutes générations confondues dans les mobilisations sociales qui se sont succédé jusqu’au CPE, les quatorze semaines qui nous séparent du 22 avril 2007 sont l’occasion de réaffirmer leur volonté d’un vrai changement de logique sociale. Que cette question revienne sur le devant de la scène dès ce début d’année, juste après celle, tout aussi brûlante, du logement, dénote un changement de climat profond du pays depuis 2002, utile à la gauche.

Du Conseil d’orientation des retraites, à sa manière, souligne tous les dangers de la loi Fillon dénoncés à l’époque. Loin de permettre « un retour à l’équilibre » à terme, elle a bien constitué une machine de guerre contre le droit à la retraite, s’inscrivant en cela dans la stratégie d’abaissement du coût du travail et de généralisation de l’insécurité sociale.

Et il faudrait maintenant aller plus loin, en étendant sa logique aux « régimes spéciaux ». Mais hormis celui des clercs de notaires qui ne doit guère peser dans la balance, peut on dire que le travail de marin n’est pas pénible ? Quel problème posent ceux de la SNCF et d’EDF-GDF dont le nombre de cotisants resterait supérieur à ceux des bénéficiaires si ce n’est en fait qu’ils participent des obstacles à leur privatisation sous la férule européenne ?

Quand l’espérance de vie d’un ouvrier à soixante ans est de neuf ans inférieure à celle d’un cadre, il faudrait « favoriser l’emploi des seniors ». Quand le ministre de l’Education annonce la suppression de 5000 postes à la prochaine rentrée, l’UMP préconise d’utiliser en échange d’un « crédit d’impôt » les retraités au soutien scolaire, à l’encadrement des enfants dans les écoles et à des « missions d’intérêt général ». Voilà qui, ajouté aux projets du MEDEF en ce domaine, aggraverait la mise en concurrence des générations entre elles. Mais pourquoi ne pas revenir aux 37,5 annuités pour partir en retraite et y intégrer les années de formation ? Jeunes et vieux, précaires, actifs et retraités, chacun va avoir à se prononcer.

Quant au financement, faudrait-il accepter encore une fois comme le dit si joliment la présidente du conseil d’administration de la CNAV et le suggère ce texte, « un effort supplémentaire si cet effort est partagé par tous » ? Tous ? Vraiment ? Mais alors qui et comment ? En épargnant les 10% des Français les plus riches qui captent à eux seuls 55% des richesses du patrimoine du pays ? En aggravant encore une fois les inégalités sociales via la TVA sociale frappant indistinctement salariés, chômeurs, retraités aux pauvres pensions et privilégiés de la fortune ? En transférant une partie des cotisations-chômage sur celles des retraites, opposant là encore les précaires et chômeurs aux retraités ? En augmentant encore une fois la CSG payée à 90% par les salariés et les retraités ? Ou bien en intégrant les revenus financiers dans le calcul des cotisations et en revoyant les cotisations des entreprises pour favoriser celles qui privilégient l’emploi stable et qualifié, donc aussi la croissance nécessaire à la création de richesses. Abrogera-t-on la loi Fillon ou bien seulement « tout ce qui n’est pas juste » en renvoyant à une négociation sociale en 2008 comme l’indique François Hollande ?


La gauche doit relever le défi et c’est ce débat qui distingue actuellement le PS des propositions portées par MG Buffet. C’est un vrai débat de société dont les urnes auront une clef.


Lien : http://www.pcf.fr/spip.php?article1181
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23 décembre 2006 6 23 /12 /décembre /2006 21:26

MG Buffet sur TF1


Je suis très triste que la gauche qui se dit antilibérale n'ait pas réussi à se mettre totalement d'accord sur une candidature commune, un bloc Besançenot-Bové-Buffet aurait été selon moi autour de 10-12 %, malheuresement cette éparpillement risque de conduire les différents candidats de la gauche de la gauche à des scores situés entre 3 et 5 % chacun.

Pour le premier tour de la Présidentielle, je voterai donc normalement pour Marie-Georges Buffet (j'aurai peut être un faible pour Clémentine Autain si elle se présente) car cette candidature est selon moi celle qui vise vraiment à améliorer la vie des français aux revenus modeste et à réduire vraiment les inégalités sans être utopiste.

Concernant le second tour, personnellement, je ne suis pas "fan" de Ségolène Royal, je crains que celle-ci fasse de la surenchère vis-à-vis de la délinquance et de la sécurité avec le Président de l’UMP alors que selon moi les sujets les plus importants sont la lutte contre les précarités, le chômage, les délocalisations, les manques de moyen dans les hôpitaux ainsi qu'auprès des personnes âgées et handicapées, les questions environnementales, la négociation d’un nouveau Traité Constitutionnelle Européen…

L’élection Présidentielle de 2007 va, je pense, se jouer sur un vote pour ou contre Nicolas Sarkozy et j'espère que Ségolène Royal, à qui j'accorderai ma voix au second tour si elle y est présente, car je voterai pour le moins pire des 2 finalistes, saura faire des propositions concrètes et réalisables sur les sujets qui me semblent les plus importants. 

L'important des échéances électorales à venir est pour moi que Sarkozy ne gagne pas avec sa France d'après qui est déjà en route depuis plus de 4 ans déjà et que Le Pen ne fasse pas un gros score et ainsi disparaisse de la scène politique.


La France a pris 5 ans ferme en 2002, 5 ans de plus avec la Droite de Sarkozy serai très dur pour les français d'en bas.


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15 octobre 2006 7 15 /10 /octobre /2006 11:46

 

 

Réponse de Nathalie NAIL Vice-Présidente PCF du Conseil général de seine maritime sur le projet de Loi Sarkozy sur la délinquance

 

Le projet de loi relatif à la prévention de la délinquance qui avait d’emblée été combattu par les professionnels de l’action sociale qui refusaient la remise en cause du secret professionnel, est en réalité un texte purement répressif.

Depuis la loi sur la sécurité quotidienne adoptée par la gauche en 2001, la droite a fait voter sept textes qui abandonnent toute considération en matière de prévention. L’un après l’autre, ils étendent le champ des infractions, abaissent la majorité pénale, stigmatisent des catégories de population, accroissent les pouvoirs de police et rabaissent les garanties de la défense ! Sans qu’aucune évaluation de leurs effets n’ait jamais eu lieu.

 

Nicolas SARKOZY part d’un présupposé : prévention, travail social, justice des mineurs : ça ne marche pas. Il y a, dans le pays, des catégories que lui-même a ciblés comme délinquants potentiels : pour eux, seule la répression peut avoir de l’effet. Elle est pourtant largement en œuvre : le taux de réponse pénale est plus grand pour les mineurs que les majeurs (85 % contre 78 %), et sur 20 ans, le nombre de personnes écrouées a pratiquement doublé.

Et ce qu’il appelle prévention est en réalité du contrôle social qui s’ajoute à l’arsenal déjà en application : délit de rassemblement, arrêtés anti-mendicité, pénalisation des parents, désignation des populations dangereuses, multiplication des fichiers, d’autant plus inquiétante que ne cesse de croître aussi le nombre des personnes habilitées à les consulter (la CNIL a d’ailleurs émis des réserves sérieuses sur les dispositions du projet de loi).

Par ailleurs les Maires auront de nouvelles compétences, mais très peu de pouvoirs de décision :

Et, d’autant moins que le projet de loi ne prévoit aucun moyen spécifique.

Ce rôle nouveau des Maires participe d’un transfert de responsabilité des charges sur les collectivités territoriales. Le projet renvoie en effet la mise en œuvre des actions de prévention aux collectivités locales, notamment la commune. Il oblige Conseil général et Conseil régional à les financer, le premier sur son budget d’aide sociale, le deuxième sur la formation professionnelle et les transports.

Par ailleurs, le maire aura des pouvoirs de sanction sur les individus.

Les professionnels de l’action sociale seront tenus de lui donner des informations -qui aujourd’hui relèvent du secret professionnel- sur les familles en difficultés ; il procédera à des rappels à l’ordre, présidera un Conseil pour les droits et devoirs des familles

Il disposera de toutes les informations précises quant à l’absentéisme scolaire, via l’Académie et les CAF et deviendra responsable en première intention des hospitalisations d’office (et plus seulement en cas de danger imminent).

Le travail social, l’accompagnement, demandent du temps, de la confiance. C’est pourquoi les travailleurs sociaux refusent d’être ainsi instrumentalisés au service de politiques répressives.

Ainsi l’objectif du projet n’est pas de contribuer au règlement des problèmes. Il est de faire des maires des « pères fouettards », ce que certains refusent, à l’instar du Président UMP de l’AMF (« le maire n’a pas vocation à se transformer en shérif »). Il est de leur transférer la responsabilité du maintien de l’ordre, de faire payer les communes. Un projet en tout point conforme aux choix libéraux et aux conceptions américaines que Nicolas SARKOZY se plaît à valoriser.

Les acteurs qui oeuvrent en direction de la jeunesse et dans le domaine de la délinquance sont foncièrement opposés à ce texte, car, partant de leur expérience, ils le savent contreproductif.

Tous sont conscients qu’une réponse policière à une question sociale n’augure rien de bon pour l’avenir, qu’une société qui est plus portée à exclure qu’à intégrer ne peut se projeter en avant.

Ainsi, il faut combattre ce texte, les conceptions qu’il véhicule. Il faut opposer de véritables solutions.

 

Déjà, certaines portent leurs fruits : la présence sur le terrain d’actions professionnelles diversifiées : police de proximité, Education nationale, prise en charge avec des perspectives réelles (suivi éducatif, formation, insertion).

Elles sont de la responsabilité de l’Etat : et c’est à lui de mobiliser les moyens considérables qui sont nécessaires, à lui de lutter contre les causes profondes de l’insécurité sociale.

Une politique de la sécurité des personnes doit s’appuyer sur les valeurs qui fondent la République : Justice-Egalité-Solidarité-Fraternité, le vivre ensemble, qui n’est possible que si les injustices de notre société sont combattues.

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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr