Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 mai 2006 6 27 /05 /mai /2006 08:20


Condamné à 15 mois de prison avec sursis pour emploi fictif dans l'affaire des marchés publics d'Ile-de-France, l'ancien champion olympique et député UMP Guy Drut a été amnistié par Jacques Chirac en vertu d'une loi de 2002 prévoyant ce cas « pour les personnes ayant rendu des services à la Nation, notamment dans le domaine sportif ».

Médaillé d'or du 110 mètres haies aux jeux Olympiques de Montréal en 1976, Guy Drut avait rejoint le staff de Jacques Chirac, alors patron du RPR. Ce dernier en avait fait son adjoint chargé des Sports à la Mairie de Paris (1985-89), avant d'obtenir pour lui un poste de ministre délégué chargé de la Jeunesse et des Sports au sein du gouvernement Balladur (1995-1997).

Début 2000, l'ancien athlète devenu député-maire UMP de Coulommiers est rattrapé par l'histoire des marchés publics de la région Ile-de-France. Une énorme affaire de financement illicite des partis politiques à laquelle était mêlé le défunt RPR. En octobre dernier, Guy Drut avait été condamné à 15 mois de prison avec sursis et 50 000 euros d'amende à l'issue d'un procès où avaient comparu 47 prévenus. Il était poursuivi pour un emploi fictif. Après sa condamnation il avait renoncé à faire appel. C'est donc Chirac qui s'est chargé de le blanchir avec une amnistie présidentielle. Selon l'Elysée, cette mesure a été prise « en application de la loi de 2002 » qui prévoit ce type de dispositions « pour les personnes ayant rendu des services à la Nation, notamment dans le domaine sportif ».

L'ancien ministre des Sports a dit son soulagement. « Cela fait six ans que cette affaire dure et cela m'a causé beaucoup de soucis par rapport au Comité international olympique (CIO) et à ma vie politique », a-t-il déclaré sur France Inter. En décembre dernier, la commission exécutive du CIO, l'avait suspendu de ses fonctions. Guy Drut espère à présent une réintégration.

Et après on s'étonne que les Français ne fassent plus confiance aux politique.

D’après : http://www.liberation.fr/page.php?Article=385209

Partager cet article
Repost0
8 mai 2006 1 08 /05 /mai /2006 09:45


Quarante députés UMP demandent à Jacques Chirac d'abroger l'article de la loi de 2001 sur la reconnaissance de l'esclavage comme crime contre l'humanité, qui prévoit d'accorder à ce sujet « la place qu'il mérite » dans les programmes scolaires et de recherche.

Les élus de la majorité demandent dans une lettre adressée au chef de l'Etat d'abroger l'article 2 de la loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crimes contre l'humanité qui prévoit que : « Les programmes scolaires et les programmes de recherche en histoire et en sciences humaines accorderont à la traite négrière et à l'esclavage la place conséquente qu'ils méritent. La coopération qui permettra de mettre en articulation les archives écrites disponibles en Europe avec les sources orales et les connaissances archéologiques accumulées en Afrique, dans les Amériques, aux Caraïbes et dans tous les autres territoires ayant connu l'esclavage sera encouragée et favorisée. » Ils souhaitent cette abrogation « au titre du parallélisme des formes et par soucis d'égalité de traitement » après l'abrogation en février dernier d'un article de la loi sur les rapatriés qui stipulait que « les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord. »

A quelques jours de la commémoration nationale, le 10 mai, de l’abolition de l’esclavage cette démarche est vraiment de la provocation, surtout en mémoire de toutes les personnes victimes de l’esclavage.
C’est une vengeance que recherche ces députés UMP suite au couac de l’abrogation de la Loi du 23 février 2005.

Voici la liste des 40 députés UMP de la Honte s'opposant à ce qu'on accorde "à la traite négrière et à l’esclavage la place conséquente qu’ils méritent" dans l'enseignement et la mémoire collective :


Alpes de Haute Provence Daniel SPAGNOU
Alpes-Maritimes Jean-Claude GUIBAL
Alpes-Maritimes Jérôme RIVIERE
Alpes-Maritimes Lionnel LUCA
Alpes-Maritimes Michèle TABAROT
Alpes-Maritimes Muriel MARLAND-MILITELLO
Bouches du Rhône Léon VACHET
Bouches-du-Rhône Bernard DEFLESSELLES
Bouches-du-Rhône Bruno GILLES
Bouches-du-Rhône Christian KERT
Bouches-du-Rhône Dominique TIAN
Bouches-du-Rhône Guy TEISSIER
Bouches-du-Rhône Maryse JOISSAINS-MASINI
Bouches-du-Rhône Richard MALLIÉ
Côte d’Or Jean-Marc NUDANT
Gironde Jean-Paul GARRAUD
Haute-Saône Maryvonne BRIOT
Hauts de Seine Philippe PEMEZEC
Hauts-de-Seine Jean-Jacques GUILLET
Hérault Jacques DOMERGUE
Hérault Paul-Henri CUGNENC
Indre et Loire Jean-Jacques DESCAMPS
Isère Jacques REMILLER
Loire Atlantique Christophe PRIOU
Lot Michel ROUMEGOUX
Meurthe et Moselle François GUILLAUME
Morbihan Loïc BOUVARD
Nord Christian VANNESTE
Nord Jean-Pierre DECOOL
Oise Olivier DASSAULT
Pyrénées-Orientales Arlette FRANCO
Pyrénées-Orientales Daniel MACH
Val de Marne Jacques-Alain BENISTI
Val de Marne Patrick BEAUDOUIN
Var Geneviève LEVY
Var Georges GINESTA
Var Josette PONS
Var Philippe VITEL
Vaucluse Thierry MARIANI
Yvelines Jacques MYARD

C’est une réhabilitation progressive de l'esclavage et ainsi un sorte de négationnisme de celui-ci que demande ses Députés UMP.

C’est aussi peut être un prétexte pour habituer la "race" française à exploiter des immigrés choisis avec soin sur les marchés étrangers.

D’après : http://le-ptit-gauchiste.over-blog.net/article-2646068.html

Loi du 2 mai 2001 : http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/PPEDY.htm
Partager cet article
Repost0
7 mai 2006 7 07 /05 /mai /2006 08:41



Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Yvelines) a suspendu le 5 mai l'arrêté pris par Xavier Lemoine, maire UMP de Montfermeil (Seine-saint-Denis) interdisant aux mineurs de 15 à 18 ans de circuler à plus de trois dans le centre ville.

Le tribunal a également suspendu l'arrêté du maire, interdisant aux adolescents de moins de 16 ans, non accompagnés d'une personne majeure, de circuler entre 20H00 et 05H00 dans le centre ville.

Le mouvement des jeunes socialistes (MJS) et six requérants (élus ou associatifs) de la commune avaient attaqué en référé les deux arrêtés devant le tribunal administratif, considérant qu'ils portaient une atteinte "à la fois grave et manifestement illégale" à "plusieurs libertés fondamentales".

D’après Aude Evin, avocate du MJS : "Le juge a considéré que ces deux arrêtés portaient une atteinte trop importante aux libertés fondamentales. Il a préféré les suspendre plutôt que de prévoir des aménagements".

Les deux arrêtés pris par le maire de Montfermeil le 7 avril pour se donner le moyens de "lutter contre la hausse de la délinquance" dans la ville devaient s'appliquer jusqu'au 30 juin.

 

D’après : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=27422
Partager cet article
Repost0
2 avril 2006 7 02 /04 /avril /2006 08:59



Jacques Chirac a donc annoncé qu’il allait promulguer la loi instaurant le très controversé CPE, tout en demandant un nouveau texte qui en modifiera les points contestés.
Le chef de l’Etat a annoncé qu’il avait "décidé de promulguer cette loi" parce que le Conseil constitutionnel l’a jugée "en tous points conforme aux principes et aux valeurs de la République", et parce que "le contrat première embauche peut être un instrument efficace pour l’emploi".
Rappelant que la Constitution lui donnait la mission de "dénouer la situation en étant juste et raisonnable", après deux mois de protestations et de manifestations qui ne sont d'ailleur pas terminé, Jacques Chirac a assuré avoir "entendu les inquiétudes qui s’expriment chez de nombreux jeunes et chez leurs parents".
Il a ainsi demandé "au gouvernement de préparer immédiatement deux modifications de la loi, sur les points qui ont fait débat".

"La période de deux ans sera réduite à un an. En cas de rupture du contrat, le droit du jeune salarié à en connaître les raisons sera inscrit dans la nouvelle loi", a-t-il énoncé. Même si le mot n’a pas été prononcé, il s’agit d’une suspension de facto, car M. Chirac a précisé qu’il demandait au gouvernement de "prendre toutes les dispositions nécessaires pour qu’en pratique, aucun contrat ne puisse être signé sans intégrer pleinement l’ensemble de ces modifications".
Soit les entreprises désirant signer un CPE intègrent ces deux modifications immédiatement, soit elles attendent la nouvelle loi qui viendra s’adosser à celle-ci.

Son entourage a souligné que les deux hommes avaient travaillé "en étroite liaison", démentant au passage les rumeurs selon lesquelles M. de Villepin avait mis sa démission en jeu. Le chef de l’Etat a conclu en assurant qu’il n’y avait dans cette affaire "ni vainqueur ni vaincu". Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur et président de l’UMP, a salué la "décision de sagesse" prise par Jacques Chirac.
Chargé de mettre en musique la décision du chef de l’Etat, M. de Villepin devait réunir samedi à Matignon M. Sarkozy, les présidents de l’Assemblée nationale Jean-Louis Debré et du Sénat Christian Poncelet.

Concernant les partenaires sociaux, ils dénoncent de façon unanime une nouvelle provocation.

C'est Jean-Claude Mailly (FO) qui a ouvert le feu, quelques minutes à peine après la fin de l'intervention présidentielle. «Je ne vois pas comment, y compris légalement, une loi promulguée peut être retardée, a estimé le secrétaire général de Force ouvrière. C'est incompréhensible et inacceptable.»
Bernard Thibault (CGT) a pris le relais, en lançant «plus que jamais un appel à la mobilisation le 4 avril». Pas question d'aller «discuter d'aménagements au CPE» avec le gouvernement. La CFDT, par la voix de François Chérèque, appelle elle aussi à un mouvement «fort et nombreux mardi». «On est en pleine confusion, dénonce-t-il. Après nous avoir fait une leçon de Constitution républicaine, le président de la République promulgue une loi et annonce qu'elle ne s'applique pas.»
Pour le secrétaire général de la CFDT, la seule issue possible est «qu'il n'y ait plus de CPE» dans la seconde loi annoncée. Le secrétaire national de la CFDT, Rémi Jouan, pointe ce paradoxe : Jacques Chirac «donne raison» aux opposants au CPE», mais n'offre pas «les moyens au dialogue social de corriger le tir».

Côté étudiants et lycéens, c'est la colère. Les jeunes «n'ont pas été entendus», constate Bruno Julliard, président de l'Unef. La réponse du chef de l'Etat «n'offre pas un débouché ferme et lisible au désir d'avenir qui s'est exprimé», estime Julie Coudry de la Confédération étudiante.
Tandis que Karl Stoeckel, président de l'Union nationale lycéenne (UNL), parle de «provocation» et appelle «tous les lycéens de France à se mobiliser».

Le mardi 4 avril devrait donc de nouveau battre une record du nombre de manifestation contre le CPE et la droite.


D'après : http://www.clicanoo.com/article.php3?id_article=126667 et http://www.liberation.fr/page.php?Article=371696
Partager cet article
Repost0
12 février 2006 7 12 /02 /février /2006 10:10


Dominique de Villepin a donc opté comme l'avait fait son prédécesseur Jean-Pierre Raffarin, le recours à l'article 49-3 de la Constitution, engageant ainsi la responsabilité de son Gouvernement sur le projet de loi sur "l’Egalité des chances".

L'utilisation du 49-3 ne favorise pas la démocratie. Il permet d'adopter un texte à l'assemblée nationale sans vote, quand il l’utilise, le gouvernement engage sa responsabilité. Depuis les débuts de l'actuelle législature, en juin 2002, le gouvernement a par deux fois utilisé cette procédure: en février 2003 sur le texte modifiant le mode de scrutin des régionales et européennes et en juillet 2004 sur le projet de loi relatif aux responsabilités locales.

"Nous nous faisons une autre idée du débat démocratique" a lancé le premier Ministre aux députés. Quelle idée ? Celle de refuser de se confronter aux députés ? Celle d’éviter les discussions et concertations avec l'ensemble des partenaires sociaux ?

Le projet de loi sur"l’Egalité des chances" est donc adopté, contre l'avis des très nombreux Français, cela montre vraiment la brutalité du gouvernement à faire passer ces propositions sans prendre en compte tout autre avis que le sien.
Partager cet article
Repost0
8 février 2006 3 08 /02 /février /2006 08:17

Depuis 1919, le droit international a posé le principe de l’interdiction du travail de nuit des enfants.

Le 28 novembre 1919, lors de sa première session de sa conférence internationale, l’Organisation internationale du travail (OIT) consacre une de ses six conventions au « travail de nuit des enfants ».

Ce document, ratifié à l’époque par la France, pose fermement le principe de l’interdiction de l’emploi de jeunes de moins de dix-huit ans pendant une période d’au moins onze heures consécutives comprenant l’intervalle entre 23 heures et 5 heures du matin, sauf « en cas de force majeur » ou lorsque cela est requis « dans l’intérêt général »...
Depuis, deux autres conventions, adoptées en octobre 1946 et en juillet 1948, ont « assoupli » ces principes d’ordre général en prenant en compte l’âge des enfants concernés et en instaurant une distinction entre travaux industriels et « non industriels ».
La convention nº 90 de juillet 1948 établit deux régimes spécifiques dans l’industrie : le premier pour les enfants de moins de seize ans qu’il est interdit de faire travailler entre 22 heures et 6 heures du matin ; et le second pour les « adolescents de seize ans révolus, mais de moins de dix-huit ans », qu’on peut mettre au travail deux heures pendant la nuit entre 22 heures et minuit ou entre 5 et 7 heures du matin.
Selon cette convention, les jeunes de seize à dix-huit ans peuvent être autorisés à travailler la nuit si l’apprentissage ou la formation professionnelle qu’ils effectuent exigent un travail continu.

La convention nº 79 d’octobre 1946 stipule, elle, que, dans les tâches non industrielles, les enfants de moins de quatorze ans, et ceux de plus de quatorze ans qui sont encore scolarisés, ne devront pas être employés la nuit pendant une période d’au moins quatorze heures consécutives comprenant l’intervalle entre 20 heures et 8 heures du matin.
Déjà contesté devant l’OIT pour le contrat nouvelle embauche (CNE), le gouvernement Villepin pourrait, en restaurant le travail de nuit des enfants, se retrouver de nouveau pris en flagrant délit d’infraction au droit international.

 

Et maintenant avec l’UMP :


De manière générale, travailler la nuit est interdit pour les mineurs, selon l’article 221-3 du Code du travail. Toutefois, des dérogations existent pour certains secteurs.

À l’origine cantonnées à la boulangerie, celles-ci n’ont cessé de s’élargir sous l’action de la Droite à de nouveaux secteurs d’activité.
Déjà le 13 janvier 2006, un décret autorise des dérogations à l'interdiction au travail de nuit des jeunes travailleurs et des apprentis de moins de dix-huit ans dans les secteurs suivants : boulangerie ; pâtisserie ; restauration ; hôtellerie ; spectacles ; courses hippiques. (décret n ° 2006-42 du 13 janvier 2006).
En plus de ces secteurs, précise ce texte, le travail des mineurs les dimanches et jours fériés est autorisé chez les traiteurs et organisateurs de réceptions, les cafés, tabacs et débits de boissons, la boucherie et charcuterie, la graineterie, la poissonnerie, les fleuristes, jardineries et fromagerie-crémerie, et tous les « établissements des autres secteurs assurant à titre principal la fabrication de produits alimentaires destinés à la consommation immédiate, ou dont l’activité exclusive est la vente de denrées alimentaires au détail ».

Concernant les moins de 16 ans, Le secrétaire national aux entreprises du PS, Alain Vidalies, a accusé le 6 février la majorité d'avoir, à l'Assemblée nationale le 3 février, "autorisé le travail de nuit pour les jeunes dès l'âge de 15 ans".
Lors du débat sur le projet de loi sur l'égalité des chances, les députés de l'UMP avaient repoussé un amendement socialiste visant à exclure les apprentis de moins de 16 ans du champ des dérogations à l'interdiction du travail de nuit des mineurs.
Le travail de nuit entre 15 et 16 ans fait-il partie des dérogations possibles, avaient demandé les députés des Landes Alain Vidalies (PS) et Henri Emmanuelli. "OUI", avait finalement répondu le rapporteur, Laurent Hénart (UMP).


Ainsi, sous prétexte de loi sur l'égalité des chances, l'adoption par les députés UMP de la "formation d'apprenti junior" réintroduit le travail de nuit chez les adolescents de 15 ans !
La droite vient donc d'autoriser dans notre pays le travail de nuit pour les jeunes dès l'âge de 15 ans, ce qui constitue un recul social énorme et tout à fait inacceptable. Une régression que la Droite espérait bien faire passer incognito, avec un débat focalisé sur le CPE.

D’après : http://www.humanite.fr/journal/2006-02-06/2006-02-06-823409 et http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=NS-Comments&file=index&sid=1598&tid=3190&mode=&order=&thold=
Partager cet article
Repost0
26 janvier 2006 4 26 /01 /janvier /2006 11:34

Sur la commune d’Ensisheim, dans le Haut-Rhin, qui compte environs 6700 habitants, quatorze caravanes étaient installées sur un terrain communal, sans autorisation. En l’absence des occupants, le 11 janvier le maire UMP, Michel Habig, y a mis le feu, en présence, et avec l’aide, de six gendarmes, et de neufs agents municipaux.

Selon ce maire, le campement de Roumains et de Croates était un "véritable bidonville" où "tout était insalubre". Il explique avoir voulu "réduire le volume" et justifie sa destruction par le feu en invoquant son "souci d’efficacité". Il aurait d’ailleurs fait transporter les autres caravanes sur le premier brasier qu’il avait lui-même allumé avec un chiffon après avoir fait asperger d’essence une première habitation mobile, ayant toutefois pris soin de faire retirer les objets pouvant exploser.

Dans le cas présent, la justice est encore l'organisme qui doit être consulté avant que de sombres méthodes ne soient mises en application. Le parquet de Colmar a donc ouvert le 16 janvier une enquête pour destruction de biens par le feu, et transmis au parquet de Strasbourg. Le MRAP a annoncé le 18 janvier une plainte contre Michel Habig.

La destruction de biens par des substances enflammées, est un délit puni théoriquement d’un maximum de 10 ans de prison et de 150 millions d’euros d’amende. La commune alsacienne est supposée construire cette année une aire d’accueil pour les gens du voyage, et sortir ainsi de l’illégalité.

La question n'est pas : avait il le droit de faire ça ? Mais combien d'amende et de prison va-t-on lui infliger ? Cela va-t-il finir comme avec le procès des HLM de Paris, ou pas un seul "politique" ne fut inquité ?
Partager cet article
Repost0
29 décembre 2005 4 29 /12 /décembre /2005 10:10


Publié dans Paris Normandie du 3 janvier 2005


Le père Noël UMP est-il une ordure ?

C’est en effet au alentours de noël que des mesures concernant l’indemnisation et le contrôle des chômeurs ont été annoncées. Les contrôles deviendront plus stricte et les mesures d’indemnisation vont se durcir.

En effet, il faudra avoir cotisé 16 mois pendant 26 mois au lieu de 14 mois précédemment pour être indemnisé durant 23 mois. On se trouvait déjà face à des radiations abusives et à la diminution de la durée des indemnisations mais cela ne devait pas encore suffire. Les économies réalisées devront combler le déficit de UNEDIC. Rappelons que si l’UNEDIC est dans le rouge cela provient entre autre des licenciements massifs (Peugeot qui s’est débarrassé des intérimaires, Bosch, la Samaritaine ...).

Des emplois sont supprimés et si les chômeurs ne sont plus indemnisés, on constatera une hausse du nombre de érémistes et aussi de SDF qui dorment dehors malgré l’hiver. Certains auraient même un travail avec un salaire insuffisant pour avoir un logement. Il n’est pas question pour le gouvernement de débloquer des fonds supplémentaires pour les sans abris, mais il ose s’indigner quand médecin du monde installe des tentes de couchage pour les SDF afin d’alerter l’opinion sur le manque de structures.

Concernant la croix rouge, celle-ci, dirigé par l'ex-ministre de la santé UMP Jean-François Mattei va fermer, pour raison comptable, un centre situé dans la cité des Tilleuls au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), dans un des quartiers les plus défavorisés de la région parisienne.
Les médecins du centre pestent contre Jean-François Mattei, qui «s'est rendu trois fois dans l'Asie frappée par le tsunami, mais n'a jamais trouvé un moment sur le chemin de l'aéroport [proche du Blanc-Mesnil] pour venir se rendre compte des réalités ici».
Ils jurent qu'ils n'ont pas d'inquiétudes pour eux-mêmes. «Du boulot pour les médecins, il y en a partout». En revanche, ils se demandent «ce que vont devenir les 10 000 patients qui fréquentaient annuellement le centre de santé».

Deux autres établissements vont subir le même sort et ce n’est qu’un début malheureusement.

A noter aussi qu’à la rentrée scolaire 2006 des postes d’enseignants vont être supprimés au concours.

Joyeux noël et bonne année !
Partager cet article
Repost0
23 décembre 2005 5 23 /12 /décembre /2005 11:13




Chiraquien de choc, M. Raoult est un des premiers à soutenir le président du R.P.R., en 1994, contre le Premier ministre Édouard Balladur. Il reçoit le ministère de l'Intégration après le triomphe de son champion. Il est cependant permis de douter des qualités de M. Raoult à occuper ce poste.
Actuellement M.Raoult soutien Nicolas Sarkozy.

Candidat aux élections législatives de 1986, M. Raoult diffuse un tract où l'on peut lire ceci : « Notre pays à nous, ce n'est pas Tjibaou, Françoise Sagan, Harlem Désir ou Krasucki. C'est la France immortelle qui derrière Jeanne d'Arc, Charles Martel, Napoléon et de Gaulle a fait de notre pays une nation éternelle, admirée partout dans le monde. » (Le Canard enchaîné, 31 mai 1995).

Ce n'est qu'un début. À l'Assemblée, on lui doit entre autre :

- le 14 octobre 1988 :
« On sait que, dans un établissement scolaire, comme me l'expliquait récemment le directeur d'un établissement, sur 349 enfants, seuls 12 ne sont pas d'origine islamique à la rentrée scolaire qui vient d'intervenir. »

- le 30 mai 1989 :
« La loi Pasqua [abrogée] était un froncement de sourcils face aux clandestins et face aux pays de départ, la loi Joxe sera un clin d'oeil au tiers monde. Le cocktail de ce texte et de l'application du R.M.I. donnera un nouvel R.M.I. spécial : la remontée majorée de l'immigration. » ;

- le 21 novembre 1990 :
« Dans nos banlieues difficiles, on ne joue plus West Side Story, mais Black Beur Story, sans musique, mais avec beaucoup plus de violence. » ;

- le 14 juillet 1993,
dans Globe Hebdo, il se déclare favorable à l’amendement Marsaud qui légalisait le contrôle au faciès ; dans Le Figaro du 2 avril 1994, il se demande « si parfois on ne fait pas “trop de Veil” et “pas assez de Pasqua” ».

En 1993, M. Raoult choisit comme suppléant le maire de Montfermeil, Pierre Bernard, qui siègera à l’Assemblée nationale de 1995 à 1997. M. Bernard est un ami du milicien Paul Touvier et cette amitié n’a manifestement rien d’une simple relation personnelle. Maire de Montfermeil de 1983 à 2001, il a exprimé à mainte reprise son racisme, sa xénophobie et son intégrisme catholique. Il a été condamné le 21 novembre 2002 à 1 500 € d’amende et à 750 € de dommages et intérêts (versés au Mrap) pour diffamation raciale.

Entre autres propos du même genre :

« La vie dans la cité des Bosquets est pire qu’à Auschwitz. » (Libération, 2 août 1996) ;

« Mon avis plusieurs fois exprimé est qu’il serait temps de tirer un trait sur ce passé […] que nous ne pouvons pas encore connaître puisque aucun chercheur n’a le droit de donner une version autre que la version officielle dont une grande partie est écrite dans les actes du procès de Nuremberg. Contrevenir à ce jugement des vainqueurs contre les vaincus (Staline jugeant hitler, quelle mascarade), c’est s’exposer à la loi liberticide de monsieur Gayssot, qui a déjà fait assez de victimes. » (La Gerbe, journal municipal, novembre 1997) ;

« Plus de démocratie, le pouvoir est dans la rue. C’est la démocratie qui s’impose par le vol, la casse, la violence, magnifique orchestration par la Nouvelle Idéologie Dominante (regroupement de la gauche battue et revancharde) qui provoque l’Agitation servie par une habile propagande et une Organisation très au point. Agitation-Propagande-Organisation, schéma type de la guerre révolutionnaire qui est actuellement imposée aux Français. » (La Gerbe, avril 1994)

« La France est devenue Carthage, car au fond d’officines obscures mais efficientes, le mot d’ordre est lancé : “Delenda est Carthago”, il faut détruire la France. Qui ? Pourquoi ? En 1789, le même mot d’ordre avait été donné à partir des salons orléanistes et des lupanars du Palais-Royal, qui recevaient tous deux leurs consignes des loges maçonniques. Les mêmes gens, avec les mêmes moyens, engendrent les mêmes effets : la prévarication révolutionnaire est devenue maire de la corruption républicaine. […] Ce sont des termites, des vers, des annélides visqueuses [sic], qui rongent les racines de l’arbre de Saint Louis. » (La Gerbe, février 1995).

Le 28 mai 2002, M. Raoult a encore parlé de son ami Pierre Bernard  lors d’un meeting où l’on pouvait aussi voir M.Sarkozy. Les amis de mes amis sont mes amis ?

Avec ces recents propos sur la ville de Clichy-sous-Boisdont il disait "Cette ville fait honte à notre pays" M.Raoult certainement pas fini avec ces provocations verbales.

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2005 4 22 /12 /décembre /2005 19:55

La "guerre" que se livrent Eric Raoult, député-maire UMP du Raincy et Claude Dilain, maire PS de Clichy-sous-Bois risque de continuer encore quelques temps. Le 22 décembre, François Hollande, a demandé à Nicolas Sarkozy de condamner les propos d'Eric Raoult sur la ville voisine de Clichy-sous-Bois qui à notamment dit "Cette ville fait honte à notre pays"  en et qui a demandé que cette ville soit "mise sous tutelle".
M.Holland a souhaité qu'il soit privé de sa vice-présidence de l'Assemblée.

"Cette ville fait honte à notre pays. C'est à partir de Clichy-sous-Bois que les émeutes dans les banlieues ont commencé. Or, c'est la ville de France qui reçoit le plus d'argent de l'Etat depuis une vingtaine d'années", avait affirmé Eric Raoult, ancien ministre délégué à la Ville au gouvernement Juppé entre 1995 et 1997 au journal d’extrême droite Minute.

Lors d'une conférence de presse à Clichy-sous-Bois aux côtés de Claude Dilain, maire PS de cette ville, le premier secrétaire socialiste a demandé au président de l'UMP de "condamner de la manière la plus claire et la plus simple" les propos du député-maire UMP du Raincy. Dans le cas contraire, "cela voudra dire que Nicolas Sarkozy a cautionné de tels agissements", a ajouté François Hollande.

François Hollande a aussi défendu la politique de Claude Dilain, en soulignant que les comptes de la ville avaient été approuvés par la Chambre régionale des comptes, soulignant " la fin des pratiques de trésorerie contestables qui prévalaient auparavant ". Claude Dilain estime avoir fait d’"une ville en faillite une ville en parfaite santé financière".

Il a aussi rappelé qu'en matière de sécurité, "le maire ne dispose pas des moyens de la police".
"S'il y a une responsabilité en matière de sécurité, (...) c'est celle du ministre de l'Intérieur, et il ne me semble pas que M. Raoult ait demandé la mise sous tutelle du ministre de l'Intérieur, alors qu'il y aurait motif", a-t-il ajouté.
"Quand le maire de Clichy demande depuis des mois un commissariat de proximité, qui bloque le dossier ? C'est M. Raoult", a-t-il fait valoir.
"Aujourd'hui le problème n'est plus seulement celui d'Eric Raoult, c'est celui de Nicolas Sarkozy, comme président de l'UMP mais aussi comme ministre de l'Intérieur soucieux de l'ordre public", a dit encore le Premier secrétaire.

Déplacement "pitoyable", selon M. Raoult "M. Hollande ne doit pas oublier qu'on est dans la période de Noël, c'est le moment du père Noël, pas du père Fouettard. Ce n'est pas en réclamant ma tête auprès de Nicolas Sarkozy ou de Jean-Louis Debré qu'il fera avancer les dossiers de Clichy-sous-Bois" (…).

Le président PS de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, s'est indigné des "propos inadmissibles" du député-maire UMP du Raincy.
"Ce n'est pas à un élu qui n'applique même pas la loi sur le logement social (loi SRU, qui oblige les maires à construire plus de 20% de logements sociaux) dans sa propre commune de porter des jugements sur ses collègues qui sont sur le terrain et qui vivent les difficultés au quotidien, comme l'ont montré les événements récents en banlieue", a affirmé Jean-Paul Huchon. 
François Hollande a souligné qu'une commune était mise sous tutelle quand elle connaissait un "déséquilibre structurel de ses finances publiques constaté par la chambre régionale des comptes"  ou quand un maire se livrait "à des agissements tels que ses qualités d'officier d'état civil"  ne pouvaient "plus être tenues". "Or, sur ces deux points, nous avons au contraire la démonstration que la commune a été redressée", a t’il ajouté.

Le maire du Raincy a néanmoins réitéré sa demande de "mise sous tutelle" de cette ville également située en Seine-Saint-Denis et voisine de la sienne, parce qu'elle "a tellement de problèmes qu'il faut y nommer un représentant de l'Etat" pour que son maire, "qui semble dépassé par la situation, puisse être aidé par un haut fonctionnaire".

M.Raoult semble toujours aimer se faire "mousser", il est aussi un politique élu depuis des années en seine saint denis, et qui a osé un jour avancé le projet d'édifier une barrière, un mur, entre Clichy sous Bois et sa chère commune bourgeoise du Raincy, pour protéger ses habitants des désœuvrés de la République.
Nous ne pouvons que nous interroger sur le rôle qu'a eu M.Raoult, élu de la République depuis des années, et qui visiblement ne s'est attaché qu'a soigné son électorat aisé du Raincy.

Partager cet article
Repost0

A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr