Les utilisations de l’amiante déciment les populations ouvrières. Pourtant le patronat de l’amiante savait tout, dès le début du siècle.
Ernest-Antoine Seillière, l'ancien président du MEDEF, se trouve d'ailleur être l’un des anciens administrateurs d’une usine de transformation de l’amiante, Valéo, qui a été condamnée par la justice en 1999.
Les chiffres sont énormes : 35.000 décès entre 1965 et 1995 et 100.000 morts prévisibles dans les 20-25 ans à venir. Tout cela à cause de l'amiante.
Elle fut pourtant pendant des années symbole de protection (contre le feu), mais selon un rapport du sénat, l’Etat fut loin d’être exemplaire dans sa gestion du problème.
Un Etat défaillant, un comité permanent amiante (CPA) très suspect dans ses rapports, des industriels montrés du doigt pour avoir « freiné l’interdiction du produit », des syndicats qui aurait manqué de discernement, voici tout les ingrédients pour une catastrophe.
Des tonnes et des tonnes de poussières cancérigènes plongeant des personnes dans une mort lente et douloureuse, il faut ajouter à cela la souffrance de nombreuses familles.
Espérons que ce dramatique et désastreux bilan permettra à chacun de tirer les leçons de ce drame qu’est l’amiante et qu’à l’avenir un tel drame ne se reproduise plus. Espérons le.
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