Pour la presse française, pour la télévision, les radios, les politique, la mort d'une personne Algérienne n'est semble il pas égale à la mort d'une personne Juif.
En effet, le samedi 4 mars dernier, Chaïb Zehaf, père de famille d'origine algérienne, se fait tirer dessus à la sortie d'un bar, à Oullins, près de Lyon.
Selon le cousin de la victime, l'assassin aurait crié avant de tirer sur sa victime en s’avançant sur eux avec une arme à la main : "barrez-vous, enculés d’Arabes !". Un nouveau témoin, dit avoir entendu "sales Arabes", et "sale race". Selon toutes vraisemblance, bien qu’il fasse attendre le dénouement de l’enquête, cela ressemble à un meurtre raciste.
De leur côté, les autorités judiciaires lyonnaises concèdent que les premières investigations, à Oullins, ont connu quelques loupés.
Mouloud Aounit, président du Mrap a dénoncé "les conclusions hâtives du procureur" et une enquête "bâclée". Les policiers ont d’ailleurs commencé à réentendre tous les témoins.
Ou sont les manifestations contre le racisme ? Ou sont les indignations des politiques ? Ou sont les beaux discours ?
Il ne s'agit pas de critiquer la vive émotion qui a récemment et fort justement suivi la mort atroce du jeune Ilan Halimi. Il ne s'agit pas non plus de minimiser la gravité de l'antisémitisme qui est malheureusement bien réel en france. Mais pourquoi la mort de Chaïb Zehaf choque-t-elle aussi peu ?
Lors de la dernière manifestation contre le racisme et l'antisémitisme, plusieurs personnes disaient "Si ça avait été un arabe à la place de Ilan, j'aurais manifesté ici", et bien, c'est le moment.
D’après : http://tiboblog.over-blog.com/article-2110400-6.html#anchorComment