Le ministère de l'Education nationale et le ministère de l'Enseignement supérieur ont lancé deux appels d'offre inquiétants afin de mettre en place une "veille de l'opinion" sur Internet.
Il s'agit d'identifier les "leaders d'opinion, les lanceurs d'alerte". puis d'"analyser leur potentiel d'influence et leur capacité à se constituer en réseau", de "repérer les informations signifiantes (en particulier les signaux faibles)" et d'"anticiper et évaluer les risques de contagion et de crise"....
Le net sera ainsi passé au peigne fin, en particulier les médias en ligne et les sites de syndicats, mais aussi les blogs, les forums, les pages personnelles, les pétitions en ligne, les vidéos...
Big Brother prend encore de l'empleur en France. Les enseignants qui sont de grands blogueurs devront ils craindre les sanctions à la moindre critique ?
Au passage, pour surveiller l'opinion dans la Toile, le ministère de l'Education nationale va débourser 100 000 euros par an, et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, 120 000 euros alors que pendant ce temps là les RASED sont ammenés à disparaître...