29 janvier 2009
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«Désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s’en aperçoit», déclarait, triomphant, le président Nicolas Sarkozy devant le conseil national de l'UMP le 5 juillet dernier.
Ce Jeudi 29 Janvier 2009, de nombreux français seront dans la rue pour défendre la casse du service public, l'éducation des générations futures, de la maternelle jusqu'au lycée, sans oublier la défense du pouvoir d'achat, de la santé ou des personnes handicapées.
La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus.
En deux mois, le nombre de chômeurs a augmenté de plus de 100.000. Dans les entreprises privées, sous couvert de crise, les plans de licenciements se multiplient et le chômage partiel touche des secteurs entiers. Les intérimaires et l’ensemble des précaires sont touchés de plein fouet. La remise en cause des droits des chômeurs continue.
Ce gouvernement de Droite, il y a encore quelques mois nous annonçait que « les caisses sont vides ». Depuis il a trouvé des centaines de milliards pour sauver les banques et autres organismes financiers alors que dans le même temps il n’y a rien concernant les salaires.
Une autre politique est possible, en s’attaquant aux profits et à la spéculation financière. Il faut donner la priorité aux salaires et aux droits sociaux, mettre à contribution les profits et les dividendes versés aux actionnaires, en remplaçant le « bouclier fiscal » mise en place par Sarkozy par un bouclier social permettant au plus grand nombre de vivre mieux.
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