Au commencement, deux musiciens fondaient la Fédération française de Fonck (le terme souligne la rencontre entre le funk et le rock). Marco Prince, chanteur et compositeur, élevé à la soul, et Nicolas Baby (alias Niktub), bassiste, commencent vers la fin des années 80 à jouer du jazz rock.
Marco Prince (chant) et Nicolas "Niktus" Baby (basse) jouent ensemble en banlieue parisienne. Ils sont rejoints en 1987 par Yarold Poupaud à la guitare, Krichou Montieux à la batterie, Félix au clavier et Philippe Herpin au saxophone. FFF est né.
En 1990, ils se font remarquer aux Transmusicales de Rennes par le chroniqueur, Philippe Conrath. Dans les semaines suivantes, ils signent sur le label Epic, filiale de Sony. En 1991 ils sortent leur premier album Blast Culture enregistré à New York aux Etats-Unis. FFF se produit non seulement en France mais aussi aux Etats-Unis, au Japon, au Canada et en Afrique. La formation fait même la première partie de George Clinton, le roi de la funk.
En mars 1991, après avoir envoyé une maquette de quelques titres à plusieurs producteurs, FFF attire l'attention de Bill Laswell, pilier de la scène new-yorkaise qui jouit dans les cercles professionnels d'une réputation de "tyran clairvoyant".
Il faut attendre octobre pour voir arriver chez les disquaires le premier album du groupe intitulé "Blast Culture". Si le groupe se reconnaît dans la "Sainte-Trinité" James Brown/George Clinton/Sly Stone, il se retrouve également dans le vigoureux métissage rock et funk des groupes américains Living Colour, Red Hot Chili Pepper et autres Fishbone. On note dans ce disque une reprise de Serge Gainsbourg, "Requiem pour un con", et un remix de leur premier simple, "New funk generation" orchestré par George Clinton, le roi du funk US.
L'album a été auparavant largement rôdé et répété lors de 250 concerts en Europe, en Amérique du nord et au Japon. Ils assurent la première partie des concerts de George Clinton, décidément très présent dans leur univers. Leur participation aux festivals rock de Glastonburry en Angleterre, ou de Roskilde au Danemark, les placent d'emblée dans les hautes sphères de la scène européenne.
En 1993, FFF livre un second album, entièrement en anglais. Enregistré en Angleterre, les treize titres du disque sont fortement influencés par le rock américain version Faith no more. Le saxophoniste, Philippe Herpin, quitte le groupe à ce moment-là.
Mars 1996, nouvel album éponyme. Eux-mêmes producteurs cette fois, les FFF enregistrent à Paris. Ils démontrent alors clairement qu'ils maîtrisent désormais ce style funky syncopé et métallique. Là-dessus, Marco, le chanteur, balance d'une voix charmeuse des textes en français (à nouveau), égrenant des thèmes d'actualité tels la drogue, le sida, le racisme, mais aussi le sexe et l'amour, thèmes éternels… "On ne badine pas avec la mort", c'est l'histoire d'un type qui va faire le test HIV, "Barbès" décrit comme son nom l'indique, un quartier "populaire" de Paris. Est ce que Marco Prince est un "Mauvais Garçon" ? Peut-être, en tout cas il est capable du "Pire et du Meilleur".
FFF remporte la victoire de la musique du meilleur concert 1997 pour son Olympia.
Après ce troisième album, FFF disparaît un peu de l'actualité. Un album live, "Vivants", sort en 1997. C'est leur dernière collaboration avec Sony Epic. Après leur départ de chez Sony, ils restent sans maison de disques pendant une longue période. Ils ne cessent pas leurs activités pour autant et continuent de tourner jusqu'en Asie où ils donnent une série de concerts en mai 98. Java, Thaïlande, Hong Kong, leur passage asiatique remporte un succès certain.
En 1999, ils signent chez V2, un sous label de Virgin. Ils peuvent alors se lancer dans la confection d'un nouveau CD. Avant ça, c'est le 29 janvier 2000 qu'ils font leur grand retour sur scène au stade de France pour un championnat de Snowboard. En mars 2000, sort "Vierges", nouvel album, nouvelle vie du quatuor funk. Allégé de leur clavier, Félix, parti chez les Rita Mitsouko, le groupe a monté une association qui œuvre dans des domaines variés tel l'audiovisuel ou le management. Le groupe, emmené par Marco Prince, a décidé également de changer de lieu de répétition, contraint de quitter feu l’Hôpital Éphémère, tombé sous les pelleteuses des promoteurs, pour une ancienne fabrique de loukoums du 18e arrondissement de Paris où ils viennent d’installer un studio d’enregistrement. "Le fait que les équipements de studios soient maintenant plus abordables nous a aidés à concrétiser ce rêve", assurent-ils. FFF espère ainsi repartir sur de nouvelles bases.
"Vierges" est un album qui s’écarte du funk festif pour laisser place à une approche musicale plus réfléchie. Cela ne manquera pas de dérouter les fans de la première heure : "Nous avons une réelle envie de surprendre", expliquent les musiciens. Quatorze nouvelles chansons forment l’album, toutes écrites par Marco Prince, à l’exception de "Fame", reprise de David Bowie. Résultat, un disque plus mélodique mais moins dansant avec notamment "Alice".
Malheureusement FFF semble mort depuis, Marco Prince a depuis fait quelques apparition au cinéma (Le Boulet) et a composé la musique du film "Le Pharmacien de Garde".
Aux dernière nouvelles FFF débarque à Solidays en juillet prochain dans sa formation initiale pour offrir le meilleur d’un répertoire qui a marqué les années 90. Ce retour très attendu sera t'il suivi d'un nouvel album ? ils sont les euls à connaitre la réponse.
Ce groupe aura bercé mon adolescence et ma vie de jeune adulte, les albums "FFF" et "Alice" sont parmis mes albums favoris, mon expression favorite et d’ailleurs : "capable du meilleur comme du pire mais pour le pire je suis le meilleur".
Mon top 10 de FFF :
AC2N
Alice
Barbès
God bless the familly
Le pire et le meilleur
Mauvais garcon
Mon désordre
Morphée
Requiem pour un con
Silver Groover
Liens : http://membres.lycos.fr/nicofff/ ; http://www.myspace.com/fffparis ; http://pop-music.over-blog.com/article-2816501.html