A Ezy sur Eure (Eure), petite ville d’environ 3000 habitants, sur l’espace vert face aux bureaux de la Société Stratec-Facom (spécialisé dans la fabrication d’outils), 58 croix portant les initiales de salariés ainsi que leur date d’entrée dans la Société ont été plantées.
Pourquoi ?
Parce que les salariés de cette société, dont certains y travail depuis 39 ans, seront les victimes dans un avenir proche de la fermeture du site d’Ezy sur Eure.
Pourtant, Stratec, qui est une filiale de Facom-Tool, a fait près de 100.000 euros de bénéfices en 2005 selon l’intersyndicale.
Dans le même temps, la firme américaine Stanley Works (première mondiale en matière de fabrication d’outils) qui a racheté Facom et l’ensemble de ses filiales, le 1er janvier 2006 pour 410 millions d’euros, a réalisé selon l’intersyndicale, 25 % de profit en 2005 soit 228 millions d’euros.
Mais le site d’Ezy sur Eure n’est pas le seul à bientôt fermer car en France d’autres sont également touché, ceux de Nevers (Nièvre) avec 134 licenciements et Morangis (Essonne) avec entre 30 et 40 licenciements.
Dans toute l’Europe, 580 personnes ont ainsi perdu leur emplois et depuis 8 ans Stanley Works s’est séparé de 10.000 personnes tout en en créant 3000 essentiellement en Asie et dans les Pays de l’Est.
Le licenciement est apparement le meilleur outils de Stanley Works.