23 septembre 2009
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La "jungle", le principal campement de migrants sans-papiers, près de Calais, a été démantelé hier. Aujourd'hui ce n'est plus qu'un terrain vague.
Les images de ce démentellement furent pour moi très difficile à supporter. Sur les 276 migrants arrêtés, 135 se disaient "mineurs étrangers isolés" et ont été placés dans des centres d’hébergement. Les autres furent plaçés en garde à vue et seront soit logés en centres d’hébergement, soit placés en centre de rétention en attente de la décision d’expulsion et de reconduite à la frontière…
N'oublions pas que l’annonce de l’opération a conduit la plupart des migrants à déserter les lieux, sans que l’on sache précisément où ils sont allés.
De plus, les migrants ne vont pas disparaître en fermant des jungles comme celles de Calais. On l'a bien vu avec la fermeture de Sangatte qui ne régla rien. Les migrants vont se disperser avant de revenir ailleurs plus tard.
Mais alors que faire ?
En attendant, Il faudrait créer des structures adaptées, pas comme celle de Sangatte. Aujourd'hui, une personne sans-papier n'a d'autre choix que de vivre dans des jungles comme celle de Calais. Il faut arrêter de traiter les migrants comme des délinquants et même disons le des sous-hommes.
Une question se pose maintenant : de quoi sera faite l’après "jungle" ?
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