Arnaud MOUILLARD, Educateur spécialisé. Blogueur membre des #LeftBlogs
Par Arnaud Mouillard
Un accrochage entre Ségolène Royal et Nolween Yven, une jeune militante au Mouvement des Jeunes socialistes (MJS) a eu lieu le 10 septembre dernier lors de la Fête de la rose à Quimperlé (Finistère). Lors d'un questions-réponses avec le public, Nolwenn, 23 ans, adhérente depuis six mois au MJS, avait interpellé Ségolène Royal sur le clivage gauche-droite, évoquant notamment la carte scolaire et les 35 h.
"C'est tout, y'a pas autre chose ?", a rétorqué la compagne de François Hollande. "Vas-y, vas-y (...), tu n'es pas obligée de demander l'autorisation au garçon qui est à côté de toi (...). Tu jures qu'il n'y a pas d'auto-censure, que tu ne voulais pas me parler des militaires ? T'es bien sûre ?".
"Je n'ai pas compris la violence de sa réponse", a confié la jeune militante à l'AFP. Selon elle, la présidente de la région Poitou-Charentes lui aurait téléphoné mais sans lui présenter d’excuses. "Je lui ai dit que j'étais assez grande pour poser mes questions seule et je lui ai donné les raisons sur le fond de ma question", a expliqué Nolween Yven, qui se défend d'être manipulée par le bureau national du MJS qui étaient présents.
Cet incident montre les relations tendues entre la présidente de la région Poitou-Charentes et le MJS. A l'université d'été de La Rochelle du Parti socialiste, la députée des Deux-Sèvres n'était pas venue débattre devant les jeunes socialistes contrairement aux autres postulants à l’investiture socialiste.
De son côté le MJS a souvent critiqué Ségolène Royal, par exemple, concernant la carte scolaire, le MJS avait brocardé la formule de "l'ordre juste", affirmant qu'"abandonner la carte scolaire, c'est mettre en ordre l'injustice" et concernant la proposition de mise sous tutelle des allocations familiales, le MJS avait préconisé "la mise sous tutelle des mesures démagogiques".Eclipse Next 2019 - Hébergé par Overblog