Je vais souvent sur Internet voir le site Bellaciao, site qui est clairement positionné à gauche. Dans celui-ci, les internautes peuvent écrire sur différents sujet qui ne sont pas forcement médiatisé ce qui permet d’avoir une vision différente de l’actualité, il y a aussi des reprises de certains articles de journaux, des contributions d’écrivains, des débats suite aux sujets…
Mais voilà Roberto Ferrario, animateur du collectif Bellaciao est mise en examen le 18 octobre 2006 parce que Bellaciao a diffusé un communiqué d’un syndicat CGT jugé diffamatoire.
En effet, le 16 septembre 2005, Bellaciao a mis en ligne le communiqué du syndicat USM-CGT des Chantiers navals de Saint-nazaire intitulé "Flibusterie des temps modernes". Ce texte dénonce le sort fait à 13 salaries polonais embauchés en sous-traitance pour le compte de Alstom Marine, le communiqué rappelait notamment qu’"une partie des salariés arrivés en novembre 2004 ont travaillé sur le site sans contrat de travail, ni bulletin de salaire, que les rémunérations sont de l’ordre de 1.200 euros brut pour 220 a 245 heures de travail par mois…".
Les "Chantiers Navals de St Nazaire" qui prend comme prétexte le langage utilisé dans le communiqué de l’USM-CGT, ne chercheraient t’ils pas à museler, voire à faire fermer le site du collectif Bellaciao, et à faire payer à l’USM-CGT ses combats et victoires syndicales ?
Il me semble que le syndicat a pour rôle de dénoncer une situation comme celle-ci et qu’un média comme Bellaciao a le droit de la relayer.
Un média libre n’aurait plus le droit de relayer l’information d’un mouvement social ?
Site Bellaciao : http://bellaciao.org/fr/